Le Pacte du Démon


Fanfiction Naruto écrite par Baka no Tobi (Recueil de Baka no Tobi)
Publiée le 05/12/2008 sur The Way Of Naruto



En réalité, ce devait être ma deuxième fiction, après une autre, comique. Mais Le Pacte du Démon a pris le dessus et j'espère que vous apprécierez ! N'hésitez pas à être sévère envers moi, je ne suis après tout qu'un débutant et je manque d'expérience. Je ne vous promet malheureusement pas que je publierais les chapitres rapidement, je doit bosser un peu aussi quoi !



Chapitre 1: Mort et espoir



Dans une clairière gelée, trois shinobis entourés de débris de glace et portant un masque sur le visage faisaient face avec un air de conquérant face à un ninja blond, vêtu d’orange, ce dernier se dressant en protecteur devant une fille aux cheveux bleus nuit et aux yeux de perle.

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Bonjour ! Je suis Naruto Uzumaki !

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Les trois hommes masqués commencèrent à faire une série de mudras.

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Ce que vous allez lire est une histoire qui m’est réellement arrivée.


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- Naruto ! cria la fille au blond la protégeant.
- Reste ici, Hinata ! répondit-il, Je ne veux pas qu’ils puisse te faire du mal !

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Une histoire où j’ai trouvé l’amour…

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Naruto embrassa Hinata, lui chuchota quelque chose à l’oreille, se dirigea vers les trois hommes et fit apparaître deux clones à ses côtés.

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…Une histoire où j’ai eu un enfant…

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Un orbe de chakra apparue dans sa main droite et les deux clones tendirent leurs mains vers la boule bleutée.

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…Une histoire où je suis devenu un démon…

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Une aura orangée apparut autour des trois corps, laissant le même nombre de queues fouetter l’air. L’orbe se déforma, ayant désormais le diamètre de plusieurs ballons de foot et possédant dorénavant une couleur rouge, entourée de quatre lame, faisant ainsi penser à un shuriken-fuma titanesque.

***

…Une histoire où j’ai tenté de détruire mon propre village…

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Trois dragons de glace jaillirent du sol dans leur direction. Il s’élança en annulant ses clones et en tendant sa main droite devant lui.
Les attaques se rencontrèrent, créant une gigantesque orbe de flammes. Une voix s’éleva du tourbillon de feu. La voix cria : « Hinata ! Attends-moi ! Je reviendrai, c’est juré ! ».

***

…Une histoire où je suis mort.

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L’orbe se déforma en une colonne de flammes, semblant dévorer les nuages et le ciel de son feu ne voulant pas s’éteindre. Puis elle se résorba jusqu’à retrouver sa forme primaire, et explosa, détruisant et carbonisant tout ce qui se trouvait trop proche. Hinata fut projetée au loin par le souffle de la gargantuesque déflagration. Elle s’assomma contre un rocher et sombra dans les ténèbres.
La première vision qu’elle eut à son réveil fut celle d’une jeune fille aux cheveux rose et aux yeux de jade penchée sur elle :

- Hinata ! Tu te réveilles enfin ! Je suis contente que ton cas ne soit pas plus grave que je ne le pensais.

- Sa… Sakura-chan ? balbutia-t-elle.

- Oui, c’est moi. Tu te sens bien ? Tu n’étais que légèrement blessée. Ne t’inquiètes pas, il vas bien aussi, lui dit-elle en souriant légèrement.

-Et… Et pour Naruto ? chuchota-t-elle en se relevant.

Sakura perdit son sourire et son regard devint triste.

- On ne sais pas vraiment, lui dit un garçon au cheveux et aux yeux de jais.

- Co… Comment ça « On ne sais pas » ? Réponds-moi Sasuke ! lui ordonna-t-elle en s’inquiétant.

-… Je pense qu’il vaut mieux que tu vois quelque chose.

Il avait dit ça avec une voix forte, mais empreinte de tristesse.

Sasuke la conduisit au cratère qu’avait formé l’attaque du jinchuriki. On devinait la puissance sans nom de l’attaque rien qu’avec ses restes : Au centre, plusieurs parties du sol étaient vitrifiées et plusieurs rochers se situant trop près avaient fondu. Plus vers le bord qu’au centre, trois corps entièrement calcinés jusqu’à l’os gisaient.

- D’après leurs tailles, je peux assurer que ce sont les adversaires de Naruto, certifia la rose.

-Et… Et … Et lui ? Où est-il ? Où est Naruto ? demanda-t-elle en hurlant presque.

- Hinata, commença L’Uchiwa, le jutsu de Naruto était une technique de corps à corps, c’est donc lui qui a pris le plus gros des dégâts. Il est très probablement…

- C’est faux ! Il est sûrement quelque part en train d’attendre des soins !

Puis, elle remarqua que quelque chose brillait au sol, non loin elle le ramassa et remarqua qu’il s’agissait en réalité du collier de Naruto, qui lui avait été offert par Tsunade et duquel il ne se séparait jamais. En le voyant, ses yeux se remplirent de larmes.

- Hinata, Naruto est mort.

Sasuke avait la voix qui tremblait lorsqu’il dit ça, signe d’une infinie tristesse chez lui, mais ces mots furent un véritable choc pour Hinata, qui se mit à hurler et à pleurer.

- Il… Il n’aura jamais su… sanglota-t-elle avant de se remettre à vider toutes les larmes de son corps.

Sakura s’était accroupie à côté de l’Hyuga pour la consoler même si elle pleurais aussi à chaudes larmes. Sasuke pleurait lui aussi, en silence. Le corbeau perdait une fois de plus un être cher, le cerisier perdait son meilleur ami et la perle son éternel amour.

***

Près de treize ans étaient passées depuis la mort du blond. Hinata, Sasuke et Sakura arrivèrent le lendemain, toujours aussi tristes, après la mission ayant vue la mort de jeune jinchuriki. Tsunade fit graver le nom de Naruto sur la stèle des morts au combats puis l’enterrement sans cadavre eu lieu quelque jours après, par une nuit torrentielle, encore plus que les jours précédents qui passèrent sous des torrents de larmes, aussi bien humaines que célestes.

Hinata ne se résolue pas entendre qu’il avait disparu et l’attendit donc, comme elle l’avait entendu le lui demander avant l’explosion.

Toutefois, les autres ne sont pas restés aussi inactifs :
Sasuke réussi enfin à dompter sa fierté (et ce qui ressemble à s’y méprendre à de la timidité) et avoua sa flamme à Sakura. Tout se passa très vite et à la fin de la première année, les voilà mariés et Sakura enceinte d’un mois.
Tenten réussi à convaincre Néji de ses charmes et à sortir avec lui. Ils se marièrent trois ans après l’enterrement et eurent une fille, nommée Yugao durant la deuxième année suivant leur mariage.

Temari et Shikamaru se mirent, évidemment, ensemble, même si les petits frères de l’éventail formèrent une sérieuse opposition. Ce fut seulement trois ans après la disparition du ninja orange, ce qui gonfla Shikamaru – mais ça le gonflait aussi de le faire plus tôt alors… - que Temari accoucha d’un garçon, qu’ils appelèrent Asuma, en hommage au maître défunt du stratège.

Ino et Saï se mirent ensemble et le peintre découvrit de nouveaux sentiments dont on ne parlait pas très bien dans ses livres. L’année suivant le mariage de Néji et de Tenten accueillie le leur.
Gaara se mit (enfin) avec la seule fille qui ne le trouvait pas trop inquiétant (sur les bords) : Matsuri, son élève qui n’a qu’une année de moins que lui. Ils se marièrent après presque 5 ans depuis la disparition du meilleur ami du kazekage.

Kiba, quant à lui, commença ses cinq premières années de deuil en tant que coureur de jupon renommé. La sixième année, il rencontra Katsu une toiletteuse pour chien, avec qui il passa de nombreuses nuits et avec laquelle il se fiança puis se maria durant le septième année.

Shino et Lee rencontrèrent rapidement, et respectivement, Tsunami et Kaminari, deux chunnins qui réussirent l’exploit de décoincer l’un et de calmer l’autre, victoire qui leur valut un mariage chacune.
Kankuro, quant à lui, reste désespérément seul (remarque, qui voudrait d’un homme qui se met du rouge à lèvres partout sur le visage ?).

Ce fut donc la plus grande période de paix qu’ai jamais connu le village caché de Konoha, grâce, en partie, à la destruction de l’Akatsuki et à la mort d’Orochimaru. Une période calme. Très calme. Trop calme.

De sombres nuages apparaissaient maintenant dans le ciel de l’avenir du village caché de la feuille. Les plus sombres nuages qui soit jamais apparus.

***

Une silhouette sombre se dressait dans l’ombre des arbres de la forêt qui entourait Konoha gakure no kuni, observant le village de la feuille. Cette silhouette, dont on devinait que c’était un homme, se mit à parler, s’adressant à quelqu’un d’invisible :

- Enfin de retour …

Puis, une voix terrible, remplie de haine, de colère, semblant vous ensorceler, venant de partout et de nulle part à la fois dit :

- Et alors, gamin ? Dans ma grande bonté, je te permets d’agir sans te déranger et tu ne me dis même pas merci ? Je devrais peut être…

- Non ! coupa l’homme d’une voix forte, mais dont on sentait la peur. Merci, merci beaucoup.

- Ah bah voilà !

- S’il vous plaît ! Ne lui faîtes pas de mal, ni à elle, ni aux autres !

- Tu as déjà eu ma parole ! Que veux-tu de plus ?

- Sans vouloir vous offenser, votre parole ne me rassure pas trop…

- Ha ha ha ! Tu as raison, je te l’accorde. Je ne ferais rien sans ton accord, gamin.

- Merci…

Sur ces mots, il avança vers la porte du village. Dés qu’il fut sorti de la forêt, on put distinguer ses vêtements. Bien que ce soit le milieu de l’été, il portait des habits lourds de cuir noir. Une capuche et un masque empêchaient de voir ses yeux et son visage. Une cape pesante, qui atteignait presque le sol, s’arrêtant au niveau de ses chevilles, pendait à ses épaules.
Il portait aussi de lourdes bottes noires. Un grand sabre dans un fourreau aussi sombre que le reste de sa tenue était accroché à sa taille.

Kotetsu et Izumo virent l’homme arriver de loin et attendirent son arrivée. C’était rare les visites du village. Lorsqu’il passa devant eux, ils l’interpellèrent :

- Hé ! Vous là-bas ! Qui êtes-vous ? Pourquoi vous venez à Konoha ?

Voyant qu’il se fichait apparemment d’eux et ne les écoutaient pas, Kotetsu devint un peu plus entreprenant : il saisit l’inconnu à l’épaule et le força à se tourner vers lui :

- S’il vous plait monsieur, pourriez-vous répondre ?

Dés qu’il eut tourné l’homme vers lui, il aperçut, entre deux mèches de cheveux rouges sang et or, un œil d’un rouge qui vous dévore l’âme, fendu d’une pupille de chat, apparemment un œil gauche. À l’instant même où il l’entrevit, il ressentit une violente douleur au bras droit. Lorsqu’il tourna son regard vers le bras en question, il s’aperçut qu’il lui manquait quelque chose, une main par exemple.

Il poussa un cri de douleur et tomba à genoux en se tenant le bras. Puis il sentit à son tour une main sur son épaule. Il leva la tête et remarqua que l’homme s’était accroupi à ses côtés. En regardant son visage il s’étonna de voir une mèche de cheveux sang et or cachant son œil gauche, et aussi que l’œil droit de l’homme était d’un bleu de saphir, fenêtre d’une bonté incommensurable.
Alors que la douleur était à son comble, il ne sentit plus rien, et se sentit même en pleine forme. Il regarda et retrouva avec étonnement la main qui lui manquait quelques instants plus tôt.

- Désolé… murmura l’individu avant de disparaître.

- Kotetsu ! Ça va ? cria Izumo, Tu t’es écroulé juste après l’avoir touché ? tu sais où il est passé ?

- Pr… Prévient les ANBU et l’hokage… Vite !

Izumo fut inquiété par l’attitude de son ami mais parti le plus vite possible en direction de la tour de l’hokage.

***

- Qu’avez-vous fait ! demanda l’homme en noir, Vous aviez promis de ne rien faire !

- Tu l’as dit toi même : ma parole ne vaut rien. Mais là, j’ai pas fait exprès.

- Comment ça « j’ai pas fait exprès » ? Vous lui avez coupé la main !

- Rhaa ! C’est pas de ma faute, c’était un réflexe ! Et puis, ça fait si longtemps que tu me retiens, j’avais envie de faire couler du sang, c’est tout !

- Hé bien réprimez-les vos envies ! J’ai déjà du éviter le route et les villages pour que vous ne fassiez pas un carnage ! Si je ne vous avais pas arrêtez, vous l’auriez tué !

- Pff ! Que tu es ennuyant !

- Je vous en prie ! Faîtes un effort ! Je n’ai envie de perdre aucun des êtres qui me sont chers !

- Hum ! D’accord ! Sur ma vie, je ne ferais plus aucun acte violent sans que ce soit toi qui me l’ordonnes…

- J’espère bien…

- Hé ! Si ça ne te plaît pas, je peux t’empêcher d’y aller !

- Si vous faîtes ça, je vous tues !

- OK ! Pas la peine d’être agressif gamin, même si j’adore quand tu l’es !

Il ne l’écoutais déjà plus, toute ses pensées étaient tournées vers cette unique phrase : « Je vais la revoir. »
Il arriva sur le toit de l’académie ninja, où beaucoup de monde était rassemblé. C’est dans cet attroupement qu’il la vit : toujours aussi belle que dans ses souvenirs, ses longs cheveux nuit pendant dans son dos, ses yeux de perles sans trace de pupille : Hinata.

Lorsqu'il l'aperçut son cœur accéléra ses battements. Il n'entendait plus rien, il ne voyait qu'elle. Mais un seul mot suffit à détourner son attention. Un mot qui fut crié par un enfant qui se dirigeait vers la belle Hinata. Ce mot était : « Maman ».




Voilà ! C'est fini ! Ne soyez pas doux avec moi, je vous en prie ! Enfin, si vous trouvez ça parfait, un petit compliment n'est pas de refus non plus. Laissez beaucoup de commentaires SVP !