Salut, c'est ma première fic, elle est plutôt longue, cela fait un moment que je l'ai écrite. Je posterai assez souvent vu qu'elle est déjà écrite. Je voulais créer des persos qui m'appartiennent sans trop me casser la tête et je suis plutôt contente du résultat. Je ne pense pas avoir mis du spoil.
Enjoy...
La fille de Karin observait la capitale dissimulée dans la frondaison d’un arbre. Une muraille blanche de dix mètres en formait l’enceinte.
La ville immense était prise d’une activité intense, elle avait du mal à situer le port mais il lui semblait qu’elle soit obligée d’entrer dans la capitale pour y accéder. Des sentinelles surveillaient les allées et venues depuis un chemin de ronde entre les différentes tours de l’enceinte. Ce n’était pas eux qui l’inquiétait. En se déguisant, elle n’aurait aucun mal à franchir les portes s’ils n’y avaient qu’eux pour l’accueillir.
Elle sentait ses deux ennemis avec précision. La femme surveillait la seule entrée de la ville tandis que son coéquipier se reposait dans une chambre d’hôtel. Ils avaient apparemment abandonné leurs habits de l’Akatsuki pour passer inaperçus.
Elle devait se rendre à l’intérieur sans se faire repérer par eux, c'est-à-dire qu’elle devait grimper sur la muraille loin de l’entrée sans que les sentinelles s’en aperçoivent. Elle décida d’attendre la nuit tout en cherchant un endroit propice à son intrusion.
Elle resta à bonne distance en faisant le tour.
Elle avait totalement récupéré de sa fuite. Elle avait un équipement insuffisant, les couteaux de cuisine ne remplaçaient pas les kunaïs et les Shurikens n’en parlons pas. Elle possédait toujours son redoutable Katana mais sans arme de jets valables, elle ne pouvait mener un combat sérieusement.
La forêt s’avançait assez des murailles à cet endroit là pour lui constituer un avantage et les tours étaient assez distantes. C’était parfait !
Tout en se rendant à l’endroit qu’elle avait choisi, elle se remémora ce qu’elle devait accomplir.
Elle rentrerait dans la ville, se mêlerait à la population, trouverait le port, se ferait engager sur un navire en direction de la barrière, passerait la barrière, traverserait le pays du feu en cherchant le village caché de Konoha et tout cela sans se faire attraper par les deux personnes à ses trousses.
Elle devait se déguiser avec soin pour passer inaperçue dans la ville, de plus les bateaux n’engageait que des garçons. Elle lissa ses longs cheveux ébènes, elle allait devoir les couper court. Elle regarda sa poitrine de taille raisonnable, soucieuse. En serrant bien avec des bandages et en se recouvrant d’un vêtement un peu ample, ce serait suffisant. Par contre, ses hanches ne pouvaient pas être réduites et sa démarche, ses gestes et sa voix féminins pourraient la trahir. Ce ne serait que pour une période courte, avec un vêtement bien adapté et en se faisant passer pour plus jeune qu’elle ne l’était, ce ne serait pas un problème.
Attendant la nuit, elle commença à s’occuper de sa chevelure avec la dague qu’elle avait volé la nuit de son appropriation d’un certain pain chaud. Elle récupérait ses mèches dans un sac, elle ne devait rien laisser traîner qui lui avait appartenu. Elle passa ses doigts dans ses cheveux ébouriffés maintenant très court, ils faisaient environ dix centimètre de longs. La sensation procurée était étrange, sa tête lui semblait légère à présent. Elle se regarda dans un miroir que lui avait donné Monamaru, elle ressemblait beaucoup plus à présent à son père qui avait eu les traits aussi fins qu’elle.
Il n’avait jamais eu les cheveux aussi court ni aussi mal coiffé sur les photos qu’elle avait de lui. Elle prit des bandages fournis eux aussi par Monamaru, enleva son T-shirt sans manche noir et entreprit d’aplatir sa poitrine. Ce n’était pas aussi facile à dire qu’à faire. La bande glissait, elle serrait pas assez ou trop, elle ne pouvait pas lever les bras en même temps qu’elle s’enroulait, bref c’était une horreur.
Après s’être acharnée pendant une bonne heure, elle réussit enfin à nouer les bandages de manière satisfaisante. Elle enfila son haut de tout à l’heure, puis mit par-dessus un pull en coton beige ayant appartenu à Monamaru. Bien trop grand pour elle, elle flottait dedans dissimulant ses formes féminines et recouvrant son short noir. Elle se recouvrit la tête d’un bob de couleur claire pour cacher le haut de son visage et faire penser que son regard semblait sombre à cause de l’ombre du chapeau.
Elle prit son Katana, le positionna dans l’interstice entre ses pouces et ses index et composa une série de signe rapide. Il rapetissa et elle le glissa dans sa ceinture. Elle toucha le haut de sa cuisse, il y a avait son étui à couteaux de cuisine, elle y rangea sa dague et un saucisson.
Elle se sentait enfin prête, et le soleil allait se coucher.
Elle mangea tranquillement en observant les rondes des sentinelles pour y trouver une faille. Elle était rapide, et elle franchirait l’obstacle rapidement sans qu’ils s’en aperçoivent mais valait mieux être prudente.
Elle examina la muraille avec minutie. Ses ennemis étaient forts, très forts, ils avaient sûrement envisagé cette possibilité. Un mince filet de chakra recouvrait la pierre. De l’argile ! Cette femme saurait où elle se trouverait dès qu’elle poserait un pied dessus. C’était sûrement explosif en plus.
C’était de l’argile après tout, il y avait toujours un moyen de s’en débarrasser sans se faire repérer avec précision. Ses ennemis l’attendaient, ils savaient qu’elle devait arriver aujourd’hui ou bien demain. Ils sauraient qu’elle était enfin là mais pas sa position.
Le vent venait de là, elle observa le ciel, il y avait bien quelques nuages qui arrivaient. Une petite pluie règlera le problème si on l’aidait un petit peu à tomber.
La ville dégageait de la chaleur, il suffisait de l’utiliser de la bonne manière et au bon moment.
Elle attendit qu’il fasse nuit noire.
Elle sortit son katana quand elle fut satisfaite, elle réfléchit quelques instants, en mode miniature ce serait plus discret. Elle le dégaina, le déposa en équilibre sur sa poignée et elle forma de nombreux signes avec ses mains.
EVENTAIL VOLANT DES LAMES DESTRUCTRICES !
Le katana se décupla en plusieurs lames accolées les unes sur les autres. Elle se concentra, le katana voleta, s’en alla loin d’elle. Elle le fit parcourir une longue distance en lui faisant éviter les rencontres grâce à ses dons de repérages du chakra. Il arriva en haut d’une colline. Elle calcula rapidement son coup.
DECUPLAGE DE LA TAILLE !
L’éventail de lames gigantesques se mit en position vertical, tourna sur son axe vers sa cible et envoya une bourrasque chargée de chakra de sa maîtresse sur la ville.
Le vent emporta la chaleur de la ville vers le ciel en tourbillonnant, au contact de l’air frais du ciel nocturne, un orage violente se créa et déversa sa pluie battante et purifiante.
Elle ramena son katana vers elle discrètement. Elle avait libérée son chakra de manière tellement diffuse que ses ennemis ne pourraient pas la localiser facilement.
L’argile glissait le long des parois. Elle attendit qu’il s’amoncelle totalement en bas en enfilant une cape noire. Ses deux ennemis bougeaient. Ils ne savaient apparemment pas où donner de la tête.
Elle pouvait y aller à présent, l’ascension serait ardue à cause de l’humidité de la paroi mais elle s’adapterait. Elle sauta sur le mur, libéra son chakra sur la pointe de ses pieds et se mit à courir. Elle passa par-dessus en un temps record.
L’homme s’était transformé en une multitude d’oiseau qui s’envolèrent de toute part.
Elle devait vite se mettre à couvert. Elle chercha désespérément un abri tout en descendant dans la ville. Une fenêtre ouverte, elle ne réfléchit pas et s’engagea à l’intérieur. Elle la ferma, se plaqua à terre en reprenant sa respiration.
Un corbeau passa quelques instants plus tard.
« Qui es-tu ? Va-t-en ! »
Elle sauta sur l’enfant l’empêchant de crier, éteignit la lampe et se cacha avec lui sous le lit.
Il lui mordit les doigts, elle ne lâcha pas.
« Tais-toi ! Il y a des ennemis dans la ville ! »
Il se calma. Elle le relâcha.
« Les hommes aux nuages rouges. Ils vont tous nous tuer !
- Ne t’inquiète pas ! Ils n’oseront pas attaquer, on est trop nombreux pour eux. Mais la nuit, ils s’en prennent aux gens qui sortent.
- D’accord.
- Je peux rester jusqu’au matin, petit.
- Oui.
- Cela restera secret entre nous. Mes parents ne savent pas que je suis sorti sans leur permission.
- Ton secret est bien gardé », sourit-il.
Elle remercia la solidarité enfantine.
J'espère que mon chapitre vous plut. Au prochain, je ferais un récapitulatif des personnages. A la prochaine !