Bon, alors me revoilà avec le deuxcième chapitre. On y voit la passé de Merry. Et un petit trip signé moi !! J'explore un peu plus la relation entre Shino et Hionata sans toutefois en faire un couple... je suis fière de moi. J'ai pas l'habitude de ce genre de truc et ç'a plutôt bien tourné.
Hinata restait enfermée chez elle depuis plusieurs jours déjà (au moins deux semaines si on comptait le jour de l'enterrement du cercueil vide). En bon ami, Shino s'inquiétait beaucoup pour elle.
Il avait un peu changé depuis le début de la paix. Il avait renoué avec son style de genin, toutefois, il avait pris un peu de classe. Il avait même délaissé son style de cheveux ''Afroman's hairstyle'' pour quelque chose de moins bouffant, et plus plat, même un peu émo, avec quelques mèches rebelles cachant parfois ses lunettes noires.
Devant la porte de la maison de la jeune fille, il avait l'air bien con. Il se mordillait la lèvre inférieure. Il approcha sa main de la porte, mais se ravisa. Que faire ? Il n'avait jamais été doué avec les sentiments, mais là... c'était pire que tout...
Finalement, il tourna les talons et retourna chez lui avec un pincement au cœur, sans se douter que Hinata l'avait observé de la fenêtre de sa chambre, repensant à comment Kiba était venu lui avouer, malgré sa relation avec Ino, ses sentiments sous la pluie battante.
Un sourire apparut sur le visage fatigué de la jeune fille et une larme solitaire roula sur sa joue.
***
Kiba regardait le ciel, étendu dans l'herbe, un air sérieux idiot sur le visage. Il se demandait comment allaient les siens, dans ce monde qu'il avait quitté trop précipitamment. Il repensa à Hinata, sa douce Hinata-chan... et à Naruto, qui devait culpabiliser en croyant l'avoir tué... et peut-être même que Shino et Sasuke étaient tristes ! Mais là, il se faisait des idées: ces deux-là ne pleureraient jamais sa mort. Il repensa à sa maman, à sa frangine et surtout, à son bon vieux Akamaru. Ils devaient bien déprimer, là-bas ! Ça le rendait un peu triste, mais pas plus que ça. Il savait qu'il avait réchappé d'une horrible mort in extremis par il ne savait qui, mais cette personne devait être un saint...
Une tête souriante lui coupa la vue du ciel bleu parcouru par des nuages ayant de drôles de formes. Cette tête souriante appartenait à nulle autre jeune fille que Merry.
- Alors, Kiba-kun ! dit-elle sans lâcher son sourire. À quoi tu penses, Kiba chou ?
En deux jours à peine, Kiba en avait beaucoup appris sur elle. Il avait entre autres appris de Link qu'elle n'arrêtait jamais de sourire. Sauf quand elle écoutait la fin de Marley, un film de chien qu'elle adorait. Et de Dark qu'elle adorait les animaux, surtout les chiens et les dragons. Lorsqu'il avait entendu ''dragon'', Kiba avait répliqué en rigolant ''Mais ça n'existe pas, les dragons !'' Ce à quoi le noiraud bronzé avait répondu avec un sourire des plus énigmatiques (NDA: mais arrêtez de dire ''Fye possède Dark'' !!) ''J'en suis pas si sûr.''
Il avait surtout appris qu'il ne fallait jamais aller dans la cave lors de la visite du manoir. Merry lui avait dit qu'il y avait un secret qu'il ne fallait pas déterrer dans cette même cave.
- À rien de spécial, répondit-il en s'asseyant.
Merry s'assit aussi, et au plus grand étonnement du brun, elle laissa son sourire légendaire et lui demanda:
- Dis-moi, pourquoi est-tu tombé dans notre monde ?
- J'en sais foutrement rien, répondit le maître chien.
- Et ça se passait comment, là-bas ?
- Bien. J'avais une copine, commença-t-il, quelques dizaines d'ex, ajouta le beau brun avec un sourire narquois. Un ami super con...
- Laisse-moi deviner, Naruto ? le coupa Merry, avec un sourire amusé.
Kiba eut un sourire affirmatif et continua:
- Un ami indifférent, plein d'autres copains. J'étais pas un des plus forts, loin de là... mais pas non plus sans défense...
- Mais non, t'es balèze !! T'es Super Kiki !! le coupa à nouveau Merry, presque outrée.
Le brun rougit un peu, bien que ce soit invisible dû à ses tatouages. Il la trouvait de plus en plus sympathique. Mais il savait qu'il manquait affreusement d'entraînement. Et ce petit congé serait sûrement l'occasion idéale pour se refaire des forces pour enfin écraser Naruto d'un simple coup de pied ! Son rêve était si surréaliste que chaque fois qu'il y pensait, il éclatait simplement de rire.
- Finalement, c'est Naruto qui a failli me tuer, puis, quand je me suis cru mort, je suis tombé ici, termina Kiba. Et toi ? T'as un passé ?
Merry perdit soudainement son sourire.
- J'ai honte de mon passé. Il est horrible. Et j'ai surtout honte de ce que je suis...
- Bah, parle-moi de toi un peu, je l'ai fait, et c'est pas dur, dit Kiba.
La jeune fille soupira, puis se lança:
- Bien. Ça peut paraître idiot en 2009, mais c'est la vérité vraie. Je suis née à Montréal le cinq mai 1920 - et oui, j'ai quatre-vingt-dix ans. J'ai une sœur jumelle identique - bah, aujourd'hui elle est plus aussi identique... encore en vie cette sale peste, je sais pas par quel malheur - qui s'appelle Marie. C'est une psychopathe. Elle me hait et moi non plus, je ne la porte pas dans mon cœur... j'ai un frère plus jeune de cinq ans que j'aime plus que tout au monde. Lui aussi, il a l'air jeune - trente ans, en fait - mais en réalité, il a quatre-vingt-cinq ans. Il s'appelle Mick St John, comme ma maman, et il vit à Los Angeles.
Ma soeur est partie quand elle a eut douze ans. Curieusement (elle insista sur ce mot), ma mère est morte noyée dans ce lac (elle pointa le lac trop calme d'un doigt) exactement le même jour. Tout une coïncidence, n'est-ce pas, Kiba-kun ?
La maître chien hocha la tête en attendant avidement la suite.
- En tout cas, l'année d'après, continua-t-elle, mon père s'est fait découper un rondelle alors qu'il était encore vivant... et sous mes yeux... ensuite, moi et mon frère, on est restés ensemble... j'ai voulu me suicider en croyant que c'était ma faute pendant au moins... un bon dix mois, je dirais. Et si tu voyais tout ce que y a comme médocs dans ce manoir, tu deviendrais un drogué, crois-moi.
Quoiqu'il en soit, en puisant dans l'héritage, même s'il avait que huit ans, Mick a fait preuve d'un grand courage. Moi, je devenais de plus en plus gelée à cause de ce que j'engloutissais comme médicaments, tandis que lui faisais la cuisine, s'occupait de moi quand il me retrouvait dans une marre de pilules... bref, il est devenu super autonome. Je me souviens pas trop de 1933, et c'est normal: j'étais toujours gelée...
Après ça, en 1935, un an avant que je ne trouve le secret de l'immortalité (elle fit un petit clin d'œil complice au maître chien), j'ai revu ma sœur. Dans toute sa splendeur et dans sa folie, c'est-à-dire, fauchant les gens dans la rue, tuant à foison. Elle avait énormément changé. Elle n'était plus blonde aux yeux noisettes - remarque, moi non plus -, mais avait les cheveux mauves et les yeux rouges sang. Et elle était habillée comme un traînée, avec un haut décolleté noir plein de sang et une jupette bleu en jean pleine de sang aussi. Ça puait le sang. C'était dégueulasse.
Elle s'arrêta et eut un frisson de dégoût. ''Elle doit vraiment la haïr...'' pensa Kiba.
- Bref, reprit-elle. Elle m'a saluée, et m'a dit qu'elle s'était enfin trouvé un loisir qui la faisait vibrer. Quand j'y pense, pendant la seconde guerre, elle s'est enrôlée et a fait des ravages chez les juifs... Elle m'a montré bien des choses... dont la magie noire - et maintenant, moi aussi je partique la magie... Jusque là, j'avais toujours été sceptique quant à ces trucs-là. Pourtant, à partir de ce moment là, quand je l'aie entendue dire "Les dix personnes qui vont arriver sur la rue vont mourir quand ils seront à trois pas de nous", et que ça s'est réalisé, y avait plus beaucoup de place au doute. Ensuite, elle s'est volatilisée... et moi, j'étais encore plus dégoûtée d'avoir "ça" dans ma famille...
Moi-même, à partir de 1936 - eh oui, j'ai arrêté de grandir à partir de là -, j'ai complètement changé d'apparence... plus blonde au yeux brun, mais noiraude aux yeux bleus pâles. À partir de là, il s'est pas passé grand-chose... à par que j'ai rencontré mon ami Loup-garou, qu'on surnomme tous Laharl... et... j'ai retrouvé le testament de mon père. Il me léguait le Manoir Panne-d'Idées. Et tout ce qu'il avait. Une chance que je suis l'aînée... j'imagine même pas ce que Marie en aurait fait, de ce manoir... une planque, c'est sûr...
À partir de 1983, moi et Mick on s'est pas mal perdus de vue. C'est surtout parce que moi, je dois me planquer parce que j'ai éternellement - sauf si je décide le contraire - seize ans. Mais je chasse les démons. Ça peut paraître impossible, mais ils existent. J'ai déjà aidé Dean et Sammy Winchester, tu sais... et on peut dire que je suis efficace.. donc, m'énerve pas, Kiba-kun, acheva-t-elle avec un sourire.
C'était beaucoup d'information d'un coup pour la petite tête du maître chien (NDA: j'ai l'impression de parler de Naruto...), mais il réussi à tout assimiler. Visiblement, il était tombé sur la bonne personne pour s'entraîner ! Un petit silence léger plana sur les deux jeunes.
- Dis-moi, tu peux m'aider à m'entraîner ? demanda soudainement le maître chien.
- T'es sûr ? dit Merry. Tu sais, sans Akamaru, ça va être dur...
Kiba réfléchissait intensément, quand un magnifique chien noir et feu arriva près d'eux. Il avait de grands yeux noisettes. Kiba sursauta légèrement.
- Ah, bonjour, Baby !! dit joyeusement Merry.
- Salut, répondit le chien. À ce que je vois... c'est la fameux Kiba-kun...
Le chien - ou plutôt, la chienne -, avait une voix de femme profonde. Elle était éléguante, un silhouette de loup, pour être plus précise. Contres toutes les attentes du maître chien, Merry demanda:
- Kiba veut s'entraîner. Tu pourrais faire équipe avec lui ?
- BIen sûr. Tu sais bien qu'un Chien de Feu s'adapte toujours au style de combat de quelconque allié...
- Il utilise des jutsus, argumenta la noiraude.
- Ça fait aussi, dit le chien, en allant près de Kiba.
- J'imagine que je n'ais pas le choix, soupira la jeune fille.
Ils se positionnèrent, l'une à quelques mètres des autres, et se toisèrent. Kiba fut décontenancé. Merry n'avait plus du tout le même regard et son sourire joyeux. Un sourire sadique s'était installé sur son visage et ses yeux étaient devenus jaunes. Ce n'était plus du tout la même personne.
***
Shino et Hinata s'étaient retrouvés pour une mission avec Shikamaru, spécialement venu de Suna. Ils devaient essayer de retrouver le corps du disparu. Ce qu'ils firent toute la journée, sous un soleil de plomb, dans une forêt aussi dévastée que le cœur d'Hinata. Shikamaru faisait attention à se tenir loin d'eux, pour essayer de roupiller entre deux troncs d'arbres.
Lorsque le soleil se couchait tendrement à l'horizon, Shino se décida à approcher la kunoichi.
Il se plaça derrière elle, puis arrêta de bouger, sans trop savoir quoi faire.
- Shino-kun, continue de chercher, s'il te plait, dit la jeune fille.
Shino se mordit la lèvre inférieure, puis se décida à parler:
- Je sais que ce n'est peut-être pas le bon moment, avec ce qui s'est passé, mais... il n'y aura peut-être pas d'autre occasion pour que je le te dise.
Il avait eut le mérite de capter l'attention de la brune, qui le regardait avec insistance.
- Hinata, tu sais que je suis maladroit avec les mots... c'est tellement plus difficile que les jutsus... ou les insectes, tu sais... et... euh... je peux y aller directement, tu fuiras pas ? demanda le manipulateur d'insectes.
Elle fit non de la tête et le regarda avec plus d'insistance. Miantenant, Shino regrettait de s'être lancé.
- Hi... Hinata... je t'aime...
Éclat de rire étouffé entre deux arbres. Un lourd silence plana sur les deux Ninjas. Hinata n'était pas rouge, suite à cette déclaration. Elle le regardait comme s'Il était un monstre. Stupéfaite de tant de sincérité de son égard. Horrifiée qu'il se déclare dans un tel moment. Elle le gifla.
- Comment oses-tu !? Tu crois que je vais me jeter dans tes bras parce que Kiba vient de mourir ? Tu te trompes !! Tu n'es qu'un imbécile ! Un gros dégoûtant, c'est tout ce que tu es... c'est dégueux, les insectes, franchement ! Je te hais, Aburame Shino !! Tu n'es que...
Shino ne bronchait pas. Il n'avait même pas ramassé ses lunettes cassées qui traînaient par terre. Il la regardait avec des yeux infiniment tristes. C'est là que la petite Hinata, frêle et fragile refit surface et pleura de sa violence.
Elle tendit les bras vers Shino, qui la prit dans ses bras sans hésiter, et la serra contre lui.
- J... je ne croyais pas toutes les choses méchantes que je t'aie dis !! Shino-kun... excuse-moi... tu es tout ce qu'il me reste... je suis si méchante...
- Non, tu n'es pas méchante, répliqua calmement le Aburame. Tu es juste bouleversée, et il y a de quoi... tu as perdu ce que tu avais de plus précieux...
Il la fit s'asseoir sur un tronc d'arbre. Elle tomba par en arrière, et se releva aussitôt avec un cri d'horreur, puis retomba par en arrière.
En preux chevalier, le Aburame regarda derrière le tronc, et ce qu'il vit l'horrifia également. Le corps du Inuzuka était étendu derrière. Il était mort. Plein de blessures, il avait dû mourir au bout de son sang. Et il y avait un message près de lui. Le manipulateur d'insectes le prit. L'écriture était saccadée, tremblante. Il l'avait écrit en mourant.
"À celui qui trouvera ce message,
Dites à mon meilleur ami, Aburame Shino, de s'occuper de ma petite Hinata à ma place... et dites lui de lui dire que je l'ai aimée plus que tout au monde."
Le Aburame se retourna et regarda tristement la Hyûga, qui pleurait par hoquets saccadés. Il s'approcha doucement d'elle et lui glissa le message dans un main. Elle le lut, puis se jeta dans les bras de son meilleur ami... elle pleura longtemps, blottie contre le Aburame. Et dans son sommeil agité, il put l'entendre murmurer:
- Kiba-kun... non, restes avec nous... on a tous besoin de toi... surtout moi... ne sois pas mort....
À cet instant, Shino se promit de toujours veiller sur elle.
Alors, Super Kiki powaaaaa !! Qui va gagner ? Hinata va-t-elle se laisser amadouer par Shino ? Est-ce que ça parait que je ne l'aime pas du tout ? J'adore torturer les personnages. C'est très amusant !! xD