Le Pacte du Démon


Fanfiction Naruto écrite par Baka no Tobi (Recueil de Baka no Tobi)
Publiée le 09/10/2009 sur The Way Of Naruto



Bien. Nous y voilà. Vous vous apprêtez à lire "Le Pacte du Démon", fanfiction dont j'ai imaginé le scénario depuis plus d'un avant de commencer à l'écrire, alors ne parlons pas du temps que j'ai mis à la publier. Néanmoins, j'y ai moins de mérite que l'on peut le penser : je tiens à préciser que si j'ai moi même penser à une grande partie de la trame, je ne suis pas seul dans cette aventure. Evidemment, j'ai créé la plupart des personnages fictifs, pensé au caractère de chacun de ces personnages, imaginés la plupart des lieux décrits dans ma fiction, je n'aurai jamais réussi à faire du "Pacte du Démon" une véritable histoire sans l'aide de mon frère et je tiens à lui rendre les honneurs qui vont avec ce fait. Sans lui, l'histoire de ce que vous allez lire n'aurai sans doutes pas dépassé la vingtaine de chapitre, alors que je suis désormais parti pour plusieurs années d'écriture grâce à ses dons d'écrivain. Et je ne pourrais jamais le remercier assez pour ça.

Avec ce ton formel, je crois que je donne l'impression qu'il est mort, non ? Il est bien vivant, rassurez-vous.

Pour ceux qui sont plus impatients que les autres, je me sens obligé de vous signaler que je publie cette fiction sur le site http://www.fanfic-fr.net/fanfi sous le pseudonyme de Honoo et qu'il y a quelques chapitres de plus. J'avoue que j'ai tendance à oublier mes fidèles lecteurs de WoN en ne publiant certains chapitres que plusieurs mois après les avoir écrits.

Enfin, tout ça pour dire, Bonne Lecture !



Chapitre 21: Négociations



- Hokage-sama ! hurla Kotetsu en entrant dans le bureau avec fracas. Un messager venant du front demande à vous voir !

Tsunade était plus que surprise. La guerre contre les occidentaux empirait de jour en jour, le bilan était plus qu’élevé pour les ninjas de la feuille et des autres pays ninja alors que le bilan des pertes ennemies était risible en comparaison. On avait besoin de tous les ninjas disponibles sur le front, et ils envoyaient un messager ? La Godaime devina que quelque chose d’anormal se passait et elle ordonna qu’on laisse entrer ce messager. Cet homme n’était autre que Kakashi lui-même.

- Hokage-sama, les combats sont arrêtés pour le moment.

- Hein ? Mais pourquoi ?

- C’est à la demande de l’autre camp. Ils veulent amorcer des négociations.

- Des négociations ?

- Oui. Avec vous et Kazekage-sama.

- Pourquoi seulement avec nous deux ?

Le ninja au sharingan haussa les épaules, provoquant un soupir de la part de la vieille Hokage.

- Hokage-sama, il y a autre chose.

- Hum ?

- Ils ont mis une condition à l’arrêt des combats pendant la durée des négociations.

- Ah oui ? Laquelle ?

- Ils ont exigé qu’un ambassadeur vienne au village avec moi.

- Pour quelle raison ?

- De cette façon, ils savent où se trouve le village si on les trahit.

- C’est stupide ! Il suffirait qu’on tue cet ambassadeur pour qu’ils ne le sachent jamais ! Et d’ailleurs, où est-il ?

- Il est en train d’attendre derrière la porte. Il attend votre ordre pour entrer.

- Hé bien, qu’il entre !

La porte s’ouvrit lentement et une masse d’air froid entra dans la pièce, qui devint très vite glaciale. La respiration de Tsunade faisait apparaître un petit nuage de buée. Puis, elle entendit un pas lourd et lent, un bruit de botte métal et de cotte de maille qui tinte. Devant la porte se tenait un géant en armure sombre, arborant un plusieurs plaques de métal pourpre. Son casque avec une visière en « Y » laissait voir deux yeux d’un vert usé et deux cornes partant du niveau des tempes se rejoignaient une vingtaine de centimètres plus haut par le biais d’un crâne humain. Son imposante carapace de métal était rehaussée d’or sur le plastron et les épaulières, dans lesquelles on apercevait des cranes de métal sombre, et d’argent sur le reste de sa surface. L’homme portait une imposante cape de fourrure sombre. De plus, de la fourrure apparaissait au niveau des bottes et des gants. Une énorme épée, dont le pommeau, la poignée et la garde étaient finement ouvragés, la garde prenant la forme de deux serpents s’enroulant l’un avec l’autre pour prendre la forme d’un « T », pendait dans un fourreau pourpre décoré de nombreuses dorures et pierres précieuses. Le froid mordant qui emplissait l’air semblait provenir de cet homme et Tsunade sentait la peur lui nouer la gorge en sa présence. Elle pouvait entendre la respiration rauque de celui qui lui faisait désormais face et ça la terrifiait encore plus. Il se dégageait de lui une puissance inimaginable, terrible et terrifiante. Ce fut cet homme qui parla en premier, la vieille Hokage étant muette de terreur :

- Êtes-vous le chef de ce village ? souffla-t-il d’un ton froid tout en la dévisageant.

- O… Oui, bégaya-t-elle avant de se reprendre. Elle ne devait pas paraître terrifiée par un simple ambassadeur ! Allons droit au but, voulez-vous ? Que veut votre chef ?

- Je ne suis pas ici pour discuter des volontés de mon maître. Je suis ici pour vous livrer un message de sa part. Il veut discuter de la paix avec vous et votre homologue du désert. C’est à vous de décider du moment et du lieu ainsi que des conditions de rencontre. Vous avez une semaine pour planifier cela et m’en avertir, sans quoi les combats reprendront.

- Ai-je été la seule avertie ?

- Non, un de mes hommes s’occupe en ce moment de signaler cela à votre allié.

- Pourquoi les autres villages aussi en guerre ne sont pas eux aussi invités aux négociations ?

- Telle n’en est pas la volonté du seigneur Kemriss. Vous devriez déjà être heureux qu’il daigne vous accorder son pardon.

- Son pardon ? Mais qu’est-ce qu’on a fait ?

- Vous êtes normalement sensée l’apprendre de la bouche de mon maître mais si cela peut vous aider à vous décider plus vite, je vais vous le révéler. Dans votre arrogance et votre stupidité, vous vous êtes levés contre la croisade éternelle du seigneur Kemriss contre les démons et leurs serviteurs. Vous avez même été jusqu’à élever et protéger une de ses bêtes impies que l’on nomme chez vous un Jinchuriki.

- Naruto n’est pas une bête impie !

- Ce n’est pas à vous d’en juger. Le seul juge sur cette terre est le seigneur Kemriss mandaté par la Mort elle même. Tous ceux s’opposant à lui doivent être châtiés. Il vous a accordé une chance de vous faire pardonner, ne la gâchez pas.

- Par la Mort ? Mais, c’est impossible !

- Rien n’est impossible en ce monde.

- … Pour en revenir aux négociations, il me semble qu’une seule semaine pour m’entretenir avec le Kazekage paraît un peu courte.

- Alors, j’espère que vous courez vite.

Le géant d’acier s’inclina, avant de se diriger vers la porte du bureau de la vieille Hokage. Lorsqu’il disparut de sa vue en fermant la porte derrière lui, elle laissa s’échapper un soupir de soulagement. Décidément, cet homme était terrifiant. Elle demanda à Kakashi si tous les membres de l’armée adverses étaient comme celui là et il répondit en secouant la tête. Tsunade convoqua Shizune et lui demanda d’envoyer un message à Suna avertissant de sa venue proche. Elle demanda aussi à Kakashi de préparer une équipe pour un départ imminent.
Deux heures plus tard, aux portes de Konoha, Tsunade, Kakashi et leur équipe s’apprêtaient à partir en direction du village du désert lorsque le messager du mystérieux Kemriss les interpella :

- Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous laisser m’échapper comme ça. On m’a chargé de localiser votre village et de vous surveiller, Tsunade-sama. Je me vois dans l’obligation de vous suivre.

- Ai-je le choix ?

- N’est-ce pas déjà suffisamment évident comme ça ?

La vieille Hokage soupira, avant de donner l’ordre à la troupe de partir, suivie de près par l’ambassadeur ennemi.


***


Tsunade rentra sous l’immense et sombre tente avec Gaara tandis que Sasuke, Kakashi, Temari et Kankuro restaient à l’extérieur, retenus pas ceux qui gardaient l’accès au pavillon. À l’intérieur, l’air était glacial et elle percevait le grondement sourd et profond de la cascade de la Vallée de la Fin, lieu désigné avec le Kazekage pour leur rencontre avec le seigneur Kemriss. Elle avait désormais elle aussi vue de ses propres yeux la sombre armée de cet homme et avait pu constater que tous portaient une armure noire de jais forgée dans un métal inconnu. De plus, bien que tous semblaient intimidants, aucun des soldats qu’elle avait croisé ne dégageait la même aura d’épouvante que l’homme qui était entré dans son bureau.
C’est alors que, dans la noirceur de la tente des négociations, elle aperçue la silhouette ténébreuse de celui qui se faisait appelé le Portemort par ses soldats et l’Envahisseur par ses adversaires. Elle ne faisait que distinguer l’apparence massive de cet homme tandis qu’elle sentit un froid intense et mordant se dégager de lui et l’envahir. Elle avait l’impression de sentir ses poumons se geler, de se faire transpercer par des milliers d’aiguilles glacées et elle peinait à respirer. Elle sentait une sueur glaciale couler dans son dos et elle tremblait comme une feuille, sans que le froid y soit pour quoi que ce soit. Dans la sombre atmosphère des lieux, elle voyait distinctement ses deux yeux aussi rouge que deux orbes de sang briller comme des flammes maudites et malsaines. Sous le regard perçant de celui qui lui faisait face, elle croyait sentir qu’il lisait en elle comme dans un livre ouvert.
Ses yeux s’habituèrent et elle put distinguer que l’homme en face d’elle était assis sur immense trône d’ossement provenant d’une créature que l’Hokage ne connaissait pas. Elle s’aperçu que l’ambassadeur qu’il lui avait envoyé se tenait à sa gauche, légèrement en retrait. Cependant, son interlocuteur ne lui apparaissait toujours pas clairement lorsque sa voix d’outre-tombe s’éleva :

- Lequel d’entre vous est Tsunade ?

- C’est… C’est moi, répondit la concernée d’une voix mal assurée.

- Et vous, vous êtes ? demanda-t-il en tournant son regard de braise en direction du chef de Suna.

- Je me nomme Gaara, je suis le Kazekage du village de Suna.

- Je sens en vous la marque des démons. Seriez-vous ce que vous autres nommez un Jinchuriki ?

- Je n’en suis plus un. On m’a ôté mon démon il y a de nombreuses années de ça.

- Vous m’avez plutôt l’air en forme pour quelqu’un ayant subit un rituel mortel. Ou peut-être êtes-vous en train de me mentir ?

- Je vous dits la stricte vérité. Un des hommes m’as ressuscité en sacrifiant pour cela sa propre vie.

- Qu’en est-il du démon ?

- Et bien, je suppose que ceux qui me l’on ôté l’ont gardé.

- Vous n’êtes donc plus sous l’influence de ce monstre. Savez-vous pourquoi je vous ai convoqués ?

- Pour négocier la paix ?

- C’est exact. Qu’êtes-vous prêts à m’offrir pour votre salut ?

- Auparavant, nous voudrions connaître les raisons qui vous ont poussé à nous envahir.

- De quel droit osez-vous poser une question au seigneur Kemriss alors que la réponse ne vous concerne pas ? demanda l’ambassadeur.

- Bah si, quand même un peu… Après tout, c’est nous qui sommes envahis… souffla Tsunade.

- De plus, si nous connaissons les raisons de votre… venue, nous pourrons peut être vous aider bien plus efficacement, expliqua Gaara.

- Mais…

- En temps normal, commença Kemriss, je devrais vous faire arracher la langue pour votre impertinence, mais je dois avouer que votre question ne manque pas de bon sens. Cependant vous comprendrez peut être que je répugne à partager mon savoir avec des êtres inférieurs tels que vous. C’est pourquoi, déclara-t-il alors que les deux Kage allaient protester, je serais indulgent cette fois-ci et vais même répondre à votre question. Mais il faut que vous compreniez mon peuple pour pouvoir appréhender les raisons de cette invasion. Mon pays est vieux, bien plus vieux que la plupart des autres nations de ce monde. Notre histoire est remplie de conquêtes et de guerres sanglantes. De tout temps, mes sujets se sont battus pour leurs vies, pour leur liberté et pour leur indépendance. Nous sommes par conséquent devenu un peuple guerrier extrêmement belliqueux. Nous vivons dans une dictature parlementaire, où le parlement a autant de pouvoir que le chef d'état (c'est à dire moi). Pour que je puisse conserver mon influence et garder les rênes de mon pays, je dois leur présenter des résultats. Or la guerre éternelle que nous menons contre nos pires ennemis, les royaumes templiers ne se passe pas bien, le front ne bouge pas et nous nous sommes enlisés dans une guerre de position. Devant le mécontentement grandissant du parlement, j'ai décidé de lancer une offensive contre des adversaires plus faibles, c'est-à-dire vous, pour pouvoir galvaniser mon armée avec de grandes victoires et entraîner les nouvelles recrues.

- Si vous avez tant besoin de victoires éclatantes, pourquoi avoir demandé de faire la paix ?

- C'est simple, vous avez quelque chose qui m'intéresse.

- Ah oui ? Quoi ?

- Vous avez des informations sur Naruto Uzumaki et sa bande de démons.

- Vous pensez que l'on va vous les donner comme ça, sans rien dire ? On pourrait vous mentir sans que vous en sachiez rien !

- Mais vous ne le ferez pas. Vous n'êtes pas les chefs de vos villages pour rien. Vous ne mettrez pas en danger la vie de votre peuple pour un seul homme, un hors-la-loi qui plus est.

- Oui mais...

- Voilà ce que je veut : vous me donnez toutes les informations concernant Uzumaki et ses amis dont vous disposez, vous m'aidez à les récupérer, vivants, et vous acceptez d'entrer dans le royaume kvell.

- Tout ça pour un simple traité de paix ?! Vous êtes complètement fou ! Je n'accepterai jamais. Vous êtes censés faires des concessions lors de négociations !!

- Vous n'avez pas l'air d'avoir compris... Ceci est un ultimatum. Si vous n'acceptez pas, je réduis vos deux pays en cendres, je traque tous vos ninjas et je vous tue en dernier afin que vous puissiez contempler les conséquences de votre stupidité. De plus, je considère que vous offrir le droit de rentrer dans mon royaume est une concession plus que suffisante. Vous aurez accès à tous les droits et les devoirs qu'ont mes loyaux sujets, vous serez protégés de vos ennemis par mon armée et vos villages prospéreront. De plus, vous aurez le droit de garder vos religions. Admettez que ce n'est pas cher payer pour nous aider à arrêter une abomination démoniaque avant qu'elle ne sème le chaos dans le monde ninja.

- De toute façon, on nous a informés que Naruto et les huit autres jinchuriki sont tous morts il y a un mois. Excepté ça, on ne peut rien vous dire.

- Je sais. Mais je ne pense pas qu'il soit du genre à mourir aussi facilement.

- Qu'est ce qui vous fait dire ça ?

- J'ai mes informateurs. Il me faut donc tout ce que vous savez sur lui : son passé, ses amis, ses techniques, etc. Et je les veux maintenant.

- ... Naruto est né il y a 32 ans, le jour de l'attaque du démon renard à neuf queues sur le village. Son père, le quatrième Hokage s'est lui-même sacrifié pour enfermé Kyubi dans son corps. Durant toute son enfance, il a été persécuté par les villageois qui ne voyaient en lui que le démon. Il est devenu ninja à douze ans. L'un de ses équipiers a déserté le village et Naruto a tout fait pour le ramener à la raison. Ce n'est que quatre ans plus tard qu'il y est arrivé. Durant sa dix-septième année, il a atteint le grade d'ANBU et est tombé amoureux de Hyuga Hinata. Ils vécurent deux ans ensemble avant que Naruto ne disparaisse et soit considéré comme mort par le village. Hinata accoucha de leurs fils quelques mois après sa "mort" et fut bannie de son clan, elle et son fils. On resta sans nouvelle de lui pendant treize années. Il est réapparu il y a sept mois de cela et son retour fut plutôt mouvementé, mais il put rejoindre le village de nouveau. Après seulement deux semaines, lui et sa famille furent la cible d'une tentative d'assassinat qui échoua. Il pensa que Hiashi, le chef du clan Hyuga, le père de sa "femme", était celui qui avait commandité le meurtre et alla lui rendre une petite visite. S'en suivi un combat au cours duquel il invoqua Kyubi, s'attirant la haine de tous les villageois. Je réussi à lui faire épargner Hiashi mais celui-ci, appuyé cette fois-ci par le village entier, demanda sa mise à mort. Je fus contrainte de le bannir du village. Il parti sans chercher à protester. Quelques heures après, je découvris que sa famille l'avait suivi et ils furent donc eux aussi considéré comme des criminels. Pendant cinq mois, ils ne donnèrent pas de signe de vie, avant de réapparaître soudainement en assassinant des ambassadeurs Hyuga que j’avais envoyés à Suna. Le conseil demanda alors de le prendre en chasse et je n'eût d'autre choix que d'obéir. J'envoyais cependant une équipe formée de plusieurs amis de Naruto pour l'avertir et l'aider. Cependant, alors qu'ils allaient le rattraper, une énorme explosion se produisit sur les lieux et l'on ne retrouva que leurs cadavres calcinés, à lui, à sa famille, à huit autres identifiés comme étant des jinchurikis, à deux autres personnes totalement inconnues et à trois enfants tout aussi inconnus. C'est tout.

- Vous n'avez parlé que de son passé, Hokage... Se pourrait-il qu'il ai des complices à Konoha ou à Suna qui ai pu le cacher après avoir mis en scène sa mort ?

- S'il n'est pas mort, alors il faudra que l'on m'explique pourquoi son cadavre et celui des autres se trouvent dans la morgue de Konoha. Ils ne peuvent être des clones puisqu'ils auraient dû disparaître depuis.

- C'est vous qui avez examiné les corps, non ? Il est tout à fait possible que vous mentiez.

- J'ai effectivement examiné les cadavres, mais je ne suis pas la seule à l'avoir fait. Plusieurs autres médecins peuvent vous dire autant que moi qu'il s'agit là de son cadavre.

- Mais, vous qui le connaissez, ne trouvez-vous pas étrange qu'il soit mort aussi facilement ? Après tout, si j'ai bien compris, il est réputé pour être des plus imprévisibles.

- Eh bien... murmura Tsunade, pas très sûre d'elle.

- Vous voyez, en y réfléchissant, il est très peu probable qu'il soit vraiment mort. De plus, si ceux qui vous ont ramené les cadavres sont des amis d'Uzumaki, il est tout à fait possible qu'il vous ait menti pour le protéger.

- On ne peut pas créer un cadavre ressemblant trait pour trait à quelqu'un.

- Êtes-vous certains que ces cadavres ne sont pas en réalité des clones ?

- Mais il est impossible que... commença Gaara.

- Les cadavres ont disparu ! l'interrompit Sasuke en entrant brusquement dans la tente, suivi par deux gardes qui tentaient de l'en faire sortir. Un messager est venu de Konoha pour nous signaler que les cadavres de Naruto et des autres ont disparu dans un nuage de fumée de la morgue hier ! continua-t-il.

- Excusez-nous seigneur Kemriss, nous n'avons pas réussi à l'empêcher d'entrer.

- Ça ira pour cette fois. Sortez !

- Est-ce que c'est vrai Sasuke ! demanda Tsunade qui était devenue pâle comme une morte.

- Il semblerait en tout cas. C'est un message de Sakura.

- Vous voyez, Hokage, lorsque je vous dis de vous méfier, ce n'est pas pour rien. Il me semblait bien improbable que les démons aient pu s'entretuer. S'il y a une chose que j'ai apprise alors que je les pourchassais, c'est qu'ils sont solidaires. Maintenant revenons-en à notre affaire. Vous avez oublié de me parler de ses techniques, mais j'ai de instructions à donner avant que vous ne puissiez finir vos explications, dit-il en se tournant vers celui qui se tenait à sa gauche. Koresh, préviens Tyr et Eurialès de se tenir sur leur garde : leur gibier n'est pas encore mort. Qu'ils ramènent Maro sur le front, mes plans ont changés. Une fois qu'ils seront arrivés, ramène-les moi. Préviens les dix autres d'aller me chercher la pièce maîtresse de mon plan B. Vous partez demain à l'aube.

- Bien, seigneur Kemriss, répondit le dénommé Koresh en se dirigeant vers la sortie.

- Koresh ? Ce nom me dit quelque chose... murmura Gaara.

- C'est le nom d'un des plus célèbres chefs de mercenaires de la Troisième Grande Guerre des ninjas. Est-ce une coïncidence ou bien vous êtes réellement cet homme ?

- À votre avis, Sanin ?

- Eh bien...

- Il est assez vexant de constater que vous ne vous souvenez pas de moi alors que je me souviens parfaitement de vous. Particulièrement du moment où j'ai faillit vous tuer et où Namikaze Minato s'est interposé pour dévier ma lame au dernier moment. J'espère que nous pourrons reprendre un jour ce combat là où nous l'avons laissé. D'ici là, tâchez de rester en vie.

- Mais comment ce fait-il que vous soyez apparemment aussi jeune que vous ayez un poste aussi important dans l'armée de Kemriss ?

- Pour dire vrai, j'étais à ce poste avant que vous ne naissiez. Pour ce qui est de mon apparente jeunesse, à chacun ses secrets. Quoi qu'il en soit, si désirez parler du bon vieux temps avec moi, nous pourrons certainement le faire plus tard dans la journée. Sur ce, je vous laisse.

Une fois qu'il fut sortit de la tente, Tsunade se retourna vers Kemriss.

- Vous avez des personnes bien étranges dans votre armée.

- Koresh est un vieil ami. Mais reprenons, voulez-vous ? Je désirerais savoir tout ce que vous savez sur les techniques d'Uzumaki.

- Il en a certainement développer de nouvelles depuis, mais je sais que c'est un spécialiste du clonage : il est capable de créer plus d'un millier de répliques physiques de lui même. Il est entre autre capable d'utiliser le Rasengan, un technique d'attaque basée sur la rotation du chakra, ainsi que plusieurs variantes de cette technique. Il peut manipuler le vent à sa guise et se révèle incroyablement puissant au corps à corps. De plus, il est maintenant armé d'un katana étrange. Ses yeux aussi sont étranges : Son œil gauche peut provoquer d'irrémédiables dégâts à quiconque croise son regard tandis que son œil droit peut soigner la plupart des blessures. Il est aussi capable, comme je vous l'ai dit précédemment, d'invoquer Kyubi pour que ce dernier l'aide au combat. Il peut de plus se laisser posséder par Kyubi ou se laisser envahir par l'énergie naturelle, voir les deux à la fois.

- Intéressant... un de mes subordonnées l'ayant combattu affirme qu'il est aussi capable de se créer des griffes de ce que vous appelez le chakra, est-ce vrai ?

- C'est possible, je ne sais pas...

- Il a aussi dit que ce Naruto n'était pas un très grand danger et que ça ne devrait poser trop de problèmes de l'éliminer. Merci pour ces informations. Vous pouvez disposer, si vous êtes toujours d'accord demain au sujet des autres conditions du traité de paix, nous pourrons en discuter demain.

Gaara, Tsunade et Sasuke allaient sortir lorsque le rouquin demanda :

- Au fait, nous avons entendu parler d'un plan B. De quoi s'agit-il ?

- Vous verrez bien...




Mais quel est donc ce mystérieux plan B dont parle Kemriss ? Comment est-il possible qu’un homme qui était à un grade très élevé avant la naissance de Tsunade soit encore en vie ? Vous me direz : « Les immortels, y en a un paquet dans ta fic alors… » et vous aurez entièrement raison, bien que son cas soit plus particulier, mais passons.
J’espère que vous avez apprécié ce chapitre. Je publierais le prochain aussi vite que possible. À la prochaine !