L'Empire du Feu...


Fanfiction Naruto écrite par Juubi-sama (Recueil de Juubi-sama)
Publiée le 27/11/2009 sur The Way Of Naruto



Ceci est ma deuxième fiction, en parallèlle avec la première... J'ai eu l'idée en lisant la fiction suivante: Harem... lieu de conspiration, écrite par Sophia2. En lisant le chapitre deux, c'est là qu'elle a frappé, rapide et silencieuse, l'inspiration divine!! J'ai donc dans la soirée, commencé à mettre tout ça sur dossier, et j'espère que ça plaîra au moins à certain... Je donne un rôle à chaque personnage, mais je suis inspiré par beaucoup de chose, mais pas par le manga... Je tiens aussi à dire que malheureusement, dans ma fic, il n'y aura pas de jutsu... Enfin, je verrais, peut-être que je les introduirais... Oui, je crois que je vais les mettre... Bon, sur ce, je vous laisse lire ma fic, et j'espère que ça vous plaira, mais pour ceux qui lisent ma première création, ne vous inquiètez pas, je la poursuit aussi...

Bonne lecture, sur ce...



Chapitre 4: Trois yeux Blancs, Trois âmes Noires...



Chapitre 4: Trois yeux Blancs, trois âmes Noires...

La forêt était marquée à jamais du combat qui avait eu lieu… La zone soufflée par les explosions avait été ravagée, sur quelque cents mètres. Il ne se dressait plus que des silhouettes tordues d’arbres calcinés et les restes des assassins et de leurs hommes de mains, tous en lambeaux et atrocement brûlés… Déjà, des corbeaux et autres charognards s’approchaient déjà, les oiseaux poussant de sinistres croassements en se posant au sol pour commencer à picorer les cadavres, prenant des bouts de peau, voir même un œil presque intact pour l’un d’entre eux…

Une troupe s’approchait du lieu de désolation… Cette petite troupe pressait le pas, elle comptait quatre soldats, portant des armures beiges arborant le symbole de leur clan, une petite flamme rouge dans un cercle jaune… Il y avait ensuite le jeune homme que Naruto avait rencontré, avec son kimono blanc et noir, suivi d’Hinata et de l’autre petite fille… Les veines situées autour des yeux de l’homme semblaient plus marquée, comme si elles avaient grossi… Il semblait lui-même extrêmement concentré, alors que la fillette semblait ennuyée et qu’Hinata paraissait très anxieuse… Les deux femmes affichaient chacune un air de dégoût en sentant l’odeur de la chair brûlée et en voyant les corbeaux picorer les cadavres, des hommes comme des animaux…

-Vous ne trouvez rien, Neji-taichou? Dit l’un des hommes, tout en resserrant sa prise sur son yari (lance)…

Le capitaine en question, c'est-à-dire l’homme qui était juste devant les deux femmes, ne disait rien, se concentrant sur sa vision… Plus ils approchaient du centre de la zone dévastée, plus Hinata craignait le pire pour le rônin qui l’avait sauvé…

Ils arrivèrent enfin au centre de la zone… La première conclusion du capitaine était des plus évidentes: avec l’herbe et les arbres calcinés, les cadavres encore chauds qu’avaient déjà entamé les corbeaux et pour finir l’odeur de brulé omniprésente, la conclusion était facile: à moins d’avoir beaucoup (mais vraiment beaucoup) de chances, le rônin devait être mort…

Il voyait certes beaucoup de choses grâce à ses pupilles, mais il n’apercevait pas la moindre trace de chakra ou d’être vivants (si l’ont excepte les corbeaux)… Son attention se reporta sur une carcasse, celle d’un cheval pour être plus précis… Elle était contre un arbre, les flammes avaient roussi son crin et deux corbeaux s’acharnaient à lui retirer un œil, se disputant le morceau à grands coup de bec… Lorsque le flanc du cheval bougea légèrement, attirant sur lui les regards de toute la troupe… On entendait clairement des gémissements, et le cadavre s’agitait, comme si quelque chose était de contre son autre flanc et tentait de le pousser…

-Qu’est-ce que c’est que ça, taichou? Dit l’un des soldats…

Sur un signe de tête de son supérieur, un autre soldat s’approcha du cadavre pour la piquer de la pointe de sa lance… Cela n’arrêta pas le cadavre, qui continuait à se tortiller, on pouvait d’ailleurs entendre quelqu’un parler, mais d’une voix étouffée… Le capitaine fit un signe aux hommes derrière lui et désigna les deux soldats qui étaient les plus proches de la carcasse fumante:

-Vous deux, ôtez cette charogne… Je me demande ce qui l’a fait bouger… Les autres, en position de défense autour des deux dames, compris?

-Compris capitaine, répondirent les quatre hommes d’une seule et même voix…

Deux d’entre eux se mirent devant Hinata et la fillette, pointant leurs yari sur la carcasse, alors que leurs deux camarades avaient laissés leurs armes sur le sol afin de déplacer la défunte bête… Alors que l’un agrippait les pattes arrière pour tenter de les tirer, l’autre s’accrochait au cou pour faire la même chose… Après plusieurs longues minutes d’effort, ils parvinrent enfin a pousser le cadavre plus loin et découvrir ce qui se trouvait contre lui… Ils étaient juste devant l’arbre, et les autres soldats qui se trouvaient devant elle empêchait Hinata de voir leur découverte, de plus elle n’osait user de sa pupille, pour des raisons que seul les membres de sa famille pouvait connaître…
Ne pouvant se retenir, elle écarta les soldats qui lui barraient la route pour voir ce qu’ils avaient découvert, et elle se retint de pousser un cri d’effroi lorsqu’elle vit le rônin blond, contre l’arbre, vraisemblablement mort… Jusqu’à ce qu’elle voit sa poitrine se soulever… Il était encore vivant… Elle soupira intérieurement de soulagement, lorsque l’un des soldats prit enfin la parole en tâtant la poitrine du blond du bout de sa lance:

-Il semble être encore vivant, capitaine… Qu’en faisons-nous?

Le jeune capitaine semblait hésiter… D’un côté, il est vrai que sans ce rônin, sa cousine serait entre les mains d’une bande d’assassins… Mais de l’autre, il ne savait rien du tout du rônin en question, et il pouvait être un quelconque espion au service de leur ennemi… C’est lorsqu’il se tourna vers sa cousine, et surtout qu’il vit son regard implorant, qu’il céda…

-Nous le ramenons, dit-il à l’ intention de ses hommes, trouvez un moyen de le transporter, et en route…

Après avoir assemblé une civière de fortune avec les harnachements encore viable des pauvres chevaux et aussi grâce à deux lances, les hommes y étendirent Naruto avant de soulever la civière et de se mettre en route…

Sur le chemin, alors que les deux damoiselles étaient en avant, Neji s’approcha des soldats qui portaient la civière, vraisemblablement pour leur murmurer quelque chose:

-Pas un mot de tout ceci au Daimyo, compris?

-Évidemment, capitaine, répondirent en cœur les deux hommes, sur un ton tout aussi bas…

Mizu no Tensei… Province du Sud de l’Empire… Bien éloigné de la capitale du brouillard, un petit village, au bord d’un lac… Simple village de pêcheur, rien ne le distinguait des autres… En amont de la rivière qui allait se jeter dans l’océan, plus loin au sud, il y avait une haute falaise, dotée d’un imposant réseau de grottes et de cavernes… À la sortie du village stationnait une dizaine de soldats en armes, portant sur leurs armures le symbole de l’empire, quatre vagues… Pas très éloigné d’eux, dans une petite boutique de pêcheur dont deux des hommes gardaient la porte, ont entendait des bruits de poteries brisées, du bois fendu, des objets renversés…

A l’intérieur du magasin, trois silhouettes se tenaient devant le propriétaire des lieux, qui étaient à genou sur le sol… Un petit vieillard, vouté, les cheveux blancs et les traits tirés, le visage couvert de ride… Sa lèvre inférieure était fendue, saignant abondamment, et il tentait de se protéger le visage avec ses mains, plusieurs bosses et marques lui recouvraient le visage… Devant lui, les trois silhouettes le fixaient, des masques ronds et blancs, avec des motifs de vagues peints en rouge sang, dissimulaient leurs visages… L’un d’entre eux, à la longue chevelure noire, se tenait en retrait, alors que les deux autres étaient en avant, le comptoir du magasin, comme la plupart des étagères, avait été renversé, et des débris de poteries jonchaient le sol… Le premier des deux avait des cheveux bruns court, il n’était pas plus grand que son compatriote, et avançait vers le vieillard en faisant craquer ses articulations… Le second, bien plus grand que les deux autres et avec une carrure plus massive, avait une chevelure grise et ébouriffée, il faisait la même chose que son collègue, ce qui ne rassurait guère le vieillard…

-Bon… On a assez jouez, grand-père… commença l’homme a la chevelure grise…

-Dis-nous ce qu’on veut savoir, et tu auras la vie sauve, poursuivit le brun…

-Mais… Je vous ai dit tout ce que je savais déjà, répondit le vieillard, tremblant de peur…

-Ce que tu nous a dis, ce n’est pas assez, poursuivit le gris… Ont veut en savoir plus, beaucoup plus…

-Ne nous rend pas la tâche plus difficile, contente toi de répondre aux questions qu’ont t’a posées, termina le brun, mais si tu veux, je peux me montrer plus convaincant…

Tout en discutant, les deux hommes s’étaient approchés du propriétaire, le brun levait déjà son poing, prêt à frapper, lorsqu’il senti une main se poser sur son épaule… Il se retourna pour voir que son second camarade se tenait juste derrière lui, sa main droite posée sur son épaule…

-Koichi, pas la peine de perdre plus de temps ici… il se tourna vers le gris… Ça vaut aussi pour toi, Saido… Nous en savons suffisamment, nous pouvons donc partir…

Il se tourna ensuite vers le vieillard et s’approcha, s’accroupissant devant lui avant de dire, a l’intention de ses camarades:

-Je m’occupe de terminer le travail… Rejoignez les hommes, j’en ai pas pour longtemps…

Les deux autres se concertèrent du regard (difficile à voir vu qu’ils portent des masques), avant de se retourner… Le dénommé Saido resta silencieux, celui qui s’appelait Koichi grommela un vague «on a jamais le droit de s’amuser»… Une fois qu’ils furent sortis, leur camarade ôta son masque avant de plonger ses yeux noirs dans ceux du vieillard…

-Au nom du secret et de sa Majesté impériale, dit-il en posant sa main sur le front de l’homme…

À l’extérieur, les soldats, qui attendaient les trois Ansatsusha, s’impatientaient légèrement… Ils ne furent pas rassurés lorsqu’ils virent Saido et Koichi sortir de la boutique, ordonnant d’un simple geste aux hommes qui en barraient l’entrée de les suivre… Ils furent encore moins rassurés lorsqu’ils entendirent un cri de terreur en provenance du petit magasin… Cri qui s’éteignit bientôt, laissant un silence de mort planer sur le village… Le troisième Ansatsusha sortit de la boutique, après avoir remis son masque, et s’avança vers la troupe de soldat, encadrés de ses deux compagnons, le vent faible soulevait légèrement leurs capes noires…

-Nous nous rendons aux falaises, au nord du lac… L’objectif se trouve là-bas… En avant…

Sans rien ajouter, sur son ton froid, l’Ansatsusha se mit en route, en courant tout en faisant de grands sauts, comme ces deux confrères… Ne pouvant les imiter, les soldats se contentèrent de suivre au pas de course, gardant tout de même un certain alignement tout en avançant…

Après une bonne vingtaine de minutes, ils arrivèrent devant l’entrée des grottes que comptaient le dos des falaises… Les trois agents impériaux les attendaient déjà depuis un moment, Saido était allongée sur un rocher plat, Koichi était dans l’herbe en regardant fixement l’une des entrées des grottes, le dernier était a terre, vraisemblablement entrain de méditer… Une forêt entourait les grottes, et dès que les soldats en sortirent, le troisième agent se releva, comme s’il les avait vus venir, alors qu’ils arrivaient dans son dos…

-Bon, dit-il… Soldats, si vous observez l’entrée de la grotte que regarde Saido, vous verrez qu’il y a des entailles… Selon l’homme du village, c’est dans cette grotte que se trouve notre objectif…

Il se tourna vers ses deux partenaires, qui s’étaient eux aussi relevés… Il regarda un moment les soldats avant de désigner la grotte du doigt en disant simplement:

-En avant…

Il se dirigea vers la grotte, suivi par ses équipiers et les dix soldats… Ils franchirent le seuil de la première, et après avoir passé une sorte de «tunnel» naturel, ils arrivèrent dans une grotte assez imposante… Elle était de forme plus ou moins sphérique, et en plus du tunnel qui les avait conduits ici, il y en avait encore 5 autres… Au centre de la grotte il restait des cendres, celles d’un feu, et il avait vraisemblablement été éteint récemment… Saido s’approcha du tas de cendre pour s’accroupir et prendre un morceau de bois a moitié brûlé, il le tâta un long moment, ce qui surprit les soldats vu que les trois assassins portaient des gants, mais ils étaient déjà assez inquiets pour ne pas se préoccuper de ces détails…

-C’est encore chaud, dit Saido en se tournant vers ses deux camarades… Il n’a pas pût aller bien loin, il doit même être encore ici…

-S’il est encore ici, que faisons-nous? Demanda Koichi au troisième membre de l’équipe…

-Nous allons d’abord le localiser, répondit ce dernier…

Il se tourna ensuite vers les soldats, et désigna les entrées des tunnels qui se trouvaient devant lui:

-Divisez-vous en cinq groupes deux, chaque groupe prendra un tunnel différent… Dès que vous trouvez quelqu’un dans l’un des tunnels, vous avez ordre de revenir immédiatement le signaler… Compris?

Les soldats se contentèrent d’un vague hochement approbatif, avant d’exécuter les ordres…