L'anbu Naruto


Fanfiction Naruto écrite par Namikaze_Jehu (Recueil de Namikaze_Jehu)
Publiée le 06/12/2009 sur The Way Of Naruto



Désolé pour l'attente de ce chapitre. Malgré ça, j'espère que vous l'apprécierez.


Chapitre 15: Un entraînement fantastique! (partie 2)



Il y avait un soleil radieux. Le ciel bleu était parsemé de quelques rares nuages blancs qui flânaient négligemment au gré du vent. Vent que le jeune Anbu était parvenu à maîtriser à l’aide de l’élément lui-même. Le vent, ou plutôt, les vents. Naruto avait appris à les connaître. Discuter avec eux était très enrichissant, surtout sachant qu’ils avaient côtoyé les membres du clan Namikaze. Le blond peinait à cacher sa joie lorsqu’il discutait avec eux de sa famille. Il avait ressenti une immense fierté quand il avait appris que son aïeul, le fondateur du clan, était parvenu à tenir tête à Senju Hashirama, le 1er Hokage reconnu comme étant le ninja le plus fort et le plus charismatique du siècle, lors d’un combat que l’Histoire n’avait pas retenu.

Il avait passé les dix derniers jours à parler avec eux car, il le savait, cet instant de joie était éphémère. Hélas, les vents lui avaient expliqué qu’il pouvait communiquer aussi facilement avec eux qu’une seule fois dans sa vie, c’est durant cet instant que les vents devaient lui apprendre leur savoir ancestral quant à leur maîtrise. C’était ainsi depuis la naissance de son clan et même avant. D’ailleurs, ce n’était que grâce à l’influence du chakra de Kyuubi qu’il avait pu leur parler aussi longtemps.

Grâce à leur aide, son sang et les connaissances du renard, il était parvenu à se hisser à un niveau de contrôle de son affinité encore rarement atteint, même au sein de son clan. Pour lui, malgré le court laps de temps qu’ils avaient passé ensemble, les vents étaient devenus des membres de sa famille à part entière. Ces dix derniers jours constituaient probablement les plus beaux jours de son existence. Même avec Iruka il n’avait jamais ressenti une telle joie. Seuls les moments passés auprès de Sasuke ou Jiraya lui importaient autant.

Malheureusement, les plus beaux instants ont toujours une fin. Kyuubi ne parvenait plus à maintenir le niveau de sensibilité de Naruto à un niveau assez haut. Dans une poignée de minutes, Naruto ne serait plus capables d’entendre leurs voix. L’heure des adieux était déjà arrivée. C’est au milieu d’une clairière aménagée que le jeune homme méditait en se concentrant le plus possible. Juste pour entendre leurs voix un peu plus longtemps. Juste un petit peu plus.

-Allez-vous vraiment partir ? Demanda-t-il.

-Non, nous serons toujours à tes côtés, répondirent les vents d’une même voix.

-C’est cliché comme réponse, répliqua le jeune capitaine.

-Tu ne pourras plus nous parler comme maintenant, mais quand tu auras vraiment besoin de nous tu pourras nous entendre.

Les voix se faisaient plus faibles.

-Comment ?

-Lorsque tu seras perdu où au bord de l’agonie, entends et interprète les chants du vent.

Les voix faiblissaient encore davantage. Naruto tressaillit.

-Comment je pourrais faire ?

-Le sifflement du vent sera pour toi une symphonie aussi claire que de l’eau de roche.

-C’est beau mais c’est incompréhensible !

-Ressent la caresse de la brise et entends le chant du zéphyr.

Les voix étaient désormais très faibles presque imperceptibles. Le temps commençait à se gâter.

-C’est ça vos derniers mots ?! Gronda Naruto. C’est du charabia !

-Tu comprendras en temps et en heure Naruto. Maintenant, il est temps de se dire au revoir…

-Non ! Ne me laissez pas ! Hurla le Namikaze avec une peur dans la voix qui le surprit lui-même.

-La peur est un sentiment indigne d’un Shinobi de ton acabit Naruto, ne la laisse pas prendre le dessus.

Les voix étaient désormais très faibles. Dans quelques secondes il ne les entendrait plus. En dépit de ça, il se ressaisit, releva la tête, et articula lentement :

-Au revoir… Mes amis…

Le vent se leva. Lentement. Une voix résonna dans l’esprit du jeune homme.

-Ne t’inquiète pas ! Nous te laissons un cadeau !

Naruto haussa les sourcils en signe d’étonnement. Une faible lumière verte émeraude irradiait du pendentif que lui avait remis Tsunade. Le second capitaine se saisit de l’objet et le tendit devant ses yeux. Le collier luisait, telle une étoile, d’une lueur jade. Mais il n’était pas le seul. A côté de son sac, le sabre que lui avait offert Ten Ten rayonnait lui aussi, mais avec beaucoup plus de force que son pendentif. Lorsque la lumière cessa et que le pendentif retrouva son habituelle couleur océan, le dernier héritier des Namikaze découvrit que le fil de la lame s’était teinté d’une incroyable couleur verte émeraude tandis que le reste était resté cristallin.

En découvrant ceci, le porteur du Kyuubi serra avec force la poignée de son sabre. Une larme coula sur la lame de l’arme. Il en prendrait soin. Il prendra soin du cadeau des vents. Ils venaient de lui offrir ni plus ni moins que le sabre le plus tranchant du monde.

-Pratique, songea Naruto en séchant ses larmes d’un revers de main, un franc sourire sur les lèvres.

Certes il était triste que les vents l’aient quitté, mais il se devait de passer à autre chose. Pour eux et pour lui. Les vents l’avaient aidé, maintenant, il était de son devoir de leur faire honneur à eux et ses ancêtres. Fort d’une énergie nouvelle, il se leva et regarda le ciel.

Désormais, il avait une maîtrise parfaite de son affinité principale et il lui restait encore deux semaines d’entraînement. Il n’avait pas intérêt à chômé si il voulait rattraper le niveau de Akihiko car, en dépit de ses progrès, le premier capitaine restait hors de portée pour l’instant. De plus, l’Inazuma contrôlait à la perfection près de trois éléments, et plus particulièrement les Justus de la foudre qu’il avait porté à leurs quintessences. Ajouté à cela sa vitesse et son sens du combat hors du commun, Akihiko restait un adversaire imprenable pour l’instant.

Pour espérer rivaliser avec ce combattant d’exception, le Namikaze devait encore ajouter des techniques à son répertoire et pour cela, il devait impérativement maîtriser un élément que même son dernier maître ne pouvait espérer avoir. La glace ! Mais avant ça, il lui fallait contrôler l’élément de l’eau. Cela ne s’annonçait pas comme une tache facile. Mais qu’importe ! Il deviendrait Hokage, pour respecter son Nindô, respecter les promesses qu’il avait faites à ses maîtres, et aussi pour rester dans le sillage de Sasuke Uchiwa. En aucun cas, il ne pouvait permettre au meurtrier d’Orochimaru de le distancer. Et c’était ainsi depuis la formation de la team 7.

Le sourire aux lèvres, Naruto s’élança vers la cascade. 15 jours pour pouvoir maîtriser le Suiton et le Hyôton*. Il effectua une mudra et matérialisa une armée de clones.

-C’est parti, murmura-t-il en exécutant les premiers signe d’une technique aqueuse.

De son côté, Akihiko ne lambinait pas non plus. Il se tenait en garde, seul sur une surface assez étendue. Le sol était noirci à plusieurs endroits. Le premier capitaine ferma les yeux. Il y eut un crépitement. Des éclairs jaillirent de son corps et épousèrent les formes de son corps en parcourant chacun de ses membres à grande vitesse. Il inspira profondément. Le flux ralentit sans pour autant devenir lent. Les éclairs parcouraient chacune des parties de son corps de son corps de façon équitable.

Il ouvrit les yeux et le nombre d’éclairs augmenta de manière significative. Il tendit lentement son poing devant lui. L’afflux électrique qui parcourait son corps se concentra principalement dans son poing sans pour autant laisser le reste sans protection.

Akihiko se tourna vers un rocher. Il arma son bras loin derrière lui, et d’un puissant mouvement de l’épaule le dirigea vers le roc comme si il tentait de le frapper. La masse rocailleuse qui se situait tout de même à une bonne dizaine de mètres fut foudroyée et éclata en mille morceaux sous le regard satisfait du lanceur de l’attaque. Ce dernier fit cesser le flux statique qui protégeait son corps. Le Kaminari no Koutetsu, l’armure de tonnerre était au point.

Yamato, quant à lui, se laissa tomber sur les fesses, jugeant qu’il avait le droit à un repos qui était, il faut se le reconnaître, bien mérité. Face à lui, un arbre d’une bonne trentaine de mètres de haut au tronc massif et aux branches touffues se dressait fièrement, semblant défier le ciel. Le troisième capitaine de l’Anbu, transpirant et le souffle court, jaugea son travail. Il ne pouvait nier qu’il était assez satisfait de son travail et ce chêne aux allures majestueuses témoignait de ses efforts et de ses progrès.

Jugeant qu’il ne serait pas en mesure de progresser encore davantage dans les quinze prochains jours et qu’il était loin de posséder une capacité de récupération pareille à celle de Naruto, le troisième capitaine des Anbus s’accorda les derniers jours précédents le tournoi comme temps de repos pour être au meilleur de sa forme face à ses adversaires.

Il se releva, regarda l’arbre qu’il venait de créer, non sans une certaine fierté, et partit chez lui. Probablement qu’il passerait les deux prochaines semaines à dormir. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait un très mauvais pressentiment quant au dénouement de ce tournoi.

Trois jours plus tard…

Naruto volait telle une plume au vent au-dessus de la forêt qui était plongée dans la brume. Se laissant flotter sur les courants d’air, il vérifiait ses acquis et commençait à réfléchir sur la manière dont le tournoi allait se passer. Il effectua une vrille, « se détachant du vent » sur lequel il flânait, et retomba souplement et avec légèreté sur la pointe des pieds tout en effectuant les signes d’une technique aqueuse qui fit se déchaîner un dragon hydraulique de bonnes proportion au milieu de la forêt. La bête liquide s’écrasa contre un arbre qui se déracina, emporté par la puissance de l’attaque.

Le Namikaze eut un petit sourire. Il devait reconnaître qu’il assez content de lui concernant la vitesse à laquelle il était parvenu à maîtriser l’élément aquatique. Bien évidemment, cela était du aux connaissances du renard et à sa méthode de travail avec les clones. Grâce à cela, il avait atteint un niveau de contrôle de l’eau plus que satisfaisant, et surtout, suffisant pour pouvoir espérer commencer à travailler sur l’élément de la glace.

Son surnom de « renard blanc », il le devait à plusieurs choses. Dans un premier temps, son démon, qui lui avait valu l’appellation de renard, et dans un second temps, sa capacité à utiliser la neige, qui lui avait valu la couleur blanche. C’était ironique, car en réalité, il n’avait pu utiliser le Ninjutsu glaciale qu’une seule et unique fois dans sa vie jusqu’à présent et c’était lors d’une mission qui avait dérapée. C’était aussi à ce moment là qu’il avait découvert qu’il pouvait utiliser le Suiton. Ce jour-là, encerclé par l’ennemi, piégé dans une clairière, il avait laissé éclater sa rage avec son propre chakra et pas celui du renard dans une tentative de dernière chance de survie. Le bois dans lequel lui et ses opposants se trouvaient avait été littéralement enneigé et ses ennemis avaient été piégés dans une glace éternelle, aussi pure que le cristal, mais aussi dure que le diamant.

C’est depuis ce moment que le bruit que le porteur de Kyuubi était capable d’utiliser le Hyôton courait à travers les différentes organisations ninjas. Cela avait surpris beaucoup de monde car l’élément glace était réputé pour n’être utilisé que par des personnes à l’esprit pur et raffiné. Surprenant que quelqu’un comme Naruto soit en mesure de s’en servir.

En repensant à tout ça, le second capitaine ricana. Il ne savait pas si il était pur et raffiné, mais il en avait cure de tout cela ! On l’avait doté de la mythique capacité de geler les choses, et il comptait bien en profiter ! Jusqu’ici, créer une petite boule de glace était bien tout ce dont il était capable, mais désormais, il allait contrôler un art qui était inconnu de presque tous, Kyuubi compris. Même la bête ancestrale ne savait comment utiliser l’art de la glace.

Avec un sourire, Naruto mit sa main devant son visage. L’air se rafraîchit tandis que sa main émettait une fine poussière glacée.



*Hyôton=art de maîtriser la glace (je crois)



En espérant que ça vous ai plu