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Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 16/02/2007




Chapitre 11: un nouveau Kage pour Konoha



Devant le reliquaire qui contenait les cendres de son équipier, Hinata songeait. Elle avait entouré l’endroit de statue à l’aide de sa nouvellement découverte affinité Doton.

Elle se rappelait comment quelques semaines plus tôt, Ryugan avait réalisé qu’elle n’était pas d’affinité futon comme la plus grande part des Hyugas, mais était très tournée vers la terre. C’est pour cela qu’elle n’était pas très douée en Juken. Il avait été voir son père avec Kurenaï et elle pour en discuter. Son père ne l’avait d’abord pas cru.

-Ryugan san, vous plaisantez ? Les gens d’affinité doton sont en général irascibles, toujours à grogner. Ma fille est douce et gentille. Non, je pense juste qu’elle n’est pas vraiment faite pour être ninja.

-Hinata, montres lui, lui avait ordonné le dragon.

Elle avait utilisé la technique qu’elle avait apprise de lui.

-Doton, animation de la roche : le tigre de pierre.

Un tigre gris roc avait surgis du sol.

-Incroyable… avait murmuré son père.

Il avait enclenché ses byakugan, et voyait que sa fille avait créé le réseau de chakra à l’intérieur du félin de pierre. Cette technique devait au moins être classée niveau 4 ! Au dessus même des 64 poings…

-Depuis combien de temps sait elle sa véritable affinité ? Avait demandé le chef des Hyugas.

-Ce matin.

-Vous vous foutez de ma gueule ?

Ça lui avait échappé. C’était quand même assez énorme d’apprendre que sa fille qu’on prenait pour une incapable se révélait être géniale dans un autre domaine.

-Enfin, le fait qu’elle ne l’ait pas su plus tôt à quand même servit : son acharnement à apprendre le juken a fait qu’elle maîtrise presque complètement le futon. Bien. Je suis venu pour vous demander de reconsidérer votre fille. Elle ne pourra sans doute pas devenir chef de clan, car je crois que Ryumaru m’avait raconté que pour cela, il fallait être exceptionnellement doué pour le juken, et par conséquent pour le futon, mais elle pourrait probablement être une des meilleures shinobis de Konoha, et sûrement, elle surpassera le prochain chef de clan dans le combat étendu aux autres domaines que le juken. Sur ce…

Et il avait disparu.

Hinata entendit du bruit derrière elle.

-Shikamaru Kun…

Le jeune génie s’approchait d’elle, une cigarette au bec.

-Les seules cendres que je tolère sont celle des morts, dit la jeune fille, autoritaire.

-‘tain, t’es pire que ma mère… dis le Nara en écrasant sa cigarette par terre.

-Et pas d’insulte !

-Bon, d’accord, excuse moi d’avoir dit que t’étais pire que ma mère…

-Oh, mais ce n’est pas de ça que je parlais, c’est du « ‘tain ». Mais si tu considères que ce que tu m’as dit à propos de ta mère est une insulte, ça t’en fait deux à te faire pardonner !^^

-C’est joli, ces sculptures. C’est toi qui les as faites ?

-Oui…


Au campement.

-Ryugan sama ! Appela Sakura. Kurenaï senseï est réveillée !

-Quoi ?! Attends, j’arrive tout de suite. Répondit le dragon. Yuna, vas espionner Shikamaru et Hinata, tu me raconteras comment ça s’est passé. A tout à l’heure !


-Nii San…

-Qu’est ce qu’il y a, petite sœur ? demanda le dragon plein de douceur

-L’en… l’enfant ?

-L’enfant ? Quel enfant ?

Le regard de sa soeur le renseigna bien vite sur l’identité de l’enfant qu’elle désignait.

-J’espère, murmura-t-il avec de dangereuses palpitations temporales, que tu n’es pas en train de m’annoncer que tu es enceinte Kurenaï ?

-Ne vous inquiétez pas Kurenaï senseï, l’enfant va bien. Assura la jeune élève de Tsunade. Il devrait naître… si vous vous reposez.

La juunin baissa la tête, penaude.

-Petite sœur, j’espère que tu as conscience de la gravité de ce que tu as fait. Et j’espère que l’autre se rend compte de la gravité de ce qu’elle t’a laissé faire…


-Atchoum !

-Tsunade san, je t’avais pourtant bien dit de ne pas traîner dans les bars comme ça. Après, tu es ivre et tu dors dans la rue. Résultat, tu t’enrhumes !

-Et toi, j’espère que quand tu t’amuses avec Denzou, tu n’ouvres pas les fenêtres après, parce que sinon, ça fait un chaud-froid assez redoutable. Répliqua la sanin, avec son légendaire ton « douche froide ».

Son assistante rougit.

-au fait, dit cette dernière pour changer de sujet, tu penses que Ryugan s’en sera aperçu ?

-ça vaux mieux pas, sinon, ça chauffera pour notre matricule. D’autant qu’avec ses nouveaux pouvoirs…

Elle regarda la boîte au pied de son bureau. Elle avait été bien cachée. Ou plutôt, il l’avait bien caché. Pourquoi il n’en avait pas voulu à l’époque, ça restait un mystère, mais maintenant…


Ryugan rejoignit sa compagne en plein espionnage et lui glissa :

-je te laisse les mercenaires, j’ai un compte à régler avec la vieille pie…

-Encore ces cinq millions de Ryos… Tu ne veux pas les oublier un peu ?

-Non pas. Figures toi que ma chère sœur m’a fait un neveu avec mon partenaire de shougi, et qu’elle est allé gambader dans la bataille avec lui dans le ventre.

-QUOI ?! Mais elle est folle ?

-Exactement. Et l’autre pseudo Hokage va s’en prendre plein la gueule, c’est moi qui te le dis…

Sur ces mots, il disparut.


Les gardiens de la porte crurent rêver. Ils entendirent juste le son de pas lourdement chargés de chakra, virent un nuage de poussière à l’horizon, puis, le temps qu’ils réalisent que c’était peut être une attaque ennemie, le nuage avait atteint les portes, qui gisaient maintenant, renversées par la force titanesque de leur adversaire. Par chance, les lourds battants n’avaient écrasé personne, l’heure était tardive. L’alerte fut donnée. Des ninjas criaient. Le « monstre » s’était dirigé vers le palais de l’Hokage. Des enfants pleuraient de peurs. Les civils étaient conduits par grands groupes vers les abris…


Insensible à tout ça, l’Hokage dans son bureau restait de marbre, de marbre ronflant certes, mais de marbre. Peu de chose avait le pouvoir de la réveiller. Quelque chose d’aussi insignifiant que l’alerte n’aurait certainement pas pu la tirer de son lourd sommeil. Par contre, une tornade de poussière qui enfonce sa porte, pour venir se planter devant elle…

-Heing ? fit-elle en levant un œil jambonneux sur son visiteur.

-T’es complètement folle ? Laissa filer Ryugan entre ses dents en un sifflement dangereux. Tu as envoyé ma sœur au casse pipe avec un môme dans le bide ?

-Oh, c’est toi ? Mais qu’est ce qui se passe dehors ? dit elle en s’apercevant du bordel régnant à l’extérieur.

-J’ai déclenché une alerte rouge en défonçant les portes.

-QUOI ?! Mais t’es complètement fou ? Tu sais combien ça coûte ?

-Et toi, si tu ne m’explique pas très vite pourquoi t’as laissé ma sœur chérie participer à l’expédition enceinte, ça va te coûter beaucoup plus cher que de blé !

-Bon, d’accord. Elle m’a demandé de la laisser y aller sans t’avertir, à moins que je ne tienne à avoir son suicide sur la conscience.

-Alors, tu aurais du la mettre au fer.

-Elle aurait trouvé le moyen de s’entailler les veines, tu ne crois pas. C’est ta sœur. De fait, elle bénéficie de l’intelligence des Yuhi… Au fait, comment t’en es tu aperçu ?

-Bon, dit le dragon qui sembla se calmer un peu. Par chance, l’enfant n’est pas en danger, mais Orochimaru lui a donné un coup de sabre au pectoral.

-Quoi ? QUOI ? Et l’enfant n’a rien ?! Mais là, c’est plus du bonheur, c’est du miracle !

-Exact. Pour que le reste de la gestation se passe bien, il faut qu’elle se repose. Donc, fit-il en se penchant sur Tsunade, j’exige que ma sœur, quelles que soit ses demandes, soit maintenue à Konoha, aux fers, si nécessaire, mais je veux qu’elle se REPOSE, rugit-il.

-De toute façon, répondit Tsunade sans se démonter, tu seras bientôt en mesure d’exiger tout ce que tu voudras.

-Hein ? Qu’est ce que tu veux dire ?

-Tu verras, c’est comme tout, au début, c’est amusant, et puis après, on s’en lasse…

-Je ne suis pas sûr comprendre.

-Regardes ce que Shizune a sorti, enfin, sorti, exhumé serait un mot plus exact, des archives.

Elle posa une boîte carré, assez épaisse, sur son bureau, et l’ouvrit. Il y avait dedans le collier du Yondaime, ainsi qu’un immense manteau rouge sang.

Tsunade le sortit de la boîte et dit :

-La longueur et la couleur de ce manteau semblent porter écrites le nom de son destinataire.

-Oui. Dommage que Ryumaru ait déserté, il aurait été fier de porter ça.

-Tu sais comme moi que Ryumaru ne portait jamais d’autres manteaux que des manteaux noirs. Par ailleurs, ceci date d’après sa désertion. Bon, entre nous, tu savais très bien que tu aurais à le porter un jour, non ? Alors pourquoi l’avoir caché ?

-Je ne me sentais pas encore digne de le porter. Mais bon, maintenant, je suppose que je vais être obliger…

-Oh, non, tu pourrais aussi passer la tenue officielle.

-Cette horreur ? Jamais ! Enfin, continua le dragon en regardant le manteau, il va falloir changer la marque dans le dos.

En lettre d’or, brodé sur le manteau, il y avait « Konoha no Godaime »

Ryugan sortit un rouleau de sa poche, y inscrivit les mots « Konoha no Rokudaime », l’apposa ensuite sur le manteau à l’endroit de l’inscription et murmura :

-ninpo, inversion.

Il retira le rouleau qui portait désormais les mots « Konoha no Godaime » qu’il tendit à Tsunade en disant :

-Tiens, tu pourras le mettre devant ta maison. Maintenant dégage de mon bureau.


Dans le couloir, Izumo et Kotetsu courraient vers le bureau de leur Kage. Qu’ils croisèrent partant les mains dans les poches.

-Godaime sama ! Ça va ? Le forcené est maîtrisé ? L’alerte peut être arrêtée ?

-ça ne me concerne plus. Voyez ces détails avec le Rokudaime.

-Hein ? Le Rokudaime ?

-Izumo, Kotetsu, aboya une voix, stoppez immédiatement l’état d’alerte.

Le dragon rouge marchait d’un pas rapide dans les couloirs, le collier du Yondaime au cou. Les quatre longues perles originellement avaient pris une teinte rouge rubis.

-Ryugan sama ?

-Non, Rokudaime sama. Corrigea le nouvel Hokage. Dépêchez vous. Vous savez combien ça coûte, une alerte rouge ?

Tsunade sourit en partant. Il prenait vite le pli.


Les hauts parleurs de la ville criaient :

-La situation est stabilisée. Rentrez chez vous.

Que dalle. C’était la panique la plus totale. Jusqu’à l’intervention divine. Qui se manifesta d’une manière très… inhabituelle.

-Passes moi le micro, t’as pas de voix.

Le ridicule de l’intervention arrêta une petite partie de la population qui se demandait où elle avait déjà entendu un sans-gêne et une inconscience de la honte aussi développées.

-OH !! VOUS VOUS CALMEZ, BORDEL DE DIEU ? VOUS ENTENDEZ PAS QUAND ON VOUS PARLE ?! ON VOUS A DIT QUE LA SITUATION ETAIT STABILISEE ! MERDE, SI MON BOULOT DE KAGE COMMENCE PAR APPRENDRE À DES IMBECILES À ECOUTER, JE RENDS CE COSTARD POURAVE À TSUNADE !

Calmée, la population l’était. Ce règne s’annonçait décidément de plus étranges…


Plusieurs surprises attendaient les Mercenaires de l’Ouest à leur retour à Konoha. D’abord les travaux de réparations de la porte village. Ensuite, de trouver à la place de Tsunade quand ils allèrent faire leur rapport de mission à l’Hokage leur propre chef qui leur dit simplement :

-Je sais parfaitement comment s’est passée la mission. Maintenant, Dégagez de mon bureau, j’ai des montagnes de taf. Cette vieille pie m’a refilé une boîte qui prend l’eau.


Hanoko se recueillait devant la stèle des ninjas morts au combat. Son grand frère était dans les derniers de la liste. Un peu plus bas, il y avait Asuma et, plus haut, trois des plus grands membres du clan Uchiha : Uchiha Shisui, Uchiha Fugaku, Uchiha Mikoto. Ces noms l’amenèrent à songer à Itachi. Déserteur. Membre d’Akatsuki. Elle avait vu Ryugan en coup de vent la veille. Elle lui avait demandé si il relancerait les recherches pour retrouver Itachi et le ramener ; il lui avait simplement répondu de se rendre utile là où elle pouvait.

Elle se demandait si elle ne portait pas la poisse. Elle avait été amoureuse d’Itachi, et il était parti. Elle adorait son grand frère, et il était mort. Elle était la meilleure amie de Kurenaï, et son amant s’était fait tué. Elle ne croyait a priori pas à la chance, mais quand même, un faisceau de coïncidence aussi grand…

C’est ce à quoi elle songeait quand elle sentit deux bras lui entourer la taille. Personne ne l’avait prise comme ça depuis… Mais déjà une bouche se posait dans son cou, et une voix très douce murmurait :

-Si longtemps sans te revoir, mon amour…

-Itachi ?

Elle se laissa un instant caresser, puis se souvînt qu’Itachi était un criminel dangereux, classé S !

Elle glissa la main vers le couteau qu’elle gardait toujours sur la jambe. Il l’arrêta.

-Hanoko, ma chérie, ma vie, je suis innocenté…

-Comment te croire ?

-Sur la foi de ce papier, dit-il en la lâchant d’une main pour aller chercher une feuille dans sa poche.

Il mit le tract devant ses yeux, et releva la tête pour le lire encore une fois avec elle. Qu’il était heureux ! Il y était marqué :

« Nous, Hokage de Konoha, proclamons l’innocence d’Uchiha Itachi, accusé de meurtre. Publions en outre l’ordre de la dernière mission d’Uchiha Itachi, donné par notre respecté prédécesseur, l’Hokage Sandaime.

signé

Konoha no Rokudaime »

Suivait l’ordre de mission qui faisait toujours mal au cœur d’Itachi.

Hanoko se retourna vers son amant et l’embrassa longuement. Désormais, ils seraient ensemble. Pour toujours…




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