Je m'appelle Revan


Fanfiction Naruto écrite par DRevan (Recueil de DRevan)
Publiée le 16/12/2008 sur The Way Of Naruto



Première fiction que je fais. Inutile de me donner des idées pour celle ci mais si elle vous plait et que vous voulez que j'en écrive une sur un autre héros contactez moi.


Chapitre 1: Moi Revan et puis... plus moi parce que ce sera fini^^ et oui déjà



Je ne suis pas une légende comme Naruto Uzumaki. Et pourtant vous êtes là, devant moi. Si mon histoire vous intéresse, je vous demande de ne pas m'interrompre et d'écouter attentivement.
Je m'appelle Revan. Ma mère est issue d'un clan dont je ne vous dirai pas le nom. Il a disparu pour des raisons que je vous citerai plus tard.
Mon père, je ne l'ai pas connu. Tout ce que je sais de lui, c'est qu'il faisait parti du clan Uchiwa.
J'ai vécu mes huit premières années dans le clan de ma mère, celui dans lequel j'ai vu le jour.
Il y a dans ces clans des choses dont je n'ai jamais saisi l'utilité, dont j'ai été la victime.
Adepte de la maîtrise d'étranges katanas, il appartenait à ces clans attachés aux anciennes valeurs, qui n'évoluent jamais, des faibles...
Au sein de cette communauté, quiconque n'est pas de l'élément vent est rejeté.
Le jour où je devais apprendre mon élément, je tenais le bout de papier qui a écrit ma destinée et celle de tout mon clan au passage. Et ce papier, au moment même où j'ai injecté mon chakra à l'intérieur, s'est froissé. Mon père avait agi. Mon chakra était celui des Uchiwa, un élément de foudre.
Des soupirs de mécontentement résonnaient, on me rejetait... Et toute la haine, toute leur stupidité m'a inspiré une haine sans borne qui n'a fait qu'accentuer l'influence de mon père sur mon profil de ninja. Cette haine m'avait éveillé au puissant Sharingan. Ceux qui ont survécus lors d'un combat contre cette pupille vous diront que ses facultés sont limitées mais ils sont dans le faux. Avec le sharingan, le futur, par morceaux nous est dévoilé. Et ce que j'ai vu, mon clan, massacré, la souffrance, la violence, la mort.
J'ai éprouvé de la pitié pour eux, pour leur incapacité à se défendre de manière efficace. Mais j'étais rejeté, sans foyer, sans famille...
J'ai appris très vite après, que mes pupilles venaient du clan Uchiwa de Konoha. Alors j'y suis allé.
Abandonnant mon côté maternel, me tournant vers le paternel.
Alors que j'approchai le village, épuisé, le ventre vide, je me suis affaissé et du reste je ne me souviens plus.
J'ai ouvert les yeux pour voir un homme masqué, portant le bandeau du village de Konoha. Il m'a posé beaucoup de questions et après lui avoir tout raconté, il m'a demandé de l'appeler sensei.
Pendant trois ans, il m'a tout appris, comment être un ninja. Disant de moi que j'étais de la trempe des génies. Et au terme, quand il m'a fait comprendre que tout ce qu'il avait à m'apprendre, il l'avait fait, il m'a demandé de partir, que Konoha n'était pas un village pour moi. Et il a fini en me disant que son nom était Kakashi Hatake.
Et puis quelques jours après mon départ, j'ai eu vent du passage de mon ancien clan non loin de chez moi. Je me suis souvenu de ma vision et, les yeux remplis de haine et de pitié, je suis allé leur offrir ce que j'avais appris.
Que la mort sans souffrance est bien plus douce qu'un massacre cruel et pervers.
Usant de tout ce que mon sensei m'avait appris, j'ai attendu que le campement soit endormi.
Il n'a pas été bien difficile pour moi d'éliminer silencieusement les quelques gardes.
J'ai composé les symboles de l'élément qui m'avait valu mon exclusion. J'ai murmuré raikiri.
Et je leur ai offert une mort douce, dans leur sommeil, à ce faible clan...
Et dans la nuit, à la fin de mon travail, la seule lumière qui restait était celle de mes deux pupilles rouges, mangekyou sharingan...
Et il a fini d'écrire ma destinée.
Sans aucun sens à donner à ma vie, j'ai été recruté dans une confrérie d'utopistes qui voulait changer le monde en tuant ou manipulant toutes les plus grandes personnalités.
Et ils ont tous subi le Tsukuyomi, et ont malheureusement fini leur vie dans un asile de fou, ou dans un cimetière, de manière prématurée...
Mais le mangekyou a ses défauts. Et j'en subissais les conséquences. Vous pouvez me traiter de masochiste, j'ai pris plaisir à voir ma vue diminuer, me rapprochant de plus en plus de la fin de ma vie en temps que ninja.
Mais toutes ces actions mauvaises, toute cette vie sans aucun intérêt, j'ai voulu me rattraper.
Je ne sais pas s'il s'agissait plus de pulsions pour cette fille ou vraiment une envie de l'aider mais seul le résultat compte.
Je n'avais jamais vraiment ressenti une profonde envie d'aider une personne et je suis tombé sur elle par hasard, un vrai cliché de cinéma.
Il pleuvait et la pauvre se faisait entraîner de force par des gens sans doutes animés de mauvaises intentions, pour ne pas dire avide de luxure. Je n'étais pas choqué, j'ai juste réagi instinctivement, comme si on m'inspirait d'aider cette personne.
Par trois fois j'ai exigé qu'ils la laisse partir, par trois fois ils ont refusé, jouant des muscles et sûrs de leur supériorité.
La troisième fois, celle qui a tiré un trait sur leur biographie. Ils sont sans doute encore sous forme de cendres, dévastés par l'Amaterasu.
Cette fille, que j'avais aidée, elle ne me lâchait pas, voulait me remercier. Je n'arrivais pas à lui faire entendre de me fiche la paix.
Et je me suis souvenu de mon attitude avec mon sensei. Sa patience, son enseignement. J'ai alors pris la décision de lui apprendre ce que je savais.
Elle m'a conté son histoire, pas plus glorieuse que la mienne je l'admets, voir pire...
Elle avait, je le reconnaîs des prédispositions au niveau des arts ninja, née pour devenir kunoichi, fille d'une femme dont je ne citerai pas le métier, et d'un père inconnu.
J'ai pris en main son entraînement. Elle était complètement fascinée par ce que je lui enseignais. Elle était, et c'est à cet instant que j'ai vraiment compris le sens de cette phrase, de la trempe des génies.
Elle avait redonné un sens à ma vie. Dépourvue totalement de naïveté, elle avait ses convictions et a presque réussi à me les faire admettre.
Même après que je lui ai tout enseignée, elle est restée avec moi, disant que j'en avais besoin.
Je ne sais pas comment s'appelle ce complexe et je ne le saurai jamais, quand un professeur tombe fou amoureux de son élève et réciproquement...
J'avais besoin d'elle tout comme elle avait besoin de moi finalement. Vous allez me traiter de tous les noms, ça ne m'intéresse pas. Je l'aimais et c'était la première fois que cela m'arrivait. Je me préoccupais d'une autre personne que moi. Mourir pour qu'elle continue à vivre ne m'aurait pas gêné.
Que voulez vous. Je découvrais. Un peu tard mais je découvrais. Et mon sharingan a de nouveau vu le futur.
Elle... elle mourait, comme mon clan bien avant, violée, torturée. J'ai souffert à un point que personne ne peut concevoir. Comme si mes pupilles revivaient toutes les fois où elles ont soufferts au même moment. Le cœur déchiré, je l'ai entrainé dans un torrent d'amour, et le matin je lui ai tout raconté, toute ma vie, était-ce ma punition ? Ne l'avais-je pas déjà reçue ?
Elle ne m'a pas répondu, elle m'a dit que cette mort c'était moi qui allait la causer si je répétais mes actions. Et elle est partie.
Malgré mon chagrin, je l'ai suivie, en secret, pour pouvoir la protéger. Et ma vision commença à se réaliser. Des shinobis, trois, l'ont maitrisée et l'ont emmenée, le regard lubrique. Je les ai rattrapés, par trois fois ils ont refusé de la relâcher. De peur que ma vision se réalise, elle s'est suicidée en me demandant de la pardonner.
Ces trois shinobis ne sont plus là pour témoigner. Ils ont subi le Suusano et j'ai terminé ma vie en temps que ninja. Mes yeux s'étaient éteints.
Aujourd'hui je consume mon chagrin dans cet appartement miteux, aveugle et fatigué.
On aura dit que les possesseurs de sharingan, les uchiwas de cette génération sont des meurtriers sans âme.
Je me plais à dire que c'est vrai mais que cette âme je l'ai retrouvée. Comme j'irai la retrouver, après ma mort, je l'espère...
Je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas une légende, comme Naruto Uzumaki, juste un ninja amoureux, qui ne veut plus faire de mal à quiconque avant sa mort.
Si mon histoire a satisfait votre curiosité, vous m'en voyez heureux.
Maintenant laissez moi. Je n'ai pas eu de sentiments pendant une grande partie de ma vie et ils me submergent aujourd'hui.
Et je vous en prie, ne faites pas de mon histoire un sujet de débats, racontez la, c'est tout.
D'ailleurs c'est incroyable de soumettre une limite de 1500 mots à un vieil homme qui n'a plus rien à raconter, non mais. lol.
Et oui pour ceux qui ne le sauraient pas, si la fiction ne fait pas 1500 mots, elle n'est considérée que comme une intro.
C'est une intro ça. C'est ma vie tout de même, c'est ridicule. Ah on fait des efforts, on réveille des sentiments ravageurs pour l'esprit, on voit même pas à qui on parle. Eh bien franchement, vive la jeunesse...
Et vive WoN !
En espérant que ça vous a plu.
DRevan


Ben voilà tout est dit.