Gaara...Je t'aime...mais je ne comprends pas...


Fanfiction Naruto écrite par love_itachi (Recueil de love_itachi)
Publiée le 13/05/2007 sur The Way Of Naruto



Pour mon 15 aniv' ^^

Merci Ikibi pour ton aide^^




Chapitre 8: Combat inégale: Nara vs Hyuuga



Ayame s’empressa de sauter sur le terrain, ses méninges déjà en action. Même si la jeune fille ne l’aurait pas avoué pour tout l’or du monde, elle aurait de la misère cette fois-ci…

D’abord et avant tout, il faudrait qu’elle se tire Ikibi à dos sans quoi elle ne serait jamais capable de la vaincre sans remords. Une fois la chicane prise, elle se ferait casser une demi-douzaine de fois par la Hyuuga qui s’en tirerais blanche comme neige, avec autant de classe que Brice de Nice, et c’est bien enragée par sa joute verbale qu’elle entamerais son combat et aurais le plus de chances de gagner.

Ayame se retourna vers le balcon.

« Non mais qu’est-ce que tu attends, Pikachu? T’as peur de moi ou quoi? » se moqua t-elle.

Maude retint son souffle. Étais-ce vraiment Ayame qui venait de parler sur ce ton à Ikibi? Tout ça ne tournait pas rond, la Nara n’avait sûrement pas fait ça de son plein gré, mais quelque chose avait dû l’y pousser. Mais quoi?

« Son envie de vaincre ta cousine peut-être, penses-y. » ajouta Sesshômaru dans la tête de Maude qui du coup, trouva le raisonnement logique.

Presque offensée, Ikibi sauta sur le terrain et s’alluma une cigarette. Elle allait lui faire ravaler ses paroles et pas juste un petit peu. Pikachu, et quoi encore!

« C’est toi qui a peur de moi, sinon tu ne m’aurais jamais appelé Pikachu. » renchérit la brunette qui tira une longue bouffée de fumée et l’expira aussitôt au dessus d’elle en regardant les volutes de fumée grisâtre se disperser dans l’air ambiant. Une assiette sortit de nul part, tomba, et se fracassa.

« Cassée. 1 à 0. » dit Gaara, à peine audible, les bras croisés devant lui qui regardait la scène. Maude se tourna presque brusquement vers le jinchuuriki, surprise de sa réaction.

KYAA, trop fort!

« Même dans tes rêves les plus fous, je n’aurais pas peur de toi! » cracha Ayame.

« Sûrement pas, tu n’oserais même pas penser à moi. T’as juste TROP peur de moi. » ajouta le plus naturellement et ironiquement du monde Ikibi. Un peu plus haut, on pouvait entendre les autres genins et sensei qui regardaient la scène lâcher un « ouch… » général à la remarque de la Hyuuga. Un vase se brisa.

« Cassée. 2 à 0 » annonça Gaara sur le même ton.

Ayame avait avalé celle là de travers, et ce même si elle était poche. C’est ce qu’il fallait.

« Là, tu fais erreur, je ne le crains pas. Ce sont les autres qui en viennent qu’à le craindre. Tu verras, toi aussi t’en viendras à ça. » protesta méchamment la fille aux cheveux longs en faisant un mouvements gracieux avec ceux-ci, mouvement qui ne lui ressemblait pas toutefois. Quoi que peut-être pas assez méchamment pour Ikibi, qui prit une autre bouffée de fumée et l’expira aussitôt. Tous se tournèrent vers Gaara pour savoir à qui allait le point.

« Pas tout à fait…elle n’en as pas mis assez. » affirma Gaara qui observait le tout comme s’il s’agissait d’un match de tennis et qu’il serait le commentateur.

Ikibi hésita, mais adoptant son habituel air blasée, elle acquiesça en ricanant, ses yeux noisettes au plafond.

« Ouais. » afirma-t-elle en ricanant.

« Hyuuga fais une concessions pour mieux… » commenta Gaara du haut du balcon.

« Seulement, pour ça, il faudrait que tu surmontes tes peurs et que tu traverses le terrain. Surtout que JE suis de l’autre côté de ce terrain et que tu sais que ton heure s’en vient à grand pas. Vraiment, t’as pas d’amis, Nara. » railla Ikibi qui tenait entre ses lèvres sa cigarette à moitié consumée, les bras croisée, un air ennuyée mais ironique au visage. Un verre se fracassa contre le sol.

« … riposter. Puis ça, même si c’étais nul, je crois que ça vaut au moins deux points. Double casse, 4 à 0 pour Hyuuga. » fit calmement Gaara en fermant les yeux, les bras toujours croisés. À côté de lui, Kankurô ne pouvais arrêter de fixer Ikibi, la mâchoire au sol. Et dire qu’il avait réussi à s’avoir un rendez-vous avec elle ce dimanche! La classe!

Ayame de son côté fulminait. Son plan avait marché, la bataille pouvait enfin commencer. Le signal de départ ayant depuis longtemps été donné, il était maintenant temps de passer aux choses sérieuses pour en finir le plus vite possible avec cette Barbie arrogante. Elle se mit à courir vers elle, un kunai en main. Sa stratégie était depuis longtemps prête, il ne restait plus qu’à l’appliquer et tout serait parfait.

« Je déteste me faire prendre à la légère, Pikachu! » scanda t-elle en courant.

« Très bien, j’aime ça comme ça! Battons-nous, donnes tout ce que tu n’as pas! » fit Ikibi en ouvrant chaleureusement les bras à celle qui fonçait vers elle en avançant de quelques pas dans sa direction, sa cigarette toujours entre ses lèvres animés d’un sourire frondeur.

Un autre « ouch… » retentit dans l’auditoire. Et un bol se brisa.

« Cassée. 5 à 0. » murmura Gaara qui commençait à y prendre goût, un micro-sourire aux lèvres. Maude, à côté de lui, ne ratait rien de se qui se passait, Temari essayait de s’imaginer à quel point l’orgueil d’Ayame pouvait souffrir, Kankurô resplendissait en repensant à son rendez-vous à venir, Naruto comprenait rien à ce qui se passait, Kakashi songeait à aller demander quelques trucs à Ikibi sur sa façon de casser les gens, Shikamaru comprenait tout à fait la tactique de sa cousine et attendait la suite, Neji regardait sa sœur en se demandant par quel malédiction une fille comme elle (dans le bon et le mauvais sens) pouvait partager le même sang que lui, etc etc.

Pour toute réponse à sa provocation, la Nara sauta et après avoir tenté un impressionnant coup de pied sauté à en faire rêver Rock Lee, elle ré-atterri derrière Ikibi qui avait tout esquivé.

« Bah tu te bat? » lui demanda t-elle comme si elle attendait toujours après le début du combat. Ayame la foudroya du regard.

« Ah, tu te bat. » répondit Ikibi toujours aussi calmement en écrasant son mégot sous sa botte de cuir noir à talons ultra-haut et semelle compensée. Un « ouch… » général retentit et un ensemble complet de vaisselle s’écrasa au sol quand elle éclata d’un rire cristallin.

« Cassée. Fin du set. 1 à 0. » annonça finalement Gaara qui après se tourna vers Kankurô.

Ce dernier avait encore les yeux rivés sur elle et ne cessait de la détailler. Ses courts cheveux bruns en pétard dont deux mèches étaient plus longues à l’avant tout comme le Yondaime Hokage, ses grands yeux noisettes, ses lèvres pleines maquillées d’un rouge à lèvres rouge vin à l’apparence humide, son corps de rêve au teint foncé et sa poitrine…digne de la troisième sannin, Tsunade. Elle ne portait qu’une mini-jupe, ses étuis à shurikens et compagnie, un top court et noir qui s’attachait dans le coup et offrait une belle vue sur sa poitrine abondante.

Et Kankurô rêvait, et rêvait, et…

Se mangea un éventail géant derrière la tête et une dune de sable en pleine figure ce qui eu le don de le ramener derechef à la réalité.

Plus bas, Ayame était en pétard. Elle s’avança et envoya un direct en plein entre les deux yeux de la brunette qui ne put l’éviter et fut projeter avec une force telle qu’elle fit un gros trou dans le mur. Puis un son de torsion métallique se fit entendre et un énorme conduit d’eau éclata, projetant Ayame plus loin dans l’arène.

Ikibi sorti du trou le dos courbé. Celle là, elle l’avais senti. Elle se redressa et son dos craqua plusieurs fois, puis elle essaya de d’allumer une autre cigarette. Cependant, elle dégoulinait, ses cigarettes étaient mouillées et son briquet semblait mort lui aussi. Son regard menaçant se retourna vers Ayame qui s’était relevée plus loin.

« Toi, t’es morte. »

Cependant, aussitôt qu’elle eut prononcé ces paroles, la Nara fit quelques signes et porta ses mains par terre.

« Doton! Les 1001 vallées! » scanda t-elle.

Tout ça ne sentait pas bon et Ikibi préféra sauter pour éviter l’attaque inconnue. Son réflexe la sauva puisqu’elle passa près de se faire embrocher, étant donné que des pics de rock étaient apparus partout dans l’arène et la tapissait maintenant entièrement. Elle se posa gracieusement sur l’un d’eux, la semelle de ses bottes de cuir résistant contre toute attentes aux lames affilées qu’étaient les pics.

Ayame aussi était perché sur l’un d’entre eux.

« Très bien, on voit que tu as de bons réflexes. C’est pas mal. Tu n’est peut-être pas tout à fait médiocre après tout. »

« J’aime tes déduction, Nara. »

Ikibi et Ayame se mirent à sauter de pics en pics en direction l’une de l’autre. Quand la Nara s’arrêta pour déployer La Manipulation des Ombres, Ikibi sauta en l’air et composa des signes à la vitesse de l’éclair mais en faisant usage d’une précision hors pairs.

« Raiton! La colère des dieux! » scanda t-elle. Un éclair géant vint s’écraser tout juste à côté de là où se trouvait Ayame. Cependant, même si son jutsu avait raté, Ikibi ne semblait pas découragée pour autant. Elle affichait un magnifique sourire sardonique.

Elle riait.

« Haha! T’as eu chaud là, non? »

« Ne t’inquiètes pas pour moi, je ne me laisserai pas avoir par une petite merdeuse sans histoire dans ton genre… » lui répondit Ayame du tac au tac.

Une voix s’éleva du balcon.

« Tais-toi au lieu de dire des bêtises! Tu ne sais même pas de qui tu parles et à mon avis, tu lui dois le respect! » déclara mèche blanche qui semblait contrariée par ce que venait de dire la Nara, de même que les deux autres étrangères.

Ayame se retourna vers elles, le regard interrogateur.

« Tiens tiens, du déjà vu… » dit Sesshômaru dans la tête de Maude qui pouffa de rire.

« Non mais c’est qu’elles ont l’air de tout savoir sur nous, ces gamines! » s’exclama Temari tandis que Gaara se demandait ce qui se passait avec la blonde et Kankurô attendait d’en savoir plus sur Ikibi.

Ayame eut un rictus.

« Ah oui? Et à qui est-ce que je m’adresse dans ce cas? À la réincarnation du Shodaïme? » demanda t-elle moqueusement. Un peu plus haut, Shikamaru commençait à douter de l’issue de tout cela. Ayame était trop enragée par les propos de la Hyuuga et en avait presque mis de côté ses capacités d’analyses. Même que s’il était juste dans ses déductions, Ikibi était…

« Une chose est sur, c’est que tu est près du but. » affirma Tenshi.

Ikibi sourit. Ces trois étrangères la connaissait aussi semble t-il. Il y avait anguille sous roche. Natsuki utilisait les techniques de Kankurô et de Temari sans compter qu’elle était la copie du marionnettiste, Naru avait les yeux de Gaara et le reste de Maude… Tout cela était louche. Puis elles savaient pour…

« Elle est la seule héritière du quatrième Hokage. » déclara Natsuki.

« Le même sang parcours leurs veines, elle est son seul enfant. » renchérit Naru.

Ayame retint son souffle, surprise, puis elle se tourna vers Ikibi qui la regardait également. Ayame craignait le nom Hyuuga et avait élaboré une stratégie qui en était digne, mais de savoir qu’elle s’apprêtait à se battre contre la fille du plus puissant Hokage jamais vu l’effrayait. Cependant, il fallait qu’elle n’en laisse rien paraître ou sinon elle était sûre de finir à l’hosto. Mais il fallait tout de même passer au plan B.

« Ça a failli me surprendre, Hyuuga. »

« Je te reprends :ça t’as surpris. »

« Très bien, ça m’as surpris. Tu caches très bien ton jeu même, on ne croirais jamais que tu es la fille d’un kage à vrai dire. Mais tu veux savoir quoi? C’est tout de même pas ça qui vas m’arrêter. Je suis une Nara et je vais te le prouver. »

« Allez, je t’attends, Nara. »

Ikibi était beaucoup trop sur d’elle au goût d’Ayame. Ce n’étais pas qu’une façade, elle en avait bien peur, mais elle devait tout de même continuer son petit jeu.

Neji un peu plus haut croisa les bras et un rictus apparu sur ses lèvres une fois qu’il eu terminer de déployer son byakugan pour voir l’état dans lequel se trouvait sa sœur. Son chakra lui était visible. Vif, vert, puissant. Bien qu’il ne fut pas visible à l’œil nu, il émanait autour d’elle tel un aura maléfique. Si seulement Ayame savait qu’Ikibi avait à elle seule une réserve de chakra presque aussi gros que celui d’un jinchuuriki…

Presque aussi gros que celui de Nibi…

Ikibi quant à elle se contentait de porter son attention sur chacun des mouvements de son adversaire. Sa posture, les mouvements de ses mains, de sa tête, son regard…

7 secondes avant qu’elle n’attaque.

6…

5…

L’attaque ne viendra pas d’elle.

4…

3…

Son ombre bougea subtilement mais elle resta en place. Trop facile.
Mais il se pourrait que ça soit un leurre.

2…

On se gratte un peu avant de sauter, ça démange juste là…

1…

Ikibi sauta juste à temps et évita le projectile qu’Ayame venait de lancer dans sa direction à l’aide de l’un de ses clones derrière elle. Puis un autre. Et encore un autre.

Ayame essayait de la pousser à faire quelque chose pour qu’elle tombe encore mieux dans son piège. La meilleure solution était donc d’abandonner tant que les attaques n’étaient pas trop dommageables.

Ikibi se mangea un shiruken dans l’épaule, puis un autre dans la cuisse.

Toutefois, il était trop tard. Elle n’avait pas vu la Nara faire des signes et elle criait à présent :

« Doton! L’implosion de la terre! »

Trop tard? Peut-être pas finalement. Ikibi avait eu le temps de projeter un shuriken géant dans la direction de la Nara et aussitôt les signes terminés, elle se le mangea de plein fouet. Cela changea à la fois sa position sur le terrain. Elle n’était plus à l’abri de sa propre attaque à présent. Oh lord…

Des murs se mirent à jaillir des aiguilles de rock qui transpercèrent les deux filles de toute part, les laissant toute deux blessées autant que l’autre.

Ikibi jura en enlevant quelques unes des aiguilles qu’elle avait de planté un peu partout dans le corps. Elle fit une brève analyse de la situation en faisant passer un courant électrique dans son corps en entier, ce qui lui permit de découvrir qu’aucun de ses conduits de chakra n’avaient été touchés.

Ayame eut moins de chance; sa jambe gauche était atteinte. L’aiguille avait été touché en plein dans le mil et sa jambe était hors d’usage chakrament parlant (j’invente là…X) ). Au moins elle pouvais encore marcher dessus, c’étais un avantage…

Puis Ikibi se releva finalement, furibonde. Bien que ce ne fut pas de très grandes quantités, le sang coulait un peu partout sur son corps et ses membres lui faisaient mal. Elle se dirigea calmement malgré tout vers une Ayame qui elle, préparait un sale coup. Quand elle fut rendu à proximité de celle qu’elle croyait évanouie, une drôle de sensation l’envahit.

« J’ai gagné… » déclara la Nara.

Leurs ombres ne faisaient plus qu’un à présent et Ayame souriait, les sourcils froncés.

Bien joué! Pensa Shikamaru un peu plus haut, le sourire aux lèvres, heureux pour sa cousine.

Ikibi avait perdu.

Cependant, elle souriait toujours d’un sourire plutôt effrayant, et ce même si Ayame lui faisait à présent danser la macarena, question de l’humilier. C’est comme si elle connaissait la suite et qu’elle était prête à mourir, tout comme Ahmaru un peu plus tôt.

« Alors comment est-ce que tu te sent, Pikachu? »

Aucune réponse.

« Miss Yondaïme regretterais-elle de m’avoir prise à la légère? » la nargua Ayame.

Pour être franche, Ikibi commençait à la craindre à son tour. Elles s’étaient royalement et mutuellement sous-estimé dès le départ. La Nara cachait plus d’un tour dans son sac et la Hyuuga craignait que ça soit vraiment la fin du combat…

« Tu ne dois pour rien au monde l’utiliser avant mon retour, et ce même pendant l’examen chuunin. Tes autres jutsus suffiront amplement à vaincre. J’ai confiance en toi, Ikibi. » Lui avait dit Dylan-sensei avant de partir en mission secrète loin de là. Ikibi avait l’intention de l’écouter, et ce même si la situation était critique car s’il lui avait dit cela, ce n’étais pas sans raison. Peut-être n’était-elle pas tout à fait prête à l’utiliser après tout…

« Je vais être clémente avec toi et je vais te laisser vivre, donc je ne t’étranglerai pas avec mon ombre. Par contre, ne compte pas sur moi pour te laisser consciente. Tu devrais te réveiller d’ici quelques jours. Je viendrai veiller à ton chevais et je t’emmènerai un bouquet de fleur, c’est promis. D’ici là, fais de beaux rêves, Pikachu… » déclara Ayame qui la saisissant par un pied, la lança à une vitesse folle contre la statue. Ikibi cru mourir quand elle entra en contact avec le géant amas de rock.

« IKIBI!!! » hurla Kankurô qui s’apprêtait à aller la sauver, mais il fut retenu par une main de sable qui l’immobilisa, lui ainsi que sa poupée macabre qu’il avait maintenant en main. Tout ce qu’il pouvait faire à présent était de regarder son Ikibi sombrer dans l’oubli et dans la souffrance sans même pouvoir la sauver. Tout ça était trop cruel et il serra les dents.

La statue s’effondra en un grondement sourd et tout l’arène en trembla. Par après, le silence s’installa tandis que la poussière retombait. Tout était relativement calme dans l’arène et tout ce qui se faisait entendre était l’eau qui s’échappait en gigantesques vagues du conduit brisé. Tant d’eau était maintenant sur le sol que la Nara en avait maintenant jusqu’à la mi-mollet. Ayame se tourna vers Hayate Gekkô.

« Le combat est terminé, monsieur. »

Comme Hayate ouvrit la bouche pour donner la victoire à Ayame, un rire sinistre se fit entendre venant des décombres de la statue et l’examinateur se retira aussitôt.

Ikibi se tenait au sommet d’un immense bloc de pierre et elle riait d’un rire dément. Elle avait le dos courbé et était mouillée de la tête aux pieds. Ses cheveux habituellement en pétard lui collaient au visage et une expression que personne ne lui connaissait venait de voiler son visage.
Quoique personne?

« Tiens tiens, Ikibi-chan telle que je la connais…Tu lui dira bonjour de ma part quand tu en aura une chance… » chantonna presque Sesshômaru dans la tête de Maude, ce qui la laissa bouche bée. Décidément, ces deux là ne se connaissaient pas sur leur plus beau jour…

Ayame l’avait mise en colère.

« Tu viens de faire une grave erreur… » déclara Ikibi sur un ton qui ressemblait plus à celui de Gaara tant sa voix était rendu rauque et effrayante.

Maude en resta muette tandis qu’un frisson la traversait. Un moment, elle avait cru qu’Ayame avait une chance de remporter la victoire, mais maintenant qu’elle voyait de quoi sa cousine pouvait avoir l’air un coup très fâchée, elle n’avait plus trop d’espoir pour sa coéquipière.

Ikibi ne bougea pas, cependant ses mains se mirent à faire des signes à une vitesse folle qu’on n’en distingua même pas la nature.

« RAITON, LE SOUFFLE DE L’ÉPÉE MALÉFIQUE!!! » rugit la brunette.

Le reflet d’une gigantesque épée sembla prendre forme dans les mains d’Ikibi mais aussitôt fut-elle entre ses doigts qu’elle la balança de gauche à droite, fendant l’air devant elle avant que celle-ci ne disparaisse, ne laissant de son passage qu’un vent à l’odeur bien spécifique.

Une odeur de métal et de chair calciné.

Ayame eut tout juste le temps de se cacher derrière une roche pour esquiver l’attaque mais aussitôt à l’abri, son corps ne sembla plus vouloir lui répondre et elle s’effondra au sol, parcourue de spasmes.

Ikibi riait de plus belle.

« Comment est-ce que tu te sent maintenant, Nara? Tu dois te demander ce qui se passe, non? »

En bonne medic-nin, Ayame savait très bien ce qui se passait et la peur commençait à monter encore plus sérieusement en elle. S’il s’agissait bien de ce qu’elle croyais, ce que lui avait montré Ikibi n’étais que la plus faible partie de son répertoire. Le souffle de l’Épée maléfique n’était que le début, un vent qui était venu changer la charge des influx nerveux qui parcouraient son corps afin de la prévenir de Son arrivée. Elle ne couvait aucun démon mais le seul fait de La posséder faisait d’elle une kunoichi dont la puissance serait à peu près équivalente à celle d’un jinchuuriki. Ayame était donc en très mauvaise posture.

Cependant, Ikibi fut semble t-il trop tendre envers son amie. Voulant tout au plus la rendre hors d’état de combattre en ne mettant qu’une charge minimum dans l’air ambiant, elle ne réussi qu’à la déstabiliser pendant une minute tout au plus et Ayame reprit très vite le contrôle de son corps, ce qui lui permis de préparer sa prochaine attaque, qui selon elle serait la dernière. Profitant d’un moment de distraction de la part de la brunette, elle lança son Kage Mane, convaincue d’une chose; si elle voulait survivre, il fallait qu’elle se mette en tête qu’elle devait littéralement tuer Ikibi, sans quoi elle ne parviendrait jamais à la blesser ne serais-ce qu’un peu.

Quand elle se déplaça pour voir où se trouvait Ikibi, Ayame se rendit compte de sa bêtise; la Hyuuga venait de la repérer et ses yeux s’étaient encrés dans les siens.

« Tiens donc, une belle trouvaille que je viens de faire là! » dit-elle avec sa voix de détraquée.

Un shuriken fuma fonça sur elle à toute allure et Ayame l’esquiva en toute hâte.

Ceux qui avaient vu la scène à partir du balcon savaient déjà la suite du combat, ayant assistés aux préparatifs de chacun des deux kunoichis. Certains fulminaient, d’autres en sautaient presque de joie.

C’est alors que le shiruken qu’Ayame venait d’esquiver se transforma en un clone, un simple Henge no jutsu qui la frappa de toute ses forces et la projeta au sol jonché d’eau. À ce moment précis, elle se savait condamnée, mais la Nara ne pouvais rien faire.

« RAITON! LA COLÈRE DES DIEUX!!! » rugit Ikibi après avoir exécuté des signes.

Une géante éclair s’abattit dans l’eau et Ayame se raidit alors que l’électricité agitait son corps de convulsions. Quelques secondes plus tard, elle retomba dans l’eau, inconsciente.

« Vainqueur, Ikibi Hyuuga. » déclara Hayate quand il vit le corps électrocuté d’Ayame retomber dans l’eau.

L’équipe médicale fut immédiatement dépêchée. Cependant, ils ne semblaient pas savoir comment atteindre la kunoichi blessée aux travers des décombres et des pics de rock. C’est Ikibi qui, devant se fait, pris Ayame dans ses bras et l’emmena aux troupes à l’autre bout de l’arène.

Shikamaru un peu plus haut, faisait le point sur ce qui venait de se passer et en tirais des conclusions pour éviter de se faire prendre lui aussi dans le même piège. Tout ça était si simple…La stratégie que désirait utiliser sa cousine était magnifique, seulement elle s’étais fait prendre par l’arme le plus important que la Hyuuga possédait; la parole. Et dieu sait que cette Ikibi ne venait jamais sans sa grande gueule. Comme tout les Hyuuga finalement. Impossible de les casser ou de les déstabiliser, mais en revanche eux savaient parfaitement où se trouvait la corde sensible des gens et comment la toucher.

Hayate Gekkô coupa court aux réflexions de Shikamaru.

« Je vous inviterais à passer dans l’arène voisine considérant…considérant le piteux état dans lequel le dernier match as mis cette arène-ci. » déclara t-il en s’adressant aux genins et senseis qui n’eurent pas de misère à en venir à la même conclusion, soit qu’il était mieux de changer d’arène. Même Naruto y parvint sans trop de difficulté.

« Tout un match! » scanda jovialement l’une des trois inconnues, Natsuki, afin de changer un peu l’atmosphère en attendant que l’une de ses amies lui réponde. Seulement, elle étaient toutes déjà en route vers l’autre arène et les seules personnes qui traînaient étaient le trio de Suna ainsi que Maude et Zafara.

Kankurô fut celui qui lui répondit.

« Ça, tu peux le dire! Mais au fait, tu peux me dire où est-ce que tu as apprise à contrôler les marionnettes aussi bien? T’es de Suna, mais pourtant je ne t’ai jamais vu auparavant, Natsu… »

« On m’appelle! »

Et la petite se sauva.

…………………………………………………………………………………………..

Ils attendaient encore. Cela faisait déjà une demi-heure qu’ils attendaient que les examinateurs finissent de programmer les ordinateurs. Maude avait été voir l’état dans lequel se trouvait Ayame, et les bonnes nouvelles n’étaient pas pour aujourd’hui. Quand elle avait demandé son état aux medic-nins, ils lui avaient répondus qu’elle était juste à point. Saleté d’Ikibi, elle allait le lui payer!

« C’est le but de l’épreuve, elle devait le faire » essaya de la raisonner Sesshômaru.

« Bien sûr! Il s’agit que Pikachu décide de griller les gens pour qu’elle en aie le feu vert! Il n’en est pas question! Je ne la laisserai pas griller les gens comme ça, et surtout pas ma coéquipière! » ragea Maude contre son bijuu. Ce dernier soupira.

« Okay, okay…c’est comme tu veux mais tu aurais tout de même été fâché si ça aurait été Ikibi qui aurait été blessée, fais juste en prendre conscience. »

« Je m’en fous… »

« Ça, c’est pas vrai. » gronda Sesshômaru qui lui ramena des souvenirs à la mémoire.

Maude eu un sourire triste quand elle revit malgré elle dans sa mémoire le soleil levant, la porte de sa chambre qui s’ouvrait doucement et une petite brunette qui avait alors l’air d’un adulte vu de ses yeux d’enfants entrer dans sa chambre, ses grands yeux noisette montrant son inquiétude à l’égard de la petite blonde qui pleurait à chaudes larmes sur le lit en tenant ses genoux contre son petit corps frêle. Elle devait avoir cinq ans à l’époque, et Ikibi huit…

…………..Flash Back…………..

« Maude, je peux entrer? » demanda t-elle à la fillette, bienveillante.

Elle n’eu pas de réponse et entra tout de même, allant près du bout de chou larmoyant. Ikibi s’assit à côté d’elle et resta longuement à la regarder, essayant de réprimer ses tremblements.

Elle avait peur de Maude. Ou plutôt de Sesshômaru.

La première fois qu’elle avait entendu parler de sa cousine, c’étais dans les journaux. Un village entier avait été dévasté par un jinchuuriki enragé un soir de pleine lune. Sa cousine avait été l’auteure de ce carnage, elle le savait, mais Ikibi avait quand même de la misère à faire le lien entre le monstre sanguinaire qui se déchaînait parfois lors des nuits de pleine lune et cette petite chose toute fragile qui à l’heure actuel pleurait toute les larmes de son corps.

Maude se tourna vers sa protectrice et vit ses mains trembler. Son cœur sembla se tordre de douleur dans la poitrine. Pourquoi elle aussi avait-elle peur d’elle? Pourquoi? Depuis qu’elle était arrivé dans cette maison, il y avait cette fille étrange qui ne cessait de toujours la surveiller alors que personne n’avait jamais fait attention à elle, et ce sous prétexte qu’elle avait été chargé de la protéger. Tout ça n’étais qu’une mission pour elle, c’étais sur. Personne ne voulait d’elle alors pourquoi cette grande fille brune à la peau matte ferait exception à la règle pour autre chose que pour de l’argent? On lui avait dit qu’Ikibi-chan était sa cousine, et alors? Ça ne l’empêchait pas de la détester, puisque tout le monde y arrivait.

C’est pourquoi quand Ikibi vint pour la serrer contre elle, la petite la rejeta ouvertement.

« Non! Vas t-en! Veux pas de toi! »

Ikibi insista et ne lâcha pas prise, même si le petit monstre se débattait dans ses bras.

« Touche-moi pas! » hurlait Maude qui pleurait toujours.

Cependant, la brunette aux petites couettes de chaque côté de la tête ne lâcha pas prise et attendit que la blondinette accepte sa présence, ce qui fut plutôt long. Quand elle eut arrêter de la mordre et de la frapper, Ikibi se mit à lui chuchoter des choses à l’oreille, la larme à l’œil.

« Calme-toi, je ne te veux pas de mal… » lui dit-elle tout bas.

La peur était visible dans sa voix, mais son sang froid et son orgueil déjà bourré à bloc l’empêchaient de lâcher prise. Maude ne semblait pas vouloir lâcher prise. Cependant, contre toute attente, la blondinette parla enfin.

« Pourquoi est-ce que tu fais ça? »

Ikibi ne savait pas quoi répondre à sa cousine. La vérité était pourtant simple mais difficile à comprendre. Mais une chose est sur, elle voulait jouer franc jeu avec ce petit être, sans quoi elle sentait qu’elle allait le regretter plus tard.

« Parce que je n’aime pas te voir pleurer. » avoua Ikibi à contre cœur.

Pourquoi est-ce qui lui était aussi difficile de parler de ses sentiments? Elle ne le savait pas trop. Peut-être était-ce parce que celui qu’elle aimait par dessus tout, l’homme qu’elle avait appelé papa l’avait laissé seule quelques années auparavant? M’enfin, peu importe la source, le résultat était le même.

Mais Ikibi tremblait toujours.

« Menteuse. »

« Je t’interdis de dire ça. »

« Pourquoi tu tremble alors? T’as peur de moi, Ikibi, T’AS PEUR DE MOI, VAS T’EN!!! VAS MOURIR!!! »

Ces paroles furent dans le cœur d’Ikibi comme un couteau qui vint le trancher en deux et c’est pourquoi elle ne lâcha pas Maude quand celle-ci se mit à la frapper et à la mordre à nouveau. Les larmes se mirent à couler sur sa joue.

Comment étais-ce possible qu’une si petite fille puisse endurer tant de souffrances? Si cela avait été possible, elle aurais volontiers échangé les rôles afin de lui donner une chance. Maude n’aurait jamais dû endurer tant de souffrances. Personne ne méritait cela.

« Tu dis que je suis menteuse? Je vais te dire la vérité alors. Oui, j’ai peur de toi. Par contre, je serais prête à tout pour que tu arrêtes de souffrir. On pourrais devenir des amies, qu’en dis-tu? Ça te paierais d’avoir une amie? » dit Ikibi.

Maude stoppa net et la regarda droit dans les yeux et la brune sur qu’elle avait frappé droit dans le mil.

Ikibi voulait être…son amie? Elle ne la détestait pas? La confusion était claire dans ses yeux pâles.

« Ton…amie? »

« Oui, mon amie. Ma meilleure amie. Est-ce que tu veux? » lui sourit la brunette en caressant la petite joue douce et mouillée de sa cousine.

« Mais t’as peur de moi! » couina le bambin. Toutefois, elle ne pleurait plus.

« Oui mais ce n’est pas grave, nous allons toute deux surmonter la peur du démon qui est en toi comme de vrai kunoichi! Tu veux devenir ninja toi aussi, pas vrai? »

La jinchuuriki acquiesça.

« Alors nous deviendront ninja ensemble. Nous affronterons ce démon ensemble. Toute les deux, juste nous deux. Maude et Ikibi Hyuuga. »

Étrangement, juste de par ce qu’elle venait de dire à sa cousine et de par le regard qu’elle lui avait lancé pendant qu’elle lui parlait, Ikibi avait moins peur et s’était détendue.

Quant à Maude, trop d’émotions nouvelles se bousculaient en elle. De la reconnaissance? De l’amour? Du bien être? Qui sait ce qu’elle pouvait ressentir.

Une chose était sur : elle se sentait humaine pour la première fois.

Sa lèvre inférieure se mit à trembloter tandis que les larmes coulaient sur son visage. C’étais pour elle un sentiment tellement nouveau, tellement intense! Elle se sentait si bien…

« Merci. » dit-elle avant de recommencer à pleurer tandis qu’elle se jetait dans les bras d’Ikibi qui la serra tout contre elle, une envahissante boule dans le fond de la gorge mais avec le sentiment d’avoir créer un lien particulier entre elle et sa cousine.

Maude se senti enfin bien, comme si elle était là où elle se devait d’être, dans les bras d’Ikibi. Contrairement à quand elle était dans les bras du troisième hokage, non seulement elle se sentait au chaud et à l’abri, mais en plus, une autre chaleur se faisait sentir dans son cœur, comme si Ikibi venait d’y entrer ainsi que de lui faire une place dans le sien.

Maude connaissait enfin l’amour d’un humain à un autre humain.

……………………Fin du Flash Back………………………….


La blonde soupira et senti une boule se former dans sa gorge et elle dû admettre que Sesshômaru avait raison.

Des applaudissements venant des trois inconnues se firent entendre et la sortirent de ses pensées. Une Ikibi victorieuse montait les escaliers pour se rendre au balcon après la visite qu’elle avait rendu à ses deux coéquipiers. Maude remarqua immédiatement que quelque chose clochait chez elle; elle boitait légèrement de la jambe droite. M’enfin, être ninja comportait des risques… D’ailleurs…

Ayame.

Ça allait être sa fête.

Maude ne la lâchait plus du regard.

Ikibi alla d’abord voir les trois étrangères qui la félicitèrent, puis arriva l’équipe de Gaï.

« Allez Neji, c’est quand même ta grande sœur! Tu devrais être content que sa jeunesse ait triomphé! » l’encouragea Gaï.

« Il n’en est pas question! Je l’aime bien, mais…et puis d’abord, ce sont des histoires qui ne vous regardent pas! » bougonna Neji à l’adresse de son sensei un peu trop enthousiaste.

« Neji, t’es pas gentil. Le destin l’as mis sur ton chemin, ça ne doit pas être pour rien. » renchérit Tenten, un sourire plein de sous entendu aux lèvres.

Elle venait de toucher la corde sensible.

L’orgueilleux Hyuuga se dirigea vers sa sœur qui tout de suite ouvrit grand les bras. La honte…En plus il le savait, c’est tout ce qu’attendait son équipe pour se payer sa tête.

Ikibi adorait les câlins, surtout venant de son petit frérot chéri(ou son bébé, son petit cœur, son chou, son canard, son petit nounours, dépendamment de son humeur…) comme elle se plaisait à l’appeler, et ce, même s’ils étaient en publique. Et ça, pour Neji, c’étais la honte totale.

Il s’avança un peu, soupira, tassa son orgueil de côté, puis se jeta dans la gueule du loup et ils se serrèrent dans leur bras.

« C’étais un beau combat. Félicitations. » lui dit Neji.

« Merci mon bébé. »lui répondit-elle alors qu’il se piquait un méga fard.

Quand ils se séparèrent, elle lui tendit la joue pour qu’il lui donne son habituel bisou.

« Il n’en est pas question. » rouspéta Neji.

Cependant, Ikibi insista et le jeune homme fini par le faire à contre cœur. Quand elle lui demanda sa joue en retour, il la repoussa bêtement.

« Non, niisan, pas aujourd’hui, je t’en supplies. Ait pitié. »

« Tiens donc, si c’est pas mon petit frérot chéri qui joue les timides aujourd’hui! Allez, je veux ta joue. »

« Nan. »

« Mais tu les aimes, d’habitude, mes bisous! Vraiment bébé, je ne te comprends plus. »

« Ta gu… »

Neji semblait nerveux et très mal à l’aise. Ikibi comprit.

« Ah, je vois…c’est parce qu’on est en publique, c’est ça? Et quand on est un grand garçon de 13 ans, bécoter sa grande sœur en publique, ça parait mal… » dit-elle en frottant la joue toute rouge de son petit frère du revers de la main. Ce dernier du tabasser encore une fois son orgueil pour ne pas faire Hakke Shô Kaiten derechef.

« Pas juste ça! Il y a le rouge à lèvre aussi et… »

« Ça se lave du rouge à lèvre, pigé? »

Et elle l’embrassa sur la joue, lui laissant une belle trace de rouge à lèvre bien foncée qui contrastait à merveille avec la peau pâle du jeune homme.

« Et en voilà un dernier pour la route!»

Ikibi posa un dernier bisou sur le bout du nez de son petit frère aux yeux nacrés.

« T’es un ange, mon petit Neji. » lui murmura t-elle avant de le lâcher finalement.

Il eut pour idée de se sauver mais se ravisa à la dernière minute, se rappelant qu’il avait quelque chose de la plus haute importance à lui parler.

« Au fait niisan, oncle Hiashi organise une soirée diplomatique lundi prochain et j’avais l’intention de me sauver, t’es libre? » dit-il d’un air je-m’en-fou, en sachant très bien que ses coéquipiers n’allaient pas le lâcher avec ça pour les prochaines années à venir.

« Bien sûr! Tu aimerais qu’on fasse quelque chose en particulier? » lui demanda t-elle, tout sourire en pensant à la belle soirée qu’elle allait passer prochainement avec son bébé.

« Je… »

Un dernier regard vers ses coéquipiers avant de se porter lui-même le coup de mort…

« Je viens d’acheter un nouveau jeu vidéo, j’avais pensé qu’on pourrais peut-être l’essayer ensemble, non? »

Un sourire encore plus grand apparu dans le visage de sa sœur.

« Celui dont tu me parlais tout le temps, Kingdom Heart, avec Donald duck et Mickey Mouse? »

« Ouais. »

« Trop cool!!! Je t’attendrai! À lundi soir mon bébé! »

Et Neji se piqua un autre fard en entendant le mon bébé tandis que la brunette tournait les talons. Au dernier moment, alors que lui aussi s’apprêtait à aller affronter son équipe, la voix mielleuse de sa sœur retentit à nouveau. Oh malheur.

« Tant qu’on y est, mon bébé, pense à emmener ta brosse à cheveux pour notre rituel des 100 coups de brosse, d’accord? Ça serait dommage que tu l’oublies comme la dernière fois. C’est vrai qu’on n’était pas à cours mais il me semble que tu n’aimes pas autant la brosse à Maude, je me trompe? » ajouta t-elle alors que Neji essayait de se fondre dans le décor. Quand il revint vers son équipe hilare, rouge comme une écrevisse, il commença à songer au vaudou, question de faire réfléchir ceux qui riaient de lui parce qu’il avait une sœur peut-être trop attentionnée.

Cette dernière soit dit en passant, quand elle se fut en allée, rencontra sa cousine, rouge de rage mais encore les yeux tout humides de son hilarité.

« Toi, t’es morte. »

« Maude! Comment tu m’as trouvé?! » dit la plantureuse kunoichi en s’approchant de sa cousine en s’attendant à se faire féliciter encore une fois.

Pour toute réponse, la blonde tourna les talons en parlant à son bijuu.

« Tiens donc, tu t’en viens sage on dirait. »

« Ce n’est qu’une question de temps, crois-moi! J’aurai ma revanche, et ce très bientôt! »

« Heureux de te l’entendre dire. Au moins tu reportes à plus tard, donc il n’y as pas beaucoup de chance que tu t’exécutes. »

« Puisque tu le dis, je vais le faire. »

« Parles toujours. »

La brunette avait eu le temps de parler un peu avec quelqu’un d’autre qui était venu la féliciter pour son combat, j’ai nommé Asuma-sensei, qui lui donna le reste de son paquet de cigarette. Elle eu tout juste le temps de s’en allumer une et d’en prendre une longue bouffée que Maude se retourna pour violemment la frapper en arrière de la tête, elle l’avala en un gros gloup sonore. Zafara se retrouva au sol, hilare en moins de deux tandis que Maude elle, se contenta de croiser les bras devant sa cousine qui s’étranglais et crachait de la fumée.

Cependant, leur plaisir ne dura pas car Kankurô arriva derechef et la lui fit recracher.

« Est-ce que ça va? » lui demanda t-il.

« Mieux. » dit-elle d’une voix à demi étouffée au ninja du sable qui semblait s’inquiéter de son état.

Ikibi toussa encore un peu pour dégager ce qui restait dans sa gorge et quand elle fut enfin soulagée, elle s’aperçut qu’elle était encore par terre, dans les bras du ninja du sable. Ses joues prirent des couleurs.

Non mais c’est qu’elle était peut-être étouffée quelques secondes auparavant, mais elle avait son orgueil, hein?

Ikibi s’empressa de se relever nerveusement et de replacer ses vêtements.

« Bon eh bien, je te remercie de m’avoir sauvé… » dit-elle en évitant de croiser son regard, le rouge aux joues.

Kankurô qui était toujours au sol semblait dans un état similaire et évitait son regard lui aussi.

« De rien, je n’ai fait que mon devoir. » dit-il pressement.

Ikibi tourna les talons. La tension était monté soudainement entre eux sans qu’elle ne sache pourquoi. Une chose était cependant sur; il lui fallait se tirer de là ou sinon elle débiterait des conneries. Quoi exactement? Elle l’ignorait. C’est qu’il lui était rare de se retrouve dans une telle situation.

Comme elle allait dire quelque chose à sa cousine, une voix se fit entendre dans son dos.

« Ikibi! Je voulais juste te dire que…C’étais un beau combat. »

Kankurô s’était levé et la regardait, un sourire sincère en coin.

Ikibi sentit son cœur se mettre à battre plus vite à cette remarque. Elle s’approcha de lui et une fois rendu à sa hauteur, elle prit son visage entre ses mains. Leurs regards étaient ancrés l’un dans l’autre. Le cœur de Kankurô battait à un rythme fou et il avança ses mains vers les hanches d’Ikibi. Il avait du mal à y croire…allait-elle lui donner ce baiser qu’il attendait tant?

Ikibi posa ses lèvres sur sa joue et lui fit un gros smack bien rouge de rouge à lèvre sur la joue.

« Merci! » lança-t-elle joyeusement avant de s’en aller en direction de sa cousine qui attendait un peu plus loin.

Ce n’était certes pas le baiser auquel il rêvait, mais cela fit tout de même monter le rouge aux joues de Kankurô. Ça avait été somme toute une bonne idée de la complimenter sur son combat.

Ikibi s’approcha de sa cousine qui paraissait plus calme après sa vengeance et toute deux se dirigèrent vers la rampe de la nouvelle arène. Elles furent rapidement rejointes par l’équipe de Suna et celle des inconnues.

« Quoique…peut-être pas si inconnues que ça après tout. »lui fit remarquer Sesshômaru.

« Ouais, je l’avoue. Surtout Tenshi… »

« Et Natsuki pour certains. »

Maude soupira. Cependant, Zafara la ramena à la réalité avec une autre gigantesque claque dans le dos.

« Non mais t’es malade! Tu veux me tuer ou quoi? »

La petite au chaperon rouge rigola.

« Une chance que tu ne fumes pas, je me demande si Gaara aurait été aussi galant que Kankurô… »

« Tssssh!!! » fit Maude qui se mit aussitôt à paniquer en regardant successivement Gaara et Zafara.

« Tu aurais été mal prise si Gaara aurait entendu ça, hein? » rigola le bijuu dans la tête de Maude.

« Commence pas ça toi aussi. »

« Okay, c’est bon, au placard, le démon! »

Ikibi rigola en voyant la scène et s’alluma une autre cigarette. De toute façon, le danger était parti, Maude semblait avoir ciblé quelqu’un d’autre…

Soudain, tout redevint étrangement silencieux. Tout le monde semblait s’être calmé et les regards s’étaient tous tournés vers l’ordinateur dont les noms tournaient et tournaient, s’apprêtant à annoncer les prochains opposants. La tension montait dans l’air, et cette fois-ci, ce n’étais la faute d’aucun des membres du trio foudroyant. Ceux qui n’avaient pas encore passés se regardaient tous, craignant avoir à affronter plus puissant qu’eux ou encore, défiant d’autres de les affronter.

L’ordinateur fixa enfin son choix…

Sur le visage d’Ikibi apparu un sourire et elle se tourna vers le marionnettiste dans une pose sexy malgré elle, un sourire aux lèvres.

« Allez, fais de ton mieux, j’aimerais pas que notre rendez-vous se passe dans la cafétéria de l’hôpital, ça serait dommage. » dit-elle au shinobi du sable qui avant de sauter sur le terrain de combat, lui fit un signe de tête.

« T’inquiètes, j’en avais pas l’intention. » lui lança t-il le cœur battant et le sourire aux lèvres, plus pour Ikibi que pour son combat à venir.

Ikibi se retourna vers sa cousine.

« Un chic type, ce Kankurô. » sourit-elle en tirant une autre bouffée de fumée. Maude se tourna également vers elle puis sourit à son tour.

« Avec qui tu as un rendez-vous si j’ai bien compris? » lui fit remarquer Maude. Tout de suite, les joues d’Ikibi s’empourprèrent et elle se cacha derrière la main qui tenait sa cigarette.

Les deux cousines se mirent à rigoler en même temps.

« Et pourquoi pas? » dit Ikibi, toujours aussi souriante.

« Et tu l’aime? » lui demanda la jinchuuriki.

« Je ne le sais pas… » répondit Ikibi en tournant son attention sur le terrain, ou plutôt sur le marionnettiste. Son regard était pensif.

Hayate Gekkô venait d’annoncer le début du combat.

Connaissant sa cousine, Maude savait que quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Pour qu’Ikibi dise cela, c’est qu’elle prenait au sérieux ce qui se passait entre elle et Kankurô, et qu’elle désirait jouer franc jeu pour une fois au lieu de jouer avec lui et de le jeter comme elle avait même fait avec son propre sensei.

Il fallait vraiment qu’elle l’aime pour se questionner comme cela à propos de ses sentiments réels pour lui…

« C’est ironique l’amour, n’est-ce pas? » lui fit remarquer Sesshômaru.

« Si seulement elle savait… »rigola Maude intérieurement.




Comme cadeau d'aniv' je veux.... des com's ^^