Je crois que c’est un adieu… Mes amis.


Fanfiction Naruto écrite par Nerwan (Recueil de Nerwan)
Publiée le 04/02/2010 sur The Way Of Naruto



Voilà le sixième chapitre. J'ai beaucoup aimé l'écrire.
Je l'ai écrit avec deux chanson de NightWish. Wishmaster et Dead boy's poem.

Bref, j'espère que vous aimerez le lire !



Chapitre 6: Je te hais... Monstre !



Partie VI


Il ne souffrira plus. Aujourd’hui, il a mûrit. C’est un ninja.

Aujourd’hui, il est fort.




Le chemin terreux se dégradait au fur et à fur qu’il progressait vers l’Est. L’hostile grandissait, tel une ombre, alors qu’il avançait, seul. Seul parmi sa quête, seul avec sa force. Il tâtait fébrilement le pommeau du long sabre pendant à sa taille. Puis, il observait son apparence dans le reflet de l’eau, il avait changé. Il s’arrêta, et fixa le paysage, pour en revenir à lui. Il avait troqué ses anciennes tenues vestimentaire pour une semblable à celle qu’il avait entrevue dans ses songes. Une tenue de combat d’un rouge vif, et une épaulette d’acier noir sur le bras gauche. Il était très grand, atteignant facilement le mètre quatre-vingt dix. Il était assez mince, mais bien battit. Ses bras à nue démontraient en tout point leur dureté, ils étaient musclés. Les longs cheveux irradiant de clarté, en tignasse, tombaient négligemment sur ses épaules, encadrant de deux mèches sont visage assez efféminé. Et par-dessus tout, son regard et les traits de son visage. Son regard était rouge, les pupilles ronde, et insondable, à l’image de son visage. Tout n’exprimant que neutralité, impersonnel.

Se désintéressant rapidement de son apparence, il reprit sa marche le long du chemin contournant la rive du lac. Ses pas respirent la noblesse, il se tenait droit, malgré les nombreux kilomètres qu’il avait déjà parcourus, il ne semblait pas fatigué. Ce ne fut qu’au couché du soleil, quelques heures après, qu’il arrêta sa marche, au sommet d’une colline dominant le paysage. Il était très haut en altitude, et avait un regard posé sur l’ensemble de la région. Il esquissa un sourire en coin, en reconnaissant le paysage. Les terres de la péninsule ninja s’étendaient à ses pieds. Devant lui, les régions éloignées de la frontière Ouest du grand pays du Vent… Après plus de sept ans hors du monde shinobi, il revenait. Maître de lui et du destin.

Dix jours plus tard, au milieu de la forêt, l’homme marchait, masquant son visage sous un grand chapeau de paille. Il était serein. Ayant fait trois jours avant, un halte au village du sable, il avait constaté que la région était en pleine guerre. Contre qui, il ne l’aurait su, vu qu’il fut vite contraint de partir après avoir fait le plein de vivre. Vivres qui furent d’un prix hallucinant pour un village ayant été si prospère. Il réfléchissait aux éventuels ennemis de Suna, possédant un tel impact pour l’inflation des prix, mais il n’en vit rien. Il ne remarqua même pas les bandits embusqués dans les arbres tout autour de la route forestière. Ces derniers sortirent vite, et encerclèrent l’homme, le menaçant de diverses armes. Le solitaire, de ses orbes écarlates les fixa, sans ciller, ni l’ombre de la peur sur son visage, bien que ses « agresseurs » ne le virent pas. « Donne nous tout ton paquetage, étrangers, et ton épée, nous verrons si par la suite tu mérite de vivre ! » prononça le meneur du groupe. Ils étaient une douzaine, treize pour être exact. Malheur pour eux, leur « chef » eut l’audace de s’approcher à moins de trois pas de l’étranger.

Confiant en lui et ses hommes, il ne vit pas leur « proie » dégainer un très fin et long sabre scintillant de bleu et de rouge, d’une légère transparence. À une vitesse insoupçonnable, il était déjà face à lui, le sabre enfoncé de tout son long dans son poumon gauche. Les brigands hoquetèrent, lors du déplacement, le chapeau recouvrant sa tête s’était envolé, et sa chevelure blonde avait volé au vent dans un éclat de lumière jaune, avant de montrer le visage de l’inconnu. Malgré ses yeux fermés, ils purent constater qu’il était assez jeune, et surtout, qu’il n’avait pas hésité à transpercer leur chef. Chef qui était par ailleurs, agenouillé devant sa « proie », hoquetant quelques râles de douleur et d’incompréhension. L’épée le transperçant, et la tranche dégoulinant du liquide carmin et épais. Le jeune homme blond ouvrit lentement ses yeux, le fixant d’un regard si froid que l’homme en pâlit plus qu’il aurait dû, avec son sang se vidant petit à petit. Ses yeux était rouges, deux yeux issus de l’albinisme oculaire. Des yeux qui pour les ninjas, signifiait force et malheur. Le brigand compris vite qu’il avait été idiot de s’approcher de trop prêt de cet homme imposant, vêtu de ces vêtements étranges. Il avait pensé qu’en tant qu’étranger il serait surpris d’être agressé. Mais ce n’était pas un passant comme les autres… C’était un guerrier.

D’une dextérité sans pareil, le jeune homme aux cheveux suintant de lumière ôta son sabre de son ennemi, dans un bruit de lame. Le blessé n’en hurla que plus, et se roula par terre en agonisant, se tenant la plaie de toute ses forces. Intouchable à ces hurlements de souffrance, son bourreau se retourna vers les autres brigands qui se tenaient là, à la fois terrifiés et admiratifs d’une telle adresse. Il s’avança, alors que ses opposants reculèrent, surpris qu’il daigne bouger vers eux. Ils tendirent leurs kunaïs dans sa direction, tentant par là de l’évincer, mais il n’en fit rien. Il passa devant eux, après avoir récupéré son chapeau, et de les avoir fixé de ce regard presque méprisant, presque plein de pitié. « Récupérez votre camarade avant qu’il ne meurt et filez, ce serait bête que je change d’avis. Estimez vous heureux d’être en vie. » dit-il sur un ton neutre, en continuant sa route tout aussi tranquillement, sans s’occuper de l’empressement des ninjas renégats...


Il arriva à la sortie de la forêt Est du pays du vent, la lisière donnant sur le pays des rivières, après quatre jours de vagabondage parmi les bois. L’air légèrement sinistre et les alentours de la forêt sombre laissèrent place à un souffle de vent gigantesque et rafraîchissant caractérisant la brise des plaines, ainsi qu’un bain de lumière qui lui arracha indubitablement un immense sourire. Les contrées clair et belles, un air doux et un paysage vert, voilà ce qu’il aimait. Tout au long de son périple passé, il avait découvert de tout. Allant de l’atroce au magnifique. Passant des charniers et des paysages ravagés, éventrés, à des blanches étendues et vertes vallées. De villes décadentes puant la misère à des citées prospères sentant bon le progrès et les rues marchandes. Là devant lui, la nostalgie frappait. Rien n’avait changé ici, hormis lui.

Un sourire sûr de lui, rengainant son épée et étirant ses bras de la minière d’un félin, il entama la marche de descente de l’immenses colline bordant la lisère de la forêt du vent, en direction des immenses plaines fertiles du pays des rivières. A contrario des pays de l’ouest comme celui de la Terre, de la Lune ou même celui du vent, ce pays du Sud avait gardé sa beauté et son calme. Le pays des rivières était sauf. Une dizaine de jours s’écoula alors, tandis qu’il franchissait pont sur pont, de ville en ville. Ayant gardé son chapeau, il passa à peu près inaperçu, à ceci près que le pays des Rivières n’était pas une nation ninjas. Quelques soldats en services, nerveux à l’idée de la proximité de la guerre, l’interrogeaient quand il le voyait, par simple mesure de protocole, se demandant ce qu’un étranger à l’accoutrement étrange venait faire dans un pays comme celui des Rivières. Il leur répondait à chaque fois la même chose. Ils étaient un grand voyageur, et venait de pays très lointain en simple aventurier. Ils le laissaient alors là, se disant qu’un tel homme, malgré l’impressionnante épée pendant à sa taille, ne devait pas être hostile, ou enclin à déclencher le conflit. Souriant, ils le laissaient toujours passé, lui souhaitant bonne continuation. Un hochement de tête silencieux, pour témoigner son remerciement, et il repartait ; sûr de lui.

Mais malgré le bon vivre de ce pays, il l’avait remarqué, le stress apporté par la guerre, et toujours pareil, l’inflation des prix. La guerre… Quelque chose avait dû se passer, ce qui avait causé les dégâts dans tout les pays dans lesquels il était passé. La grande Iwa-gakure avait été poignardé en son sein. D’immenses cratères bordants sa périphérie, et le centre souffrant de pénuries, sans parler des immeubles en ruine. Le cas fut recensé de même à Suna-gakure. L’homme eut de la peine pour les ninjas du sable. Eux qui s’étaient remis de la guerre contre Konoha puis des combats contre Akatsuki avaient subi une autre attaque. Mais il se demandait tout de même comment Suna avait-elle pu être aussi touchée ? A son souvenir, malgré ses deux défaites, elle était connue pour sa défense… Y réfléchissant longtemps, il n’en trouva nulle réponse. Il cessa alors de se tourmenter, et repris sa route plus rapidement. Il n’y avait plus beaucoup de chemin, mais après une telle quête, il fallait avouer qu’il avait envie de les revoir… Et pourtant, il n’en montra rien. Ils ne le reconnaîtraient sûrement plus, ayant changé autant physiquement que mentalement.

Le pays du Feu. De loin la plus grande puissance de tout le continent. S’étant enorgueilli de ses victoires, ayant apposé des traités impériaux sur les pays limitrophe, et écrasant de sa splendeur tout les autres pays. Le pays du Feu, le pays des guerriers, de la volonté, et de la gloire. De villes en villes, de muraille en murailles en murailles, de fiefs en fiefs, il voyagea. Constatant que de toute les pays de la péninsule par où il était déjà passé, celui-ci était le moins amoché. Mieux. Il s’était agrandi. Les villes s’étaient enrichi, les soldats étaient nombreux, et surtout, partout. Il s’en soucia peu. Le Feu était puissant, mais lui, il avait vu beaucoup plus puissant dans le monde inexploré des shinobis. Des bataillons de soldats en armures resplendissantes sillonnaient les terres du pays, et les rues des cités. C’était fou, selon lui. L’essors militaire et financier du pays n’avait plus rien de comparable avec celui d’il y a sept ans. Il avait augmenté en effectif d’au moins dix fois plus, sans compter la qualité de l’équipement, incroyable. Il comprit alors sa richesse, en constatant celle des autres pays. Le pays du Feu s’était élevé au-dessus des autres… Il y avait eu une guerre totale de la péninsule, la quatrième guerre totale, et ce, durant toute son absence. Mais oui… Il avait quitté le continent, il avait disparu totalement, après tout, comment aurait-il pu le prévoir ? Inimaginable… Ho no Kuni avait remporté la victoire sur toute la péninsule… Il esquissa un sourire amer. Malgré tout, il ne s’en détourna pas de sa direction. Il n’avait peur de rien, il était un véritable ninja.

Le fief de la plus puissante ville de tout le continent s’étendait devant lui, sans compter l’immense capitale du Feu –Par où il était passé sept jours auparavant- Cela faisait près d’un mois et demi maintenant qu’il était revenu en terre ninja. Du haut d’un des grands arbres qui dominait la forêt, il arborait un air des plus stupéfait. « Konoha… Tu as bien changé… » maugréa-t-il en voyant la cité au loin, derrière l’étendu de la grande forêt des terres de la feuille… La ville… avait changé. Etendue au fond des grandes vallées, Konoha-gakure n’avait plus rien d’un village ninja normal… C’était tout bonnement une citée impériale dans toute sa resplendissante force. Elle était six voir sept fois plus grande qu’avant. D’autres murailles, de plusieurs fois plus grandes que les précédentes, avaient été construites aux lisières de la ville, parcourant plusieurs kilomètres de long ; Tandis que les murailles de l’ancienne Konoha délimitaient ce qui maintenant, semblait être le centre de la citée… Mais ce qui le surprit au plus haut point, hormis l’impossibilité pour lui qu’une ville ait pu se développer autant en si peu de temps, ce fut que les ninjas n’étaient plus la seule force militaire du pays. Là aussi, comme partout dans le pays, des bataillons en rang et au pas paradaient et patrouillaient. Plusieurs barrages ornaient la route principale au sein de la forêt, et il se doutait que ces gardes là seraient beaucoup plus prudent, et mêlerait leur orgueil à leur agressivité. Aussi, cette fois, il quitta son caractère détendu et ne perdit plus son temps à marcher sur les routes.

Il grimpa aux arbres, et entama un déplacement rapide, utilisant la rémanence, parmi les cimes des arbres. Hélas, ce ne fut pas suffisant. Si Konoha avait augmenté sa structure militaire, il fallait bien augmenter son effectif, et ses ninjas, indubitablement. Il fut vite repéré par des patrouilles ninjas se déplaçant de la même façon que lui. Rapidement, il invoqua une grande cape de pèlerin shinobi, toute rouge bordeaux accompagnée de grands arabesques sur toute la cape de couleurs vertes et orange, ainsi que des motifs de flammes de même couleurs que les arabesques aux extrémités de la cape. Il la revêtit, pour cacher son épée bien apparence, ainsi que son épaulette en métal renforcé. Le col haut de la cape cercla sa tignasse blonde, et son chapeau fit le reste. Vêtu ainsi, il serait beaucoup plus voyant certes, mais cela l’empêcherait de se faire attaquer en voyant l’armement dont il disposait. Les ninjas de Konoha, et ce même avant son départ, étaient connus pour leur violence auprès des étrangers armés non identifiés.

Il prit de la vitesse, filant tel une flèche à travers les arbres, difficilement suivi par ses intercepteurs. Grâce à sa maîtrise, le vent lui apporta la voix d’un de ses poursuivants qui parla dans ce qui apparemment était un dispositif radio. Il devait s’y attendre. Maintenant, la discrétion était évincée pour l’approche de Konoha.

Ce ne fut que quelques minutes après que, en plein centre de la place devant la grande porte Nord-Ouest de Konoha que l’homme atterrit. Une place apparemment vide, au premier abord. Il en fut tout autre. Les passants ; touristes et habitants, ainsi que soldats et shinobis, s’amassaient non au milieu de la place ronde devant la porte, mais sur les côtés, près des stands de bienvenu ou devant les postes de vérification de l’identité. « Dingue » pensa-t-il, en faisant face aux murailles garnies d’archers et de tour de gai en pierre blanches parfaitement polies… Trente mètres plus haut… Sa descente subite au milieu de la place, tel un flash rouge et vert, fit taire toute la foule. L’homme avait déclenché un silence, où la curiosité et l’appréhension étaient maîtresses. Une dizaine de secondes suivies, et une vingtaine d’anbus l’avaient encerclés, se tenant prudemment à une distance conséquente. Les archers –Non ninjas- avaient bandés leurs arcs, prêts à décocher au moindre ordre.

- Quel accueil, ne put s’empêcher de dire pour lui-même avec ironie, l’étranger, bien qu’il fut entendu de certaines personnes.

- Qui que vous soyez, vous avez ordre de vous rendre sans résistance ! avait tonné l’un des anbus, tandis qu’ils dégainaient leurs sabres et les pointaient sur lui. Ne bougez plus !

L’homme tourna sur lui-même, observant silencieusement ses pseudo adversaires, nullement impressionné par eux. Il s’autorisa même un sourire, en voyant que la falaise des Hokage ne comptait toujours que cinq visages…

- Je ne suis pas un ennemi, prononça-t-il haut et fort, à l’intention des abus et des archers, d’un ton tout à fait neutre, ne démontrant aucune crainte.

- C’est à nous d’en juger.

- J’aimerais parler à l’Hokage, le plus tôt possible, c’est important pour elle.

Les abus et les civiles hoquetèrent, offensés. A sa vue, ces gens paraissaient presque horrifiés qu’il ait prononcé de telles paroles. Qu’avait-il dit de choquant ?

- Co… Comment osez-vous demander la présence de l’Hokage vous qui n’êtes qu’un sous-homme étranger !

L’homme, derrière son chapeau qui couvrait partiellement son visage, écarquilla les yeux, de surprise. Puis, malgré lui et la bienséance, il partit dans une crise de fou rire intense, à lui en faire mal aux côtes tant il ne pouvait s’en arrêter. Cette fois, les gens étaient littéralement choqué, et ce dégageait d’eux des aura presque de haine, ce qui le surpris encore plus, et qui le força à arrêter, hébété. Un anbu apparut alors prêt de celui qui semblait être capitaine d’escouade, au vu de son armure qui se différenciait des autres membres des forces spéciales. D’après ce qu’en comprit l’étranger, le capitaine lui avait demandé de prévenir l’instance du palais du Feu, soit pour être exact, celui du Hokage.

Mais alors qu’ils attendaient la réponse du palais, et que l’étranger se tenait comme si de rien était, nonchalant bien qu’encerclé de l’élite de la garde, un archer décocha sa flèche sans s’en rendre compte. Elle fila droit vers la tête de l’homme, et dans un réflexe surhumain, celui-ci l’écarta une seconde avant d’être tué. La flèche était passée à quelque centimètre, et avait transpercé son chapeau de paille, à la vue des gens qui prirent peur –La foule s’était épaissie quelque peu-. L’homme, toujours de cette vitesse hallucinante, avait dégainé son sabre de cristal, scintillant bleu et rouge, et s’était mis en garde… Légèrement incliné vers l’arrière, son sabre soulevé au dessus de sa tête, la tranche de la lame fine frôlant l’index et le majeur de son bras gauche levé devant lui… Il avait l’air d’un vrai combattant ninjas de sa pose exotique, et captiva encore plus l’attention. Les anbus s’étaient mis en pose de combat à leurs tours, s’attendant à un geste vindicatif de l’inconnu au visage caché, et progressivement, plusieurs dizaines de ninjas de la feuille avaient encerclé le secteur, sentant une aura si froide et si tranchante que le plus dur des aciers. Genins, Chuunins, Jônins, tous n’y manquèrent pas, et bientôt, une grosse escorte sembla approcher de la zone. Les instances avaient été prévenues d’un envahisseur ninjas, seul, qui ferait barrage à la porte Nord-Ouest. L’Hokage avait été prévenu, la légendaire Godaime, qui s’était déplacé d’elle-même, ce qui surpris plusieurs ninjas en poste de garde dans le village, ayant alors décidé de la suivre.

Ce fut alors une cinquantaine de ninjas, et presque autant de soldats qui arrivèrent en trombe à l’entrée du village, ayant tous dégainés leur kunaï ou mis en avant leurs lances ; pour apercevoir, tenue en garde, un homme à la tenue exotique, en pose de combat, et un long sabre courbé et semblant acéré se tenant dans sa main droite. Il ne tremblait pas en semblait sûr de lui, surveillant sa défense et ses arrières.


Mais quand la Godaime arriva, tous reculèrent, lui témoignant respect en lui laissant l’affaire. Elle s’avança, sous les avertissements et encouragements de ses subordonnés. Et s’entama un dialogue que tous purent entendre, aussi bien civils que militaires, enfants et adultes.

- Etranger. Déclinez votre identité et vos raisons d’être ici à la porte de Konoha sans vous être fait identifié par les douanes.

Il y eut un silence très pesant. L’inconnu se détendit, et se redressa. Il abaissa son arme, et de sa main gauche, il sortit l’imposant fourreau décoré. Il rengaina la lame très lentement, sous le regard attentif de tous ses opposants. Il était évident qu’à leurs yeux, cet homme semblait expert dans le maniement de cette arme qui dégageait autant de chakra… Mais ils attendaient la réponse de l’inconnu. Personne dans le pays du Feu n’avait osé ignorer la parole d’un Hokage, sauf les fous.

- Veuillez répondre à ma question ! réordonna-t-elle, irritée.

L’homme ricana, d’une voix assez grave.

- Je pose ma question en premier, et peut-être aurait la bonne idée de vous répondre ensuite.

Encore une fois, la foule fut humiliée au nom de leur Hokage.

- Et ce n’est pas négociable.

Serrant les poings, elle se résigna à accepter, d’un acquiescement. Quelque chose, un instinct de ninja, lui soufflait de ne pas attaquer…

- Comment Konoha a-t-elle put avoir une telle croissance. Il y a un peu moins de dix ans, ce village n’était pas aussi grand et ses troupes aussi nombreuse.

- Le pays du Feu a le contrôle quasi-total de la péninsule suite à la grande guerre ninja. Elle s’est terminée il y a un peu moins de deux ans déjà, et les tensions frontalières sont toujours présentes.

L’homme laissa apparaître un rictus. Cet orgueil, ce mépris… Comment était-ce possible ? Il rattacha à sa taille son grand sabre rengainé, ne se souciant que peu de tout les homme le menaçant.

- Maintenant, répondez à mes questions. Et peut-être daignerais-je vous laisser la vie sauve.

L’homme ne put s’empêcher de rire, spontanément.

- Très bien. Je vais répondre. Allez-y, posez vos questions.

- C’est un sabre très dangereux, que vous aviez là… Il ne me faut pas beaucoup d’expertise dans ce domaine pour constater qu’il… N’est fait que de chakra. Où vous l’êtes vous procuré ?

- Je l’ai construit moi-même, il y a un peu plus de six ans de cela, avait-il répondu, faisant pâlir la Godaime.

Elle ne préféra rien dire. Elle ne le croyait simplement pas.

- Qui… Qui êtes-vous ? Je ne vous crois pas, comment avez-vous pu construire un sabre de chakra cristallisé alors que Feu Shodaime Hokage…

Elle ne put finir sa phrase, il la coupa.

- Votre ancêtre ? Hm. Il me semble que je sois plus fort que lui.

Ce fut à elle de rire. Elle n’avait jamais entendu de telle idiotie, même de la part d’un étranger de Konoha.

- Je doute que qui que se soit dans le monde dépasse mon arrière grand père… A part peut-être le défunt Yondaime.

Elle repartit dans un fou rire, et le silence morbide de l’étranger ne fit qu’accentuer son envie de rire. Bien que le silence était le paradoxe de ce qu’elle pensait, il s’en fichait simplement.

- Très bien. Assez rit. Dites-moi qui vous êtes, et remettez-moi ce sabre.

Il s’avança subitement vers elle, d’un pas assuré tandis que deux anbus se mirent en travers de son chemin, pointant chacun un kunaï à quelques centimètres du ninjas caché.

- N’avancez plus ou vous en pâtirez !

- Laissez-le, coupa Tsunade, et rajoutant hautainement, qu’il vienne, voir s’il peut tout se permettre ici, parmi les habitants du Feu…

Respectivement à six pas d’elle, il s’en rapprocha de trois, tandis qu’elle se mettait en garde. Puis il sembla fouiller sa tunique, durant quelques secondes, sous l’étonnement de la Hokage, qui avait pensé lui faire goûter un uppercut après l’un de ses assauts. Puis il jeta négligemment un objet à ses pieds. Un objet qu’elle identifia être un morceau de tissu noir déchiré. Elle le prit dans ses mains, méfiante, et elle hoqueta, en lâchant l’objet comme s’il eut été maudit, mettant alors se deux mains devant la bouche, et ne supportant soudainement plus le poids de ses jambes. « Hokage-sama… ! » avaient prononcé plusieurs personnes en la voyant perdre ses forces. Ils hésitèrent à aller la rejoindre, mais l’homme tendit son bras, montrant par là une interdiction d’approcher. Ils virent tous les yeux de la Senju s’embuer.

Et, ils reportèrent alors leurs regards vers le morceau de tissus noir déchiqueté reposant misérablement à même le sol… Un bandeau de ninja. De ninja de Konoha.

- Que… Que lui avez-vous … Que lui avez-vous fait ! Monstre ! hurla-t-elle, vite suivi de sanglot non retenues. Comment avez-vous pu… !

Elle gémit alors, et se releva difficilement, avant se montrer ses poings.

- Je vous hais… JE VOUS HAIS ! hurla-t-elle de nouveau, pleine de rage, en se jetant vers « l’intrus »

Arrivant à son niveau, elle frappa de toute sa force, tout son chakra… Pour ne frapper que le sol. Tout Konoha fut alerté, les ninjas se dirigèrent vers l’origine de la secousse, croyant à une attaque.

Sur les lieux de la secousse, un combat à sens unique faisait rage. Tsunade Senju tentait de toutes ses forces, de toute sa haine, de frapper l’inconnu dans un coup fatal. Coup qu’il esquivait sans trop de difficulté, mais aisément, sous le regard apeuré de la population, et frustré des ninjas, qui voulaient aller aider leur Hokage. « Je l’aimais ! Je l’aimais ! Vous allez mourir pour l’avoir tué ! Je vais vous faire souffrir ! Salaud ! SALAUD ! » hurlait-elle comme une hystérique, elle voulait le tuer, elle voulait le tuer… Puis, en larme, elle retomba au sol, pitoyablement. Etalée de tout son long, avant de se relever difficilement, épuisée par cet accrochage qu’elle avait fait durer longtemps, longtemps. L’homme s’approcha, lentement. Attendant qu’il soit prêt, elle retenta de la frapper. Son réflexe fut fulgurant, il s’éjecta d’un saut en arrière à plusieurs mètres, et refit un saut pour éviter le lancé de kunaï de plusieurs ninjas étant venu apporter leur soutient à la Hokage. Plusieurs jeune ninjas, dont une jeune femme à la chevelure rose, qui l’aida à se relever. « Tsunade-sensei… » dit-elle avec tristesse, en constatant l’état de détresse dans lequel se trouvait la Godaime.

La pauvre femme éclata de nouveau dans un sanglot, se réfugiant contre l’autre femme semblant être son apprenti, tandis que l’étranger était calme. « Il l’a tué… Il l’a tué… » répétait-elle, traumatisée, en tendant le bandeau de ninjas noir déchiré de toute part. Et la plaque de métal fissurée par le temps. La jeune femme aux cheveux roses comprit de suite, dans un regard d’effroi, n’y croyant même pas. Elle reporta alors son regard vers l’homme, comme tout les autres. Et il passa de la folie à l’étonnement.

L’homme qui leur faisait face bougeait quelque peu, avant de faire tomber son manteau au sol, dévoilant une tunique de combat que personne n’avait jamais vu, qui paraissait lourde, ainsi que son épaulette d’acier sombre. Puis il porta la main droite à son chapeau triangulaire qui ne faisait que lui cacher le visage. Il le fit descendre lentement, cachant toujours son visage à ses antagonistes. Il dissipa le Henge qu’il avait placé sur ses cheveux auparavant, leur redonnant leurs masses et leur couleur. Les ninjas à qui il faisait dos hoquetèrent à cette coiffure, vu de dos, qui ressemblait à celle du Quatrième. Puis, lentement, il ôta le couvert de paille, dévoilant progressivement ses cheveux, puis son front… Puis ses yeux, puis son nez, puis sa bouche, et enfin son menton… Sous le regard terrorisé de tout les ninjas présent qui le reconnurent partiellement…

De ses orbes de sang, de son regard glaçant, de ses traits toujours séduisant, de ses mèches les illuminant, de son accoutrement impressionnant. Devant eux se tenait celui que l’avant Konoha avait regretté. Devant eux se tenait l’un des hommes les plus nobles d’âme et d’esprit. L’un de hommes les plus fort jamais existé, mais jamais considéré comme tels. Tout ceux qui le reconnurent s’agenouillèrent, se prosternèrent… Devant celui qui avait été nommé le quatrième des légendaire Sannins. Ils furent tous sous le choc. Tsunade n’osa bouger qu’après l’horreur, le désespoir, puis le doute… Et enfin la joie… La joie de le voir vivant, elle qui avait eu si peur.

Ses larmes d’horreur se changèrent en larme de dépit, puis en larme de bonheur des plus intense. Et titubante, passant de Hokage à simple femme, elle s’élança dans ses bras dans un cris impuissant, mais démontrant toute la tristesse, toute la frustration, et la joie qu’elle accumula en retrouvant l’homme qu’elle n’eut jamais autant admiré, autant aimé…

Le Sannin Naruto était de retour, accueilli par les larmes d’une femme qui n’avait que trop souffert.


Il a la joie et la haine ; la mort et la vie ; la sentence et la tolérance.
Mais il n’a personne.





Et voilà... Le stress hein ^^ Bon c'est pas tout mais moi je file !

Un petit comm' ?