The Wall


Fanfiction Naruto écrite par Saya-chan (Recueil de Saya-chan)
Publiée le 14/09/2008 sur The Way Of Naruto



Et voilà, je n'ai pas pu attendre incorrigible hein ? Je demande pardon aux modos pour cette surcharge de travail. ^^' (Je sais je me réppète.)
Enfin bon. Nous voilà donc sur ma nouvelle fic. Enfin, le premier chapitre de ma nouvelle fic. Pour en parler un peu, il est décomposé en deux parties. A la base, il n'y avait que la première, qui s'intitule "réflexions". Mais je me suis aperçue que de 1) Ele était beaucoup trop courte. De 2) Il ne se passait rien. Il fallait attendre le deuxième chapitre (qui correspond ici à la deuxième partie ) pour qu'il y ait un peu d'action.
Alors j'ai changé de plan, et je les ai réunis.
Résultat, ce chap est très long.
Veuillez m'en excuser. ^^



Chapitre 1: Le premier pas.



Première partie : Réflexions.


« Je me sens très bête. Ça n’arrive pas souvent chez moi, je dirais même jamais, mais quand elle est là… Vraiment rien ne va plus.
Je ne la vois pas tellement, enfin, moins que ses coéquipiers je veux dire.
Pourtant, nous devrions être proches.
Mais il y a cette barrière, que je juge complètement infranchissable. J’ai l’impression que tout le monde la côtoie plus que moi. Et dire que je suis responsable d’elle ! Alors que je n’ai jamais cherché à savoir quoi que ce soit à son sujet, je l’ai toujours méprisée. »

« Que pense-t-il de moi au fond ? Me trouve-t-il faible et méprisable ? C’est sûrement le cas, mais ça me fait mal de le penser. Je préfère garder la question sans réponse.
Je ne veux pas être déçue. Je l’ai déjà été suffisamment je trouve. Au fait, qu’ai-je accompli de bien dans ma vie ? »

« C’est assez difficile de lui parler. Déjà à cause de son statut, mais aussi… pour lui dire quoi ? Nous n’avons rien en commun, à part ce qui coule dans nos veines. Elle doit penser que je la déteste. Et moi ? Qu’est ce que je pense ? »

« Que faire dans mon cas ? La situation me fait souffrir mais ce n’est pas nouveau. Le temps est il venu de mettre un terme à tout ça ? En aurai-je la force ? Et voilà… l’éternelle question qui réduit tous mes projets à néant. Et si j’arrêtais de me la poser ? »

« Comment savoir si c’est à moi de faire le premier pas ? Et si je ne me décide pas, va-t-elle le faire ? Qui sait. Elle semble avoir un peu pris confiance en elle. Reste à voir si ce sera suffisant. Mais je ne lui demande pas de défier sa famille. Simplement de se hisser en haut du mur… Et de regarder en contrebas. Je l‘attends. Je ne suis pas du bon coté. »

« Par où commencer ? Je ne suis pas experte en matière de sociabilité figurez-vous. Comment lui parler ? Quoi lui dire ? En y repensant, je n’ai jamais eu l’occasion de discuter avec lui. Enfin, si l’on occulte ma lamentable prestation contre son génie à l’examen chuunin. Et c’était surtout lui qui parlait. Mais cette « conversation » n’est pas un bon exemple. (Ni un bon souvenir.) Je ne cherche pas à me mesurer à lui (je n’aurais aucune chance) je veux seulement lui parler. Lui montrer que je comprends. Que moi aussi j’aimerais que les choses changent. »

« Les choses peuvent-elles changer ? J’ai eu longtemps la certitude que non. Mais à présent… On m’a appris que le destin peut se construire. Nous ne sommes pas obligés de le subir. Ce serait trop beau. Mais qui sait ? »

« C’est décidé je me lance. Il ne faut pas que je réfléchisse, et je ne peux plus garder ça pour moi. Je souffre trop en pensant à lui, à sa situation dont je suis la cause. Je vais lui dire qu’il ne me doit rien, que je ne veux pas non plus de cette tradition. Dorénavant, je ne veux compter que sur moi même, et ne plus faire souffrir les autres. »

Deuxième partie : Actions.

Comme souvent, les choses auxquelles on s’attend n’arrivent jamais au moment où l’on y pense. Mais après tout qu’importe ?
Hinata a timidement posé une main sur mon bras, alors que nous nous croisions dans les couloirs de la résidence, revenant de nos entraînements respectifs. Je n’ai pas pu m’empêcher de tressaillir.
Croisant mon regard, le visage penché en avant et la tête rentrée dans les épaules, elle m’a sourit.
Elle n’a pas prononcé un mot, mais ce premier pas valait toutes les paroles du monde.
Quelques mois plus tôt, je me serais dégagé, sans un regard pour elle. Je la rendais responsable de mon calvaire, de mon destin que je pensais tout tracé. Et puis petit à petit, j’ai commencé à porter un autre regard sur elle. Son histoire est différente, mais elle aussi est victime. Et en quelque sorte elle me ressemble. Nous sommes tous les deux enchaînés à la tradition.

Et puis, toujours en souriant, elle s’est retournée, et nous avons repris notre route séparée. Et maintenant ?


Je l’ai fait. C’est le premier geste qui coûte ? Il est passé.
J’ai l’impression d’être plus légère, déjà soulagée. Ce n’était pourtant pas grand-chose… Un sourire.
Mais ce n’est pas encore suffisant.
Promis, demain je lui parle.



- Neji ?
A-t-il remarqué que j’ai supprimé le suffixe ? Je ne veux plus de distance entre nous.
Il s’est lentement tourné vers moi, en inclinant légèrement la tête. Il paraissait surpris.
Une partie de moi s’attendait à ce qu’il m’ignore. Il ne l’a pas fait. Aurait-il lui aussi, décidé de changer ?
- C-comment s’est passé… ton entraînement aujourd’hui ?
- Très bien je te remercie.
Je n’ai pas capté d’ironie. Ça ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas.
Je ne sais pas quoi demander d’autre. J’aurais dû réfléchir.
Il me fixe si intensément… Je me demande ce qu’il pense de moi, à l’instant. Je me répète peut être, mais ça m’obsède.
- Voudrais-tu… qu’on s’entraîne ensemble, un jour ? Je ne t’ennuierai pas, j’espère… Je… Je crois que j’ai fait des progrès…

Comment ai-je osé sortir un truc pareil ? C’est si osé, si…
S’il te plaît… ne me repousse pas…


Les progrès, ça faisait longtemps que je les avais vus. Si elle savait que je passe mon temps à l’observer !
- J’en serai ravi. Ais je répondu.
C’était vrai.
Mais quand même où a-t-elle trouvé la force de me dire tout ça ? Naruto y serait-il encore pour quelque chose ? Pourquoi mon cœur se serre-t-il à cette idée ?
Hinata est ma cousine je devrais me réjouir de ses efforts…
Non ce n’est pas ça. C’est penser à ce gamin qui m’agace. Enfin, pas Naruto tout seul. Naruto et Hinata. Ensemble.
Mais qu’ai-je à dire ? En tant que cousin, appartenant à la famille parallèle, et qui plus est étant son « kagemusha », son guerrier de l’ombre, je n’ai pas mon mot à dire.
Pourquoi suis je condamné à souffrir ?


Je n’en croyais pas mes yeux. Neji, Neji le génie, celui qui aurait dû naître à ma place d’héritière, mon cousin surdoué et d’ordinaire méprisant, le garçon qui souffre en silence… accepte ma proposition d’entraînement commun ?
C’est… Surprenant. Inquiétant. Anormal.
Et ça me fiche une pression monstre.
Et s'il jugeait mes progrès insuffisants ? Voire inexistants ?
L’angoisse étreint mon cœur. Je n’ai pas tant changé après tout. Je reste la timide, fragile et triste Hinata. Et malgré mes quelques progrès, je ne suis toujours rien en face de lui.

J’ai encore bafouillé deux trois mots avant de prendre la fuite. Mais qu’est-ce qui m’as pris ??
Cependant, Neji n’avait pas l’air d’avoir accepté ma proposition dans le but de constater ma faiblesse. Peut-être consentira-t-il à m’aider ?
J’ai peur des faux espoirs.


Je ne savais pas vraiment ce qu’elle attendait de moi exactement. Mais elle avait fait l’effort de venir me parler, d’essayer tant bien que mal de créer des liens avec moi. Ce que personne dans sa famille n’a dû faire depuis des siècles.
Toujours est-il que j’avais mon chemin à parcourir dans cette histoire. Je ne parvenais toujours pas à accepter ma situation d’éternel serviteur, ni à aimer sa famille… Mais je pouvais faire des efforts. Il fallait que j’arrête de considérer ma cousine comme un bouc émissaire. Et j’étais sur la bonne voie.
Ce jour-là donc, nous avions convenu de nous entraîner ensemble. Mais pas à la salle privée du clan Hyûuga (à laquelle d’ailleurs je n’avais accès qu’en étant accompagné par un membre de la famille principale) mais à un terrain commun, mais cependant désert. J’avais choisi l’endroit, devinant qu’Hinata ne désirait pas s’exercer en public.
Elle paraissait extrêmement nerveuse. C’était sûrement dû à ma présence, et je ne m’en félicitais pas.
Son vieux tic avec les doigts, très agaçant à mes yeux l’avait reprise, et elle tremblait comme une folle. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne me sentais pas capable de jouer au grand frère, de la réconforter et tout… Je n’en étais pas encore là.
Alors j’ai dit :
- J’ai vu que tu passais beaucoup de temps ici. Tu t’entraînes seule ?
- Je… La plupart du t-temps oui. Je ne suis pas très à l’aise en public.



J’ignore comment j’ai eu le courage de lever les yeux vers lui à ce moment-là. Mais nos regards se sont croisés. Le sien était doux, du moins c’est l’impression qu’il m’a fait. Mais c’est trop beau, non ?

Nous sommes restés ensemble toute la matinée. Je n’étais pas au mieux de ma forme, mais je crois que je l’ai quand même impressionné. Cela fait si longtemps que je m’exerce… je ne voulais pas que ce soit pour rien.
Neji a gardé une certaine distance vis-à-vis de moi, mais je le sentais néanmoins plus proche, et à certains moments je me prenais même à croire qu’il ne me méprisait pas autant que je le pensais. Il a gardé son calme. Aucune de mes attaques n’a abouti, je ne l’ai pas touché une seule fois.
Je dois redoubler d’efforts.


Incroyable. Je ne soupçonnais pas un dixième des progrès qu’elle avait fait. C’est tout simplement énorme. Combien d’heures par jour consacre-t-elle à sa voie de ninja ? Dort-elle vraiment ?
Je ne plaisante pas. Elle m’a presque poussé dans mes retranchements les plus profonds. Je ne compte pas le nombre de kaiten, tourbillons divins, auxquels j’ai dû avoir recours, pour éviter d’être submergé. Je suis vidé. Complètement vidé.

Pour l’heure, nous sommes assis à bonne distance l’un de l’autre, le long de la barrière qui délimite le terrain. Je crois que nous cherchons autant tous les deux, quelque chose à dire.
Je trouve le premier comment formuler ma phrase.
- Je suis sincèrement surpris. Je ne t’imaginais être devenue si forte. De combien d’heures d’entraînements, est-ce le résultat ?
Elle est restée vague.
- J-je ne sais pas exactement.
Allez savoir pourquoi, ça m’a alarmé.
Mais que pouvais-je dire ? Je n’allais quand même pas la surveiller ! Pour quel motif ? L’abus d’entraînement n’est pas dangereux, non ? Et puis depuis quand me soucié-je de la santé de ma cousine ?
Je n’ai pas insisté, mais quelque chose en moi grondait. Comme une sorte de sombre pressentiment. Quelque chose n’allait pas.




Oui, bon. En fait ce chapitre est une sorte d'intro à ce qui va suivre, puisqu'il n'aborde pas encore véritablement le thème principal de cette fic. Que vous trouverez sûrement un peu étrange, sûrement. Cela, dit j'ai vu des fics nettement plus bizarres que les miennes. ^^
Je l'ai déjà dit, au fond je ne suis pas une originale. Simplement un peu mélodramatique bien que je réfrène cette lamentable pulsion chez moi XD.
Le mélodramatisme m'agace quand il vient des autres ! ^^'''