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Fiction: la destruction d'Oto (terminée)

Fic en plusieurs chapitres (pour une fois). histoires d'amour atypiques, mais pas par leur contexte, par les personnages qu'elles regroupent. Pas pour le concours, mais pour le fric.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 28234 | Comments: 81 | Favs: 56
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Garok (Masculin), le 07/02/2007




Chapitre 10: test



Sasuke avait l’impression d’avoir dormi pendant trois mois au fond d’une boîte de sardine. Il se rendit compte qu’il ne pouvait absolument plus bouger, et ce sans savoir pourquoi. Il vit une forme floue, puis de plus en plus précise, visage baissé vers lui, un visage qui ressemblait beaucoup au sien. La personne semblait endormie.

-Nii-…san, murmura-t-il avec cette voix qu’il avait perdue il y a longtemps, cette voix de petit garçon si douce.

Il se rappelait cette fois où il avait été si malade, et où son frère avait veillé toute la nuit dans sa chambre, si bien qu’au matin, quand il s’était réveillé après un délire de fièvre, il avait trouvé Itachi dans cette même position, et sa mère qui lui avait dit :

-Il est resté près de toi tout le temps.

Ça, ce n’était probablement pas sa mère qui lui parlait. La voix était masculine, pleine de douceur, et vaguement amusée. Un ton narquois qu’il n’avait pas eu dans l’oreille depuis un certain temps.

-Ryugan… san

-Ne force pas, tu viens à peine de te réveiller. Quand on a une seconde personnalité qui prend votre place, on met toujours un peu de temps à émerger. Tu es resté endormi trois jours.

Sasuke ne comprenait rien au charabia qu’employait son parrain. Une seconde personnalité ? Et puis quoi encore. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il était de retour dans son enfance, et que cette situation lui plaisait beaucoup. Au fond, il aimait toujours son grand frère.

-Pour quelqu’un qui veut qu’il se ménage, je trouve que vous brusquez un peu sa compréhension. Laissez le se reposer.

Cette voix… Il était presque sûr de la connaître.

-Sakura…

Soudain, il reprit tous ses sens. Si il était de retour dans son enfance, qu’est ce que cette collante de Sakura y foutait ? Par ailleurs, si il était enfant, il n’avait pas encore déserté à cet âge, et par conséquent, la grande question était : Pourquoi était-il attaché, bordel de Dieu ?!

L’œil soudain flamboyant, il demanda d’une voix parfaitement claire, et désormais débarrassée des accents de la prime jeunesse :

-Ryugan San, qu’est ce qu’il fout là ?

Il ne pouvait pas montrer son frère du doigt, mais il n’en avait pas besoin.

-C’est un des quatres capitaines de mon groupe de mercenaires. Si tu veux le tuer, attends un peu, j’en ai encore besoin. Notamment pour espionner Akatsuki.

-Quoi ? Tu veux dire que…

-Oui, Itachi a eu l’extrême gentillesse d’accepter ce rôle dangereux.

-Et… qu’il… ne pourra plus… tenir, prononça une nouvelle voix venant du lit voisin.

-Kabuto ? Ça va ?

-Il… m’est arrivé… d’aller mieux…

-Que s’est-il passé ? Racontes.

-Ma… propre histoire… n’a pas d’importance… pour l’instant Plus urgent, Itachi… tu as été démasqué. Dit-il au jeune homme qui venait de s’éveiller.

-Comment cela ?

-Zetsu… Zetsu t’a suivi depuis que tu as rejoint Ryugan san.

-Et il t’a envoyé un message pour te prévenir que j’arrivais.

-Oui… L’Akatsuki… croit toujours en ma… fidélité…

-Et tu penses pouvoir remplacer Itachi ? Lui demanda Ryugan.

-Ouais. Je ne… pourrais pas avoir autant… d’informations… que… lui parce que je… suis hiérarchiquement moindre, mais… Je savais que… Sasori sama était mort,… j’ai donc fait semblant… de l’ignorer… pour… m’attirer la confiance d’Orochimaru… quand je simulerais le trahison… de celui que je pensais… être mon supérieur dans… Akatsuki, mais il m’a surpris un peu plus tard… alors que je réceptionnait… le message de Zetsu. Voilà pourquoi… je suis dans l’état… dans lequel je suis.

-Bon, reposes toi pour l’instant, tu l’as amplement mérité. Ton pouvoir de régénération t’a apparemment vidé. Itachi, il semblerait que tu doives retourner à Konoha avec nous.

Sasuke essayait d’assimiler toutes ces nouvelles. Tout le drame de sa vie s’expliquait. Mais bientôt, il serait un peu consoler car son grand frère revenait à la maison ! Car il pensait, assez logiquement, que cette opération avait été faite au moins en partie pour le ramener. Et maintenant, il regrettait tellement d’en être parti.

Le dragon se tourna vers lui et dit :

-Maintenant, réglons ton problème, Sasuke.

-Si vous voulez tout savoir, je suis disposé à rentrer à Ko…

-J’en ai absolument rien à taper.

Le ninja reprenait le dessus. Et avec quelle force. Il regarda les yeux de Ryugan. Il connaissait bien ce regard. C’était celui qu’Itachi avait à chaque départ et à chaque retour de mission. « Ninja no gan », l’œil du ninja. Ce n’était pas à proprement parler un dojutsu, c’était juste une ouverture qu’on donne à ses yeux, et qui chasse toute expression du regard. L’arme anti-sharingan ultime, étant donné que le sharingan anticipe et copie par la direction, mais surtout l’expression du regard. C’est pour cela que si on ne regarde pas un sharingan en face, il est inutile.

-Suis moi, dit le parrain à son filleul.

Ils sortirent. Dehors, le soleil brillait et éclairait la clairière aride nouvellement formée par le « Kakera Taiyou no jutsu » du roi démon. Un large cercle de mercenaires se forma autour d’eux.

-Voilà, Sasuke, je t’explique : Tu es quand même un déserteur, cependant, tu pourrais éventuellement être utile à Konoha. Alors, nous allons te tester.

-C’est quoi, cette histoire ? Hurla un blondinet. Vous ne nous avez rien dit de tout ça !

-Baka ! Cria Temari en lui frappant le haut du crâne. Tais toi et écoutes.

Sasuke sourit à Naruto, moitié pour lui dire de ne pas s’inquiéter, moitié parce qu’il avait compris ce qu’il y avait entre lui et Temari, et qu’il se disait que beaucoup de choses avaient changées pendant son absence.

-Vas-y. Répondit le cadet Uchiha.

-Alors, voilà, c’est très simple, tu vas devoir affronter un de mes quatre capitaines. Pour gagner, tu devras, sans tuer ton adversaire, avec ton petit doigt de la gauche toucher le lobe de son oreille droite en faisant le tour de son corps avec ton bras.

-Pourquoi ? Pourquoi ? Cria un certain blond surexcité. Ça paralyse l’ennemi ? Ça le rend fou ?

-Absolument pas. Mais c’est vachement dur à faire.

-Et qui sera mon adversaire ? demanda le jeune déserteur

-Itachi et Koshiro sont trop fort pour toi, Kabuto n’est pas en état, alors, il ne reste que…

-…Moi. Annonça une nouvelle voix que Sasuke ne croyait pas pouvoir réentendre un jour.

La voix de son unique amour. Elle s’avançait au milieu des mercenaires pour la plupart plus âgés qu’elle, vêtue d’un long manteau bleu sombre semblable à celui de sa sœur.

-Hakuharu chan…

-Bonjour, Sasuke kun.

-Hakuharu, toi, tu as le droit à toutes tes techniques, reprit Ryugan. Tu peux même le tuer si ça te chante. Après tout, un déserteur repentant, mais faible, ne mérite que la mort.

Tout le monde était surpris du ton dur du chef de l’expédition.

-Bien, maintenant, Hajimé !

Hakuharu arma une flèche à son arbalète et tira.

-Trop facile, pensa Sasuke en commençant à esquiver.

-Flèches, multiclonage. Susurra son adversaire.

Les flèches se multiplièrent et prirent toutes la directions de Sasuke.

-merde. Dit il. Chidori nagashi !

Toutes les flèches se brisèrent sur le rempart de foudre. Alors il s’aperçut que Hakuharu n’était plus en face de lui. Il se retourna et la vit le charger, une flèche au poing. A cette vitesse, elle était obligée de le toucher. Cependant, elle ralentit au dernier moment, lui permettant d’esquiver. Il s’écarta prestement de la jeune kunoichi et pensa. Sur le plan rapidité, ils étaient égaux. Il la dépassait en force pure, mais elle était meilleure en combat à distance. Enfin, elle traînait le boulet de ses sentiments pour Sasuke, ce qui l’handicapait gravement. Néanmoins, il devait reconnaître que lui aussi, et que c’était pour cela qu’il lui avait offert le premier assaut. D’ailleurs, sa victoire ne pouvait reposer que sur le dernier. Il fallait qu’il génère vite cette occasion en utilisant les handicaps de la jeune fille. Il faisait face à Hakuharu et, derrière, à Ryugan, qui suivait le duel d’un air amusé, et Yuna, qui le regardait plutôt inquiète. Sasuke sortit son sabre. Yuna voulut esquisser le geste d’aller l’arrêter, mais son compagnon l’en empêcha. Il souriait toujours autant. Il avait compris.

-J’en ai vraiment marre de faire le spectacle pour vous. Dit Sasuke. Alors maintenant, je la tue.

Et il se rua sur Hakuharu, pétrifiée par les paroles de l’Uchiha. Il ralentit un peu l’assaut au dernier moment, lui permettant d’éviter la lame en se basculant en arrière en pont. Il lâcha son sabre, qui fila droit sur Ryugan qui le para avec le sien qu’il avait invoqué. Mais le jeune homme ne s’y intéressait déjà plus. Il s’était penché sur la jeune fille, avait passé le bras gauche sous le corps de Hakuharu, et avait touché avec son petit doigt gauche le lobe de l’oreille droite de son adversaire. Ils se sentaient tous les deux très bien, parce que ce geste s’apparentait quand même à une étreinte. Mais le dragon rouge cassa cet instant magique.

-Bien, il semble que Sasuke puisse revenir à Konoha. Toutefois, le fait que tu aies jeté ton sabre vers moi ressemble fort à une tentative de meurtre. Aussi, je demanderais une sanction disciplinaire à Tsunade pour toi. Je pense que le récurage des sanitaires publics de Konoha pendant trois mois devrait convenir.

-QUOI ? Mais je savais très bien que tu allais le bloquer avant qu’il ne te touche.

-Et si il avait transpercé ma lame, hein ? T’aurais eu l’air fin, avec un parrain empaler.

-Humpf. C’est pas juste.


C’était la première soirée après le départ des ruines fumantes d’Oto no kuni. Les ninjas fêtaient leur victoire par une beuverie comme on en a peu vues. Les mercenaires s’amusaient bruyamment comme ils avaient l’habitude de le faire. Mais Sasuke ne se sentait pas vraiment concerné par tout ça. Il s’était un peu éloigné pour pouvoir songer tranquillement à Hakuharu. Lui pardonnerait-elle jamais sa désertion ? Vu comme elle avait tourné, ce n’était pas sûr. Il avait vu dans son regard un vide assassin au moment de leur duel. Mais en même temps, elle avait eu ce ralentissement qui lui avait sauvé la vie. Il pensait dans son arbre, donc, sans s’apercevoir que quelqu’un d’autre rêvait de l’autre côté du tronc (qui c’est, je vous le donne en cent).


Sur une branche, appuyée contre le tronc de l’arbre, Hakuharu retournait dans son esprit la phrase de Sasuke. « Je la tue ». Était-il sérieux ? L’avait-il épargné uniquement parce qu’elle avait réussi à esquiver son attaque et que ça lui laissait une ouverture pour passer l’épreuve avec succès ? En même temps, il lui avait cédé le premier assaut, et Orochimaru n’avait pas du lui apprendre la galanterie. Non, il n’avait pas voulu la tuer.


Dans un autre arbre, il y avait deux personnes dos à dos, qui discutaient.

-Dix contre un que ce sera lui qui fera le premier pas.

-Cent contre un que ce sera elle.

-Tenu.

-Tope là.


Hakuharu s’était enfin décidée, elle allait immédiatement prendre Sasuke entre quatre yeux, et lui exigerait la vérité. Sasuke, de son côté du tronc, venait de résoudre la même chose. Il se leva et entendit quelqu’un faire la même chose de l’autre côté. Merde, comment était-il arrivé ici sans qu’il ne sente sa présence ? Qui était-ce ? Un survivant d’Oto ? Quoi qu’il en soit, il avait senti qu’il était repéré, il ne bougeait pas. Hakuharu, elle n’osait pas bouger. Elle se savait très forte. Si ce ninja avait réussi à la surprendre, il devait être exceptionnellement doué. Finalement les deux résolurent que faire le tour du tronc était le meilleur moyen de savoir. Et ils se trouvèrent l’un en face de l’autre. Ils poussèrent un profond soupir de soulagement. Puis vint le temps de questions.

-Qu’est ce que tu fout là ?

-Ca te regarde ? Et toi ?

-Voir ta précédente réponse. Tu es là depuis quand ?

-Je ne suis pas dotée d’une horloge interne. Et toi ?

-Moi non plus, figure toi. Mais pourquoi me demander si j’ai une horloge interne ?

-Je vois que tes blagues sont restées ce qu’elles étaient : minables.

-Et toi, tu restes charmante.

-Je t’emmerde.

-Et sinon, ça va ?

Manière pitoyable d’engager la conversation, pensa le jeune homme. Décidément, être humain, c’est pas mon truc.

-Moi, ça va. Et toi ?

Continuation déplorable d’une discussion d’une banalité affligeante, songea la jeune fille. Décidément, causer, c’est pas mon fort.

-De même, de même… Euh… j’avais quelque chose à te demander…

Merde, je l’ai dit ! Je peux plus reculer !

-Ah ? Ça tombe bien, moi aussi.

Quelle conne ! Je me suis coupé toute retraite ! Yuna san me l’avait pourtant expliqué. Toujours s’assurer un moyen de fuir.

-Ben, vas y, commences. Ha, ha…

-Non, toi d’abord.

-Je t’en prie, je suis galant

-Toi d’abord.
-Non, toi.

-Non, toi !

-Non, toi !

-NON, TOI !

-Bon, on le dit ensemble ! Capitulèrent-ils, las de confronter leurs orgueils. A trois. Un, deux, trois !

Et du silence…

-Salaud ! T’as essayé de me piéger !

-Toi non plus, tu ne l’as pas dit à trois !

-C’est que ce que j’ai à te demander et certainement plus gênant que ce que tu as à me dire.

-J’en doute.

-Bon, on le dit, et cette fois, pas de piège.

-D’accord. Un, deux, trois !

-Ce matin, est ce que tu étais sérieux(se, suivant du sexe du destinataire) ?! Crièrent-ils en même temps

-Ben non. C’est tout ce que tu voulais savoir ? Dirent ils (synchrone, synchrone…).

-Euh… Ouais, conclurent-ils en rougissant.

-Pourquoi tu rougis ? (Dixit Sasuke)

- ça ne te concerne pas, que je sache ? Et toi, pourquoi ?

-Moi, je rougis ? MOI, je rougis ?!

-et plutôt beaucoup !

-Je ne te le dirais que si toi, tu me dis pourquoi tu rougis !

-C’est parce que… parce que je…

-Ce serait pas pour ça ? dit-il en lui prenant le visage pour l’embrasser.

-ARGH ! Cria quelqu’un d’autre.

-J’AI GAGNE, J’AI GAGNE !

-Nan, elle a commencé sa déclaration avant lui !

-Mais il a fini la sienne avant.

-C’était le premier pas qui comptait !

-Et c’est lui qui est passé à l’acte !

Sasuke et Hakuharu se décidèrent enfin à faire attention à leur environnement et virent Yuna et Ryugan qui se disputait, sur une branche d’un arbre proche.

-Peut être que c’est lui qui l’a embrassé, mais elle a fait le premier pas !

-On avait dit que c’était l’acte et pas la parole qui comptait ! Donc, j’ai gagné !

Humpf ! Je boude.

-Allez, sois pas mauvaise joueuse. Et puis il reste encore Shikamaru et Hinata.

-D’ailleurs, faudrait pas qu’on les perde de vue, ceux là ! Viens, on y va !

Et ils disparurent.

-Hn. Quels gamins !

-ne penses plus à eux, et reprenons où on en était.


Tous ce que l’auteur a le droit de vous dire sur la suite des événements, c’est que Sasuke se révéla particulièrement doué pour les jeux d’amours en milieux arboricole.




ben, voilà, quoi.



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