Sentiments


Fanfiction Naruto écrite par val2les (Recueil de val2les)
Publiée le 13/06/2010 sur The Way Of Naruto



Bon, j'espère que ce chapitre vous plaira. Il n'y a pas trop d'action, ni trop de romance, mais il est nécessaire à l'intrigue! Je me suis beaucoup amusé en l'écrivant.


Chapitre 4: Je n'ai jamais voulu croiser cet objet...



Chapitre 5 : Je n’ai jamais voulu croiser cet objet…


Un mois passa, coula sur nos vies de mortels comme la source limpide sur les galets. Tout était redevenu normal, comme avant. Moi, un éternel glaçon, me suis recongelé et j’ai enfermé mes sentiments dans une barrière de glace incassable. Enfin, l’espérais-je. Je ne sais même pas pourquoi j’avais fait ça. C’est comme un réflexe de survie… Tenten a retrouvé le moral, mais reste toujours troublée en ma présence. Celle que j’aime en secret avait peut-être découvert le secret de mon message.

Je dis bien peut-être, mais c’est peu probable. Lorsque je commence à écrire poétiquement, je ne peux m’arrêter et mes mots contiennent une tonne de doubles sens. J’aurais bien pu commencer un travail d’écrivain public, mais c’est la vie de ninja que j’ai choisi de mon plein gré. Bon, revenons à Tenten. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, elle est troublée pour une raison quelconque et puisque je me suis renfermé sur moi-même comme dans le passé, je ne l’aide pas, je ne fais que la soutenir en pensées.

Le printemps tirait à sa fin, avait fini son boulot de régénérer la nature blessée par le dur hiver, et faisait peu à peu place à la chaude saison d’été. Les gens sortaient de plus en plus dans leurs habits estivaux, bras dessus bras dessous, flâner, faire leurs emplettes, se souler dans des tavernes peu recommandables. Et moi, tout bonnement, je circulais tranquillement à travers un flot de personnes, les mains dans les poches de mon pantalon d’un blanc sans impureté. J’avais la tête dans les nuages et seul mon instinct me guidait parmi la populace de Konoha. À croire que mon instinct me faisait défaut, car j’ai renversé quelqu’un. Une gamine brune dans les environs de sept ans, haute comme trois pommes aux prunelles lilas. Je m’accroupis pour être à sa hauteur et paraître moins imposant et lui tendis ma dextre dix fois plus grande que la sienne, toute minuscule. La brunette leva sa tête vers moi et, sans rechigner, prit la grosse main que je lui tendais.

-Désolé, petite. J’avais la tête ailleurs. Je suis encore plus désolé.

-Pas grave, m’sieur. Moi aussi, j’étais distraite. Je regardais les nuages. Ils sont beaux, hein??

Son innocence était tellement belle que je ne pus m’empêcher de décocher un petit sourire et de lever les yeux vers la voûte céleste d’un bleu limpide aujourd’hui. C’est vrai qu’ils étaient beaux. D’une simplicité effroyable. Et nous, Konohiens, aimons la simplicité et l’harmonie à l’état pur.

-Oui, tu as raison, ils sont très beaux aujourd’hui. Le bleu sur lequel ils reposent les embellit grandement. J’aurais une question à te poser. Pourquoi une gamine aussi jeune se promène-t-elle seule dans une foule aussi épaisse?

Une expression indignée se teint sur sa frimousse de jeune.

-Eh!! M’sieur, je suis pas une gamine! Et mes parents étaient là avant que vous ne me rentiez dedans!

-Oups, je suis encore plus désolé. Bon, je te laisse les rejoindre. Bye, fillette.

-Bye, peut-être à la prochaine, m’sieur! dit-elle en partant en courant.

Sur sa face, j’eu tout juste le temps de voir ses yeux qui disaient : « Bah, il a pas de culot! Il me laisse toute seule dans ce charabia. »

Et voilà, j’avais encore laissé passer une occasion d’aider quelqu’un. J’ai toujours eu la fâcheuse manie de rester de marbre devant un individu en détresse, mon oncle me le répétait sans cesse et je lui répondais par une onomatopée de tout genre. Comme « Hum… » Je repris mon chemin, flânant devant les boutiques d’armes, mais cette fois-ci, je fis attention où je mettais les pieds. Un cri perçant me fis lever la tête une deuxième fois vers l’étendu infini d’azur. Une forme aux longues ailes et à la silhouette longiligne se découpait de cette toile immense. Un faucon ninja, porteur de messages, me disait de me rendre au bureau de Tsunade-sama. Bon, une mission, ça fait tellement longtemps que je n’en ai pas eu avec mon équipe que je souhaite vivement que ce soit une mission en groupe. Mon pas s’accéléra jusqu’à devenir une cavalcade. J’étais presque arrivé au bureau de la vieille (comme l’appelait Naruto) quand une mortelle attira mon attention.

Cette chevelure chocolat, je la reconnaîtrais entre mille! Tenten! Hein? Mais que faisait-t-elle avec un commerçant habillé de loques? Mes poings se serrèrent jusqu’à ce que mes jointures deviennent blanches sous la force de ma poigne. Je m’approchai, un visage couvrant la colère à ce que celui du jeune homme me montrait. J’avais sûrement l’air effrayant, mais, quand je ne fus à quelques centimètres de son oreille gauche, je me radoucis et déposai ces paroles dans ce qui lui sert à entendre : « Nous devons allez voir l’Hokage, tout de suite. »

Je ne pris même pas le temps de regarder sa réaction que j’étais déjà reparti vers mon objectif. Je montai les escaliers quatre à quatre et, arrivé au bureau, j’entrai sans frapper même si je savais que cela était un signe d’impolitesse. De l’autre côté de la porte en bois sculpté se tenait Tsunade-sama, assise dans sa grande chaise, aucune ride sur le visage. Cette femme avait une quantité de chakra incroyable et, avec celui-ci, pouvait garder l’apparence qu’elle voulait. Comme le dicton le dit, ne jamais se fier aux apparences est une bonne chose pour son cas. À sa droite était une Shizune consternée avec Tonton dans ses bras. Allez savoir pourquoi l’assistante était ainsi. Je ne le savais point avant de voir Lee faisant les cent pas qui n’arrêtait pas de demander pourquoi Gai-sensai ne venait pas à la mission. Pauvre eux deux.

-Je m’en occupe, dis-je muettement, seulement en bougeant mes lèvres.

Je m’approchai de lui à pas de loup et lui dis d’une voix autoritaire :

-Lee, arrête-toi!

Et cette énergumène fit ce que j’ai demandé. Deux enjambés nous s’éparaient alors, je les franchis sans difficulté et déposai mon index et mon majeur sur son front. De mes doigts s’échappaient un chakra d’une couleur presque translucide et c’est ce qui endormit, pour un moment, le Fauve de Jade de Konoha. Une technique enseignée aux ninjas de classe supérieur, un somnifère en plus simples mots. Son corps tangua dangereusement, flageolant, et je le rattrapai avant qu’il ne s’écrase tête première comme le plancher. Avec lui, il faut toujours utiliser les grands moyens. Arf… C’est fatiguant à la longue. Tenten entra dans le bureau à cet instant, ses prunelles chocolatées arrondies par la surprise. Je me rembrunis. Pourquoi fallait-il qu’elle me voit ainsi? J’allai poser Lee sur un chaise en bordure de la pièce.

-Ce n’est rien. Il a juste fallu que j’utilise les grands moyens, lui dis-je, le regard inquisiteur.

Celle que j’aime s’avança sans plus m’observer et interrogea notre supérieur à tous.

-Pourquoi nous avoir convoqués, Tsunade-sama?

La vieille concernée prit tout son temps pour s’installer confortablement dans son fauteuil avant de répondre.

-Bien simple. Une mission vous est décernée après une longue période restés oisifs.

Je fus soulagé. Au moins, Tsunade-sama n’avait point mentionné l’événement qui avait frappé, anéantie par la mort de ses géniteurs. Souvenirs ténébreux ne sont pas appréciés dans un esprit (il y a peu) rétabli. Ils n’apportent que nuages sombres sans lumière, corbeaux messagers de malheurs. Alors, une mission? Enfin, un peu d’action. J’allais enfin pouvoir me dégourdir un tantinet sois peu.

-Et cette mission, elle te concerne plus que tout, Neji, ajouta Tsunade-sama en sortant un petit étui de cuir d’un des tiroirs de son bureau.

Je fronçai un sourcil. Hein? Pourquoi? Une mission où je suis le point d’intérêt. Ok…

-Une fillette m’a demandé de te remettre ceci, ce matin. Elle avait aussi mentionné que c’était ton père qui te le donnait.

Le monde autours de moi tangua. Une fillette… Ce pouvait-il ?... Je failli perdre pied comme si un monstre ignoble et monstrueux se trouvait devant moi. Non, ce ne pouvait pas provenir de mon père, il était mort dans ma tendre enfance. Tenten s’approcha de moi, voulant s’enquérir de mon état après avoir vu la face que je faisais. À la voir, je devais vraiment lui faire peur. D’un même mouvement, je m’approchai de l’étui de cuir. Il était vieux et usé, simple comme tout, mais semblait continuer à effectuer son travail.

-La fillette, à quoi ressemblait-elle? dis-je d’une voix tremblante.

Oui, je sais, ce n’est point à mon habitude que de parler ainsi, mais comprenez-moi.

-Hum… Elle était petite, minuscule, même. Des yeux lilas et des cheveux bruns. Pourquoi cette question?

Non… Pas vrai…Ne voulant plus me dévoiler à l’univers extérieur, je me rembrunis, barricadant toutes les entrées de ma forteresse de glace. Étrange, trop étrange… Cette petite fille était-elle liée à mon destin? Je caressai le cuir usé par le temps du bout de mes doigts, sentant sous ceux-ci la garde d’une arme quelconque. J’ouvris, avec un sang froid digne des Hyuga, la pochette faite de peau tannée et, d’un geste fébrile, je sortis l’objet de son enveloppe. Lorsque je le sortis, toutes les personnes présentes dans cette pièce retinrent leur souffle et le regardèrent avec de grands yeux. Je tenais entre ma dextre une dague à l’acier étincelant. Un seul rayon de soleil la faisait briller de mille feux avec son manche incrusté d’émeraudes et de rubis. La garde, elle était aussi plaquée de minces feuilles d’or… Quel bijou! Quelle beauté! Une beauté cachée dans une apparence rustaude. L’Hokage, son assistante et ma coéquipière (Lee n’est point présent dans cette narration puisqu’il vogue dans les vagues du sommeil!) s’extasiaient devant ce joyau unique en son genre.

-Comment un tel objet peut-il se retrouver dans les mains d’une fillette et être enfin remis à un jonin? Moi-même, je ne savais ce que cet étui contenait, murmura ma supérieure. Asmar…

Je l’ignorais tout aussi et, pour moi, cette dague si finement ciselée n’était point aussi jolie que la jeune femme à la chevelure brune qui se tenait à mon côté. Mais, Asmar, ce nom à la tournure de légende, que signifiait-il? En tout cas, une chose est sûre, c’est que l’ignorance que j’ai en ce moment ne m’aide pas à voir ce que cette arme, si futile à l’œil, me réserve. C’est pourquoi le désir de ne pas avoir croisé cette supposée « Asmar » s’émissa en moi tel le venin mortel d’un serpent qui s’infiltre dans le sang de sa victime…



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