QUAND LE CRIME PAYE !!!


Fanfiction Naruto écrite par nana13 (Recueil de nana13)
Publiée le 10/05/2009 sur The Way Of Naruto






Chapitre 8: Les soucis de chacun



Un lundi matin Manhattan était envahi par les gens pressés de gagner de l’argent, hommes d’affaires, avocats, architectes, ou autres. Ils tournaient tous comme des fourmis autour de l’Empire State Building.
Hidan sortit d’un des plus luxueux bâtiment, vêtu d’un costard gris très élégant. Un tapis rouge fut déroulé lorsqu’une rolls se gara devant le bulding, un chauffeur s’empressa d’ouvrir la porte d’où sortit, pour les gens ordinaires un milliardaire, pour Hidan le boss des Chapotés. Un autre jeune homme aux cheveux châtains le suivait, le fameux nouveau, vêtu d’un costume noir et d’un imperméable qui cachait son visage. Le boss le faisait marcher à ses côtes et le couvait du regard comme un acheteur qui vient de faire une excellente affaire.
Les trois hommes pénétrèrent dans l’immeuble, partout on saluait leur chef avec un grand respect, ils prirent l’ascenseur et entrèrent au dernier étage dans un luxueux bureau.

« Fermes la porte, Hidan. »

L’homme aux cheveux gris obéit, leur boss s’installa derrière le bureau et ouvrit un classeur avec plusieurs photos et fiches d’identités, celle de Deidera était barré au feutre noir et il était écrit en majuscules : LIQUIDÉ. Une jeune femme vêtu d’un court tailleur s’approcha avec un verre de vodka qu’il empoigna et vida d’un trait, se pourléchant les lèvres tel un fauve.

« Bien, commença le chef, à partir de maintenant notre petit nouveau portera le titre de N°3, ce qui te fait une promotion Hidan, te voilà N°2 de mon plus fidèle trio.
-Mais...vous m’aviez dit que je pourrai diriger l’équipe si Shikamaru ne...
-Crois-tu une seconde que je confierai le poste de bras droit à un imbécile comme toi ?
-Mais chef...
-J’ignore où se cache Nara en ce moment, j’ignore pourquoi il ne revient pas mais il n’est pas question que je laisse courir un petit garçon aussi intelligent que lui. Deidera a été stupide de l’abandonner à son sort, je lui en ai fait payer le prix. »

Il sourit et ses yeux, qui ne semblaient plus qu’une fente, brillèrent. La secrétaire s’était retirée, encore une qu’il faudrait liquider si elle était trop curieuse.

« Toi aussi je devrais ordonner ta mort Hidan, dans l’incendie tu as oublié d’emporter les dossiers...
-Je...je n’ai pas eu le temps...
-Passons, la machine a les rouages bien huilé et le plan se déroulera en fin juillet comme prévu...mais seulement si nous retrouvons Shikamaru, c’est LUI qui a tout organisé, il est le seul à pouvoir terminer mon œuvre. »

Il regarda le nouveau qui s’inclina en souriant cruellement, puis il désigna la photo d’un rouquin sur la page de l’album des ennemis :

« Ne vous inquiétez pas chef, je suis sûr qu’il n’est pas aux mains de la police. Le commissaire Gaara est un incapable, il ne le verrait même pas si Shikamaru se baladait devant chez lui en chantant...ou chez des proches.
-Que veux-tu dire par là ?
-Avec la description donnée, je crois savoir où il se cache. Je peux vous l’amener sur un plateau d’argent d’ici une semaine.
-Ne nous pressons pas, il y’a des choses plus importantes à régler et qui prendront du temps. Laissons-le récupérer et ensuite...ensuite nous nous occuperons de lui. »

Il serra le verre avec une telle poigne que celui-ci se brisa, les éclats de cristal tombèrent sur le bureau, l’un deux se planta dans le nom SABAKU inscrit en dessous de la photo.

« Et je tuerai tous ceux qui se mettrons en travers de mon chemin, la ville de New York va connaître le plus grand carnage depuis le 11 septembre 2001 !!! »

*******

« Atchoum !
-Ken’kou Temari.
-Arigatô Gaara.
-Ça veut dire que quelqu’un en ce moment pense à toi. Sourit Kankurô.
-En bien j’espère alors. »

Aujourd’hui Temari avait été invitée, ainsi que son cadet et le couple Uzumaki, à manger chez son frère qui avait prit une journée de congé, pourtant elle ne l’avait jamais vu aussi fatigué, Matsuri lui jetait d’ailleurs des regards entendus de temps en temps pour lui faire comprendre qu’il était vraiment très stressé.

« OUIIIIIIIIIIIIN !!!
-C’est...c’est quoi ça ? S’affola Hinata.
-C’est Asaki, expliqua Matsuri, il fait ses premières dents. »

Elle laissa son mari le soin de servir découper le rôti et partit dans la chambre pour calmer son petit garçon de six mois qui pesait 7 kilos 50 et qui hurlait plus que de raison.
Elle le tendit à sa belle-sœur en soupirant :

« Tiens-le moi s’il te plaît, avec toi il se calme directement...tu n’es pas sa tante adorée pour rien.
-Temari a un don avec les enfants, remarqua Naruto, elle ferait une excellente mère. »

Il regretta aussitôt ses paroles quand Gaara et Kankurô le fusillèrent du regard, c’est vrai qu’auprès de la blonde, les mots bébé et mère étaient presque tabous.
A la surprise générale, Temari serra son neveu en faisant un large sourire :

« J’espère bien, une fois que j’aurai trouvé mon prince charmant je voudrais avoir des tas d’enfants.
-Tu...tu crois encore pouvoir trouver ton grand amour ?
-Bien sur. »

Les deux frères étaient estomaqués, il y’a quelques semaines Temari aurait juré sur sa propre tête que les mecs étaient tous indignes de confiance et que le grand amour n’était qu’une fable de naïfs. Hinata sourit timidement, au travail aussi Temari changeait radicalement : elle avait exigé de Karin une augmentation, dessinait sans arrêt des robes de mariée (chose rare, la dernière ayant été celle de Tenten), quelques habits pour enfants qui, à peine mis en vitrine avaient eu un succès foudroyant. Enfin elle riait pour un rien, elle rayonnait et le soleil de début juin ne devait pas y être pour grand-chose.
Temari regarda la pendule, aujourd’hui Shikamaru devait commencer à chercher le moyen de quitter le pays avec ses amis une fois Choji guéri complètement. Elle se sentit nostalgique, maintenant elle pouvait avoir confiance en lui, grâce à ceci elle voyait le monde différemment.
Tristement elle avait songé que s’attacher à un garçon qui devrait fuir le pays n’était pas l’idéal, mais rien ne les empêchait d’être amis...avant de s’oublier mutuellement.

« Et les triplés ? Demanda Matsuri en récupérant son bébé pour le mettre sur les genoux de son père. Comment se portent-ils ?
-Je suis désespérée, avoua Hinata, je ne vais jamais rentrer dans ma robe pour le mariage de mon cousin.
-T’inquiètes pas ma chérie, sourit Naruto, je t'aimerai toujours même si tu ressemble à une baleine.
-Et si sa robe craque et qu’elle se retrouve à poil devant tout le monde ?
-URUSAI KANKURÔ !!!
-Oui Temari... »

Ils rirent un peu, la jeune fille raconta que Tenten et Neji avaient loué une immense maison en campagne à vingt minutes de l’église où ils s’uniraient.

« J’ai vu des photos, dit Hinata, on dirait un hôtel tellement c’est grand, il y’a une terrasse gigantesque pour le banquet et la danse, ça va être féerique.
-C’est ton père qui leur prête, non ?
-Oui, il adore Neji alors c’est son cadeau de mariage.
-C’est vraiment dommage que vous ne puissiez pas venir. Dit Kankurô en s’adressant à Gaara et Matsuri.
-J’ai un congrès très important pour mon travail, répondit la jeune femme, il va durer une semaine et Gaara tient à m’accompagner. On mettra Asaki chez mes parents.
-Et j’ai aussi besoin de me détendre, avoua le rouquin en faisant sauter son fils sur ses genoux, cette affaire des Chapotés est tellement ambiguë...
-Vous ne soupçonnez personne ?
-Au contraire, on soupçonne trop de monde, chaque fois qu’une piste paraît bonne on s’aperçoit qu’on a tout faux.
-Forcément, pensa Temari, Shikamaru m’a déjà dit que le véritable boss des Chapotés était un riche homme d’affaires, la police ne doit pas trop chercher de ce côté. »

Elle sourit, le Nara jouait parfaitement le jeu et elle savait de plus en plus de choses, elle pensait déjà au moyen de faire parvenir les infos jusqu’à Gaara sans qu’il ne sache jamais que c’était elle. Une façon anonyme de l’aider et de coincer définitivement ces idiots, par Internet par exemple...enfin on verrait.

« L’avantage, continuait le commissaire, c’est que depuis l’attaque du magasin où tu travailles il n’y a plus eu une seule manifestation de leur part. Les gens se sentent plus en sécurité et moi je risque moins mon poste...Temari tu m’écoutes ?
-Moi ? Heu...oui, bien sur Gaara. »

Kankurô regardait sa sœur bizarrement, il se demandait si ce fameux colocataire Shikamaru Nara était pour quelque chose dans la petite flamme qui s’était rallumée dans les yeux verts de sa frangine. En tout cas, pour une raison qui lui échappait, elle n’avait pas dit à leur benjamin qu’elle avait un colocataire, sans doute pour qu’il ne pose pas de questions indiscrètes, Gaara se faisait toujours du souci quand Temari avait un petit ami...oui, c’était sûrement pour ça.

*******

22h35

Sakura posa sa tête sur le comptoir de la clinique, essayant de toutes ses forces de ne pas succomber au sommeil. Sa dernière opération avait été une tumeur au cerveau assez complexe, le patient était sauf mais elle, elle ne tenait plus debout.
Et Lee ? Le lâcheur avait fini son service, une fois de plus évidemment avant elle. En ce moment elle se sentait stressée et énervée pour rien ; elle avait des examens à la fin du mois qui ferait soit d’elle une chirurgienne respectée, soit encore une débutante comme maintenant.
Elle essaya d’être juste avec elle-même, pas facile, Lee n’y était pour rien, au contraire : il l’aimait, il était doux, patient (et super doué au lit *p*), elle n’avait pas le droit d’être toujours énervée avec lui.
Ce matin encore elle lui avait balancé son assiette de toasts à la figure parce qu’il avait oublié de ramasser sa chemise, crise et hurlement à réveiller toute la ville. Et à midi il avait fait QUOI ??? Il était arrivé avec un sandwich au beurre de cacahuètes (son préféré) et l’avait embrassé en disant :

« Pas besoin de te tourmenter, la meilleure c’est toi. »

Elle aurait préféré qu’il lui dise qu’elle était ignoble, égocentrique, tout sauf cette gentillesse qui lui mettait du miel dans le cœur. Parce que maintenant elle avait honte d’elle.

« Mademoiselle Haruno ? »

Cette voix sensuelle et chaude ? Le docteur Uchiwa !!!
Sakura se retourna tellement vite qu’elle en tomba de sa chaise, devenant plus rouge que son tailleur. THE médecin de l’hôpital lui adressait la parole, osait baisser les yeux sur sa minuscule personne et elle se rétamait par terre avec la grâce d’une oie. Au secours !
Il ne fit aucun geste pour l’aider, elle épousseta son vêtement et se releva en bafouillant des excuses.

« Je tenais à vous féliciter pour cette opération chirurgicale, vous avez été brillante et j’en parlerai à l’assemblée. Nous avons besoin de personnes comme vous plus souvent sur nos tables d’opérations. »

Elle piqua un second fard encore plus magnifique que le premier, il venait de lui dire qu’elle était douée !!! Si elle était morte et au paradis alors SURTOUT qu’on ne la réanime pas !!!
Déjà il s’éloignait, sans plus lui accorder un regard, elle se sentit flotter sur un petit nuage, comme une héroïne de roman qui vient de rencontrer l’amour inaccessible et qui fera tout, pauvre mortelle, pour conquérir son cœur.

« Ne rêves pas ma vieille, lui chuchota sa conscience, il ne t’a parlé que professionnellement. Tu aurais été minable, il te l’aurait dit aussi.
-SAKURA ! »

Elle vit soudain arriver son petit ami tout sourire, elle ne put s’empêcher de lui rendre et de se coller à lui, comme une protection aux pensées qu’elle avait eu pour l’Uchiwa et qu’elle regrettait déjà.

« Je suis désolée pour ce matin Lee, j’ai été injuste.
-Tu sais bien que je ne t’en veux jamais, tu es ma petite fleur de cerisier.
-Dis-moi que tu m’aimes.
-Je t’aime.
-Moi aussi. »

Et c’est bras dessus, bras dessous qu’ils quittèrent l’hôpital. La rose n’allait plus penser à l’Uchiwa de la soirée.

********

Shikamaru poussa un long soupir, lui aussi était épuisé pour avoir fait des recherches toute la journée : passeport, autorisation de sortie du territoire, autorisation de s’installer définitivement ailleurs, justification valable pour de telles demandes, le tout multiplié par trois.
En parlant de ça, Ino l’avait appelé encore une fois, bonne nouvelle : l’opération de Choji se déroulait à merveille, il reprenait des forces et elle en avait profité pour reprendre un travail dans l’hôpital même où il était installé. Shikamaru résistait souvent à l’envie d’aller les voir, mieux valait limiter les visites pour ne pas trop les exposer au danger.
Il ouvrit la porte de l’appartement (Temari lui avait donné un double des clés), entendant des éclats de rire bien féminins.

« Bonjour Tem... »

Il resta figé sur place, tétanisé, coincé, rouge comme un coquelicot qui aurait prit un coup de soleil. Tenten était en robe de mariée et Temari...
Les cheveux attachés en une seule couette, elle portait une robe violette longue et atrocement décolletée, avec la dentelle noire qui ajoutait un ravissant côté sexy. Elle était tellement cintrée que les magnifiques courbes de la jolie blonde n’auraient pas pu être mieux visionnées si elle avait été nue. Shikamaru essaya de garder contenance en se jurant de sauter par la fenêtre s’il saignait du nez.

« Aaaaah fille galère...je...j’arrive pas au bon moment ?
-Shikamaru...
-Je vais peut-être attendre dehors.
-Ça serait préférable en effet. Sourit Tenten moqueuse.
-DEHOOOOOORS !!! Explosa la Sabaku.
-Tout de suite ! S’exclama t’il terrorisé.
-BOGE !!! SOIDERUNDANE !!! YARASHII !!! HENTAI !!! »

Décidemment elle n’était jamais en panne d’injures de sa chère langue natale, le pire c’est que plus elle l’insultait, plus Shikamaru la trouvait sexy, il virait au masochisme là. Tenten se cramponnait au buffet pour ne pas s’écrouler littéralement de rire.

« Essai concluant.
-Non, marmonna la blonde, cette robe est beaucoup trop raide. Et puis le magenta n’est pas ma couleur préférée.
-Idiote, je ne te parlais pas de la robe.
-De quoi alors ?
-Tu lui plait à ce Nara !
-Tenten tu dis n’importe quoi.
-Ce n’est pas moi qu’il regardait avec des yeux de merlan frit, je te signale.
-Pff, c’est la preuve qu’on peut être pervers ET macho.
-Et toi tu es une tête de mule. »

Tenten enleva la robe, elle était passée chez sa meilleure amie pour les dernières retouches, maintenant celle-ci était prête et attendrait patiemment la cérémonie dans sa house. Quand à la blonde, elle avait fait de multiples essais mais aucune ne convenait réellement, heureusement elle avait encore le temps.

« Tu es mon témoin Tema, je veux que tu sois la plus belle après moi.
-C’est promit. »

Les deux filles remballèrent le tout, puis la brune fit une bise à son amie avant de partir. Elle croisa Shikamaru qui poireautait toujours dans le corridor.

« Oh fait, dit-elle en clignant de l’œil, vous aussi vous êtes le bienvenu à mon mariage.
-Hein ? Moi ?
-Au revoir. »

Shikamaru osa enfin entrer dans l’appartement, hélas Temari n’avait toujours pas enlevé sa robe. Il bredouilla une autre excuse et allait ressortir lorsque Temari dit d’une voix presque timide :

« Shikamaru, tu...
-Hum, qu’est-ce qu’il y’a ?
-Je...j’arrive pas à...décoincer la fermeture de ma robe. »

Là c’était soit elle, soit le destin qui lui jouait un tour. Etait-ce un sous-entendu pour qu’il...Temari semblait encore plus gênée que lui : elle l’insultait quand il entrait et maintenant elle lui demandait de l’aider à enlever cette foutue robe qui était bien coincée.
Après s’être assuré que la porte d’entrée était bien fermée, le brun s’avança doucement et posa sa main dans le dos de la jeune fille.
Temari réprima un frisson. Kuso ! Il avait des gestes si doux ce baka. Elle le sentit tracer une ligne imaginaire avec son doigt, partant du creux de sa hanche jusqu’au haut du dos pour tirer doucement sur la fermeture-éclair. Dévoilant sous la soie du vêtement une peau veloutée et dorée comme une pêche, fruit de la tentation dans lequel Shikamaru aurait bien mordu. Son doigt retraça une courbe mais dans le sens inverse, c’était plus fort que lui, il était clairement tétanisé par la beauté de cette jeune fille. Et puis lui il avait toujours le goût de son baiser nocturne sur les lèvres, il mourrait d’envie de retenter l’expérience avec sa partenaire éveillée cette fois.

« Shikamaru... »

Sa voix était aussi douce que sa peau, un délicieux mélange d’hésitation et de sensualité. Il s’aperçu alors qu’il la tenait toujours par la hanche et qu’elle venait de se retourner pour lui faire face, il lui releva le menton et plongea son regard noir dans ses iris vertes.

L’embrasses pas, crétin !!! Détaches-toi d’elle avant de finir en sushis !!!

D’un coup de pied mental, il chassa la petite voix de la raison, quitte à ce que se soit la dernière action de sa vie, autant que se soit la plus belle, pas vrai ? D’ailleurs il sentait le regard de Kirikiri derrière lui qui lui disait : C’est pas le moment de te dégonfler.

« Shika... » Recommença t’elle.

Il la fit taire en posant un doigt sur ses lèvres, il lui caressa une mèche de cheveux et pencha la tête en avant.
Temari s’autorisa à fermer les yeux, se demandant si son cœur allait continuer son solo de batterie longtemps.
Leurs souffles se mêlèrent, et leurs lèvres se frôlèrent...

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!

« TEMARI !!! OUVRES C’EST GAARA !!! »




Nana13 est morte tuée par les lecteurs en délire qui ne supportaient plus son sadisme. T-T