Magnifique et mémorable journée à Konoha


Fanfiction Naruto écrite par _Kyuubi_ (Recueil de _Kyuubi_)
Publiée le 15/07/2006 sur The Way Of Naruto



Yô à tous !!
Première Fic !! Je ne sais pas pourquoi je l'ai faite lol, en fait des mots se sont associés dans ma tête alors que je cherchais le someil mdr ça donnait un début qui sonnait bien alors j'ai continué. Enfin bref passons...
Bon, le récit est posé, avec des passages de narration assez longs. Certains trouveront peut-être ce mode d'écriture long et ennuyeux (surtout pour le premier chapitre), mais c'est comme ça que j'aime écrire lol. J'ai tenté de le rendre le plus réaliste possible, afin que l'immersion soit la plus plaisante possible.
Quoiqu'il en soit voilà...
*Oh là là ! j'suis trop bavard à l'écrit, pourtant je parle jamais tss. C'est peut-être parce que j'suis trop content d'avoir eu mon Bac de Français que j'ai écrit ça O_o* Ok ok j'me tais lol.

Sur ce, bonne lecture...



Chapitre 1: Le Rêve



Le voile sombre de la nuit qui masquait le ciel tombait, laissant se dessiner au loin, à l'horizon, une pâle lueur qui s'intensifiait au fur et à mesure que le temps passait. Le Soleil se lève sur Konoha et une nouvelle journée est sur le point de commencer. Le chant mélodieux des oiseaux commençait à résonner un peu partout dans les rues du village, annonçant le lever du jour et l'éveil de la vie.

Les échoppes nocturnes fermaient, laissant leurs derniers clients rentrer chez eux d'un pas chancelant et hasardeux. Les ninjas en faction tout autour du village sont relevés et remplacés par d'autres, frais et dispos, venus prendre leur tour de garde. Konoha, sous les doux rayons d'un Soleil naissant, resplendissait ; les visages, figés dans la roche, des cinq Hokages furent baignés de lumière – apportant à n'importe quel observateur présent à cet instant, un sentiment de fierté et de profond respect à l'égard de ces ninjas d'exception.

La brise légère détacha quelques feuilles, encore vertes, d'un arbre surplombant la falaise, les emportant au-dessus de la bourgade dans une danse gracieuse et tourbillonnante. Les fines feuilles bercées par le doux souffle du vent continuaient de voleter dans le ciel de Konoha, au-dessus d'un village encore engourdi par la nuit. Le vent cessa, les feuilles glissèrent en planant vers le sol, se séparant les unes des autres, chacune suivant son propre chemin. L'une d'elle décrivit une dernière boucle avant de se laisser glisser discrètement par une fenêtre restée entrebâillée, terminant son périple sur le front d'un jeune et joli visage.

Dans la pénombre de la pièce, une jeune fille était étendue sur un lit, recouverte d'un drap blanc, la tête délicatement posée sur un oreiller moelleux et duveteux. C'était une jeune fille élancée qui semblait, à première vue, avoir entre seize et dix-sept ans. Sa longue chevelure d'ébène, relâchée sur l'oreiller, semblait refléter les minces rayons de lumière qui filtraient du dehors, illuminant son doux visage comme entouré d'une aura. Elle avait les yeux clos, la bouche légèrement entrouverte, avec une respiration invariablement calme, apaisée. Cette jeune fille inspirant pureté et paix était pourtant une combattante ; qui se serait douté qu'une jeune fille paraissant aussi fragile disposerait d'un bandeau frontal de ninja, frappé du symbole de Konoha, sur sa table de chevet.

Elle fut soudain prise d'un léger soubresaut. Dans cette soudaine agitation, la feuille glissa de son front et atterrit sur ses cheveux. Une telle attitude ne voulait dire qu'une seule chose : elle rêvait.

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Qui est-ce ? À qui appartient donc cette ombre ? Elle avança. L'ombre disparut dans l'obscurité du croisement. Elle se mit à courir. Le ciel est si sombre, un orage se prépare-t-il ? Elle continua à courir, arrivée au croisement elle ne sut où aller. À gauche ? Non, à droite. Son intuition avait vu juste, l'ombre s'éclipsait déjà au coin de la ruelle de droite. Elle se mit à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient. À nouveau, elle l'aperçut, marchant d'un pas posé lui tournant le dos.

Alors une faible lueur perça le ciel assombri, apportant suffisamment de clarté pour qu'elle puisse le voir. Elle le reconnût aussitôt. C'est…C'est… Elle s'arrêta, le cœur bondissant dans sa poitrine. Le mystérieux personnage s'arrêta également, la lumière éclairant faiblement son visage.

La jeune fille se précipita vers lui à toute jambe tandis que ce dernier reprenait sa marche, les nuages ayant reprit en leur sein ce rayon criminel. Elle courait, courait, le bras droit tendu devant elle comme prête à le saisir par l'épaule. Encore quelques mètres. Elle se répéta intérieurement : Je suis sûre que c'est lui. Ça ne peut être personne d'autre à part… Un plafond !?
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Le plafond de sa chambre lui apparaissait désormais. Les yeux mi-clos, elle le contemplait. Elle s'aperçut que son bras droit était dressé vers lui.

- Pourquoi je lève le bras, moi ? se demanda-t-elle dans un murmure, tout en l'abaissant.

Apparemment, il ne lui restait rien de son rêve, ou du moins sa mémoire ne souhaitait pas le lui restituer. La jeune demoiselle tourna la tête à gauche, puis à droite, reprenant ses repères après avoir émergé du monde des songes. Elle se redressa doucement sur son lit, ses longs cheveux ondulant sous la fine brise que laissait circuler la petite ouverture de la fenêtre ; la petite feuille tomba alors dans sa main ouverte. Elle la regarda avec étonnement puis la posa près de son bandeau frontal.

La pénombre de la chambre s'était à présent dissipée. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Elle l'ouvrit et contempla le jardin ; les oiseaux voletaient en sifflotant autour des arbres, le petit ruisseau qui traversait cet espace de nature émettait de petits clapotements deci delà, le vent se chargeant de diffuser sa fraîcheur au alentour.

Absorbée par sa rêverie, le jeune fille ne perçu en rien les bruits de pas qui se rapprochaient, ni les coups que l'on porta à sa porte. Ce fut finalement une voix qui l'a tira des nuages.

- Hinata, tu es là ? demanda une petite voix.
- Ou-oui. Qu'y a-t-il, Hanabi ? répondit-elle précipitamment en s'écartant de la fenêtre.
- Père m'envoie pour te dire qu'il souhaite s'entretenir avec toi cette après-midi, peu après le déjeuner. 13h, au dojo. Donc, tâche d'être prête à l'heure.
- Très bien, j'y serais, dit Hinata d'une voix ferme afin de ne pas laisser paraître son anxiété.

Les pas s'éloignèrent. Hinata, la jeune héritière du clan Hyûga, resta un moment debout en réfléchissant, puis détourna son visage de la porte et se laissa tomber sur son lit, ses yeux blancs perle grands ouverts. Elle pensait à se que venait de lui dire sa jeune sœur.

- Pourquoi père souhaite-t-il me voir ? Cela fait bien longtemps qu'il ne m'a pas demandée. Je n'ai pourtant rien fait ces temps-ci qui puisse lui déplaire.

Tout en se parlant à elle-même, elle pris son bandeau frontal et le regarda fixement.

- Je suis devenue Chuunin il y a déjà quelques années. Pourtant ça n'a pas suscité un plus grand intérêt de père à mon égard. Je ne comprends pas ce qu'il veut.

Hinata resta ainsi, dans un profond silence, durant quelques minutes. Puis s'écria :

- Ce n'est pas en restant allongée sur mon lit que je vais le découvrir !! Allez !

Sur ce, elle se leva d'un bon, ses cheveux flottant derrière elle. Elle rassembla rapidement ses affaires. Dans ce remue-ménage, elle ne remarqua pas la petite feuille s'envoler de sa table de chevet pour venir s'engouffrer dans une des poches de son pantalon qu'elle avait déposé sur le lit. Hinata sortit de sa chambre et prit la direction de la salle d'eau où elle avait l'intention de prendre un bon bain chaud afin de se détendre en prévision de ce qu'il pourrait l'attendre l'après-midi.

Ce fut donc un agréable moment, elle put se relaxer à sa guise dans son bain. Après s'être coiffée, habillée, et avoir fait toutes ces choses (parfois inutiles) qu'une jeune fille peut faire dans une salle de bain, elle sortit.

Hinata retourna dans sa chambre quelques instants. Elle prit un rouleau de parchemin et y griffonna quelques mots dont on ne put lire clairement que : "… oublier… rappeler… rêve…".

Après quoi, elle n'avala presque rien pour son petit déjeuner et décida d'aller faire un tour au village. Marchant sous le portique qui donne sur la cour intérieure, Hinata croisa Neji, qui paraissait exténué.

- Bonjour, Neji-kun. Tu rentres de mission ? demanda Hinata avec un grand sourire.
- B'jour, dit-il d'une voix à peine audible. Oui, j'en reviens à l'instant. J'ai été faire mon rapport au Hokage. Et figure toi… qu'elle veut que j'en effectue une autre dès demain, sa voix tressaillit. Tsunade-sama est vraiment… impitoyable ! reprit-il.
- Ooohhh ! C'est pas de chance, déclara Hinata d'un ton compatissant. Mais après celle-là tu pourras souffler un peu, non ?
- J'en doute… J'en doute… rétorqua Neji, perplexe. Et toi ? Des missions ?
- Non, pas… pas pour l'instant.

Neji eut un sourire.

- Je vois… tout le monde n'est pas aussi chanceux que moi, ajouta-t-il avec un petit rire ironique. Eh bien… si tu me permets je vais aller me reposer… je crois que je tombe de sommeil, bailla-t-il. Au fait, en rentrant j'ai remarqué que certains de tes amis n'avaient pas d'ordres de missions pour aujourd'hui, ils sont sûrement quelque part dans Konoha.
- C'est vrai ? Ça tombe bien, je sortais.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle se précipita alors vers la sortie de la demeure Hyûga et lança par-dessus son épaule un signe d'au revoir et lança :

- À plus tard !

Hinata se dirigea en toute hâte vers le vestibule, chaussa ses sandales et sortit. C'était une belle matinée, le ciel était bleu avec quelques petits nuages qui flottaient au grés d'un vent frais, le Soleil avait commencé son ascension depuis quelques heures déjà et les rues étaient maintenant bien animées. Elle s'était arrêtée sur le perron de la demeure observant le ciel, puis se remit en marche et partit vers le centre du village.



Voilà ! c'était le premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu...

Le prochain chapitre s'intitule : Pauvre Naruto. [à moins que je ne change le titre d'ici là]
alors... à plus !

P.S. : j'aimerai savoir ce que vous en pensez, merci. ^^