Je crois que c’est un adieu… Mes amis.


Fanfiction Naruto écrite par Nerwan (Recueil de Nerwan)
Publiée le 08/10/2008 sur The Way Of Naruto



Je pensais que se serait un one-shoot au départ, mais finalement, ce sera une petite fiction sur le pourquoi du comment, et de notre point de vue à tous sur les divers sentiments.
Bonne lecture ^^



Chapitre 1: Un combat sans renfort, un afflux sans limite...



Partie I

(Pov Naruto)


Je réfléchis. Je suis coincé.


J’avais accepté cette mission, par désespoir, par chagrin d’amour aussi. Je me demandais comment j’avais pu en arriver là, avoir réussi à ramener Sasuke. Avoir tenu la promesse que j’avais faite à la personne la plus chère à mes yeux. Mais… Au fond, j’étais malheureux. Le village avait repris son habituelle sérénité. L’Akatsuki était défaite, Oto avait perdu. Ame aussi. Konoha avait gagné. Mais moi… Je ne savais pas, je ne pouvais pas. J’avais trop perdu dans cette guerre pour tourner la page. Personne ne semblait se soucier de moi, nous étions retourné dix ans en arrière, à l’époque où j’étais ignoré de tous, méprisé. Je me résignais alors, et affrontait la terrible vérité, je n’étais pas des leurs.
J’avais beaucoup appris, qui était mes parents. Malgré cela, juste une rancœur inextinguible s’alluma en moi, et je n’arrivais pas à faire taire mes larmes. Là, ma vie entière défilait devant moi. Elle défilait, remplaçant les dizaines de ninjas me traquant. Je me battais depuis l’aube, j’étais chancelant. Le soleil se couchait à l’horizon, ainsi que mes espoirs d’être secouru. J’avais envoyé par le bas des dizaines des leurs, mais jamais ces ennemis ne semblaient partir, ils revenaient toujours aussi nombreux. J’avais découvert un camp de rassemblement de ninjas déserteurs et depuis, on ne cessait d’essayer de m’occire. Un instant passa, ainsi qu’un kunai aiguisé, qui me coupa la joue. Elle ne guérissait pas, ma volonté ayant disparue. Je ne saisissais plus les mouvements de mes adversaires. J’avais utilisé presque tout mon chakra. Il ne m’en restait à peine que pour esquiver leurs attaques. Je pleurais, mes larmes transportées dans le vent, comme des gouttes de lumières…

Je revis alors les visages de mes amis, ces derniers passant dans ma tête, à tour de rôle, me faisant rappeler toutes les bonnes choses que j’avais pu vivre. Puis vint le visage de Sasuke, un jeune garçon soi-disant mon ami, qui m’avais tout pris, de mon enfance jusqu'à maintenant, et qui indirectement, s’apprêtait à prendre ma vie. C’est alors que je me rendis compte à quel point je tenais à la vie, et que je m’efforçais de survivre. Et je tenais, je tenais. Je ne comptais plus le nombre de nukenins que j’avais tué, en voyant tout les corps affalés sur le sol. Mais je sentais que j’atteignais ma limite. Seul, me battant au kunai et au shuriken depuis déjà de longues minutes, je me vidais lentement de mon sang, et de mon énergie. Animé par la seule force du désespoir, je m’élançai une nouvelle fois sur eux. Trois d’entre eux tombèrent rapidement dans mon assaut. Il n’en restait presque plus, et je ne comprenais pas pourquoi il ne partaient pas. Ils devaient être deux cent au départ, et devant moi, là, ils ne devaient plus qu’être une trentaine au maximum. Ils devaient savoir qu’en infiltrant les territoires de Konoha pour l’attaquer ils allaient mourir…

Leur nombre diminuait dangereusement, toujours aucun renfort. Une dizaine d’entre eux finirent par fuir, je pus finalement les compter sur les doigts des deux mains. Je souris, il fallait dire que j’étais coriace. Deux tombèrent, ils n’étaient plus que six. Encore deux tombèrent. Je commençais à reprendre espoir, et je me demandais comment avais-je put en tuer à moi seul toute une armée. Un shuriken m’écorcha la main droite, puis une pluie de projectiles me tomba dessus, j’étais blessé partout. Ma longue veste orange, me descendant jusqu'à mi-mollet était percée de partout, et ma chevelure blonde, descendant jusqu'à mes épaules, était rougie par les effusions de sang. Je fus projeté contre un arbre et tombai lourdement sur le sol, ils me croyaient enfin morts. Mais ils blanchirent lorsque je sautai au milieu des cadavres, reprenant ma pause de combat. « Il est immortel ! » s’écrièrent-il. Deux s’enfuir, ne voulant se résigner à la mort, les deux autres restaient plantés là, comme si ils voyait Shinigami. Je m’élançai alors sur eux, la voie de mon démon semblant se mêler à la mienne dans un cri très rauque. D’un coup de poing magistral, je fis exploser la tête du premier, et d’un revers de bras, mon kunai écorcha la gorge du second, une fontaine de sang apparaissant après que les carotides eurent été coupées. J’eus un sourire carnassier en étant aspergé du liquide rouge et épais, croyant enfin que j’avais gagné, en voyant le corps ensanglanté de l’homme tomber, rejoignant les deux cents autres en enfer.

Mais contre toute attente, une épée me passa en travers du ventre. Je me retournai, pour apercevoir un survivant au massacre s’étant relevé avec grande peine, pour m’enfoncer sa gigantesque épée. Je lui tordis les vertèbres dans un sourd craquement. Je retirai l’épée de mon corps, en poussant un monstrueux cri de douleur. A cet instant, je n’aurais pu être plus rouge. Mes vêtements, mes cheveux, mon visage, ensanglantés… Je m’étais battu comme un démon, ce que beaucoup de monde avait tenté de me faire croire, par le biais du renard qui était scellé en moi. Mais une faiblesse m’épris, par la faute de mon manque de chakra, des mes multiples entailles sur mon corps, ainsi que du troue béant au niveau de mon flanc droit.

Je respire mal, et tente de faire quelques pas.

Je sens des présences, les renforts.

Trop tard, la fête est finie. Je m’écroule au milieu de mes victimes.

Une fois de plus, j’ai sauvé Konoha, mais ça, tout le monde s’en fiche, je m’en doute.

On dira que je suis Naruto le démon qui a fait s’écrouler cent braves hommes je suppose…



Voilà, la fin de la partie I !
Soumettez-moi vos simple avis si vous souhaitez avoir la suite, ou si je m'exclu l'idée de poster de ma tête un peu trop dans les étoiles.
Au revoir ! ^^