Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 20/02/2007
Voilà, chapitre douze.^^



Chapitre 12: exécution



Kurenaï s’ennuyait ferme. Son frère l’avait faite boucler dans sa chambre avec interdiction d’en sortir. Il avait même posé des parchemins paralysants sur ses jambes et ses bras pour être sûr qu’elle ne bouge pas. Ça faisait deux semaines qu’elle était ainsi réduite. Ne pouvant plus rien faire, la jeune femme ne vivait plus que par les visites. Celles, trop rares à son goût de son frère (qui ne restait guère que pour lui déposer un baiser sur le front, mais qu’il chargeait lourdement en chakra et en intention, afin qu’elle comprenne qu’il ne l’oubliait pas), celles de ses élèves, de ceux d’Asuma, d’Hanoko, de sa mère, et surtout, surtout, de Kakashi. Elle avait longuement balancé entre lui et Asuma. Tous deux avait beaucoup de choses de son frère. Asuma, sa décontraction et son assurance. Kakashi,… son laisser aller, sa chaleur, son sourire, son sans gêne, son mystère, et sa sale habitude d’arriver en retard. Quand elle y pensait, C’était bien le ninja copieur qui ressemblait le plus à Ryugan. Aucune surprise, d’ailleurs, ils avaient tous les deux eu le même maître. Mais elle avait choisi Asuma. D’abord, parce qu’on ne tombe pas amoureuse de son frère. Ensuite, parce que Kakashi, même si il le cachait, était une vraie bête de travail. C’était depuis la mort de Rin qu’il était comme ça. Il cherchait le responsable. Il s’en voulait mortellement de ne pas avoir pu la protéger ce jour là. Il n’y était pour rien, d’ailleurs, ils avaient juste été envoyés dans des zones différentes, mais…

-Salut, la tarée, ça va ?

D’ailleurs, il arrivait.

-Arrêtes de m’appeler comme ça. Je sais que j’ai fait la conne.

-Est-ce une raison pour te le laisser oublier ?

-Non.

-Enfin, je ne suis pas venu pour te sermonner.

Elle l’aimait pour ça aussi. Aucun besoin d’insister sur la faute commise. Il jugeait que la conscience de l’acte était bien suffisante, aucun intérêt à en rajouter. Il se plantait parfois, bien sûr, mais cette méthode avait l’avantage d’être moins humiliante.

-Bon, alors, je suppose que tu aimerais bien savoir ce qu’il se passe dehors. Voilà : les travaux de réparations des portes avancent bien, mais ton frère n’y a pas été de main morte quand il est revenu. L’alerte rouge a été déduite du salaire d’état de Tsunade (petite vengeance de Ryugan, si tu veux mon avis), notre nouvel Hokage a du travail par-dessus la tête, enfin, la rançon de la gloire, quoi. Itachi a repris son poste de chef de l’ambu, Sasuke a pris sa place comme capitaine de la renommée Brigade des Sushins de Konoha. Je crois savoir que Ryugan l’entraîne pour qu’il atteigne un niveau digne de son nouveau grade. En tous cas, si entraînement il y a, il est extrêmement sévère, Sasuke se repose dans la chambre à droite de la tienne. Naruto, lui, est en coma éthylique de l’autre côté, apparemment, Ryugan lui a appris le saké, et ça lui plaît beaucoup. Enfin bref, tout ça pour te dire que tu es bien entourée. Tous ces garçons qui se dévouent pour te protéger !

-COMMENT CA, MA FAUTE ?!

La voix qui hurlait ça avait une très nette tendance à oublier quel était le lieu dans le quel elle se trouvait.

-PARFAITEMENT, PETIT CRETIN, TA FAUTE !

Celle qui lui répondait aussi.

-PAR CONSEQUENT, JE SUIS RESPONSABLE DU FAIT QUE TU M’AIES LANCE UN JUTSU TROP PUISSANT !

-NON, C’ETAIT UN ENTRAÎNEMENT, TU DEVAIS EVITER !

-A CETTE VITESSE ?! IL ME LE LANCE AVANT MÊME QU’IL DISE HAJIME, CA PART A TOUTE VAPEUR ET IL ME DIT D’ESQUIVER ?!

-TU CROIS QUE TES ADVERSAIRE TE DIRONT HAJIME ?!

-Qu’y a t il, Kakashi ? demanda Kurenaï vaguement inquiète parce qu’elle avait reconnu la voix de son grand frère.

-Rien de bien grave, nous avons juste droit à une reconstitution orale de l’entraînement de Sasuke. Je vais t’enlever tes parchemins, que tu puisses voir, c’est assez cocasse.

-Tu crois ? Parce que nii san risque de ne pas apprécier.

-Il m’a dit qu’il comptait te les enlever aujourd’hui, donc de toute façon… répondit le ninja aux cheveux gris en haussant les épaules et retirant les quatres papiers qui entravaient les membres de la kunoichi.

Il retira les sceaux qui entravaient les membres de Kurenaï. Elle se leva et regarda par la porte de sa chambre.

Dressé bien droit l’un contre l’autre, son frère et Sasuke se faisait face, rouges de colère. Réveillé par le bruit, Naruto sortit dans le couloir en hurlant à son tour (le pauvre n’avait pas encore cuvé tout son alcool), Temari, qui arrivait, lui balança un coup d’éventail pour le calmer, Sakura assomma Sasuke en suggérant que ce n’était peu être pas le lieu idéal pour une dispute (en gros « Dégagez ! C’est un hôpital, ici, réservez vos disputes de couples pour la chambre »). Cette dernière remarque lui valut de la part du Rokudaime le droit (et le devoir, comme le vote) de récurer toutes les toilettes de l’hôpital. Néanmoins, il obéit et se tut, car son élève était assommé et qu’il ne pouvait plus se disputer avec personne.

Il avisa que sa sœur était debout regardait tranquillement la scène.

-Yo, Kurenaï ! Comment va ? C’est Kakashi qui t’a libérée ?

-Oui.

-Comment tu te sens ?

-Comme quelqu’un qui est resté paralysé pendant deux semaines. Et toi ?

Il choisit d’ignorer l’allusion.

-Moi ? Plutôt bien. J’ai réussi à me dégager des pauses pour venir te voir, et entraîner Sasuke, ce qui est déjà pas mal, mais sinon, j’ai à peine le temps de dormir. Mais bon, je vais très vite me simplifier la vie.

-Que veux tu dire ?

-Que je vais éliminer très vite certain de mes opposants afin d’avoir plus de liberté d’action. La méthode paraît un peu dictatoriale, mais je te jure que je ne tuerais pas ceux qui sont réglos. Par contre, pour les autres, la justice expéditive sera de mise.

-Quels autres ?

-Ben, par exemple,…


Ryugan rentrait dans son bureau. Il avait l’air terriblement lasse Il appuya sur le bouton de l’interphone. Une voix lui répondit :

-Oui, Hokage sama.

-Naruto, sois gentil, envoie moi Danzou dans le salon insonorisé. Et passe l’interphone de cette salle sur la fréquence deux, deux, un, sept, huit.

C’était la fréquence du bureau des ambus.

-Bien.

Il se dirigea d’un pas fatigué vers la pièce où il avait demandé à Naruto d’envoyer Danzô.


-Vous m’avez fait mandé, Hokage sama, dit le rival du Sandaime en entrant et en mettant tout le mépris dont il était capable dans cette dernière expression.

-Oui, Danzô, assieds toi, je te prie, et examinons ta situation ensemble

-Pourquoi, il y a un problème ? demanda le vieil homme tandis que le Rokudaime faisait le tour de son fauteuil pour aller fermer la porte et y mettre trois tours de verrou.

-Oui, répondit finalement ce dernier après s’être rassis.

Il montra les documents étalés sur la table entre eux deux.

-Voyons voir… formation d’une organisation para militaire illégale, récidive… oui, je suis au courant de la reformation du Ne… mais ce n’est pas le plus grave. Le plus grave, c’est ça.

Et de lui mettre sous le nez (sous le Ne ! ha, ha ! pas drôle T_T) la photo du sein gauche d’un adolescent d’environ quinze ans. Le dit sein portait une marque étrange, uns sorte d’arbre dont les racines s’enfoncerait dans le cœur.

-Oui, j’ai fini par découvrir pourquoi tes recrues étaient aussi assentimentales. Ce tatouage est celui de Sai. Il va sans dire que je l’ai rompu. Voilà la dernière accusation contre toi : apposition de sceaux interdits. Inutile de te rappeler que cette technique est un kinjutsu de niveau cinq, interdits aux Kage eux même (pas parce que c’est horrible, notes, mais pour raison de concurrence déloyale). Voilà qui seul te vaudrait la peine de mort. En plus de tout cela, tu as organisé une mission totalement illégale qui en a mis une autre en péril, autorisée, celle-là. J’ai décidé de t’éviter le déshonneur de l’exécution publique. Pas par soucis de ta réputation auprès des génération futures, mais parce que ça allait plus vite comme ça.

-Hn. J’ai aimé, j’aime et j’aimerai Konoha plus que vous ne le ferez jamais ! Ma mort n’aura pas été vaine !

Le dos tourné à son interlocuteur, contemplant les portraits des quatres Kage morts, Ryugan répondit :

-Je vais te raconter une histoire très instructive, Danzô. Le jour où le Shodaime et le Nindaime l’ont nommé comme successeur, le Sandaime a demandé au Shodaime pourquoi lui plutôt que toi. Il lui semblait qu’il était trop gentil pour ce rôle, et qu’il te conviendrait mieux à toi, qui étais très froid. Et tu sais ce qu’il lui a répondu ? « Nous t’avons nommé parce que Danzou est un imbécile. Je suis près à te parier qu’il ne sera même pas capable de se conserver en entier. Or le grand arbre m’est très précieux. Je ne peux pas le confier à quelqu’un qui n’est pas foutu de se garder en un seul morceau. » Et aujourd’hui, regardes toi ! Il te manque un bras, un œil, et tu marches avec une canne ! Qui serait capable de te prendre au sérieux ! « J’ai aimé, j’aime et j’aimerai Konoha plus que vous ne le ferez jamais ! Ma mort n’aura pas été vaine ! », Fit il en singeant le vieillard. Non, en effet, elle ne sera pas inutile. Ta vie l’aura été, mais ta mort, non : elle va débarrasser Konoha d’un des déchets qui l’ont trop longtemps encombré. Kinjutsu : bouddha no gan, variante : œil destructeur d’esprit.

Ses deux yeux, devenus néants rouges, brillèrent intensément, tournés vers Danzô. Aussitôt, celui-ci s’effondra par terre en se tenant le crâne. Il hurla, mais la pièce étant insonorisée, il ne fut pas entendu. Quand enfin il cessa de s’agiter, Ryugan se rassit, très pâle, et appuya sur l’interphone.

-Oui, Hokage sama ? demanda Itachi.

-Tu peux continuer à m’appeler Ryugan, nous sommes en privé. Itachi, j’ai besoin de toi, toi, et personne d’autre. Rejoint moi au salon insonorisé. La porte est verrouillée. Le code est deux coups espacés, un temps, trois coups rapprochés.

Quelques minutes plus tard, Itachi pénétra dans la salle. Il vit le corps du maître des Ne. Il comprit immédiatement pourquoi il avait été appelé.

-Que dois je en faire, Ryugan san ?

-Tu vas l’emporter dans la forêt, je crois avoir qu’il aimait particulièrement se promener dans cet endroit, et bien le cacher. Bien entendu, tu ne dois pas être vu, tu utiliseras donc un doton. Ensuite, tu reviendras ici, et part un Henge, tu te feras passer pour lui. Tu quitteras ce bureau, tu te rendras dans la forêt, et tu le tueras. Il n’est pas réellement mort, je n’ai fait que détruire son esprit, son existence physique continue. Tu t’arrangeras pour faire beaucoup de bruit, et tu laisseras un lambeau de ta vieille robe d’Akatsuki, puis tu disparaîtras. Comme ça, même l’autopsie ne pourra pas conclure que la mort est antérieure à son entrée dans la forêt. Ensuite, tu m’enverras Sasuke, Naruto, et tous ceux du Ne, que je les libère.

-Bien, Ryugan san.

Itachi sortit. Ryugan s’affala sur le fauteuil qu’il avait quitté pour accueillir son ancien élève et soupira. Un des milles énormes problèmes du village réglé…




bon, avis aux gens qui sont intéressés par cette fic : au risque de passer pour un rasoir rabacheur, laissez des comms, s'il vous plaît.



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