Secrets de guerre


Fanfiction Naruto écrite par Gclems (Recueil de Gclems)
Publiée le 01/09/2006 sur The Way Of Naruto



Voila un nouveau chapitre pour la fiction ! (que je suis productif :P profitez, après la rentrée j'écrirais beaucoup moins)

Donc comme je l'avais anoncé dans le précédent, ce chapitre n'est pas la 3eme partie de Mon Frère - The Other Side (pfff pourquoi j'ai foutu ce titre en anglais moi???), mais concerne un tout nouveau personnage.

je vous laisse deviner quand il se passe ^^





PS : Les connaisseurs remarquerons que le début m'a été inspiré par la chanson LES BOTTES ROUGES des Wampas, et que pour le clin d'oeil, un passage de la chanson s'y cache ^^
J'ai aussi 3 personnages en clin d'oeil au meilleur manga de tous les temps : 20th Century boys.

Bonne lecture.



Chapitre 5: Akuiaru



La salle de classe baigne dans l’atmosphère douce et paisible de soir d’été. Le professeur Shôgakkô nous explique que nous allons commencer notre apprentissage du lancé de shuriken demain, et nous laisse sortir de l’école. C’est l’heure des mamans.
Je viens d’avoir 5 ans. Aujourd’hui je suis grand. Mais j’me pose des questions depuis la récréation. Les grands ils discutaient pour savoir c’qu’était vrai. Si c’est les chevaux blancs, ou les noirs qui courent plus vite. C’est vrai qu’c’est pas facile. Mais moi j’pense que c’est les blancs, ça me semble évident.

Je demanderai à papa… Quand j’aurais le temps, ce soir, je fête mon anniversaire, et après je vais préparer mes affaires pour lancer les shuriken demain.

Maman est déjà là, elle a dû arrêter de travailler plus tôt. Elle est toujours en retard d’habitude. Tant mieux ! Je mangerai mon gâteau plus vite !

De retour à la maison, maman me débarrasse de mon sac, j’enlève mes chaussures, et fixe sur mon front mon faux bandeau de ninja de Konoha que papa m’a fabriqué avec du carton et un foulard noir.

Je rentre dans la salle et SURPRISE !, toute ma famille est là. Tonton Otcho et tata Yukiji, papy Yoshitsune, et même papa !
Ils ont tous arrêté le travail plus tôt pour venir fêter mon anniversaire ! Papa et maman ont fermé le magasin d’armes, tonton Otcho et tata Yukiji, qui travaillent au bureau du Hokage, sont sortis 3 heures avant la fermeture, et papy Yoshitsune a eu une autorisation de sortie de quelques heures de la maison de retraite.
En plus, maman m’annonce que mon meilleur copain shinyû et ma meilleure copine Yôjo vont arriver d’un instant à l’autre.

Tiens, justement les voila ! Whouaou ils m’ont même amené des cadeaux ! Je les ouvre avec impatience. Je commence par celui de Shinyû, sinon maman va encore penser que Yôjo est mon amoureuse. Et puis celui de Shinyû est vachement gros !
Un katana en bois ! Un vrai de vrai d’entraînement ! Maintenant j’ai le mien ! On n’aura plus besoin d’aller en piquer en douce au magasin de papa et maman.
On dirait que Yôjo trouve ça nul. Pff elle peut pas comprendre, c’est une fille.
Bon, j’ouvre son cadeau maintenant. Tiens, elle m’a écrit une carte. Je savais pas qu’elle savait déjà écrire. La chance.
Maman me la lit : « Bon anniversaire Ukeru, ta Yôjo qui t’aime fort »
Je la regarde rougir. J’aime pas ce cadeau, il sert à rien, mais je vais pas lui dire pour pas qu’elle soit fâchée.



La fête se termine maintenant. Je vais dans ma chambre ranger mes shuriken. Grâce à papa et maman, je vais être celui qui aura les meilleurs shuriken demain matin.
J’entends papa et maman parler avec tonton et tata. Je comprends rien du tout. Mais visiblement « la société Reisei va les engloutir ».
Je sais pas ce que ça veut dire, tout ce que je sais, c’est qu’ils parlent souvent de cette « société Reisei » quand ils pensent que je ne peux pas les entendre.

Mes shuriken sont en ordre, et prêts pour demain. J’ai plus qu’à essayer de m’endormir. Vivement demain ! Vivement dem…. Zzzz….
J’entends maman me dire de me réveiller. Sa voix est lointaine, mais semble pourtant très proche en même temps.
Je me réveille d’un bond : c’est le grand jour !

J’arrive à l’école, et je vois que tout le monde est regroupé autour d’un autre élève. Akuiaru, c’est un nul. Il fait rien que faire le beau, alors qu’il a déjà 8ans et il est toujours dans ma classe.
Il se vante parce qu’il a les meilleurs shuriken. Il dit que se sont des shuriken Reisei.
Le nul !
J’avance vers lui et lui montre mes shuriken que m’ont donné papa et maman. Ca c’est les meilleurs shuriken !
Tout le monde est ébahit, je suis content.

Pourtant, ce nul d’Akuiaru a un grand sourire et prétend que les miens sont nuls, et que les meilleurs shuriken sont ceux de Reisei, parce qu’ils ont servit pendant la 3eme guerre mondiale des ninja, et que tous les petits fabricants comme mes parents sont tellement nuls à côté qu’ils arrêtent tous.

De colère, je lui plante un shuriken dans le pied, en lançant : « Alors ?! Il est nul ce shuriken ?! »
Tout le monde autour s’écarte. Ils ont l’air effrayés. Sauf Akuiaru qui, semble-t-il, est en train de pleurer. Depuis le temps que j’avais envie de le voir se rouler par terre en pleurant !

Le professeur Shôgakkô choisit ce moment là pour arriver. Il paraît tout affolé. Pourtant il devrait être fier de moi ! Au lieu de ça, il me met au coin, me confisque mes étoiles, et m’interdit de lancer aujourd’hui. J’ai juste le droit de regarder.
Mais c’est pas grave, Akuiaru est à l’infirmerie. Il n’assiste même pas au cours.
C’est une bonne chose.

Le soir venu, le professeur raconte à ma mère ce que j’ai fait à ce lourdaud d’ Akuiaru.
Moi j’ai du raconter ce qu’il s’était passé, et pourquoi j’avais planté mon shuriken dans le pieds de l’autre benêt. A croire que c’est moi qui est en tort.

Heureusement, je m’en tire bien. Maman ne m’a pas grondé, et demain je pourrais participer au deuxième cours d’apprentissage.
Le seul truc qui ne me plait pas, c’est que je vais devoir aller voir Akuiaru pour m’excuser.
Pourtant ça devrait être à lui de le faire ! Pff les adultes comprennent rien de toute façon.

Le soir, maman me dépose devant chez lui pour que je m’excuse, et repart aussitôt ranger le magasin.
Je frappe à la porte. Personne ne vient. Je frappe une seconde fois…. Et j’entends une voix énervée « c’est bon ! deux minutes ! j’arrive ! ».
C’est Akuiaru. Raah j’ai vraiment pas envie de lui parler !

Il ouvre la porte, et un grand sourire se dessine sur son visage, rendant ses petits yeux haineux encore plus petits… et haineux. Il a vraiment une tête de cochon comme ça.

« Entre ».

J’entre. C’est vraiment parce que je suis obligé.
Je commence à m’excuser…

« Viens, on va dans ma chambre. »

J’hésite un instant, et me dit que ça peut être marrant de voir la litière du cochon boiteux.
Je monte les escaliers en me retenant de pouffer de rire.

« Qu’est-ce qui te fait rire morveux ? »

Je ne réponds pas, et continue mon ascension.

Nous sommes maintenant dans sa chambre. Il s’assoit devant son bureau en chêne, et semble polir un katana. Un vrai !
« Qu’est-ce que tu m’ veux ? T’es là pour t’excuser ? »

Il se lève brusquement de sa chaise avant même que je puisse entamer une quelconque réponse.
Il avance vers moi en boitant, le katana tendu droit vers moi. Je suis tétanisé. Il me plaque contre la porte, le katana sous la gorge.
« C’est pas un beau Katana ça ?! Tu crois que tes parents seraient capables de faire un objet aussi bien ? »

A ce moment là, la mère d’ Akuiaru ouvre la porte. Seul ennuie : elle s’ouvre vers l’intérieur de la chambre.
Je sens le katana s’enfoncer dans ma gorge jusqu’à sa moitié, et je m’écroule, mort.

On pourrait trouver plein de morales à cette histoire. A mon histoire. Par exemple qu’il faut toujours frapper avant d’entrer. Ou encore qu’il ne faut pas jouer avec des armes.
Mais tout ce qui en a été tiré, c’est que la société Reisei était responsable, et qu’il fallait que ses activités cessent.

C’est marrant de voir comment on cherche souvent le coupable qui peut rapporter le plus.




Eh oui, encore un mort xD
La vie des ninjas n'est pas toujours rose.
M'enfin ça fait bizarre de tuer un enfant de 5ans... On hésite jusqu'au bout. Est-ce que c'est pas immoral? Est-ce que c'est pas trop trash ? Est-ce qu'il ne vaudrait mieux pas l'impliciter ?

Bon, finalement, vu que mon récit est à la 1ere personne, j'ai décidé d'aller jusqu'au bout... J'espère que ça sera pas censuré ^^' (modos soyez simpas :p je suis sur que si je l'avais pas dit, vous auriez meme pas remarqué que c'est un gosse de 5ans qui meurt *_*)