je commence le deuxième chapitre dans la foulée, je suis inspirée pour cette fic, ce soir. ^-^
remercions tous notre kaze-hime-sama, sans qui mon inspiration tomberait bien plus souvent en panne.
(je deviens incapable de faire un truc toute seule, je vous dis, à part faire des co*****es, ça je les fais très bien toute seule, les gaffes et les boulettes, mais bon passons...^^")
ah oui, z'avez du le remarquer, mais dans cette fic les titres de chapitres sont en anglais, car je trouvais que, pour la même phrase, celle en anglais accroche plus que celle en français.
non ? (bon après chacun son avis, hein, c'est pas tellement le titre du chapitre qui compte, mais le contenu, non ?)
Dans la forêt, quelque part aux environs de Konoha
Kyana s'affaissa une fois de plus. Sa blessure à l'abdomen la faisait souffrir, et sa course forcée ne faisait que rendre la plaie de plus en plus béante.
Elle avait perdu beaucoup de sang. Beaucoup trop. Seule sa volonté lui permettait de tenir encore debout. La volonté inébranlable de revoir et protéger le seul être cher à ses yeux.
Elle y arriverait, elle devait y arriver.
Pour lui, pour elle. Pour leur avenir, à eux deux.
Pour tout cela, elle n'avait pas le droit de flancher. Ni maintenant ni jamais.
Dans une chambre du Grand Hotel de Konoha
_ Gaara, Gaara ! Réveille-toi, je t'en prie, je t'en prie, réveille-toi...
Shikamaru prit délicatement Temari dans ses bras, et la consola comme il pouvait tandis qu'elle sanglotait doucement contre son torse.
Kankurô, lui, était dans un coin de la pièce, anxieux, tapotant nerveusement du pied sur le sol, attendant que Sakura ait fini d'ausculter son petit frère.
Naruto tournait en rond dans la pièce comme un lion en cage, les autres invités avaient été priés de rester dans la salle de réception.
La jeune mednin quitta le chevet de son patient, et se tourna vers les personnes présentes dans la pièce :
_ Ses jours ne sont pas en danger, il a juste fait un malaise, mais malheureusement, la cause m'est inconnue...mais son corps étant en parfait état, je doute que ce soit un problème physique...il devrait se réveiller dans peu de temps.
Elle affichait un sourire et un air confiant, ce qui rassura quelque peu les autres.
_ Il s'inquiétait, dit subitement Temari.
Elle sécha ses larmes d'un revers de manche et se dégagea un peu de l'étreinte de son nouvel époux. Devant les regards interloqués de tout le monde, elle consentit à s'expliquer après quelques minutes de pose.
_ Juste avant que l'on danse et qu'il s'écroule, je suis venue le voir pour lui parler, car Kankurô et moi l'avions trouvé bizarre depuis la cérémonie. Et il m'a juste dit qu'il était inquiet pour quelqu'un, mais il ne m'a pas dit qui.
_ C'était peut être pour toi qu'il s'inquiétait, mais qu'il a préféré te le dire de façon détournée, suggéra Shikamaru. Je veux dire, on s'est marié, c'est une nouvelle assez importante à encaisser quand même.
Ils restèrent tous perplexes.
_ Je ne pense pas que ce soit ça, Shikamaru, déclara finalement Kankurô. Lui et moi avons beaucoup parlé de ce mariage, et aucun de nous n'y voyait d'inconvénients. Au contraire, Gaara se réjouissait de voir Temari heureuse avec quelqu'un, et il t'aime bien, donc bon...en revanche, son attitude a pas mal changé ces derniers temps. Il passe beaucoup moins de temps avec nous, depuis quelque mois. Il détourne certains sujets, aussi, et parfois ça lui arrivait de s'ecclipser pendant plusieurs heures.
La blonde hocha la tête.
_ Il y a eu ces drôles de types, aussi, qui était venu le voir, il y a 5 mois environs, je crois. Ils se disaient membre de je-ne-sais-quoi, et qu'ils avaient besoin de s'entretenir avec le Kazekage. Gaara semblait énervé après leur passage, peut être que...
Un grognement se fit entendre, ce qui fit sursauter tout le monde. Ils se retournèrent et virent Gaara, hagard, assis dans le lit, la couverture en tas sur ses genoux, ses cheveux rouges en bataille.
Temari lui sauta au cou, Naruto lui ébourrifa un peu plus les cheveux, Kankurô se jeta dans le lit pour serrer son frère dans ses bras (enfin l'étrangler serait plus juste), Sakura s'avança et s'assit sur le lit avec un soupir soulagé, et après un petit moment d'hésitation, même Shikamaru se joignit aux "célébrations" avec néanmoins un "galère..." las.
Gaara prit la parole, une fois les effusions de joies terminées :
_ Il vous prend quoi, au juste ?
Naruto le regarda comme s'il était complètement crétin.
_ Tu t'es effondré en plein milieu de la salle, et on était censé ne PAS s'inquiéter ? Tu nous as fait peur, andouille !
_ Qu'est-ce qu'il se passe, frangin ? Tu sais, si quelque chose ne va pas, tu peux nous en parler, on est là pour toi, tu le sais bien... ajouta Kankurô, inquiet.
_ Non je...commença le roux.
Il se tut soudainement, baissa la tête et ferma les yeux, sa main crispée sur sa poitrine.
Kyana...où es-tu ? Que se passe-t-il ? Pourquoi....?
_ Gaara ?
Kyana...pourquoi je m'inquiète tant pour toi ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Pitié, faites qu'elle aille bien et que je me fasse du soucis pour rien...Kyana, ma Kyana, où es-tu maintenant ?
Dans la forêt, à une cinquantaine de mètres des portes de Konoha
Elle ne pouvait plus courir, son corps ne la supportait plus. Le bras droit serré contre son ventre, le gauche prenant appui sur le tronc des arbres pour l'aider à marcher, elle avançait. Pas à pas, elle s'approchait de ses portes gigantesques qu'elle avait en vue depuis bientôt un quart d'heure.
Elle avait mal. Pas seulement à cause de l'échancrure qui barrait son abdomen, mais surtout à cause de tous ses remords, ses regrets. Tout ce qui était arrivé, et allait arriver, était sa faute. Elle avait causé la perte du seul être qui avait une quelconque importance pour elle.
La seule personne qui avait manifesté à son égard autre chose que de l'indifférence et du dégoût.
La seule personne à avoir fait preuve de gentillesse et de sympathie envers elle.
La seule personne à lui avoir dit "je t'aime".
La seule personne qui lui permettait d'exister.
Gaara...
Elle se stoopa net, terrifiée. Elle pouvait sentir sa présence, la présence de cet être démoniaque, aux yeux jaunes redoutables. Il était tout près de Konoha, voire même pire : déjà à l'intérieur.
Non, non ! Je dois arriver avant lui, je dois...aaah!
Kyana tomba d'épuisement malgré elle. Elle était à bout. Elle tenta de se relever, en vain, et s'effondra misérablement sur le sol.
Elle sentit l'aura maléfique qui émanait de l'homme en noir s'intensifier. Aucun doute à avoir, celle-ci provenait bien de l'intérieur du village, et vu la nature de cette essence, il devait déjà avoir fait des victimes.
La peur et la haine firent monter en elle une poussée d'adrénaline, elle se leva et tint bon sur ses deux jambes. L'énergie du désespoir lui donnant des forces innatendues, elle recommença à courir, aussi vite qu'elle pouvait. L'entrée du village n'était pas surveillée en raison de la cérémonie, une chance pour elle, cela lui évita de perdre du temps avec les gardes.
Pour arriver là où était Gaara, il lui suffisait de suivre les effluves démoniaques que produisait l'homme aux yeux perçants.
Elle pouvait y arriver, elle devait y arriver. Elle s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle avant de reprendre sa course contre la montre désespérée.
Dans une chambre du Grand Hotel de Konoha
_ Gaara, est-ce que tout va bien ? insista à nouveau Temari.
Cela faisait cinq bonnes minutes qu'il était ainsi, recroquevillé, sa main se resserrant sans cesse sur son torse, au niveau de son coeur.
Il souffrait, elle le voyait.
C'était comme s'il peinait à respirer, qu'un énorme poids lui bloquait la poitrine.
_ Kyana...murmura-t-il, à voix si basse que seule sa soeur l'entendit.
Un bruit sourd se fit entendre, et un froid de mort s'installa dans la pièce.
_ C'était quoi ça ? demanda Sakura, alarmée.
Kankurô se leva et se dirigea vers la porte, avec la ferme intention d'aller vérifié ce qu'il se passait à l'étage en dessous.
Ce froid, cette odeur, cette impression...je les connais, mais d'où, déjà ?
La main de son frère frôlait la poignée quand il réalisa qui était là.
_ Kankurô non ! Ecarte-toi ! cria-t-il.
Trop tard.
La porte vola en éclat, et Kankurô fut violemment projeté contre le mur.
En un instant, tout le monde se retrouva à Terre, suffoquant et se tordant de douleur.
_ Tiens tiens, il semblerait que vous supportez mal l'odeur de miasme que je dégage, ricana le nouvel arrivant.
Gaara leva tête, et ses soupçons sur l'identité de l'individu se confirmèrent dans un frisson d'horreur. Cet homme aux yeux jaunes, il l'avait déjà rencontré une fois, une seule, par le passé. Mais cette fois-là resterait ancrée dans sa mémoire probablement à jamais, tellement elle avait été marquante. Cette puanteur, cette aura, elles étaient trop fortes pour être oubliées, et trop menaçantes pour ne pas être craintes.
Il ferma les yeux, et toutes la scène lui revint en mémoire, aussi nette et précise que si elle s'était passée la veille :
Toc. Toc. Toc.
_ Entrez, avait-il dit d'une voix agacée.
Trois hommes entièrement vêtus de noir étaient alors entrés dans son bureau. Dès lors, il n'avait pas aimé l'impressions que ces types-là dégageaient.
_ Que puis-je pour vous, messieurs ? leur avait-il demandé avec une courtoisie forcée.
_ Kazekage-sama, nous venons au nom de notre organisation vous faire une proposition, avait répondu l'un d'eux, probablement le chef du petit comité.
_ Je vous écoute.
_ Vos pouvoirs et votre force de Jinchuuriki, ainsi que votre statut de dirigeant d'un des 5 grands villages ninjas, pourraient fortement nous être utiles, à nous, les Antares. Ainsi, nous venons donc vous proposer de rejoindre le sein de notre organisation, et de contribuer évidemment à la réussite de notre mission.
Il était resté saisi par le culot de ces trois hommes.
_ Quel est ce but, exactement ? avait-il fini par demander, presque à contre-coeur.
_ La reconstruction d'un monde à notre image, selon la règle des trois M.
_ Les trois M ?
_ Malheur, Misère et Mort, ricana le deuxième, placé juste derrière le premier.
_ Je me doutais que votre présence n'apporterez rien de bon, et je me vois dans l'obligation de refuser votre offre. Il strictement hors de question que je cautionne ou contribue aux agissements malsains de psycopathes mégalomanes, menaçant ainsi la paix et la tranquillité non seulement de ce pays, mais aussi du monde entier, leur avait-il déclaré. Deplus, si je vous revois rôder près de mes frontières, je me verrai contraint de vous exterminer personnellement, chose que je ferai sans le moindre remord ni état d'âme, avait-il durement ajouté.
A sa grande surprise, les deux hommes en noir s'étaient contentés d'éclater de rire, mais d'un rire malveillant. Le troisième, toujours en retrait, n'avait toujours pas bougé d'un millimètre depuis qu'il était arrivé.
_ Nous...exterminer, vraiment ? avait tranquillement répété le chef de la déléguation.
Le second avait continué de rire sournoisement tout en faisant un petit geste de la main au troisième. Ce dernier avait alors simplement relevé sa tête, découvrant ainsi deux immondes yeux jaunes dans lesquels brillaient une lueur terrifiante.
Ce regard, et la sensation d'horreur qu'il lui avait fait éprouver, il ne s'en rappelait que trop bien.
Il avait violemment chassé ces trois hommes de son bureau et de son village, mais ce regard là n'avait cessé de le hanter jour et nuit.
Jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Kyana, qui avait été une véritable délivrance pour lui.
Et à ce moment là brillaient les mêmes yeux maléfiques.
Ils avaient donc décidé de se venger de son refus, ce qui était à prévoir. Mais dans ce cas, pourquoi mainteant ? Pourquoi n'avaient-ils pas entrepris quelque chose avant ? Pourquoi attendre cinq longs mois avant d'agir ? Et pourquoi fallait-il justement que ça tombe le jour du mariage de sa soeur ?
Le kazekage se releva avec peine et fit face à son opposant.
_ Ou sinon ? ironisa le monstre. Qu'est-ce qu'un pitoyable Jinchuuriki tel que toi peut bien faire ? Même le grand Kyûbi ne supporte pas mon aura, regarde à quoi en est réduit ce petit blondinet pathétique !
En effet, Naruto gisait par terre, totalement inconscient, tout comme le reste des personnes présentes dans la salle. Il fallait dire aussi que Gaara lui-même avait du mal à ne pas tourner de l'oeil.
_ Oho, mais quel est ce regard haineux, Jinchuuriki ? Tu ne comptes pas m'affronter, quand même ? Il serait dommage que tu finisses comme l'autre idiote, la petite brunette aux grands yeux ocres et des mèches dorées...
Un sourire sadique et malsain se dessina sur son visage en voyant le jeune homme en face de lui rester pétrifié par une vision d'horreur ; elle, morte, au bord du lac de pierre, baignant dans son propre sang.
_ Que... CO****D, QU'AS TU FAIT A KYANA ?! hurla-t-il, l'horreur se mêlant à la haine.
_ Barf, pas grand chose...j'ai juste fait en sorte qu'elle ne se réveille plus jamais, cette petite idiote pensait pouvoir m'échapper et me résister. Le plus drôle dans tout ça, c'est que je l'ai ramassée pas très loin d'ici, tu sais, elle pensait pouvoir prévenir et sauver son petit Gaara ! Tss...une créature niaise comme ça n'est qu'un fardeau, une chose sans intérêt, inutile et encombrante !
_ Comment...comment oses-tu la traiter de cette façon ?! cria-t-il, écumant de rage. C'est un être humain, elle a des sentiments, elle a un coeur, elle a une âme, contrairement à toi, alors respecte-la !
Pour toute réponse, son interlocuteur éclata d'un grand rire sonore et moqueur.
_ Un être humain, ce truc là ! Décidément tu as le sens de l'humour, petit Kazekage ! Oh, mais j'y pense...tu n'es pas au courant, c'est vrai ça..., ajouta-t-il sournoisement, ayant soudainement repris son sérieux.
_ Au courant de quoi ? interrogea Gaara, méfiant.
Une lueur sauvage, emplie de sadisme, s'alluma dans le regard fauve de l'homme en noir.
_ Et si je te racontais une histoire, petit Kazekage ?
***
_ Temari...Temari ma chérie, réveille-toi...
La belle blonde ouvrit paresseusement les yeux.
_ Mon shishouille, c'est toi ?
Le jeune homme rougit, gêné que tout le monde entende ce surnom trop "galèère".
Son épouse sortit peu à peu des vâpes qui lui embrumaient l'esprit, et découvrit avec stupeur qu'elle était la dernière de la chambre à se réveiller, si l'on excluait Kankurô que Sakura était en train de soigner.
_ Où est Gaara ? demanda-t-elle, alarmée.
Shikamaru détourna le regard, honteux et attristé.
_ Il a disparu, déclara Naruto, lui aussi dissimulant mal sa peur et sa tristesse. On pense que c'est le drôle de type qui nous attaqué tout à l'heure qui l'a enlevé, continua-t-il, la gorge nouée.
_ Et...ceux d'en bas ?
_ J'ai fait un tour de contrôle, ils sont simplement évanouis, et pour un bon moment. En revanche, l'état de Kankurô m'inquiète beaucoup. Il est vraiment mal en point, il a besoin d'urgence de soins médicaux plus poussés, nous devons l'emmené à l'hôpita...
Sakura s'interrompit soudainement, l'entrée impromptue d'une jeune inconnue venait de la couper net dans sa phrase.
Le petit groupe la dévisagea avec étonnement.
La jeune fille, brune, parcoura la salle des yeux, son regard couleur de sable rempli de peur. Sa tunique était recouverte de sang, et elle gardait un bras serré contre son ventre.
Elle s'affaissa sur le sol, épuisée, à bout de forces et de souffle.
Où es-tu ? Pourquoi... n'es-tu pas ici ? Est-ce que je... j'arrive trop tard ? Réponds-moi je t'en supplie, Gaara....
Kyana sombra dans l'inconscience, emportant comme dernière image celle d'une fille aux cheveux roses, se penchant au dessus d'elle avec un regard inquiet et soucieux.
bon ben un chap un peu plus long...mais j'ai pas envie de les faire trop long ceux-là, ça ferait "too much", je trouve, car, pour moi en tous cas, ils sont très forts en émotions.
ça me remue vraiment de les écrire, mais cette fic commence vraiment à me plaire. elle est déjà finie dans ma tête, faut juste que je pense à l'écrire x)
sinon, pour info inutile mais que je dis quand même : cette fic m'est venue à l'esprit en écoutant "pull the curtain" de sum41, et depuis c'est limite si j'écoute pas cette chanson en boucle, parce qu'elle m'inspire cette fic, c'est dingue quand même.
vive sum41 les gens.