L'Empire du Feu...


Fanfiction Naruto écrite par Juubi-sama (Recueil de Juubi-sama)
Publiée le 29/12/2009 sur The Way Of Naruto



L'histoire avance encore, petit à petit, lentement mais sûrement.

Nous ne recontrons pas encore tous les personnages faisant partie du noeud de l'intrigue, mais ça va venir.

Tandis que notre jeune ami Rônin commence à se rétablir, et va bientôt arrivé dans la capitale, les tensions s'agitent, et un complot se trame au sein même de l'empire.

Ce complot fait partie d'un plan plus vaste, mais il est déja un plan vaste à lui tout seul, et vous verrez que ce ne sera pas joli à voir...



Chapitre 6: Le Démon d'Uzu no Kuni



Chapitre 6: Le démon d'Uzu no Kuni.

Après une bonne demi-journée de route, qui avait débutée peu après la maîtrise de l'incendie, et bien sûr après avoir remboursé leurs hôtes, les représentants du Clan Hyûga s'étaient remis en route avec leur escorte...

Ils avaient marchés toute la nuit, et une bonne partie de la matinée avant que le capitaine dirigeant l'escorte n'ait décidé qu'ils étaient en sécurité, loin de la zone ou avait eut lieu l'"incident", qui les avaient forcés à se remettre en route de nuit. Et l'escorte, composée d'une vingtaine de soldats en armes, tous montés et bien équipés, ainsi que d'une trentaine de serviteurs, hommes et femmes, dans des chariots ou à pieds, ainsi que des trois représentants du Clan, deux Mahoutsoukais et un Ishi, venait de prendre ses quartiers dans cette nouvelle auberge...

Étrangement, le Daimyo Hyûga n'avait pas jugé nécessaire d'envoyer à cette escorte des Bushis, voir même des Ansatsushas, apparemment parce qu'il avait une assez grande confiance en le capitaine de cette escorte et en ses compétences...

Donc, après cette longue marche l'escorte s'arrêta dans une nouvelle auberge, ce qui plût particulièrement aux chevaux et aux bœufs des chariots. Après avoir inspecté les lieux, les soldats purent enfin laissés le reste de la suite pénétré l'auberge...

Dans une des chambres, cinq personnes se tenaient, enfin, seul quatre de ces personnes étaient réellement conscientes, la cinquième étant allongée sur un fûton et étant inconsciente. Une autre des personnes, un grand personnage en kimono beige, avec dans son dos le blason de la flamme pourpre dans le cercle jaune, symbole des Hyûga, se tenait agenouillé aux côtés du blessé... L'homme en question avait les cheveux gris et une courte barbe, ainsi qu'un visage anguleux et un nez de rapace, mais pour le moment, ses yeux bruns étant fixé sur la personne inconsciente, ses mains posées sur son épaule droite ou luisait une étrange lueur vert clair...

Un peu plus loin, mais toujours dans la même pièce, les représentants du Clan Hyûga se reposaient... Les deux héritières, vêtues chacune d'un yukata beige, prenaient chacune une tasse de thé, l'ainée jetant fréquemment des coups d'œils en furtifs en direction de l'Ishi et de son patient, alors que, plus près du fûton, son cousin faisait la même chose...

Neji, le capitaine, dans un kimono blanc et noir, observait à la fois leur "invité" et sa cousine, qui regardait un peu trop le Rônin à son goût, il avait d'ailleurs pris la prudence de se munir d'un wakizashi, au cas ou ce Rônin poserait quelques problèmes une fois réveillé...

L'Ishi, Hiro Takeo, était quand à lui parfaitement conscient des regards posés sur son dos, mais il était plus absorbé par les soins qu'il prodiguait au jeune blond. L'aura vert qui émanait de ses mains avait finit par disparaître, ce qui sembla étonné Neji...

-Vous avez déja terminé, Takeo? Vous avez pourtant commencé il y a à peine cinq minutes, et ses blessures sont beaucoup plus sérieuses pour que vous preniez si peu de temps...

Le soigneur se tourna vers le capitaine Hyûga, et il semblait aussi perplexe que son seigneur:

-En effets, Neji-sama, il m'aurait fallu bien plus de temps pour soigner les blessures que ce jeune homme a reçu... Je l'ai bien observé, lorsque vous l'avez amené il était presque au seuil de la mort, il avait plusieurs côtes brisées, des fractures multiples et une plaie importante à l'épaule...

Le vieille homme s'écarta pour que son interlocuteur puisse voir son patient, qui était torse nu et ne portait sur l'épaule qu'une petite cicatrice, qui se résorbait déjà alors que l'Ishi avait cessé son traitement!

Le jeune Hyûga était sidéré, car lorsqu'il avait trouvé le jeune rônin, celui-ci portait une plaie bien plus importante, provoqué par le tranchant d'une faucille acérée, et là, sous ses yeux, non seulement il ne restait plus qu'une mince cicatrice, mais en plus elle se résorbait sans les soins de Takeo, et assez vite. En entendant un bruit de goutte, il se retourna vers ses deux cousines, dont la cadette buvait encore sa tasse de thé, mais l'aînée braquait un regard qu'elle croyait discret vers le blond, tout en laissant quelques gouttes tombées de sa tasse qui allaient s'écraser au sol...

Elle avait d'ailleurs une rougeur marquée qui venait d'apparaître au niveau de ses joues, et après l'avoir foudroié du regard, ce qui lui fit immédiatement baissée la tête, le jeune Bushi se retourna vers Takeo.

-Il semble qu'il soit déjà guéri, Takeo, et pourtant vous ne lui avez pas apporté vos soins bien longtemps... Donc, soit vous l'avez guéri pendant notre marche, soit il s'est guéri lui même, ce qui m'étonnerait fran...

-Il s'est guéri lui même, Neji-sama, l'interrompit l'Ishi, c'est la seule explication que je trouve à cela...

-Mais... C'est impossible... Aucun humain ne peut guérir de tels blessures aussi vite, c'est totalement contraire à la nature...

-Vous avez raison, Neji-sama, pourtant je vous jure que c'est la vérité, il est complètement guéri, ses côtes se sont ressoudées, ses fractures aussi, et sa blessure à l'épaule commençait seulement à guérir lorsque je me suis mis au travail, je n'ai fais qu'accelérer le processus... Je dois bien dire que, de toute ma vie, je n'ai jamais vu une tel chose...

-Mais il est bien en vie, non? demanda l'ainée des deux héritières du clan, avant qu'un autre regard de son cousin ne lui fasse baisser les yeux...

-Oui, Hinata-sama, votre "sauveur" est bel et bien vivant, répondit l'Ishi...

Il jeta un coup d'œil à son patient, qui dormait encore, presque comme un enfant, avant d'ajouter:

-Et il me semble qu'il est en bonne voie de rétablissement...

Toujours tête baissée, l'ainée des Hyûga eut un soupir intérieur avant de relever les yeux vers son cousin, qui observa un petit moment le Rônin avant de s'adresser à Takeo:

-Alors, vous avez bien fait votre travail, Takeo... Nous éluciderons cette mystérieuse guérison une autre fois, en attendant, vous pouvez disposez, il reste encore quelques brûlés qui attendent vos soins...

L'Ishi se retourna et, tout en s'inclinant, recula vers la porte coulissante de la chambre.

-Je n'ai fais que mon devoir, Neji-sama, ajouta t'il en reculant.

Il se tourna vers les deux héritières et ajouta, avant de fermer le panneau:

-À plus tard, Hinata-sama, Hanabi-sama...

Une fois le panneau coulissant fermer, Neji se tourna immédiatement vers ses deux cousines, dont la cadette venait de terminer sa tasse...

-Que les choses soient bien claires, cousines... Je parle surtout pour toi, Hinata, dit-il en fixant l'intéressée, j'ai accepté de prendre ce rônin jusqu'à ce qu'il soit guéri, et il l'est. Donc, dès qu'il sera réveillé, je le prierai de nous laisser...

-Nous "laisser", cousin? J'aurais crû que vous auriez préféré vous assurez de son silence, afin que notre cher père n'en soit pas informé...

C'était la plus jeune des deux soeurs, Hanabi, qui venait de parler. Ce discours parût plus que normal à Neji, vu que sa jeune cousine était bien moins réservée que son ainée, qui semblait passionnée par la fixation du plancher sous ses pieds, et qui portait toujours du rouge sur ses joues... Sans se préoccuper d'elle, le capitaine se tourna plutôt vers sa cadette...

-Votre père, chère cousine, ne sera pas informé de cet incident parce qu'il n'aura fais aucun dégâts... Ce sera exactement comme s'il ne s'était rien passé du tout, me suis-je bien fais comprendre?

-Oui, cousin, j'ai bien compris... Vous voulez dire que je suis sensée me taire à ce sujet, et cacher celà à mon père?

-C'est ce que je préférerais, en effet, Hanabi... Et il en va de même pour Hinata... Aucune de vous ne parlera de ce regrettable incident à votre père, et si vous le faisiez, je me verrais obligé de dénnoncer certaines de vos activités en province, Hanabi, termina t'il en ajoutant un petit sourire...

La jeune Hyûga s'empourpra aussitôt avant de se relever et de se diriger vers la porte, profondément vexée, elle ajouta, avant de refermer le panneau:

-Nous verrons bien ce qui arrivera, cousin...

Elle referma presque brutalement le panneau avant de repartir, ont entendait clairement le bruit de ses pas sur le parquet du couloir, et le Bushi se tourna vers sa deuxième cousine, qui fixait toujours le parquet de la chambre, un toussotement de la part de son cousin lui fit relever les yeux, et le regard qu'il lui jetait était plus que clair: il n'accepterait aucune objection à ce qu'il allait dire.

-Hinata, commença Neji, je sais que je n'aurais aucune prise sur toi, comme j'en ai sur Hanabi, et je ne compte pas en inventer... Cependant, soit bien sûre que, maintenant, je t'interdis d'approcher ce Rônin, quel que soit la situation, tu as compris?

-Mais, Nii-san, pourquoi est-ce que je devrais faire ça? Ce jeune homme m'a sauvé la vie, s'il n'avait pas été là, qui sait ce que ces assassins m'auraient fais subir...

-C'est justement ce pourquoi je ne veux pas que tu t'approches de lui, Hinata... Il t'a sauvé la vie, c'est vrai, et c'est pour ça que j'ai accepté de lui laisser la vie sauve et de le soigner, mais c'est un étranger, qui plus est un Rônin, et je sais très bien ce que font les gens de son espèce...

Il jeta un regard plein de mépris vers le blond endormi avant d'ajouter:

-D'ailleurs, qui sait ce qu'il t'aurait fais après t'avoir "sauvé"? Les Rônins sont des mercenaires, et donc des gens indignes de confiance... Je t'interdis de l'approcher jusqu'à ce qu'il soit parti...

-Mais...

Un autre regard de la part de son cousin fit renoncer la belle à toute protestation, et elle imita alors sa jeune soeur en sortant de la pièce après avoir reposé sa tasse vide... De l'autre côté elle fut accueillie par un faible ronronnement, et eut le plaisir de voir son chat à ses côtés, miaulant de plaisir en se frottant aux jambes de sa maîtresse. Elle répondit à cette preuve d'affection en lui caressant doucement le dos, ce qui intensifia le ronronnement, elle le prit dans ses bras, et avec son chargement se dirigea vers la chambre que le capitaine avait assigné, tout en repensant à l'étranger qu'elle venait de laisser...

Dans la chambre, le jeune Hyûga observait attentivement le Rônin, maintenant qu'ils étaient seuls... Sa main toujours posée sur la poignée de son sabre, il était tenté, très tenté. Après tout, si ce blond venait à faire savoir l'incident qu'il avait évité, cela le discréditerai auprès des membres des Clans nobles, et surtout aux yeux de son oncle, et il serait la risée des Hyûgas pour un long moment, surtout pour sa première mission...

Mais là, maintenant, ce serait si facile, un simple coup porté au coeur, sans arme, et c'était finit, il aurait fais taire ce Rônin... Mais ce genre de chose était particulièrement déshonorante pour un Bushi, en plus il allait sans doute subir les plaintes de sa cousine s'il faisait ça, et ce n'était pas vraiment le moment, surtout avec ce qui allait se passer une fois qu'ils auraient rejoints la capitale...

Il se releva et se dirigea vers la porte, mais avant de refermer le panneau coulissant, il murmura, en fixant le blessé endormi:

-Nous verrons bien si j'ai fais le bon choix...

Une fois le panneau refermé, deux des soldats au fond du couloir, faisant partie de l'escorte, s'approchèrent de lui, tenant dans une main leur yari et de l'autre la poigne de leur katana, déjà au garde à vous devant leur capitaine. Il leur parla sans prendre la peine de s'arrêter, voir même de les regarder, avant d'atteindre le fond du couloir et de tourner vers une autre chambre.

-Surveillez cette porte, ne laissez personne entrez sauf les domestiques de l'auberge, et si le Rônin se réveille, remettez lui ses affaires et appelez moi...

Les soldats étaient des professionnels, et ils connaissaient suffisamment leur commandant pour savoir qu'il ne tolérait aucun refus, même si c'était sa première mission.


Plus loin, au Nord, une terrible bataille avait lieu. Cette bataille opposait les troupes de Hi no Tensei à un des nombreux seigneurs de guerre de la péninsule Nord, un endroit glaciale situé entre la mer de l'Empire de la Foudre et de l'Empire de la Terre, habité par un peuple de guerriers très enclin à lancer des raids contre les provinces de leur riche voisin du Sud, l'Empire du Feu. Les provinces les plus touchées sont celles du Nord, comme la province de Ta, qui sépare Hi no Tensei de Kaminari no Tensei, et qui par conséquent est très bien pourvue en troupes et en armes, et c'était tout près de sa frontière qu'avait lieu la bataille, dans une grande clairière...

Le seigneur de guerre en question, un rustre de la pire espèce, grand, les cheveux bruns, le corps massif et les yeux vert d'eau, se tenait justement derrière les lignes de front, à quelques centaines de mètres, il se trouvait sous l'auvent d'une tente en peaux de bêtes, sur un siège de bois, revêtu de son armure de mailles. À ses côtés se tenaient le reste de ses lieutenants, des guerriers eux aussi, quatre et tous debout, chacun tenant son arme et portant son armure, alors que derrière la tente des guerriers s'occupaient des montures de leurs chefs, des cavaliers eux aussi attendaient aux côtés de leurs montures, lances ou épées en mains, attendant l'ordre de charger.

Pour sa part, Yoshiro, le seigneur de guerre en question, ne semblait pas presser... Entre deux explosion venant du coeur de la bataille, et qu'il observait avec attention, il se contentait de boire de l'alcool. Mais il enchaînait, et ce à un rythme un peu trop rapide selon ses lieutenants, gobelets sur gobelets, au fur et à mesure qu'il voyait ses troupes perdre du terrain face aux soldats de Ta no kuni, menées par un général assez méconnu et qui n'en était qu'à son premier combat.

Le combat, pour le moment, semblait être en faveur des barbares, leurs fantassins fonçaient vers la ligne de front, faisant face aux troupe de l'Empire du Feu qui tenaient bon leurs positions, alors qu'une pluie de flèches s'abattaient sur eux, et de temps à autres des Mahoutsoukeis se mêlaient aux combat, des éclairs foudroyait les soldats en première ligne, des vagues d'eau les emportait, des rafales de flammes les brûlait, des bourrasques brusques et violentes les coupait, ou alors le sol s'ouvrait sous leurs pieds.

Du côté de la tente, les lieutenants en question s'étaient reculés de quelques pas, assez inquietés par le taux d'alcool qu'avalait leur maître; mais ils prenaient soins de le dire à voix basse.

-Il ne va pas tenir, disait le premier, il va tomber ivre mort, et nous devrons battre en retraite...

-Ouais, si ça continue, non seulement nos troupes seront laminées, mais en plus notre "chef" sera plein comme un tonneau...

Le troisième guerrier jeta un rapide coup d'oeil par dessus le siège de son maître avant d'ajouter, toujours à voix basse:

-Leur cavalerie fonce sur le flanc gauche, s'ils passent, ils n'auront aucun mal à remonter jusqu'ici en quelques minutes... Et on sera mal...

-Tu l'as dis... On est fichus, on va se faire massacrer...

Un long silence s'ensuivit avant que le premier lieutenant ne reprenne la parole:

-Quelqu'un a une capsule de poison en trop? Je pense que j'ai perdu les miennes...

-Tu peux toujours te faire seppuku, ça changera pas grand chose...

-Dis pas de bêtises, le seppuku c'est bon pour ces femmelettes de Bushis...

-Je te signale que ces Bushis en question sont entrain de massacrer nos guerriers, et que notre "estimé" seigneur ne pense qu'a boire pendant ce temps...

-Peut-être, mais il n'empêche que...

Le quatrième lieutenant fut interrompu en pleine phrase par le siège de bois, repoussé avec fureur, qui alla écrasé son pied. Yoshiro venait de se relever, et avait déja dégainé sa lame avant de se diriger vers l'arrière de la tente. Sans ajouter un mot, il enfourcha son cheval, un étalon brun sombre, et se dirigea vers le champ de bataille au trot en hurlant:

-À l'attaque!

Les quatre lieutenants s'étaient eux aussi mis en selle, et suivaient leur chef, derrière eux venaient le reste des cavaliers. Bientôt ils passèrent du trot au galop, c'était une charge furieuse, et il se dirigeait droit vers le flanc gauche de leurs troupes, là où avaient été postés leurs tireurs, que la cavalerie ennemie décimaient. Une marre de sang coulait aux pieds des monticules érigées plus tôt, les archers tentaient tant bien que mal de se défendre, mais un arc fais difficilement office de défence face à un yari, un katana, ou même face aux flèches d'autres arcs.

Une mêlée furieuse s'était engagé, les barbares reculant au fur et à mesure que leurs pertes augmentaient et qu'ils tombaient, les blessés à terre se faisant impitoyablement piétinés par les chevaux des Impériaux, et ce fût encore pire quand les guerriers de Yoshiro arrivèrent, rendant la mêlée encore plus confuse et sanglante.

En tête de troupe, le seigneur de guerre, malgré tout l'alcool de riz qu'il avait bu, n'en faisait pas moins preuve d'une grande adresse, tranchant bras et mains, décapitant ou perçant ses adversaires, mais il devait aussi prendre garde, car plus il avançait au cœur du danger et plus il devait user de son bouclier pour éviter les lames ennemies.

Alors qu'il venait de décapiter un énième soldat ennemi, un coup sur son bouclier lui fit relever la tête, et il sentit une douleur atroce s'emparer de son épaule gauche, comme si une flèche s'y était plantée, mais il tint malgré tout les rènes, et dirigea sa monture afin de s'éloigner du fond de la mêlée, distribuant les coups de lames à tous ceux qui passaient à sa portée, du sang jaillit du cou sans tête d'un ennemi décapité lui avait éclaboussé au visage, et sa vue commençait à se brouiller.

Après un long moment il finit par se dégager, mais son état empirait, il ne sentait presque plus son bras gauche et une sensation d'humidité sur ce même bras lui rappelait que son propre sang avait commencer à couler de l'épaule jusqu'à l'avant-bras, mais il fallait qu'il atteigne d'abord la sûreté du camp, ou ses guerriers le protégerait... Partout autour de lui retentissaient les bruits de la bataille, le martèlement des chevaux, leurs hennissements de fureur ou de peur à l'odeur du sang qui coulait en abondance, les cris des blessés à terre, qui tentaient d'échapper aux lourds sabots des montures des cavaliers, voir même de leur propre monture, les sifflements des flèches qui pleuvaient depuis les troupes de Hi no Tensei, les cris de guerre des cavaliers des deux camps aussi... Toute cette cacophonie, lui semblait insupportable, puis elle devint lointaine tandis qu'il s'en éloignait...

Son cheval avait été blessé au flanc droit par une lance adverse, elle était encore plantée au niveau de son épaule, sectionnée par un coup d'épée, seul le fer et une partie du manche étaient encore présent sur la pauvre bête, mais l'animal parvenait malgré tout à avancer, éperonné par son cavalier. Il s'approchait maintenant de sa tente et de son camp, planté sur une petite colline, juste en face de lui, mais c'en était trop...

Écumant et respirat bruyamment, le cheval se laissa tomber sur le côté, en pleine course, mais son cavalier avait sentit la chute de son destrier avant qu'elle n'eut lieu, et il avait pris soin de sauter lui aussi, laissant sa monture derrière lui, il se dirigea à pied vers le camp. Il avait parcouru assez de distance pour se trouver assez éloigné du champ de bataille afin de ne pas risquer de se faire tirer comme un lapin, mais il ne sentait presque son bras, sauf la désagréable sensation dûe au sang qui coulait depuis son épaule vers le bas de son bras, auquel pendait encore son bouclier...

Juste avant d'arriver devant sa tente, il lâcha, et se laissa tomber au sol... Sur le dos, il respirait bruyamment, la douleur de son bras avait disparut pour laisser place à une sensation de froid terrible, il était temps d'appliquer ce qu'il appelait les "premiers soins", se résumant à extraire le trait qui s'était logé dans sa chair. Tournant le cou, son bras encore valide étant trop fatigué, il tenta de prendre en bouche le trait en question, et y parvint, même s'il trouvait qu'il était assez petit, à peine plus grand qu'une fléchette, et qu'il n'avait pas de penne. Fermant les yeux et serrant les dents, il arracha la fléchette d'un coup, la douleur qui s'ensuivit aurait fait hurlé un homme normal ou un simple soldat, mais pas un guerrier aussi endurci que lui.

Par contre, ce qui retenait son attention, c'était l'étrange goût de cette fléchette, ce n'était pas une fléchette en bois, ni en métal, et elle était très petite, mais trop grosse pour être utilisée avec une sarbacane. C'était plutôt un goût naturel et vivant, comme un...

"Je délire pour une blessure aussi banale? Ce doit être l'alcool, je jurerais que cette fléchette est un..."

Interrompant le cour de ses pensées, la fléchette toujours entre ses dents, il ramena tant bien que mal son bras droit sur son torse, et, avec des élancements douloureux, en saisit le projectile, l'amenant devant ses yeux pour mieux le tâter et le palper. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit, non pas une fléchette ou un boude d'acier quelconque, mais un petit os, encore taché par son propre sang.

Le bruit de pas d'une troupe de cavaliers le ramena à la réalité et lui fit relever la tête, pour contempler un spectacle qui ne lui plût guère: deux de ses lieutenants se trouvaient devant lui, encadrés par des cavaliers d'Hi no Tensei, qui les maintenait en respect en gardant le fer de leurs lances contre leurs dos ou leurs gorges. Derrière eux, ils voyait ses soldats, rassemblés et parqués comme des animaux par les hommes en armures noires, qui n'hésitait pas à les pousser rudement, mais maintenant, c'était plutôt les soldats qui se tenaient devant lui qui inquiétait Yoshiro. Leurs armures également noir, chacun portait un masque terrifiant qui dissimulait entièrement son visage, et ils semblaient bien mieux équipé que le reste des cavaliers qu'il avait vu, et surtout bien plus proche, leurs montures piaffant d'impatience, calmées mais couverte de sang sur leur poitrail, leurs têtes leurs flancs.

Un cavalier, monté sur un étalon à la robe d'un blanc sale maculée de sang sur les flancs et le poitrail, et revêtu d'une armure grise, sortit des rangs de la troupe qui se tenait devant le seigneur de guerre. Il portait, comme tous les autres, un masque, celui-ci était mauve et ressemblait à la copie d'un crâne humain, lui donnant un visage assez terrifiant, même si il en fallait plus pour faire peur à un guerrier endurci par des années de combats comme Yoshiro. Le cavalier en question mit pied à terre, et, laissant les rênes de sa monture à un de ses compagnons en noir, se dirigea droit vers le barbare, lentement et calmement... Il ne portait aucune arme, à part un wakizashi ridiculement petit, mais son armure, couverte de sang sur les bras et autour du cou, ne ressemblait pas à celle des autres. En effet, elle ne portait aucune protection sur ses épaules, et son porteur ne disposait pas de gants...

Ce dernier s'arrêta devant le seigneur de guerre, ses yeux, verts, fixé sur lui. Ce dernier était à bout de souffle, il tenta bien de reprendre son épée, mais son ennemi se montra beaucoup plus vif, en un éclair son pied se trouvait posé sur l'avant-bras droit de Yoshiro, le plaquant au sol. Comme le barbare tentait de se dégager, son ennemi appuya sur son avant-bras avec son pied, ce qui, conjugué aux élancements qu'il avait déja d'habitude, s'avérait assez douloureux.

Alors que le Bushi continuait à appuyer sur son avant-bras, il s'adressa enfin à Yoshiro.

-Relève ta tête, dit-il, je veux voir ton visage.

Comme il ne semblait pas avoir compris sa demande, le guerrier appuya un peu plus fort, ce qui sembla plus compréhensible pour son interlocuteur, qui releva ses yeux, pleins de haine, vers lui. Son ennemi, lui, se contenta d'ôter son masque de guerre, et le tendit à un des cavaliers qui s'était approché, révélant un teint pâle, des yeux cernés et deux étranges point de couleur rouge tatoués sur le front puis il fixa son attention sur l'os que son ennemi tenait en main, et le lui retira sans ménagement. Il le palpa un court instant avant qu'un étrange bruit ne se fasse entendre, comme celui d'une lame rentrant dans une chaire, mais c'était un son bien étouffé comparé au bruit que la bataille avait engendré. Lorsque l'étranger se tourna de nouveau vers Yoshiro, il n'avait plus d'os en main.

Fixant le seigneur de guerre droit dans les yeux, il s'adressa une nouvelle fois à lui, d'un ton froid et remplit de mépris.

-Mon seigneur et maître, gouverneur de Ta, exige ta soumission. Acceptes-tu de te soumettre et de lui jurer allégeance?

Pour toute réponse, Yoshiro resta muet un long instant... avant de cracher au visage de son interlocuteur, qui reçut le postillon sur son plastron. Fixant d'abord la tâche de salive et de sang avant de reposer son regard dans celui du barbare.

-Soit, dit-il...

Il avait à peine finit qu'il augmenta brutalement et brusquement la pression exercée sur l'avant-bras du malheureux, le brisant d'un coup sec et provoquant de ce fait un hurlement de douleur, alors qu'il passait rapidement la paume de sa main devant sa gorge... Lorsque ce fût fait, son adversaire était mort, une longue plaie béante sur la gorge d'où coulait déjà le sang, et émettant encore quelques gargouillis. Il se retourna vers les deux captifs, et les fixa avant de parler:

-Votre maître a rejeté l'offre de mon seigneur, vous êtes les seuls survivants de ses proches lieutenants, vous avez donc une chance...

Il fit un geste de la main, et ses compagnons écartèrent leurs propres montures, laissant parfaitement le champ libre aux deux barbares. Le bushi en gris leur indiqua un bosquet, assez éloigné de leur position et situé bien loin du champ de bataille, avant de parler à nouveau:

-Je vous laisse une chance, si vous voulez fuir, libre à vous... Je vous donne ma parole qu'aucun de mes hommes ne vous touchera si vous voulez rejoindre vos terres...

Les deux lieutenants, le quatrième et le premier, restèrent assez perplexe. Le premier, un certain Okko, resta de marbre, alors que le second, Toyo, s'empressa de filer vers le bosquet à brides abattues. Okko, qui était plus vieux et expérimenté que son collègue, avait quelques doutes sur la "généreuse" proposition du Bushi... son instinct ne l'avait pas trompé, car son ami eut à peine parcouru une dizaine de mètres qu'un sifflement retentit, et qu'il s'abattit à terre, blessé près du cou et gémissant. Le Bushi n'avait pourtant esquissé qu'un seul geste: il avait tendu sa main, paume tournée vers le sol, en direction de Toyo, un éclair blanc avait jaillit du bout de ses doigts, et l'instant suivant, le jeune barbare gisait au sol.

Les autres Bushis, dont certains ricanaient encore en fixant le pauvre Toyo, car effectivement aucun des hommes du guerrier gris ne l'avait touché, se tournèrent vers Okko, qui, contre toute attente, ne prit pas la fuite... Au contraire, quittant ses étriers, il se jeta à terre, et s'agenouilla rapidement devant l'homme en gris. Tout en fixant le sol, il parla, la peur imprégnait sa voix:

-Je me soumets à vous, mon seigneur, et je jure allégeance à votre Maître, en mon nom et au nom de tous les vassaux du défunt seigneur Yoshiro...

Un long instant de silence suivit, avant qu'un petit sourire de satisfaction n'apparaisse sur les lèvres du Bushi, il posa sa main sur l'épaule d'Okko et le força à se relever, avant de le fixer dans les yeux avec un regard aussi dur et froid que l'acier.

-Je vois que, contrairement à ton ami, tu as su prendre la bonne décision. Tu es désormais le vassal de mon Maître, le seigneur de la province de Ta, et tu vas aller faire passer ce message à tous les autres seigneurs de guerre de votre pays: Mon Maître désire s'entretenir avec eux, et tout refus s'avérerait dangereux. Tu as bien compris?

Okko, pétrifié par la dureté et la froideur de ces deux yeux, ne put qu'acquiescer, presque stupidement. Un autre micro-sourire se dessina sur le visage du Bushi avant que celui-ci ne repousse le barbare en arrière. Un simple signe de tête fit comprendre à Okko qu'il valait mieux exécuter les ordres aux plus vite, et il se remit immédiatement en selle pour se diriger vers le coeur du camp de son armée, ou affluaient déjà les fuyards. Le général de l'Empire du Feu (vous l'aviez déja compris, j'imagine), lui, se retourna pour remonter sur sa monture. Il s'approcha également de son compagnon pour reprendre son masque de combat. Alors que le groupe commençait à peine à s'éloigner, un des Bushis lui parla, alors que leurs montures étaient côtes à côtes.

-Seigneur, et pour celui-là?

Il avait désigné de la pointe de sa lance le jeune Toyo, qui tentait de ramper vers l'abri du bosquet, gémissant au fur et à mesure qu'il progressait. Même si son regard avait disparu derrière son masque, l'officier de Hi no Tensei n'y exprimait pas la moindre émotion lorsqu'il répondit:

-Les instructions étaient de détruire l'armée ennemie, de rallier leur commandant à la cause du maître, ou si possible de trouver un remplaçant à ce même commandant. Pour diriger une armée, il ne peut y avoir qu'un général... Tue-le, si ça te fait plaisir...

Sans attendre d'avantage, le Bushi qui avait parlé s'élança vers sa future victime et, arrêtant brusquement sa monture à côté de celle-ci, lui planta sa lance entre les omoplates, remuant le fer pour qu'il pénètre mieux l'armure de mailles. Au départ, le barbare hurla de douleur, ses cris résonnant sur tout le champ de bataille. Puis, petit à petit, ses cris se turent, et finalement, il ne s'agita plus. Satisfait, le cavalier retourna vers ses camarades, galopant pour les rattraper car ils avaient pris de l'avance pendant qu'il s'occupait du jeune guerrier. Il arriva pile au bon moment pour entendre son supérieur donner ses ordres:

-Nous allons repartir, vous faites donc comme d'habitude: vous préparez des bûchers pour faire brûler les cadavres, après les avoir fouillés, ensuite nous soignerons les blessés, après avoir achevé ceux qui ne peuvent définitivement plus combattre... Quant à nos prisonniers, vous les ferrez soignés avant de les renvoyer chez eux. Faites aussi préparer un faucon messager, il faut informer le maître de notre réussite.

Alors que l'astre solaire poursuivait sa course, une scène habituelle de l'après-bataille commençait: des soldats se lançaient dans le charnier, allant de corps en corps, fouillant et palpant les armures à la recherche de tout ce qui pourrait avoir de la valeur. Ce n'étaient pas leur travail, et s'ils se faisaient attraper, ils seraient punis pour avoir tenté de garder quoi que ce soit à leur profit. Les charognards, corbeaux, rongeurs et insectes nécrophages, devaient aussi se dépêcher, car dans le camp les manœuvres commençaient déja pour ériger les énormes bûchers funéraires. Avec les cratères causés par les armes explosives des Ansatsushas, ou simplement par l'artillerie de l'Empire du Feu, le champ de bataille était méconnaissable comparé à son ancienne apparence. Tel était le destin des terres séparant la Province de Ta de la péninsule du Nord, lieu de combats incessants entre Hi no Tensei et les Barbares... du moins, jusqu'à maintenant... D'ailleurs, un faucon arrivait déjà vers le campement, portant un bandeau mauve à la patte, apportant sans doute un message au général...

Au dessus du charnier, au centre du champ de bataille, un sinistre étendard, représentant un serpent blanc sur fond violet, avait été dressé, rappelant à tous qui étaient les vainqueurs de cette bataille sanglante...

Pendant ce temps, plus loin dans le Sud, un jeune homme dormait, et pas paisiblement. Il était dans ce que, communément, les Ishi appellent un "état d'entre vie", même s'ils préfèrent user du mot "coma" en public, et rien ne semblait pouvoir le réveiller. Seul son souffle, paisible et assez faible, prouvait qu'il était encore en vie, ce qui était aussi commun pour les personnes dans le coma que le katana est commun au Bushi.

Même si, au dehors, il paraissait dormir paisiblement et sereinement, dans son esprit les choses étaient bien plus chaotiques.

Il se trouvait justement là, présent inconsciemment, juste devant une cage, mais une cage énorme, dont les portes, dorées et gravées, se tenaient à quelques mètres de lui. Une faible lueur émanait du sol, à ses pieds, qui était couvert d'eau, elle lui arrivait jusqu'au chevilles. Il était étonné, car c'était bien la première fois qu'il venait dans un endroit pareil, alors qu'il se souvenait parfaitement d'avoir sombré dans l'inconscience un peu plus tôt, après son combat contre les Ansatsushas. Son autre souvenir, mis à part ses deux combats, le plus présent, était seulement un visage, un magnifique visage angélique aux yeux blancs comme la neige. Alors qu'il y repensait, un bruit attira son attention. Il venait du fond de l'imposante cage, dont l'intérieur était plongé dans une obscurité totale, et le jeune homme s'en approcha. Alors qu'il agrippait les barreaux, sans remarquer un étranger parchemin posé entre les deux battants, et lorsque le ricanement se tut soudainement, son instinct le poussa à faire un bond en arrière... pour éviter une griffe énorme qui passa au travers des barreaux afin de l'atteindre au ventre, mais fut stoppée par ces même barreaux à quelques centimètres de son visage.

Dans son saut, le Rônin était tombé à terre, mais se releva, trempé mais en sécurité. Un réflexe lui dit de dégainer... lorsqu'il se rendit compte qu'il ne portait pas son katana, se rappelant qu'il n'était pas dans la réalité. Enfin, c'est ce qu'il pensait déjà au début, et ce fut confirmé lorsqu'il ré-entendit le ricanement, et une fois, puissante et guère rassurante, qui l'accompagnait...

-Hé hé hé... J'ai bien manqué mon coup, fit la voix, dommage... La prochaine fois, peut-être, je ne te raterais pas...

En même temps, deux yeux rouges venaient d'apparaître derrières les barreaux dorés. Deux yeux énormes et fendus, situés en hauteur, un sourire carnassier se dessinait en dessous d'eux, composé de crocs impressionnants et brillants dans l'obscurité. Le Rônin blond s'approcha un peu de la cage, tout en restant à une distance respectable pour éviter les griffes meurtrières, il s'adressa d'une voix hésitante à l'apparition, fixant les deux yeux rouges au dessus de lui...

-Qui es-tu? Où est-ce que je suis? Et pourquoi est-ce que...

-Pourquoi est-ce que tu es ici? termina la voix à la place du blond... Mais c'est bien simple, sale pucerons, tu es ici parceque tu te trouves dans un état d'"entre vie", même si je t'ai déja soigné... Où es-tu? La réponse ma paraît évidente, vu que tu es inconscient, tu te trouves dans "ton" inconscient, quelque part dans ton esprit, alors que tu es dans le coma dans la réalité...

-D'accord, mais ça ne répond pas à ma question, continua le jeune homme... Répond moi, qui es-tu?

Le sourire s'effaça, et les yeux se fermèrent alors qu'un petit rire (il devait être petit pour celui qui riait, mais là il ressemblait plutôt à un rire normal pour un être humain) résonnait. Lorsque les deux yeux se rouvrirent, leur possesseur s'avança, son visage se découpant dans la pâle lumière qui nimbait toute la pièce. C'était un énorme renard, mesurant sans aucun doute vingt voir trente mètres de haut, et dont le bout du museau était collé contre les barreaux dorés. Alors que le renard géant s'esclaffait encore, il finit par arrêter, et dit, tout en se retenant:

-C'est vraiment trop drôle... Voila seize ans, voir même dix-huit, que je suis en coincé ici, et personne ne t'a jamais parlé de moi?

-J'en ai pas l'impression, non, répondit le Rônin...

-Mais tu as bien dût entendre mes histoires... Celles que les parents racontent aux enfants, pour les effrayer... Celle du légendaire kitsune qui se repaît des âmes de ses victimes, qui a mené ses armées contre le monde, celui qui fût vaincu par le Hokoutei...

La lumière se fit dans l'esprit du jeune blond (un peu difficile, vu qu'il est dans ce même esprit) alors qu'il bégayait, surpris et inquièté:

-Non... Ce n'est pas possible... Tu ne peux pas être...

-Eh si, gamin, l'interrompit le renard. Je suis le Seigneur de Youko, maître des Démons et fléaux de l'Humanité... Mais je préfère faire plus court, en me nommant Kyûbi, le Démon renard à neufs queues, le destructeur d'Uzu no Kuni, et surtout l'hôte de ton corps...


Et voila, mon chapitre 6 est posté.

J'espère que vous apprécierez, et que vous laisserez des commentaires...

Dans le prochain chapitre, nous verrons un peu d'histoire, sur le dernier personnage a être introduit (notre ami le renard). Puis, quelques petites surprise, un approfondissement sur le complot qui se prépare, des personnages inédits ou tirés du manga...

Bref: Je dois y travailler, mais vous l'aurez.

Merci de laisser un petit commentaire.