Le Pacte du Démon


Fanfiction Naruto écrite par Baka no Tobi (Recueil de Baka no Tobi)
Publiée le 22/07/2009 sur The Way Of Naruto



En réalité, ce devait être ma deuxième fiction, après une autre, comique. Mais Le Pacte du Démon a pris le dessus et j'espère que vous apprécierez ! N'hésitez pas à être sévère envers moi, je ne suis après tout qu'un débutant et je manque d'expérience. Je ne vous promet malheureusement pas que je publierais les chapitres rapidement, je doit bosser un peu aussi quoi !



Chapitre 14: Le Portemort



Il se faisait acclamer par toute son armée, dont les armures étaient couvertes de plaques d’acier d’un noir maudit et brandissaient haches et épées pour le saluer. L’Oeil de Sang l’avait bien informé, cette zone avait été capturée rapidement. Ils n’avaient rencontré presque aucune résistance et n’avaient perdu que deux hommes. Mais ils continuaient à se battre dans leur mort, car ils étaient sous ses ordres et que mourir ne permettait pas d’y échapper. Car il était Kemriss, l’Envoyé Divin, le Seigneur de l’Autre Monde, le Porteur de mort, le Maître des Châtiments, le Seigneur de la Damnation, l’Incarnation du dieu Thanatos lui même et, surtout, il était le Portemort et le Nécromancien. Les morts se relevaient sans cesse et se battaient pour lui. Son armée était invincible et invaincue. Il était la fin de toute vie. Mais, il allait bientôt repartir, après avoir rendu visite à quelqu’un en particulier et avoir trouvé l’objet de ses pensées.
Il rentra dans sa tente et fit mander l’un de ses généraux. Le concerné entra quelques instants après. On ne le faisait pas attendre. L’homme s’agenouilla à ses pieds, posant son front contre le sol. L’homme portait une armure de cuir couleur ténèbres, contrastant avec sa peau blanche comme de l’os. Son crane chauve était marqué d’un tatouage représentant celle qui viendra tous nous chercher, La Grande Faucheuse. Malgré cela, le plus marquant chez lui était tout de même les grandes ailes aux plumes noires d’encre, qui apparaissait dans son dos. Devant le grand Kemriss se tenait Maro, l’ange de la mort.

- Tu vas continuer le travail ici, ordonna-t-il d’une voix qui avait traversé les âges et qui semblait déjà éteinte. Tu vas partir avec le tiers de l’armée vers l’endroit que m’a indiqué l’Oeil de Sang. Moi, je me rends à un rendez-vous avec lui. Je vais chercher quelque chose d’important.

- Oui, maître. Il sera fait selon vos désirs, répondit Maro avec sa voix nasillarde.

- Je l’espère pour toi, je n’apprécierais pas un autre échec de ta part. La disparition de Tenrô à suffit à m’énerver. D’ailleurs, tu as une autre chance de te rattraper : d’après l’Oeil, il se pourrait qu’il se trouve ici. Ramène le, vivant et entier.

- Oui… Ne vous inquiétez pas. Je m’en occuperais personnellement.

- Je sais que tu ne me décevras pas, parce que tes hurlements de douleur seront aussi délectables pour moi que ta réussite. Fait préparer la flotte, nous partons dans l’heure.

Quelques jours plus tard, sur les rivages de Kawa no kuni*, les sombres navires débarquèrent. Les villages côtiers furent capturés pour pouvoir débarquer le matériel nécessaire. En moins d’une demi journée, l’immense armée débarqua entièrement. Kemriss alla parler à ses commandants, pour s’assurer qu’ils avaient compris ses volontés. L’armée se divisa entre eux, laissant Kemriss et treize cavaliers couverts d’une cape et d’une capuche sombre. Après quelques instants, ils partirent vers le nord, en direction d’Ame gakure no sato. Ils s’arrêtèrent dans une clairière à dix kilomètres environ de leur point de départ. Kemriss descendit de sa monture et s’approcha d’une ombre sous un arbre.

- Tu ne m’as pas trop attendu, Oeil de Sang ?

- Tu aurais pu te dépêcher un peu plus. Tu devais être là il y a deux jours.

- Tu m’excuseras si j’ai eut des difficultés à trouver le livre qu’il te fallait, dit-il en tendant un petit sac à l’ombre. J’ai eu un mal fou à le recopier dans ta langue. J’espère que tu y feras plus attention qu’à l’autre. T’as de la chance qu’il m’en restait une.

- C’est pas de ma faute si le Kyubi et la moitié du continent se sont ligués contre moi ! Je n’ai pas les mêmes moyens que toi…

- Arrête de te plaindre, Madara. Tu aurais pu te débrouiller pour prendre le contrôle de ce continent au lieu de t’occuper de ta petite organisation dont tous les membres se sont fait tuer les uns après les autres parce que tu ne leur avais pas donné assez de pouvoir.

La silhouette sorti de l’ombre, révélant un manteau noir à capuche, couvert de nuages rouges cerclés de blanc. La capuche faisait de l’ombre à un masque orange, orné d’une spirale qui laissait apparaître un trou pour l’œil droit, couleur de sang et qui avait trois virgules noires autour de la pupille. L’homme au sharingan attrapa nerveusement le sac.

- S’ils étaient tous morts, tu ne serais pas ici.

- Hum… Toi non plus, il me semble. Venons-en aux choses sérieuses. Guide-moi là-bas.

Ils repartirent donc, accompagnés de Madara, qui monta derrière Kemriss en lui indiquant la direction à prendre pour aller à Ame.

Maro suivait les ordres de Kemriss à la lettre. Grâce aux indications de l’Oeil de Sang, il savait que le pays dans lequel il se trouvait se situait au sud d’une des plus grande puissance de ce continent. Kemriss l’avait envoyé vers l’endroit le plus dangereux de la région : Konoha. Mais il comptait bien retrouver Tenrô avant d’atteindre cette ville. Il ne supporterait pas cinq autres années de torture ininterrompue. La première lui avait suffit pour l’éternité qui lui restait à vivre. Bien évidemment, l’Ange Noir avait un plan, qui devait se réaliser sans que le Portemort ne le sache. Il avait emmenée la seule et unique chose capable de le retrouver. Il sourit en y pensant. Il avait adoré la période pendant laquelle il avait eu la charge du garçon. Toute les souffrance qu’il lui avait infligée… Il s’en souviendrait à jamais. Il aurait pu se remémorer cette période longtemps s’il n’avait pas été interrompu par un messager. L’homme tremblait dans son armure d’ébène. Il était vrai que Maro était plutôt impressionnant. Sa voix tremblait tandis qu’il annonçait le message qu’il portait :

- Sei…Seigneur Maro… Elle… s’est échappée… Elle… est prob…probablement partie depuis le départ du seigneur Kemriss.

Les yeux de Maro s’emplirent à la fois d’une peur et d’une fureur sans limite en comprenant ce que ça impliquait. D’un revers de la main, il trancha la tête du malheureux messager, au niveau de la tempe, traversant son épais casque. Il poussa un hurlement de fureur et se repris. Il fallait vite la suivre et la retrouver. S’il l’a laissait s’échapper elle aussi, il n’osa même pas imaginer l’horrible punition que lui infligerait son sinistre maître. À vrai dire rien de pire que ce qu’il avait déjà subit ne lui venait à l’esprit mais le Nécromancien savait se montrer très imaginatif. Il risquait bien de souffrir plus qu’une éternité. Il fit se réunir ses commandants et leur ordonna de continuer l’assaut contre ce pays. Il allait chercher lui même la fuyarde. Après tout, il en allait de sa vie. Ainsi que de sa mort…
Il partit avec un détachement de soldats vers la direction qu’indiquait le dernier rapport de la troupe de recherche. Il partit vers le nord, suivant la piste de sa cible. Elle avait forcément retrouvé la trace de son compère, elle ne se serait pas enfuie sinon. Heureusement, la situation n’était pas aussi désespérée que ça : lui même pouvais la pister, grâce à une rune placée à son insu sur ses chaines. Elles étaient beaucoup trop solides pour qu’elle les brise, et elles lui seraient certainement utiles vu ses pouvoirs. Un sourire bestial se dessina sur son visage pâle. Il adorait la chasse. Surtout la chasse à l’homme. De plus, le gibier de ce type était rare : à sa connaissance, il n’y avait que deux démons à neuf queues dans ce monde. Et il se trouvait que Tenrô et elle étaient ces deux là. La chasse pouvait commencer. Et l’Ange des Ténèbres trouvait toujours sa cible.


***


Naruto et les autres silhouettes couvertes d’une cape noire d’encre, trois trais dorés figurants une tornade prenant place au niveau du cœur, venaient d’arriver à Ame gakure no sato, le village de la pluie. Comme presque tous les jours, il pleuvait des cordes. Le blond remarqua que le village s’était remarquablement agrandi sous la direction de Konan. Il paraissait même plus chaleureux que la dernière fois qu’il y était venu. Mais ils n’avaient pas le temps de faire les touristes, ils devaient absolument trouver Rokubi avant de se faire repérer par les ninjas du village. D’un signe de tête, il ordonna aux autres de se disperser. Ils disparurent chacun dans une direction différente.

Okami se retrouva vite au milieu du village, près de la tour où logeait Konan. Cette tour avait aussi abrité Pain, de son vivant. Il était sûr que la femme aux cheveux bleus devait connaître quelque chose sur Rokubi. Il activa le Byakugan et s’aperçu qu’une pièce de la tour n’était pas mis à jour par son dojutsu. Il sourit en pensant qu’il avait certainement trouvé la salle des archives. Mais, il remarqua plusieurs choses qui le fit paniquer : un grand nombre de sources de chakra titanesques ainsi que le monstre qui les avait apparemment précédés. Une autre source de chakra semblable se dirigeait vers l’autre. Il émit un brusque dégagement de chakra, avertissant ses coéquipiers qu’il y avait un danger imminent. Moins de trois minutes après, il fut entouré par eux. Il indiqua sa découverte à sa mère et elle activa elle aussi son œil et pâlit affreusement : plus que la présence de ce malade, trois des autres sources de chakra la terrifiait : elle reconnu sans mal le chakra des deux personnes les plus horribles qu’elle ait jamais rencontrés, les chakra de Pain et de Madara Uchiwa. Le premier était en haut de la tour, aux côtés de Konan. Le second se trouvait non loin du village, près du chakra le plus intense et le plus maléfique qu’elle avait jamais vu. Un chakra qui aurait pu être celui du Diable en personne. De plus, ce chakra était en quantité plus importante que celle de tous ses compagnons réunis, Naruto compris. En apprenant la présence de celui qui avait faillit tuer l’amour de sa vie, le visage de Naruto se teinta d’une haine plus grande encore que celle qu’il ressentait à l’égard de Konoha et savoir que celui qui avait perverti Sasuke au point de le faire attaquer le village de la feuille se trouvais non loin n’arrangea pas les choses. Empli de rage, il s’avançait vers la porte de la tour lorsqu’une puissante explosion retentit plutôt près d’eux, provoquée par celui qui avait aveuglé Harai, qui semblait se battre contre celui qui avait le même chakra que lui. Les gardes sortirent en trombe de la tour et Naruto repris en partie ses esprits. Il fallait d’abord retrouver Rokubi, et elle se trouvait peut être près du lieu du combat, en train d’observer. Ils allaient partir lorsqu’ils aperçurent une quantité faramineuse de papillons blanc sortirent de la fenêtre de Konan. De plus, une ombre masquée passa entre eux à grande vitesse. En courant, l’ombre tourna légèrement la tête vers Naruto et Hinata, qui se tenaient côte à côte. Les papillons et l’ombre se dirigeaient vers le champs de bataille. Hinata suivait des yeux l’ombre, qui était un homme vu sa carrure, avec une lueur de haine dans le regard. Puis, ils partirent enfin vers le lieu du combat.

Ce qui était autrefois un quartier tranquille de la ville était maintenant un champs de ruine couvert d’une épaisse brume, que fuyaient les survivants de l’explosion. L’explosion avait eu lieu au moment même où la brume était apparue. Deux silhouettes se battaient dans cette purée de poix : on distinguait une femme, apparemment très jeune, probablement seize ou dix-sept ans avec des yeux d’une couleur d’acier froid et des cheveux châtains courts dont deux mèches commençant au bas du crâne finissaient en dessous des épaules. Elle était vêtue de haillons de prisonnière, deux menottes d’acier noir, dont pendait de l’une la chaine qui les reliaient auparavant, étaient accrochés à ses poignets et elle était pieds nus. Devant elle se tenait un jeune homme du même âge qu’elle, aux cheveux châtains courts et décoiffés. Son visage pâle abritait des yeux rouge sang, brillant comme des rubis. Il portait une cape d’un noir sale et usé, cachant tout son corps à l’exception de ses jambes, couvertes d’un large pantalon noir, et de ses bottes noires elles aussi. Ses yeux de sang fixaient la fille avec intensité bien que son visage demeura neutre. La fille, elle, regardait son adversaire avec une rage non dissimulée. La fille dit :

- Tenrô ! Tu m’as laissé seule là-bas ! Tu n’as même pas pensé à m’aider alors que tu aurais très bien pu me permettre de m’échapper!

- Et alors ? répondit le dénommé Tenrô avec une voix froide. Si je t’avais aidé, on se serait fait rattraper et ils auraient été encore pires envers nous. Il valait mieux que l’un d’entre nous s’échappe. Et puis, t’es libre là, non ?

- Tu parles d’une excuse ! Ordure ! Je vais t’étriper ! En fait, tu n’es qu’un lâche et un égoïste !

- Ça m’a sauvé la vie plus d’une fois alors, oui, je suis un lâche et un égoïste. Ça te pose un problème ?

- Quoi ?! Et moi qui te considérais comme mon ami !

- Eh ben apparemment tu t’es trompée…

- Je te faisais confiance ! Je pensais que tu…

- Que je viendrais te sauver ? Sois réaliste, Tsukyo ! Je ne me suis pas enfui pour revenir me jeter ensuite dans la gueule du loup !

En entendant cela, elle entra dans une rage folle et sauta sur Tenrô, qui évita facilement l’attaque en faisant un simple pas sur le côté. Cependant, elle tendit la main vers lui et la chaine qui pendait de la menotte de son poignet droit se transforma en une barre de fer qui grandit vers le visage du brun. Elle allait le heurter lorsqu’une carapace de glace se forma autour de lui, bloquant l’attaque de Tsukyo. La barre repris sa forme initiale et la fille en haillons recula pour éviter le pic de glace qui jaillit soudainement de l’armure gelée. Du métal recouvrit sa main droite et elle détruisit l’excroissance de givre. Sa main repris sa forme normale. Des aiguilles de glace jaillirent de l’étrange bouclier et se brisèrent sur la peau couverte de métal de la jeune fille. La chaine pendant de son bracelet s’agrandit soudainement, mesurant près de trois mètres à la fin du changement. Elle tendit la main en direction de son adversaire et la chaine, comme animée d’une volonté propre, se jeta vers sa cible, pour se heurter à sa carapace froide. La chaine tenta plusieurs attaques sans effet et Tenrô soupira. Peu après, la chaine frappa de nouveau mais ne se décolla pas de la carapace. Tsukyo se demandait se qui se passait lorsqu’elle vit la glace remonter le long de son arme. Tout en poussant un cri d’étonnement, elle rompit sa chaine. Elle récupéra le métal non couvert de givre et le regroupa en un tas. Elle tendit la main vers l’amoncellement d’acier, qui se changea progressivement en une lance de métal. Elle la brandit et fonça vers le bouclier de givre. Des pics de glace en sortirent et elle les détruisit d’un coup. Elle se retrouva près du mur de glace y porta un coup. Une aura chargée d’électricité entoura soudainement l’arme de la fille. La lance percuta la glace… et la transperça comme du beurre. Tenrô poussa un cri de surprise et fit un salto arrière pour échapper à l’arme mortelle. Tsukyo lui expliqua avec un sourire :

- Vois-tu mon cher, je me suis un peu améliorée en cinq ans. Je maitrise enfin la foudre.

- Tss…

Tenrô frappa le sol du pied et il se couvrit d’eau dans les cinquante mètres autour de lui. La fille aux cheveux châtains avait de l’eau jusqu’aux mollets. Elle réalisa ce que ça signifiait un peu trop tard. L’eau se changea en glace, l’immobilisant. Le brun était debout sur la glace, devant elle, et se rapprochait d’elle. Elle tenta de le frapper avec sa lance mais il l’a détruisit avec un brusque dégagement de froid. Tenrô se pencha vers elle et gela également la chaine qui pendait toujours à sa menotte et qu’elle se préparait à la transformer en en pic d’acier. Elle tenta alors de changer ses menottes en arme, mais sa tentative les fit se resserrer autour des ses poignets, tout en lui faisant pousser un gémissement de douleur.

- On dirait que j’ai encore gagné.

- Comment as-tu fait pour te débarrasser de ça ? dit elle en montrant ses bracelets.

- Hum ? M’en débarrasser ? Mais de quoi tu parles ?

Il fit sortir son bras droit de dessous sa cape, révélant le même bracelet que Tsukyo attaché autour de son poignet. Elle allait lui demander autre chose lorsqu’elle remarqua qu’ils n’étaient plus seuls : sept personnes dans une cape noire, un homme portant un masque de phœnix et une femme aux cheveux bleus, ayant un origami de fleur dans ses cheveux et portant une veste sans manches bleue ainsi qu’un pantalon moulant noir, le tout recouvert par un manteau blanc couvert de plusieurs traits bleus, se tenaient là. La femme aux cheveux bleus parla la première :

- Qu’est-ce que vous pensez être en train de faire ?

- Hum… Je pense qu’on essaye de se battre, pourquoi ? Ça te dérange peut-être ?

- Ne soyez pas irrespectueux envers Konan-sama ! dit l’homme au masque.

- Oh ! Tiens, mais je ne vous avais pas remarqués vous là-bas ! s’exclama-t-il en désignant le groupe de Naruto.

- Comme on se retrouve, mais ce n’est pas pour mon plus grand plaisir, je doits l’avouer, répondit le porteur de Kyubi.

- Vous vous connaissez ? demanda Konan en se tournant vers le blond.

La femme aux cheveux bleus ne le reconnu pas, son visage étant caché à la fois par son masque et ses cheveux d’or et de rubis. Harai avait beaucoup de difficulté à ne pas se jeter sur celui qui l’avait aveuglé et se mordait la lèvre pour ne pas faire une énorme erreur. Naruto allait répondre à Konan lorsque Hinata s’écria :

- Les autres sources de chakra ont disparu alors qu’elles allaient entrer dans le village ! Je n’arrive pas à les retrouver !

- Quelles sources de chakra ? demanda Tenrô.

- Près de quinze sources titanesques !

Tenrô perdit son masque impassible pour révéler un visage aux prises avec la plus grande inquiétude. De son côté, Tsukyo était terrorisée. Ils se regardèrent un instant, puis Tenrô rompit sa glace.

- Désolé de vous fausser compagnie, mais je tiens à la vie, moi.

Ils disparurent. Naruto et ses compagnons allaient se jeter à leur poursuite mais l’homme masqué leur barra la route.

- Vous n’irez pas plus loin.

- Tu en es sûr ? demanda Naruto en sortant son sabre de son fourreau. Laissez-nous passer, maintenant.

Pour appuyer ses dires, il libéra une grande quantité de chakra. L’homme au masque ne parut pas impressionné pour autant.

- Je le savais… cette impression de chakra… cette voix… Retire ton masque, Uzumaki Naruto !

- J’ai envie de te demander la même chose, Pain.

L’autre éclata de rire.

- Tu penses vraiment que je suis Pain ? Tu n’as pas vraiment tord, en fait.

Il abaissa masque et capuche, révélant des cheveux roux éclatants et un visage constellé de nombreux piercings. Le visage de Tendou, le corps de Pain qui avait détruit Konoha, seize ans auparavant. Toutefois, le rinnengan n’apparaissait plus dans ses yeux, ayant laissé place à des iris couleur d’ambre. Sans cette légère différence, Naruto l’aurait déjà décapité. Sa fureur n’était pas apaisée pour autant.

- Qui es-tu alors ?

- Je me nomme Yahiko. J’ai été formé par Jiraya-sama, tout comme Nagato et Konan. Je ne suis plus Pain, grâce à toi. Je ne veux pas te combattre.

- Si tu ne nous laisses pas passer, je me foutrais complètement de ton avis.

- …

Il s’effaça et Naruto ne le quitta pas des yeux, tout comme Hinata. Ils disparurent, laissant Konan et son garde du corps seuls.

- On aurait au moins dû leur dire qu’ils étaient poursuivis par des chasseurs de prime, laissa échapper la femme aux cheveux bleus.

- Je crois qu’ils le savent déjà, et puis ils n’ont rien à craindre. Ils étaient tous plus fort que les épéistes de Kiri.

Ils allaient partirent eux aussi lorsqu’une vois les en empêcha.

- On dirai que tu ne m’as pas mentit, Madara, il ont l’air tous très puissants, surtout le Kyubi. Mais moi, Kemriss, j’ai autre chose à faire ici, et je crois que nos deux amis là-bas pourraient bien nous aider, pas toi ?

- Entièrement d’accord. En plus, il semble que tu as gagné le jackpot. Ce que tu es venu chercher est devant toi.

- Oui, la technique de multiplication de la conscience doit être encore inscrite dans le corps du seul survivant.