Est-il possible de détourner le destin?


Fanfiction Naruto écrite par Sofi-Chan (Recueil de Sofi-Chan)
Publiée le 07/03/2009 sur The Way Of Naruto



Que se passera-t-il dans ce troisième chapitre?
Un couple se formera-t-il?
Shikamaru mourra-t-il des coups d'éventail de Temari, à bout d'entendre les "galère" de celui-ci?
Et, l'important, est-ce que Temari dira enfin à Shikamaru ce qu'elle ne voulait pas dévoiler???

Réponse à ces questions existentielles en lisant le chapitre! ^^



Chapitre 3: An angel comes to me



Le lendemain, quand je me réveille, je constate que Temari n’était plus là. Si cette galère de fille a osé continuer le chemin sans moi, je retourne à Konoha, quelle que soit la réaction du Godaime Hokage. Je m’essuie les yeux et m’étire longuement, avant de m’apercevoir que le soleil doit sûrement être levé depuis longtemps, puisqu’il est élevé dans le ciel.

- C’est à cette heure que tu te réveilles, paresseux?

Je retourne mon regard derrière ; c’est bien le seul endroit où je n’ai pas daigné regarder; et j’y aperçus ladite disparue.

- Super sexy en caleçon! Siffle-t-elle en se moquant de moi, ce qui me mit aussitôt mal à l’aise.
- Ça va, ça va, je m’habille, lui répondis-je, encore sous l’effet soporifique du fabuleux monde des songes.

J’enfile donc un pantalon et chandail marine, et je vins pour enfiler ma veste de Chûnin, lorsque Temari me dit :

- Tu risques pas d’avoir chaud avec cette veste?
- Si, mais ça prouve que je suis un Chûnin, même si c’est galère.

***
J’espère ne pas lui avoir donné de pistes sur ce que je ressens. Après tout, j’ai peut-être sifflé tout à l’heure, il devait croire que c’était pour se moquer de lui, mais en réalité.... il est vrai qu’il est assez craquant en slip. Et aussi mignon sans sa veste de Chûnin...

***

J’enfile finalement la veste, ramasse mes affaires, et continue la route aux côtés de la jeune femme. Cette fois-ci, la deuxième journée de voyage sur trois, le trajet fut plus intéressant côté dialogues, et le troisième jour, cette fille réussit même à me faire rire...

En cet après-midi du troisième jour de route, tout se passe bien, je discute avec Temari sans trop d’insultes sur les femmes et en évitant les coups qu’elle me donne de temps à autre. Je me mets à rire de temps à autre à ces blagues, de même pour l’inverse. La température grimpe petit à petit, indiquant que nous arrivons bientôt à destination. Je détourne les yeux quelques instants, et évidemment, j’entends des cris....

- Temari, arrête de crier s’il te plaît.
-....
- Temari?

Aucune réponse de sa part, mais je vois un groupe de trois hommes s’emparer d’elle. Je la vois essayer de riposter en les mordant férocement, ou en les frappant, mais malheureusement, rien ne fonctionne. Pourtant jadis, je l’ai connue beaucoup plus farouche que ça. C’est peut-être dû au fait qu’elle a échappé son éventail en se faisant enlever...

- Shikamaru! Aide-moi! Je t’en supplie!!!

J’aimerais bien l’aider en ralentissant les hommes avec ma technique des ombres, mais évidemment, la pluie et les épais nuages noirs doivent être de service au mauvais moment.....

- SHIKAMARU!!! JE T’EN PRIE!!!

Comment réagir face à une situation comme celle-là? Bien sûr, j’ai déjà fait face à de pires événements, mais le fait de ne pas pouvoir utiliser la technique des ombres me complique la vie... Face à la panique, je me précipite vers les trois hommes tentant une manœuvre avec l’éventail de la jeune femme pris au passage.

Je donne un grand coup avec l’arme, donnant ainsi cours à un coup de vent puissant. Ils laissent tomber Temari, qui se précipite vers moi, apeurée, à en constater l’allure, et elle me serre dans ses bras. Très fort. Je tente de la rassurer en lui frottant le dos, mais le problème est loin d’être réglé...

- Shikamaru.......Je....

Non! Un des trois hommes charge vers nous! Dépêche-toi Temari!!!

- ...Je t’aime.

Trop tard! Je la pousse, sans vouloir lui faire trop de mal, et je m’attaque à notre opposant avec un kunaï sorti rapidement de ma poche. On peut entendre facilement les entrechoquements des armes métalliques, qui produisent des étincelles à chaque coup.

- Tu tiens à cette petite blonde hein? Malheureusement, on a un ordre; ramener cette petite princesse à notre chef avant que ses copains s’en mêlent. C’est-à-dire que j’aurais besoin de te tuer pour parvenir à mes fins, me dit l’homme, un sourire sadique aux lèvres.
- Évidemment que j’y tiens! Et cesse faire des beaux discours, tu me donnes la nausée, lui répondis-je, sans gêne.

Je me sens soudainement frappé par l’effet de la déclaration de Temari. Et c’est ce qui fait en réalité que je me défend un peu n’importe comment, probablement foudroyé par la peur de ne plus pouvoir la protéger ou peut-être, de ne plus pouvoir la voir...

L’opposant tente de me frapper à l’abdomen; je détourne le coup de son arme avec la mienne, et il recule, sous l’effet de l’impact. Il me sourit, mais ce n’est certainement pas un sourire affectif. C’est un sourire de guerre, affiché sur une machine de guerre....Il commence à rire d’un rire gras, et exécute des signes à l’aide de ses mains.

- Suiton : Les bêtes aqueuses! Hurla-t-il.

Des créatures formées d’eau se forment autour de nous. Malin, puisque l’eau de la pluie nourrit forcément ces bêtes. Même si je tenterais de les frapper, elles se reconstitueraient grâce à celle-ci...Je ne sais plus quoi faire.....

....Mais si! Bien sûr! Pour qu’elles finissent par se dématérialiser, je dois nécessairement commencer par m’attaquer à leur créateur, quelques mètres plus loin. Je me précipite donc vers lui, esquivant les attaques aqueuses des créatures, et je me retrouve face à l’un des trois hommes, lui donnant un bon coup de poing au visage. Déconcentré de son attaque aquatique, les bêtes disparurent, comme prévu, et l’homme me regarde, décontenancé.

- Tu veux jouer à ce jeu? Tu veux jouer au plus fort, petit?
- Pas besoin. Entre nous deux, je sais déjà lequel est le plus fort, répondis-je.
- C’est ce qu’on verra.

Évidemment, je n’ai jamais été très habitué au combat au corps à corps, mais je me bats tout de même. Coup de poing au visage de l’opposant, et je reçois, en retour, un bon coup de coude dans l’abdomen, ce qui me coupe le souffle. Pas si vite, me dis-je.

Je tends ma main gauche vers l’opposant, en reculant, ma main droite sur mon abdomen, tentant d’adoucir la douleur.

- Qu’est-ce que tu fais, pauvre imbécile? Ce n’est pas en faisant le clown que la partie sera gagnée d’avance pour toi!

Mais qu’est-ce qu’il pense? Moi, faire le clown? Il se fait des hallucinations, puisque je ne fais que suivre le retour du soleil parmi nous. Je met mes deux mains en position et une ligne d’ombre se forme, pour rejoindre les deux autres crétins qui se sauvent subtilement avec Temari. Maintenant, ils sont immobilisés. Je recule donc en courant, pour permettre à ceux-ci de rejoindre leur acolyte.

- Mais qu’est-ce que tu fous? Tu te sauves, froussard?

Évidemment, cet imbécile ne suit rien de la scène, puisque ses compagnons sont derrière lui. C’est le moment. Je bouge mon ombre de façon à ce que les deux hommes relâchent Temari, celle-ci qui se mit automatiquement à courir vers moi, prenant le bien qui lui appartient, c’est-à-dire, son éventail, et en se présentant aux trois confrères, un sourire assez...sadique, au visage, qui d’ailleurs, avait l’air mal en point, ce qui ne l’empêche pas de dire :

- Vous croyez que les femmes sont plus faibles que les hommes? Vous allez voir, bande de crétins dégénérés!! Futon! La lame du vent!

Elle secoue son éventail de manière à produire un coup de vent épouvantable, suivi de lames tranchantes, trop rapides pour être visibles aux yeux de l’homme. Les pauvres furent couverts de sang et très amochés, mais je ne m’en fis pas pour eux.

- Bien joué, Temari!

Elle ne me répond pas.

- Hé Temari! Ça va?

Je m’approche d’elle, et même si elle avait réussi à mettre les trois hommes à terre, elle semble très mal. Elle a quelques blessures au visage, et je remarque du sang couler de son torse. Elle ferme les yeux et me tombe dans les bras.

- Temari! S’il te plaît! Réponds-moi!

Apparemment, elle a l’air de s’être beaucoup débattue pendant que je me battais avec un des trois. Elle a l’air tellement mal que je me demandai même si elle est encore en vie...

Je fus pris de panique. Je la pose à terre, vérifie son pouls, qui est très anormal d’après moi. Je la prends dans mes bras, le coeur battant à mille à l’heure tellement l’anxiété s’est emparée de moi, et je me dépêche de rejoindre le village de Suna, qui est d’ailleurs visible à la position où je suis. Je ne sais pas où est l’hôpital, alors je m’adresse, en panique, à un passant :

- Vite monsieur! Guidez-moi à l’hôpital! C’est une urgence!

L’homme me guida donc vers celui-ci, apparemment tendu vu la manière dont je me suis adressé à lui. Arrivés là-bas, les infirmières se chargèrent du cas de Temari et je fus mis en attente. Je ne veux pas aller ailleurs. Je veux rester ici, attendre Temari. J’attends pendant des heures dans cette petite salle d’attente. Je me demande presque qu’est-ce que je fiche ici, mais j’ai réponse à cette interrogation :

Temari m’a fait l’effet d’un ange. Elle est arrivée, subitement, me gâchant supposément la vie, alors qu’au contraire, elle m’a apporté la joie de vivre et un sentiment d’appartenance envers elle. Pour la première fois, je sens vraiment quelqu’un prendre mon cœur....Je m’inquiète, pour la première fois de ma vie, pour une femme....

L’attente est terriblement interminable. Il arriva même un moment où je me retrouvai totalement seul dans la salle, le silence prenant place. Je laisse échapper un soupir d’impatience, lorsque des infirmières sortirent de la salle, m’annonçant que je pouvais aller rendre visite à Temari. J’en suis ravi, mais je ne leur démontre pas ma joie. Je m’avance vers la porte menant à la chambre de la jeune femme et je la pousse, me retrouvant face à une Kunoichi que je n’ai jamais connu;

Elle a le visage blême, les cheveux détachés, mais me sourit. Je lui rend son sourire, et je baisse le regard au sol. Je m’approche d’elle et m’assit sur son lit. Elle pose sa main sur la mienne et la caresse. Je ne peux m’empêcher de détourner mon regard du sien...

- Temari, je suis désolé.... lui dis-je.
- Non... c’est ma faute... ne me culpabilise pas pour ça. Ce n’est pas toi qui est la l’aînée du trio de Suna, la sœur du Kazekage. Ce n’est pas toi qui es recherché par plusieurs ennemis à travers le pays parce que tu as ce statut. C’est à moi de prendre la responsabilité de cette attaque.
- Je l’assumerai donc avec toi. On m’a déjà pris mon sensei, et cet événement m’a appris d’aimer, de tout notre cœur, les personnes qui nous sont chères.

Je prends une grande respiration et je continue :

- Tout ça m’a bouleversé. Et ça m’a appris une autre chose : je t’aime trop pour te laisser périr. Je t’ai autrefois mené la vie dure, je t’ai traité de fille galère maintes et maintes fois, et maintenant, c’est terminé. Terminé le temps où on s’haïssait presque à s’éviter. Maintenant... c’est différent.

Elle m’enlace très fort, et pour la première fois, je l’assume :
Je suis inévitablement amoureux.



Et voilà! C'est presque la fin! Que se passera-t-il ensuite? À vous de le deviner! Parce que le chapitre suivant risque d'être l'épilogue! ^^