Visions d'un Dieu Endormi


Fanfiction Naruto écrite par Kris'ter (Recueil de Kris'ter)
Publiée le 12/07/2009 sur The Way Of Naruto



Cette fic est, en quelque sorte, la suite de "Comme un Cauchemar" dont je me suis servi comme point de départ. Tout comme ma précédente fic, il va y avoir des combats saignants, alors si la boucherie n'est pas votre rayon, inutile d'aller plus loin : P

Sinon, bonne lecture :)



Chapitre 1: Jours de Fête



Le soleil filtrait doucement à travers le volet dans la chambre de Tenten. Bien qu’elle dormît encore, à ses côtés, le Resplendissant Fauve de Jade était déjà réveillé. Cela faisait bientôt trois mois qu’ils étaient ensemble, et il ne se passait pas un jour sans que Lee ne remercie les Dieux pour ce qu’il était en train de vivre avec Tenten. Bien sûr, ils n’étaient pas toujours d’accord sur tout, lui n’avait rien perdu de son enthousiasme passionné et la kunoichi était toujours aussi féroce à son égard, mais cela faisait partie de leur charme à l’un comme à l’autre. Sous l’apparence parfois «chien et chat» de leur couple, ils s’aimaient passionnément. Et puis il y avait le sexe.

Il s’était passé du temps avant qu’ils ne passent à l’acte, à tel point que Tenten avait fini par se demander si Lee n’était pas gay. Un soir, elle se décida à lui en parler franchement, il s’avérait que Gaï avait conseillé à son disciple favori de ne pas précipiter les choses et d’attendre qu’elle se sente prête, car cela constituait une étape importante dans la vie d’une fille. Tenten trouva cette marque d’attention désagréable de la part de leur sensei, mais très touchante de la part de Lee et ce soir là, la kunoichi lui prouva qu’elle se sentait tout à fait prête… deux fois de suite.

Depuis, le couple s’était découvert une passion commune. Lee regarda l’heure sur le réveil, il était temps qu’ils se lèvent pour leur entraînement matinal, le Fauve de Jade se glissa sous la couverture en direction de l’entrejambe de Tenten, il savait qu’elle adorait qu’il la réveille comme ça.

Ce matin-là, le couple allait une fois de plus arriver en retard sur le terrain d’entraînement. Les réveil-coquins n’étaient vraiment pas bon pour la ponctualité, d’autant qu’ils arrivaient aux séances d’exercice déjà fatigué, mais comment résister ?



Midi sonnait. Tenten et Lee marchaient main dans la main dans le centre ville qui se préparait à fêter l’Efflorescence, l’anniversaire de la naissance de Konoha. C’était une fête importante, instauré par le 3ème Hokage.

On commençait par faire un grand nettoyage et faire une grande lessive. Ensuite, on ornait les chambranles des portes avec des devises parallèles calligraphiées sur les papiers colorés pour exprimer les vœux ou l’aspiration du maître de la maison au bonheur. Deux lanternes multicolores étaient suspendues à l’entrée des maisons et des papiers découpés de couleurs vives étaient mis sur les fenêtres, ce qui donnait au village un aspect bariolé et bigarré.

Une fois la nuit tombé, tandis que le ciel était illuminé par des feux d’artifices multicolores, les parents, amis, camarades de classe et collègues se retrouvaient pour présenter leurs vœux de bonheur et de réussite et échanger des cadeaux. L’atmosphère chaleureuse de la fête régnait non seulement dans toutes les familles, mais également dans les rues. On pouvait assister à des petites démonstration de combat amical entre ninjas, lancer des pétards, flâner au marché ou aller à la foire.

Si Tenten n’avait jamais été aussi heureuse que ces trois dernier mois (et tout ceux qui la côtoyait disaient que son bonheur faisait plaisir à voir), ce soir allait être le point culminant. En effet, les orphelins, comme elle, Sasuke ou Naruto, étaient, d’une certaine façon, «privés» d’une partie de l’Efflorescence. N’ayant pas de famille, ils ne pouvaient compter que sur leurs amis pour participer à la fête, et la plupart des orphelins ressentaient cela comme une sorte de corvée dont les familles de leur amis devaient s’acquitter, pour avoir bonne conscience.

Or cette année, Tenten avait quelqu’un avec qui fêter l’Efflorescence, quelqu’un pour qui elle comptait vraiment, et réciproquement. Ça allait indubitablement être la plus belle fête de sa vie. Oui, Tenten était au comble du bonheur. En fait, il n’y avait qu’une ombre au tableau : Neji.

Elle avait remarqué que le comportement du Hyuuga avait changé depuis qu’elle sortait avec Lee. Il était redevenu l’être froid et méprisant qu’il était à leur première rencontre, enfin, surtout avec le Fauve de Jade. Était-ce parce qu’il pensait que l’amour qu’ils partageait risquait, à terme, de compromettre le succès des missions qu’on leur confiait ? Où bien parce qu’il avait perdu sa fangirl numéro un ? Se pouvait-il qu’il sois en fait… jaloux ? La voix de Lee la tira de sa rêverie :

“Ça ne va pas chaton ?”

Il avait remarqué que quelque chose tracassait son amoureuse. Lee pouvait être un garçon fougueux et qui manquait de bon sens, mais avec Tenten, il était toujours attentionné à son égard et détectait rapidement quand elle avait un souci. La kunoichi repoussa le problème Neji et se tourna vers Lee pour le rassurer :

“Si-si, tout va bien, ne t’inquiète pas… Enfin… Dis-moi, tu as pensé à la tenue que tu va porter pour la fête de ce soir ?”

“Oui, bien sûr.” lui assura ce dernier.

Méfiante, Tenten haussa un sourcil.

“Je peux la voir ?”

Lee se mit en avant en désignant l’éternel costume vert qu’il portait, avec un grand sourire :

“Ta-daa !”

Il y eu un instant de flottement, durant lequel un brasier incontrôlable s’alluma dans le regard de Tenten tandis que Lee gardait la pose, se rendant vaguement compte qu’il n’avait peut-être pas eu une idée judicieuse.



Une heure plus tard, le couple sortit d’un magasin de vêtement avec un Fauve de Jade habillé d’un kimono, martial, mais néanmoins élégant.

“J’arrive pas à y croire…” désespéra Lee qui se sentait ridicule, “Tu as réussi à me faire acheter un kimono…”

“Arrête Lee, c’est pas la fin du monde.” répondit Tenten, tout sourire, “Et puis il te va très bien, tu es très attirant là dedans, tu fais «noble».”

Le Fauve de Jade, qui était plus endimanché qu’autre chose, se garda de répondre. Après tout, si ça faisait plaisir à celle qu’il aimait, il pouvait bien se permettre d’être ridicule. Pour lui, le sourire de Tenten était sa plus grande récompense; pour elle, la présence de Lee à ses cotés était son plus grand réconfort.

“Elle a raison, Lee !” fit une voix énergique et motivée bien connue derrière eux.

“Bonjour Gaï-sensei.” répondirent les deux adolescents en cœur.

“Tenten, le Maître Hokage voudrait te voir dans son bureau.”

Leur sensei avait parlé comme si il n’avait été qu’un simple messager, et non le seul ninja capable de tenir tête à Kakashi Hatake en combat singulier. La kunoichi comprit immédiatement que cela ne présageait rien de bon. Elle embrassa Lee et se dirigea vers le bâtiment administratif, priant de toutes ses forces pour qu’on ne lui confie pas une mission, pas ce soir, en tout cas.

Les deux ninja à la coupe au bol la regardèrent s’éloigner. Soudain Gaï se tourna vers son disciple :

“Alors Lee ! Encore arrivé en retard à l’entraînement ce matin !?!”

“Oh, sensei ! J’ai suivi vos conseils ! Je me suis réveillé plus tôt encore, mais le temps à passé tellement vite ! Je ferai 400 pompes sur un bras pour expier cette faute !”

“Haha ! Non Lee !” s’exclama Gaï d’un ton étrangement satisfait, “Vous laissez ainsi parler la fougue incandescente de votre Jeunesse ! Rappelle-toi Lee, plus c’est long, plus c’est bon !”

Il avait fini sa phrase en adoptant la pose du nice guy. Son disciple était aux anges, il s’empressa de noter les conseils de son sensei dans son petit carnet. Fort heureusement, sa petite amie ignorait tout de ce genre de discussions, car voir Gaï parler ainsi de leurs ébats amoureux lui aurait sans aucun doute donné des cauchemars.



Tenten toqua à la porte du bureau de Tsunade. Une voix l’invita à entrer. Dans la pièce, se trouvait l’Hokage, Shizune, ainsi qu’un troisième personnage que le bandeau frontal désignait comme étant un ninja du village de Kiri. Tenten savait qu’il n’y avait pas d’alliance formelle entre les deux villages ninjas, aussi la présence de cet homme ici semblait aussi incongrue que celle de Naruto dans une bibliothèque.

“Temujin, “commença Tsunade, “Je vous présente Tenten, c’est elle qui vous vouliez voir.”

Le ninja de Kiri observa longuement la kunoichi des pieds à la tête, comme pour jauger sa force. Il se racla la gorge et, sans préambule, lui demanda :

“Est-ce que le nom de Yoake Satsubatsu te dit quelque chose ?”

En entendant ce nom, un flot de souvenir remonta dans la mémoire de Tenten, du temps ou elle venait à peine de sortir de l’académie… Yoake, une Nukenin du village caché de la Brume.

“Oui, je l’ai déjà rencontrée.” répondit simplement la kunoichi.

Temujin émit un soupir de déplaisir.

“Pourrais-tu me donner les détails de cette rencontre ?”

“Pourquoi faire ?” intervint Tsunade, “Vous avez tout les détails dans les documents que je vous ai fournit, non ?”

“En vérité, ceux qui m’envoie tiennent à ce que je m’assure de la véracité de cette histoire.” répondit Temujin avec une voix mielleuse, “La fiabilité des informations est essentielle pour l’affaire qui nous occupe. Je suis certain que vous comprenez ce que je veut dire, Hokage.”

Tsunade acquiesça. Tenten ne comprenait pas tout ce qui se disait, et elle n’aimait pas du tout ce qui se passait. Elle avait toutefois compris qu’ici se jouait des négociations entre deux Villages Cachés. Elle savait que c’était un jeu de diplomatie, de politique et d’intrigue qui pouvait se révéler aussi dangereux qu’un champ de bataille, aussi elle s’efforça de garder une expression aussi neutre que possible.

Temujin réitéra sa question en sortant une sorte de cristal qu’il pointa dans la direction de la kunoichi. Tenten jeta un œil à Tsunade, qui hocha la tête en signe de feu vert.

Elle raconta donc l’histoire de sa rencontre avec Yoake Satsubatsu : l’assassinat du couple de retraité que la Genin escortait, la poursuite dans la forêt, le combat, la raclé qu’elle avait prise, la miséricorde de la Nukenin qui l’avait laissé en vie…

Le ninja de Kiri écoutait attentivement le récit de la kunoichi sans quitter son espèce de cristal des yeux. Shizune en conclut qu’il devait s’agir d’une sorte de détecteur de mensonges. Cette affaire était visiblement suffisamment importante aux yeux du Village Caché de la Brume pour qu’ils ne laissent rien au hasard.

Temujin l’avait arrêté quatre fois pour lui demander des éclaircissements sur certains points où obtenir davantage de détails. La kunoichi avait répondu à cet interrogatoire du mieux possible, mais elle avait vu la mort de prêt ce jour-là, et c’était une histoire qu’elle n’aimait pas évoquer.

“C’est à peine croyable…” marmonna Temujin lorsque Tenten termina son histoire.

Il était manifestement incommodé, puis il rangea le cristal dans sa poche et se tourna vers Tsunade :

“Bien, cette histoire, même si elle semble extravagante, se révèle être totalement exact. Comme je vous l’ai dit plus tôt, nous souhaiterions donc vous «emprunter» cette kunoichi, son expérience nous sera d’une grande aide pour cette mission.”

À nouveau, le ninja de Kiri parlait de Tenten comme si celle-ci n’était pas dans la pièce, ce qui énervait la kunoichi au plus haut point. Tsunade hocha la tête.

“Je vais y réfléchir, je vous donnerai ma réponse dans une heure. Vous pouvez disposer à présent, un garde va vous raccompagner à vos appartements.”

Temujin acquiesça poliment, visiblement plutôt optimiste. Une fois qu’il eu quitté la pièce, Tenten ne put se retenir plus longtemps, elle se tourna vers Tsunade :

“Avec tout le respect que je vous doit, Tsunade-sama, il me voulait quoi ce type ?”

La kunoichi avait appuyé le dernier mot, de manière à exprimer tout ce dont elle pensait des manières frustre du ninja de Kiri. Shizune prit la parole pour lui donner les explications :

“Il semblerai qu’après de longues années de recherche, ils aient fini par localiser Yoake Satsubatsu. Ils aimeraient que tu participes à la mission d’élimination qu’ils sont en train d’organiser.”

“Mais… Pourquoi moi ?” demanda Tenten, “Qu’est-ce que j’ai à voir dans cette histoire ?”

“En fait…” dit posément Tsunade en regardant la kunoichi droit dans les yeux, “Il semblerai que, de toutes les personnes qui aient croisé le fer avec Yoake, tu sois la seule à t’en être sortie vivante, Tenten.”



Pendant ce temps, très loin de Konoha, une épaisse fumée s’élevait des douze temples consacrés aux sacrifices dans le village caché de Commoragh, laissant flotter dans les rues une odeur morbide. C’était la Récolte des Âmes, une des nombreuses fêtes en l’honneur de Jashin. Chaque famille noble essayait de surpasser ses voisins en sacrifiant le plus d’esclaves possible et les plus généreuses se verrai récompenser par le Grand Prêtre du Dieu à la Main Sanglante. Les jeunes enfants se retrouveraient ensuite devant les temples et attendraient que leur soient amenées les tête des suppliciés pour qu’ils puissent courir les empaler sur les pointes qui ornaient les murs de la cité.

À l’intérieur des temples, les prêtresses de Jashin écorchaient les cadavres et, après avoir placé leurs entrailles sur les brasiers sacrés, elles tissaient de grands draps de peau humaine. Le statut des familles serait ensuite mesuré en fonction de ses macabres décorations qui iraient orner les remparts de Commoragh. Le sang coulait à flot dans les rues, mais loin au-dessus de cette débauche frénétique, le Roi Hakkyou était assis sur son trône, entouré de ses quatre gardes du corps qui formaient autour de lui un bouclier invincible, ignorant la fête. Il avait déjà assisté à un nombre considérable de ses festivals de mort, et ne s’y intéressait désormais que très rarement.

C’était un homme voûté, aux mains crochues, et bien plus vieux qu’il n’en avait l’air. L’or et l’argent travaillé en relief sur son armure y traçaient des ornements d’une complexité déroutante, des faciès morbide ornaient ses cuissardes et sa plaque pectorale avait été moulée pour représenter une musculature d’éphèbe. Il ne portait pas de casque afin de ne pas cacher ses traits, une bouche sans lèvres, des yeux noirs et froids comme l’obsidienne enfoncés sous une arcade sourcilière proéminente, ni les symboles biscornus tatoués sur son crâne blafard, qui paraissaient animés d’une vie propre.

La salle du trône était, à l’instar du reste de la forteresse qu’était le Village Caché, une construction babylonienne dont les murs cannelés soutenaient un plafond si haut qu’il pleuvait parfois à l’intérieur. La lueur de million de cierges transparaissaient au travers des vitraux colorés et emplissaient la salle de pâles et sublimes nuances. Le Roi Hakkyou aimait habituellement se trouver ici, pour se baigner dans la tiédeur de la malveillance et la sécurité de savoir que personne ne pouvait survivre sans sa permission, mais en ce jour, son esprit était troublé.

Cela faisait très longtemps qu’il s’était approprié ce territoire sur les bordures sud-ouest du Pays du Vent et le village caché du Sable avait bien sûr tenté de contester sa prise. Ils avaient commis l’erreur de vouloir assiéger la forteresse où un combat particulièrement sanglant eu lieu. Le Roi Hakkyou s’autorisa un sourire en repensant à cette bataille, la tuerie avait été magnifique, pas un seul des ninjas de Suna ne revit son village natal.

Après cela, les bandes de pillards de Commoragh parcouraient librement le monde à la recherche d’endroit à piller, attaquant rapidement et sauvagement les hameaux isolés, volant la nourriture et les trésors et capturant tout les survivants pour les ramener à leur forteresse ou ils finiraient leurs misérables vies en tant qu’esclaves. Nul pays ne pouvait se prétendre hors d’atteinte de la main griffue du maître de Commoragh, et les villages cachés avaient à plusieurs reprises tenté de leur faire payer leurs crimes. En vain, la cité était toujours debout, et le serai pour longtemps encore.

Mais depuis ces jours glorieux, les différents villages ninja avaient changé de tactique. Les pertes en vie humaine des hameaux attaqué devaient être supporté avec stoïcisme, ce n’était que quand le nombre de raid dépassait un certain seuil qu’ils se décidaient à réagir en interceptant les bateaux où les convois de pillard.

Le Roi Hakkyou considérait que c’était un signe de faiblesse, un avertissement pour lui dire que son peuple devenait indolent. Certains de ses conseillers accusaient des cultes secrets, car même si en ce jour la population s’était réunie pour célébrer Jashin, il existait des personnes qui adoraient secrètement d’autres dieux. Le maître de Commoragh ne s’intéressait guère à ses histoires, assassinats et conflits politique comme militaire fortifiaient son peuple en éliminant les faibles. Toutes ses trahisons et ces meurtres refroidissaient le cœur des siens, et c’était tout ce qu’il voulait.

Cependant, il n’était plus le croquemitaine qu’il était au début de son règne, le monde l’avait relégué au rang de simple épine dans le pied, un mal dont on ne pouvait vraiment se débarrasser et auquel on avait fini par s’habituer. Cela était intolérable et fit bouillir son sang de rage. Le Roi Hakkyou laissa échapper un hurlement de haine qui se répercuta dans la salle du trône et raisonna dans l’esprit de chaque homme et chaque femme de la cité. La fête s’arrêta subitement, le temps d’un battement de cœur, puis repris de plus belle. Tous savaient désormais que leur seigneur venait de déclarer la guerre au monde entier.

“Il est temps de rappeler au monde que le temps n’a en rien altéré ma puissance.” gronda le maître de Commoragh. “Les étrangers vont périr par milliers, je ravagerai leur terre, enchaînerai leurs enfants et renverserai les tombes de leurs ancêtres, les cellules de la forteresse seront remplies d’esclaves et les salles de tortures raisonneront de concert de cris de douleur. Je n’ai pas fini d’arpenter ces lieux, ni le monde de craindre ma venue !”

Bientôt, quelque part sur ce monde, des innocents allaient souffrir…




Voilà, c'est reparti.
Maintenant, vous allez me dire : "Mais c'est quoi ce Village Caché de taré, et qu'est-ce qu'il vient faire dans cette histoire ?"

Patience, vous aller le découvrir bien assez tôt ;)