Me revoilà! Et non je n'avais pas coulé corps et biens comme le Titanic... Dommage pour vous car je reviens en force avec le troisième chapitre, plein d'action (ouais! ^_^) et de combat...
Et pour le petit modérateur qui me corrige (je sais pas pourquoi je dis petit, ça se peut il/elle fait 1m98...), je promet de faire des efforts pour l'orthographe même si c'est pas gagné vu mon niveau en grammaire (la faute à qui hein...? )
« Aaaaaaaah ! Fais attention ! Bon sang… Gémit Orochimaru, ses deux mains crispées sur les bras du fauteuil dans lequel il était assis.
- Désolé Maître, mais il faut absolument désinfecter vos plaies sinon elles vont s’infecter. En tout cas, ils n’y sont vraiment pas allés de main morte, constata l’homme à lunette qui était penché sur Orochimaru et nettoyait ses plaies avec des compresses qui dégageaient une forte odeur de désinfectant.
- Tu finiras ça plus tard, Kabuto. Vas me les chercher, tous les cinq, j’ai besoin d’eux, ordonna Orochimaru d’un ton qui n’admettait aucune protestation."
Kabuto Yakushi posa ses instruments médicaux, s’inclina devant Orochimaru et sortit de la pièce sombre. Il revient une minute plus tard, suivit de cinq personnes.
« Mes chers amis, prononça doucement Orochimaru en regardant tour à tour les cinq personnes. J’ai l’honneur de vous annoncer une grande nouvelle ! »
Il s’arrêta quelques instants pour se redresser dans son siège au prix d’une violente souffrance.
« Je vous ai choisi, vous, pour cette mission, reprit-il en choisissant avec soin ses mots ! Je vous honore de ma confiance alors ne me décevez pas !
- Oui ! répondirent automatiquement les cinq personnes.
- Bien. Il se trouve que quatre jeunes gens font un barrage à mes projets. Je vous demande donc de vous occuper d’eux afin qu’ils ne soient plus des obstacles. J’espère que vous m’avez parfaitement compris.
- Oui !
- Kabuto tu leur donneras les noms des quatre personnes qu’ils doivent éliminer, ordonna Orochimaru tandis que Kabuto hochait la tête pour montrer qu’il avait compris. Kimimaro Kaguya tu seras le chef de cette mission et le quartet d’Oto te devra obéissance. Pour cette mission vous reformerez exceptionnellement le quintet d’Oto !
- Oui !
- Bonne chance. »
Orochimaru se rassit avec prudence dans son siège, le seul fait de parler et de se lever l’avait fait énormément souffrir. Les cinq personnes qu’Orochimaru avait convoqué sortirent de la pièce en silence.
« N’oublies pas de joindre notre ami au conseil, souligna Orochimaru à Kabuto avant que celui-ci ne sorte aussi de la pièce. »
Une fois seul, il poussa un hurlement aigu semblable à un cri de douleur et de rage.
« Vous me le paierez … Akatsuki, siffla-t-il en regardant ses bandages. »
* * * * * *
Dans un crissement de pneus, quatre motos s’arrêtèrent devant un petit immeuble miteux du Troisième Arrondissement de Konoha.
« Eh ben ça n’a pas trop changé depuis que je suis venu il y a deux ans, fit remarquer Naruto en enlevant son casque.
- Ouais, toujours aussi pourri comme coin, se moqua Kiba en faisant un clin d’œil à Naruto et en jetant un regard à Shikamaru.
- Vos gueules… marmonna Shikamaru après avoir poussé un long soupir. »
Les quatre jeunes hommes rentrèrent dans le bâtiment et montèrent deux étages pour s’arrêter devant un pas de porte où sur l’étiquette du propriétaire des lieux était inscrit Sarutobi Asuma. Shikamaru appuya deux coups sur la sonnette.
« J’arrive, j’arrive ! marmonna une voix derrière la porte tandis que toutes sortes de bruits étranges se faisait entendre derrière la porte. »
Après avoir entendu le bruit d’un objet en verre qui s’écrasait sur le sol suivit d’un juron, les quatre membres de la section spéciale des ANBU virent la porte de l’appartement s’ouvrir.
Un homme d’une quarantaine d’année apparut dans l’embrasure de la porte. De grande carrure, Il était brun, portait un bouc qui remontait de chaque côté de ses deux joues et un mégot de cigarette était coincé entre ses deux lèvres fines.
« Oh ! Shikamaru ! s’écria-t-il en apercevant le groupe.
- S’lut Senseï ! répondit Shikamaru tandis qu’un mince sourire apparaissait sur son visage.
- Bon Sang ! Ça faisait longtemps que tu n’étais pas passé me voir, s’exclama-t-il en lui donnant une accolade vigoureuse. »
Il se tourna vers les trois autres.
« Ha… Naruto et Kiba, je vous reconnais ! Et le quatrième doit être Neji si je ne me trompe pas.
- Exact, confirma Shikamaru. Neji, je te présente Asuma Sarutobi, mon tuteur et mon sensei. Asuma voici mon quatrième équipier, Neji Hyuga.
- Enchanté jeune homme, fit Asuma en serrant la main de Neji. Mais entrez donc… »
Les jeunes gens suivirent Asuma dans l’appartement qui paraissait ne pas avoir été rangé ni nettoyé depuis un petit bout de temps. Kiba eut le temps d’apercevoir au passage un petit vase en verre sur le sol brisé en mille morceaux dans le couloir de l’entrée.
« Sûrement le résultat du bruit de tout à l’heure, pensa-t-il en retenant un petit sourire. »
Ils arrivèrent dans une pièce qui semblait être le salon. Asuma débarrassa rapidement le vieux canapé encombré de feuilles, livres et documents qu’il posa par terre et invita Naruto, Neji et Kiba à prendre place dessus. Les trois jeunes hommes se serrèrent et réussirent tant bien que mal à s'y caler alors que Shikamaru débarrassait un petit fauteuil en tissu fatigué de l’énorme manuel intitulé Dictionnaire de signes et runes des Anciens Temps qui semblait y avoir élu domicile et s’assit à sa place.
« Kurénaï-sama vient malgré tout ce bazar ? demanda-t-il avec un petit sourire malicieux.
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler, marmonna Asuma en dissimulant maladroitement un sourire tandis que Shikamaru se retenait à grand peine de ne pas rigoler. Vous voulez boire quelque chose ? finit-il par demander pour s’éloigner ce sujet un peu trop personnel selon lui.
- On ne veut pas vous embêter, déclina aimablement Naruto.
- Je crois qu’il me reste un peu de thé, fit Asuma en partant dans la cuisine.
- Ça ira très bien, assura Kiba tandis qu’un bruit de casserole tombant sur le sol se faisait entendre de la cuisine. »
Asuma revient peu de temps avec cinq tasses de thé sur un plateau. Il les posa sur la petite table du salon, en équilibre sur une boite en verre contenant une étrange sculpture en terre cuite. Il attrapa une chaise en bois, enleva au préalable les documents dessus puis s’y assit en faisant face aux quatre jeunes hommes.
« Bon, je suppose que vous n’êtes pas ici pour boire du thé, devina Asuma. Alors je vous écoute.
- Inutile de tourner autour du pot, nous avons besoin de renseignements et vous pouvez nous aider, expliqua Neji.
- Maître Hokage a été assassiné avec une arme des Anciens Temps, déclara seulement Shikamaru sachant que son sensei n’aurait pas besoin de plus de précision pour comprendre leur problème. »
Il sorti la photographie de la blessure du Hokage qu’Anko leur avait donné et la présenta à Asuma qui l’examina pendant de longues minutes. Soudain, il se leva vivement sous les regards étonnés des quatre membres de la Section Spéciale des ANBU et disparu dans son bureau. Il en revint trois minutes plus tard avec un épais dossier sur les bras.
« Voyons, voyons… maugréa-t-il en trifouillant dans les feuilles du dossier. Ah voilà ! »
Il leur tendit un croquis en couleur représentant une arme étrange. La forme avoisinant celle d’un petit couteau, chaque face était composé de deux faces en losange dont les côtés les plus tranchants formaient le bout du couteau. Au dessus de lame noir, la poignet recouverte d’une lanière était rehaussé par un cercle de la même couleur que la lame.
Tandis qu’ils examinaient le dessin chacun leur tour, Asuma attrapa un paquet de cigarette et en alluma une.
« C’est une arme des Anciens Temps. Elles étaient dites indestructibles car elles avaient été forgées avec du fer céleste qui possède d’incroyables propriétés. Ces armes étaient admirées pour leur grande maniabilité et il était dit qu’avec, on pouvait obtenir une précision parfaite, expliqua Asuma. Dans les Anciens Temps, elles étaient très réputées car possédaient la soit disant faculté de pouvoir bouger sans être manipulées par leur propriétaire. Mais à mon avis, les personnes qui les possédaient devaient être des tueurs professionnels et les pauvres bougres auxquels ils s’attaquaient ne devaient pas comprendre ce qui leur arrivaient et pensaient que les armes bougeaient toutes seules. »
Il s’arrêta un instant et tira une bouffée sur sa cigarette puis reprit :
« En réalité, ce genre d’arme était tellement rare et tellement cher que seul quelques individus en possédaient, du coup difficile de savoir qu’est ce qui est vrai dans toutes ces histoires…
- C’est quoi le fer céleste ? demanda Naruto. Je n’en jamais entendu parler…
- D’après la légende, c’est une catégorie de fer très spéciale qui était extraite il y a très longtemps dans les mines de Suna. Il était très rare et seul quelques spécialistes que l’on pouvait compter avec seulement les doigts d’une main arrivaient à le remodeler ce qui a fait que les armes élaborées à partir de ce métal sont vite devenues des objets quasi sacrés. Elles ne se cassaient jamais, ne rouillaient jamais et les lames étaient toujours parfaitement aiguisés coupant tout, à condition d’avoir assez de force, ajouta Asuma avec un clin d’œil. »
* * * * * *
Les quatre agents de la Section Spéciale des ANBU étaient appuyés chacun sur leur moto et plongés dans d’intenses réflexions.
« Et bien… soupira Kiba en brisant le silence. On dirait que plus on avance dans cette affaire et plus tout devient de plus en plus étrange malgré ce que nous a dit Asuma à la fin. »
« Allons, ne faites pas ces têtes là ! avait repris Asuma avant qu’ils ne repartent. Vous savez la plupart des choses que je vous ai raconté sont à prendre au second degré. Les ouvrages qui contiennent ces informations sont généralement des recueils de témoignages et les gens ont toujours tendance à exagérer les faits. Les anciennes mines de Suna ne figurent sur aucune carte et on n’a jamais trouvé la trace qu’elles aient existé réellement. Quant à ces armes, avant Akatsuki, elles n’avaient jamais fait surface. J’ai du faire de nombreuses recherches pour émettre la supposition qu’ils utilisaient ce type d’arme et comme jusqu’à présent je n’en ai jamais vu de réelle, je peux me tromper, avait terminé Asuma en voyant leurs expressions face à tant de nouvelles surprenantes. »
« Et je sens qu’on n’a pas finit de découvrir des choses étranges, déclara Shikamaru en scrutant de ses yeux vifs l’immeuble de son tuteur. »
Alors que Naruto et Kiba l’approuvaient, Neji tiqua.
« Que se passe-t-il ? demanda Naruto sur le qui-vive. »
Neji indiqua d’un mouvement du menton une silhouette apparaissant au bout de la rue délabrée. L’individu était recouvert d’un long manteau noir et avançait d’un pas athlétique.
« C’est pas vrai… murmura Naruto en reconnaissant les traits de l’individu. »
Il se précipita en courant vers lui.
« Et merde ! grogna Shikamaru en identifiant également l’inconnu. »
Et il courut après Naruto suivit de Kiba et Neji. Naruto s’arrêta devant l’homme en soufflant et le détailla une fois de plus.
C’était bien lui.
Des cheveux couleurs ébène avec deux mèches retombants de chaque côté de son visage, des yeux si noirs et si froids dont on ne peut détourner le regard. Un visage ô combien magnifique et ô combien dangereux.
C’était bien lui.
« Sasuke… murmura Naruto sans baisser les yeux.
- Naruto ? la voix de Sasuke laissait percevoir un léger étonnement. Avec Shikamaru, Kiba et Neji, ajouta-t-il alors que ceux-ci arrivaient à leur hauteur.
- Ça faisait longtemps Sasuke, répliqua Shikamaru. Que fais-tu ici ?
- Des recherches. En fait, Naruto, il fallait que je te parle… répondit l’Uchiwa.
- Vraiment ! s’exclama Naruto. Je suis tellement content de te revoir…
- Abandonne ton enquête, annonça Sasuke d’un ton froid.
- Je… QUOI ?! Mais l’Hokage a été assassiné et tu veux que je reste les bras croisés à attendre qu’Akatsuki nous tue et prenne le contrôle de la ville.
- Calme toi, Naruto… protesta doucement Kiba.
- NON ! De plus, je suis certain que le grand Sasuke Uchiwa ne s’est pas déplacé uniquement par souci de mon confort personnel. Aller ! Dis moi, Sasuke. Dis le nous pourquoi tu est venu me trouver ! s’écria Naruto en empoignant un pan de la veste du brun. REPOND ! »
* * * * * *
Sur le toit d’un immeuble miteux du troisième arrondissement de la ville de Konoha, un individu recouvert d’une longue cape noire dont le visage était couvert d'un capuchon, se pencha avec précaution sur le bord de la petite murette qui entourait le toit et observa avec attention la ruelle en dessous. Il s’y trouvait cinq hommes ; l’un des hommes, blond avait empoigné un homme aux cheveux noirs et semblait très remonté contre celui-ci.
« Qu’est ce qu’il vient faire là, cet Uchiwa… grogna l’individu masqué avec une voix qui malgré la contrariété semblait féminine. »
La personne à la cape noire reporta son regard vers le ciel où de gros nuages gris s’amoncelaient, formant une épaisse couverture nuageuse qui bloquait les rayons du soleil et rendait la luminosité mauvaise. Le temps était gris, lourd… Pas bon signe.
Quelque chose allait arriver… Elle le sentait.
L’inconnue sembla se recueillir quelques instants puis elle eût comme un sursaut.
« Zut ! maugréa-t-elle en écartant légèrement les pans de sa cape. »
Elle appuya sur le pendentif en forme de goutte de pluie accroché à son cou par un collier en cuir noir.
« Nos cibles vont avoir de la visite, un groupe de cinq ou six personnes. J’ai besoin de votre aide, chuchota-t-elle. »
Le micro émetteur-récepteur en forme de goutte d’eau grésilla doucement et une voix féminine parla à travers.
« On arrive. »
L’individu à la cape attrapa le grand étui de violon jusqu’alors resté derrière elle et l’ouvrit.
Dedans un PGM cal. 12,7 mm modèle F1, un fusil de précision gros calibre utilisé par les tireurs d’élites. Elle sortit les pièces de l’arme et les assembla avec une facilité et une vitesse déconcertante puis l’installa sur le bord du toit avec la ruelle en ligne de mire.
Elle s’allongea derrière, ajusta sa lunette, pointa de son viseur le groupe des cinq hommes et glissa son doigt sur la gâchette.
* * * * * *
En bas dans la ruelle délabrée, Naruto tenait toujours Sasuke par le col de son manteau fermement.
« Répond moi ! ordonna-t-il. »
L’Uchiwa ouvrit la bouche pour répondre et… poussa violement Naruto au sol, tombant avec lui.
« Qu’est ce qu’il te prend… hurla Naruto, puis il s’arrêta brusquement. »
Neji, Kiba et Shikamaru avaient sorti leur automatique. Naruto se retourna. Derrière lui dans le mur fissuré, une balle y était enfoncée.
« A couvert, cria Kiba en se ruant derrière une grosse poubelle en plastique. »
Alors que Neji se glissait dans l’embrasure de la porte d’entrée d’un des immeubles les entourant, Shikamaru entraîna Naruto et Sasuke derrière une pile de grosses caisses en bois à moitié éventrées.
De derrière un immeuble au crépi inexistant, sortirent six individus.
« On a peur ? On se cache mes petits poulets ? ironisa la voix grinçante de l’une des six personnes. »
Neji eut un petit rictus de dégoût, il détestait ce genre d’individu.
« Silence Kidoumau, ordonna la voix froide de l’un des hommes qui avait de longs cheveux gris blanc. »
Sûrement le chef de la bande, analysa Shikamaru.
L’homme aux cheveux gris/blanc se tourna vers un homme avec une forte corpulence et ajouta :
« A toi Jiroubou. »
Le dénommé Jiroubou détacha de son dos l’immense étui en toile et l’ouvrit. Il en sortit un lance rocket.
« HEIN ? s’écria Kiba en fixant avec incompréhension l’arme de derrière sa cachette. Mais il ne va quand même pas nous tirez dessus avec ça ? Il va tout détruire… »
Jiroubou arma le lance rocket alors que ses coéquipiers le couvraient.
« Putain si ! COUREZ ! hurla Kiba à l’intention de ses amis. »
Jiroubou tira.
D’immenses nuages de poussière et de fumée s’élevaient de la ruelle à moitié détruite. Le rocket était rentré dans l’immeuble où Neji s’était abrité. Il avait détruit tout l’immeuble et le souffle de l’explosion avait entamé les deux immeubles de chaque côté.
Neji se releva en toussant des décombres de l’immeuble détruit. Il avait eu le temps de se protéger derrière une table en fer renversée mais un morceau de verre volant lui avait ouvert une partie du bras.
Il était mal barré.
Devant lui se dressa une silhouette menaçante.
« Oh la la la… Mon chou ! Tu n’a pas l’air en très bon état, rigola la voix narquoise du type prénommé Kidoumaru -Génial, pensa immédiatement Neji. J'ai droit au genre de mec que je ne peux pas encadrer. »
Il était mal barré.
Et en plus, il avait perdu son arme dans l’explosion
Il était vraiment mal barré.
* * * * * *
Kiba se releva de la voiture derrière laquelle il avait couru pour se protéger de l’explosion. Bon, il avait réussi à échapper à l’explosion et espérait qu’il en soit de même pour ses amis.
« Sakon ?
- Quoi Ukon ?
- Pourquoi on a toujours celui qui a une tronche d’ahuri ? »
Kiba détailla les deux individus qui lui faisaient face. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
« Des jumeaux, pensa-t-il. Pourquoi moi ? J’ai jamais réussit à m’entendre avec ma sœur et il faut que je tombe sur des jumeaux… Je dois avoir un mauvais karma. »
* * * * * *
Shikamaru battit des paupières pour tenter de voir plus clair dans la purée de pois qui l’entourait. Ok c’était de la poussière mais pour lui ça faisait d’avantage purée de pois.
Puis dans son champ de vision apparue une jeune femme aux cheveux rouges. Et voilà, il fallait qu’il tombe sur la seule femme du groupe et que justement celle-ci soit bizarre. Il fut interrompu dans ses réflexions par la voix de la femme.
« Je m’appelle Tayuya et retiens bien ce nom car c’est le nom de la personne qui va te tuer, prononça-t-elle d’une voix sûre. »
Et elle sortit son arme. Semblable à une lance mais possédant des lames à chaque extrémité, son arme était trouée comme une flûte et chacun de ses doigts allaient se loger dans un trou.
Après une rapide observation, Shikamaru maugréa. Réflexion faite, cette femme était hyper bizarre… et il détestait les femmes.
* * * * * *
Sasuke soupira. Dans l’explosion, il avait perdu Naruto et dieu seul savait dans quel pétrin allait encore se mettre cet abruti. Enfin pour le moment, il ferait mieux de s’occuper de sa propre sécurité car le type nommé Jiroubou qui leur avait tiré dessus avec le lance rocket se dirigeait vers lui.
Bon le point positif c’est qu’il avait abandonné le lance rocket.
Mais le point négatif, c’est que maintenant il avait des mitraillettes dans chaque main à la place et que son immense torse était entouré de rails de munitions.
Ok ce type aimait les armes et en particulier celles qui faisaient beaucoup de bruits. En tant normal, cela aurait été à Kiba de s’occuper de ce genre de type mais là, il n’avait pas l’air d’être dans les parages donc le brun allait devoir se débrouiller avec les moyens du bord. Il regarda son MI-5 automatique muni d’un silencieux et le trouva bizarrement petit en comparaison des armes de son adversaire.
* * * * * *
Naruto se releva et massa avec application son postérieur. Dans sa fuite, il était bêtement tombé en trébuchant sur une barre en fer. C’est alors qu’il aperçut un peu plus loin Sasuke qui faisait face au type au lance rocket (enfin maintenant il avait des mitraillettes à la place mais ça n’avait aucune importance pour le moment). Son arme au poing, il allait se précipiter vers lui quand il sentit une présence derrière lui. Il se baissa et roula sur le côté.
Ce réflexe lui sauva la vie car à l’emplacement de sa tête il y a dix secondes se trouvait la lame d’une sorte d’épée. C’était une longue épée qui avait l’air très tranchante et de plus la garde n’était pas comme celles des épées normales, on aurait dit de l’ivoire… non de l’…
« C’est de l’os humain, expliqua l’homme qui le tenait. »
En tant normal Naruto aurait répondu « sympa, ce type de psychopathe » mais il préféra se concentrer sur son adversaire. Il s’agissait de l’homme aux cheveux longs et blancs, celui qui semblait être le chef.
Naruto resserra sa main autour de son automatique et s’aperçut qu’il ne l’avait plus dans la main.
« Je mérite bien le surnom de baka sur ce coup là, se maudit-il intérieurement. »
Il se tourna et aperçut la barre en fer sur laquelle il avait trébuché. Il l’attrapa alors que l’homme à l’arme en os dégainait une seconde épée et se releva.
Ils se firent face, se défiant du regard, puis le type aux cheveux blancs attaqua avec son épée droite. Naruto para de justesse le coup et s’aperçut que sa longue barre en fer avait diminué de moitié en taille.
« Hein ?! C’est quoi cette arnaque ? s’exclama l’Uzumaki. T’es qui toi ?
- Je suis Kimimaro et toi, tu viens de comprendre que tu vas mourir. »
Naruto déglutit. Là, il était dans la merde.
* * * * * *
Kiba aussi était dans la merde.
Tout d’abord il y avait eu échange de coup de feu entre lui et les jumeaux. Jusque là, tout allait bien. Puis, il avait été à cours de munitions et ça… c’était moins cool. Surtout que les jumeaux l’avaient compris et qu’ils étaient sortis de leur cachette avec des poings américains à chaque main. Ce qui faisait quatre poings américains.
Sur le moment, Kiba aurait bien voulu être Neji qui n’aurait eu aucun mal à battre ces deux types.
Il sortit de sa cachette, sachant que rester caché aurait été inutile et leur fit face.
« Ukon, A toi l’honneur, dit l’un des deux frères qui apparemment était Sakon. »
Ukon se précipita sur Kiba et lui envoya un crochet du droit que Kiba esquiva tout en répliquant de son poing gauche. Au moment où son poing allait s’écraser dans la face d’Ukon, Kiba sentit une vive douleur exploser dans le bas de ses reins.
« Merde, ces types n’ont aucun scrupule à attaquer par derrière à deux contre un, pensa Kiba. CONNARDS ! s’écria-t-il en retenant un cri de douleur. »
Il lança sa jambe droite dans un coup de pied arrière qui atterrit dans le nez de Sakon.
Au moment où Sakon poussait une série de juron en portant ses mains à son nez cassé qui saignait abondamment, Kiba reçut le poing américain de Ukon dans l’estomac. La douleur l’envahit, lui brouillant la vue et il se plia en deux en toussant. Il porta sa main à sa bouche et s’aperçut qu’elle était pleine de sang.
Ce fut à partir de ce moment-là qu’il se rendit compte qu’il allait vraiment mourir s’il ne trouvait pas une idée pour se sortir de ce pétrin.
« Ça va ? demanda Ukon à son frère.
- Ce salaud m’a démolit le nez, grogna Sakon. Tu vas me le payer, ajouta-t-il en se tourna vers Kiba. »
Kiba se releva tant bien que mal et se dressa devant les jumeaux.
Les deux frères se jetèrent sur lui. Kiba attendit le dernier instant, pour qu’il soit le plus proche d’eux, puis il fit glisser le poignard accroché à son poignet, de son étui dans sa main et le planta dans le flanc droit de Ukon alors que celui-ci s’apprêtait à le frapper à la tête.
Aussitôt, Ukon hurla et Kiba reçut une série de coups de la part de Sakon. Il esquiva les deux premiers mais reçut le troisième en plein dans le poumon droit et le quatrième dans la tempe gauche.
Quand la douleur des coups arriva à son cerveau, Kiba se mit à penser que les jumeaux auraient pu faire, dans une autre vie, carrière dans la boxe. Puis son esprit se brouilla sous la douleur et son œil gauche se voila de sang.
Quand il reprit un semblant d’esprit, Kiba vit le jumeau qui avait reçut un coup de poignard arracher l’arme de sa plaie en hurlant.
Dans un instinct de survie plutôt primaire, Kiba se tourna vers celui qui avait le nez en sang et l’attrapa d’une main au col et de l’autre à la ceinture. Ukon ou Sakon -Kiba ne savait plus lequel il tenait- lui envoya un crochet dans sa mâchoire qui émit un craquement sinistre. La vue brouillée par la douleur, Kiba maintient sa prise, crocheta le pied gauche de son adversaire et profitant de son déséquilibre, le fit passer sur son épaule.
Le jumeau s’éleva dans les airs et retomba lourdement sur le goudron, sa tête heurtant le bitume dans un bruit sourd. Juste après, une petite marre de sang commença à apparaître autour de sa tête.
Son frère perdit alors tout son contrôle quand il vit son jumeau au sol, en sang et qui ne répondait plus.
Le poignard de Kiba dans sa main droite et tenant son flanc en sang de l’autre main, le jumeau se rua sur Kiba.
S’en suivit une courte lutte où Kiba tentait d’esquiver les coups de poignard malgré le sang et la douleur qui lui troublaient la vue et les sens.
Jusqu’à ce qu’il sente une quinte de toux le traverser. Il tomba au sol en crachant du sang.
Profitant de sa faiblesse, Sakon/Ukon (impossible pour Kiba de se souvenir lequel des jumeaux c’était) se pencha sur lui et leva son bras pour le poignarder.
Kiba ferma les yeux.
Il avait toujours pensé que lorsqu’il mourrait, il regarderait la mort en face… Mais en fait, il n’en avait pas le courage…
Il attendit le coup… mais au bout de plusieurs secondes, celui-ci ne venait toujours pas.
Kiba ouvrit les yeux et ce qu’il découvrit le stupéfia.
Devant lui Ukon fixait d’un air hébété le poignard enfoncé dans sa poitrine… dans la poitrine d’Ukon?
La main d’Ukon était sur le manche du poignard, mais cette même main était encerclée par une main gantée de noir.
Entre les deux hommes se trouvait une personne enveloppée d’une cape noire.
Les deux hommes fixèrent l’intrus avec incompréhension puis le deuxième jumeau s’écroula au sol. Cela détourna momentanément l’attention de Kiba et quand il reporta son regard sur l’étranger, celui-ci avait disparu.
Kiba sentit que ses forces l’abandonnaient et il perdit connaissance.
* * * * * *
Sasuke était plaqué derrière un récupérateur de verre et des balles sifflaient de part et d’autre du récup verre. Jiroubou était en train de vider ses munitions dans un boucan épouvantable, ses mitraillettes crachant des balles à une vitesse incroyable.
« A force, il ne devrait plus avoir de munitions, pensa Sasuke. »
Il risqua un coup d’œil vers son ennemi. Celui-ci se tenait au milieu de la ruelle insalubre, une mitraillette dans chaque main et tirait partout et n’importe où. A ses pieds gisaient des dizaines de douilles de balles et il semblait avoir encore quatre ou cinq rails de munitions autour de son torse.
Il aperçut Sasuke et pointa ses deux mitraillettes sur lui en tirant sans interruption. Sasuke se rabattit de justesse derrière son abri de fortune, les balles sifflant au dessus de sa tête.
Le récup verre n’allait pas tenir très longtemps et il fallait agir vite. Il arma son automatique et s’accroupit, prêt à sortir.
Il avait compté, chaque rail contenait 40 balles et Jiroubou alternait les tirs de mitraillettes de manière à ce que lorsqu’une mitraillette soit à cours de munitions, l’autre soit à la moitié du rail. Il changeait alors la mitraillette à cours de balle en se protégeant avec l’autre. Mais il y avait une faille dans sa défense à ce moment là car il lui était plus difficile d’assurer complètement sa protection du côté où il n’avait plus de munitions.
Et ce coup ci, cela allait être du côté droit… Et Sasuke sortirait du côté droit.
Il y eut un déclic. La mitraillette droite de Jiroubou était au bout de son rail.
Sasuke s’élança, visa et tira.
La balle atteignit l’épaule droite de Jiroubou. Il cria et tira une rafale de sa main gauche vers Sasuke qui plongea derrière une grosse caisse alors qu’une balle lui frôlait le bras.
C’était maintenant qu’il fallait l’achever. Jiroubou était en position de faiblesse et désorienté. Sasuke inspira un grand coup, c’était juste une question de rapidité.
Il se leva le plus vite qu’il put de derrière sa caisse et tira.
Jiroubou loucha vers son front. Entre ses deux yeux était enfoncée la balle de Sasuke, il avait été le plus rapide.
Jiroubou tomba au sol dans un grand fracas alors que le sang lui envahissait la vue.
Sasuke s’approcha de lui en frottant son bras qui saignait légèrement à cause de l’éraflure de la balle de son ennemi. Il se pencha sur Jiroubou, le poussa de toutes ses forces et le retourna. Il attrapa le fusil à pompe que Jiroubou avait accroché dans le dos et le prit avec lui.
Maintenant, il fallait qu’il trouve Naruto.
* * * * * *
Neji avait mal aux bras et aux côtés, ils étaient couverts d’estafilades. En face de lui, Kidoumaru le regardait avec un sourire mielleux, deux longs poignards dans chaque main qui coupaient mieux que des rasoirs.
A mains nues contre des armes aussi coupantes, Neji n’était pas vraiment à son avantage. Chaque coup ou prise qu’il tentait de porter à Kidoumaru lui rapportait une belle coupure. Il fallait lui enlever ces fichus poignards.
Et la clé était dans la vitesse. Oui, il était plus rapide que son adversaire.
Las d’attendre, Kidoumaru se fendit dans une attaque avec son poignard droit en avant.
Neji attendit le dernier instant et juste au moment où la lame allait pénétrer dans son pectoral gauche, il pivota sur le côté et passa derrière son adversaire. Il l’empoigna d’une main à la ceinture et de l’autre au milieu de son dos et balaya les pieds de son ennemi de son pied gauche en accentuant son déséquilibre.
Kidoumaru tomba en avant et Neji avec lui. Sauf que Neji, préparé à la chute, profita de la puissance et de la vitesse pour rouler après Kidoumaru tout en maintenant ses prises et le fit passer au dessus de lui en s’aidant de ses pieds.
Kidoumaru effectua un petit vol plané et atterrit avec lourdeur sur le dos, sans pouvoir amortir sa chute. Neji se releva rapidement et jeta un coup d’œil à son adversaire qui gémissait au sol.
Il avait réussi. Pendant son vol, Kidoumaru avait lâché ses poignards pour tenter de se rattraper. Neji écarta les poignards d’un petit coup de pied tandis que son adversaire se relevait.
Neji s’autorisa un micro sourire. Maintenant c’était lui qui était en position de supériorité. Il s’avança en face de Kidoumaru et se mit en position de combat.
Le vrai combat commençait. Neji attaqua d’un léger coup du droit et toucha l’œil de son adversaire. Immédiatement celui-ci porta ses mains à son œil. Ce que Neji attendait. Son ennemi était sans défense.
« Technique Ancestrale du clan Hyûga : Les 64 poings du Hake ! cria Neji en visant les parties vitales de Kidoumaru, cou, cœur, aortes principales, estomac, poumons et tête. »
Au bout de 8 coups, Kidoumaru n’arrivait plus à essayer d’opposer une défense.
A partir du 17ème coup, il ressemblait à une poupée de chiffons qui ballottait sans vie.
Au 31ème coup, il s’effondra au sol sans se relever.
C’était normal, personne n’avait jamais réussit à encaisser les 64 poings du Hake sans se relever, personne n’avait tenu jusque là.
Neji regarda ses bras en sang. Avoir porté des coups à son adversaire avait agrandi les estafilades et elles saignaient encore plus. Il n’allait pas pouvoir se battre pendant un moment.
* * * * * *
Décidément Shikamaru Nara détestait les femmes et en particulier celle qu’il avait devant lui.
Au début, il avait cru qu’il s’en sortirait rapidement. Il avait sorti son automatique mais avant même qu’il ait pu faire un seul mouvement, la femme l’avait désarmé avec son espèce de lance plutôt pratique pour les attaques à longues portées.
Il mit rapidement une distance raisonnable entre lui et son adversaire. Il lui fallait un plan.
« Ça ne sert à rien d’essayer de fuir, tu ne m’échapperas pas ! s’écria Tayuya en brandissant sa drôle de lance vers lui. »
Aussitôt Shikamaru s’enfuit en courant et bifurqua dans une ruelle adjacente. Il entendit que la femme le poursuivait.
« Bon, elle a l’air de m’en vouloir personnellement et semble bien décider à ne pas me lâcher, pensa Shikamaru. »
Pendant qu’il courrait, il décida d’élaborer une stratégie. Ça pourrait toujours servir.
« Sa faiblesse, c’est le combat rapproché. A ce que j’ai vu, son arme couvre un large périmètre autour d’elle mais passé à la distance du combat rapproché, son arme ne devrait plus rien valoir. »
Il s’arrêta de courir. Devant lui se dressait une ruelle sans issue, fermée par un grand mur en béton. Les façades des immeubles étaient cachées par dizaines d’immenses piles de grosses caisses en fer et en bois.
« Parfait! pensa Shikamaru en regardant distraitement un chaton gambadant sur les caisses. Espérons que j’ai assez de temps et que je ne me trompe pas. »
Tayuya déboula dans la ruelle sans issue et l’inspecta minutieusement du regard.
« Oh ! Tu veux jouer à cache-cache… se moqua-t-elle. Très bien ! »
Elle avança sans bruit jusqu’au milieu de la ruelle en observant avec précaution autour d’elle, à l’affût du moindre bruit ou mouvement.
Soudain, au fond de la ruelle vers la droite, derrière une pile de caisse, elle distingua un bruit, un bruit de mouvement.
Un sourire mauvais apparut sur son visage. Cette fois ci, il était coincé. Elle avança en silence jusqu’à la source du bruit et s’arrêta juste avant la caisse en assurant sa prise sur le manche de sa lance. Puis elle bondit souplement derrière la rangée.
Un chaton ! Cet abruti avait attaché un chaton avec une ficelle à une caisse et celui-ci se débattait pour se libérer.
La première chose qu’elle pensa, c’est qu’elle s’était vraiment faite avoir bêtement. Et la seconde, elle était en danger. Pensée qui se confirma quand elle sentit une pointe dur dans son dos.
« Là, tu dois être trop dégoûtée de t’être faite avoir si facilement et tu dois me traiter intérieurement de tous les noms… Mais j’ai gagné ! prononça Shikamaru avec satisfaction.
- Pff… maugréa Tayuya. Toujours à sous estimer les femmes. C’est ce qui vous perdra, vous les hommes… »
En un éclair, elle changea ses doigts de place sur le manche de sa lance et amorça un mouvement. Shikamaru sentit qu’il décollait du sol et une vive douleur à sa poitrine apparue.
Il atterrit quelques mètres plus loin et regarda son torse, une grande entaille sanguinolente le traversait.
Tayuya se dressa devant lui. En un seul mouvement, elle avait remodelé le rayon de son attaque. Il regarda le petit poignard qu’il avait à la main –cadeau de Kiba- et examina ses chances de survie avec une grimace. C’était très mal parti.
Or Shikamaru Nara avait oublié de prendre en compte le facteur hasard dans ses pronostiques.
Si bien que lorsqu’une silhouette recouverte d’une cape noire se dressa entre les deux combattants, la première question qui traversa l’esprit de Shikamaru ne fût pas « Qui est ce type et comment il est arrivé là ? » mais « Qu’est ce qu’il fout là lui, au milieu, il contredit mes statistiques ».
Deux bras émergèrent de chaque côté de l’inconnu et dans ses mains gantées de noir s’ouvrirent deux éventails. Deux magnifiques éventails… Sauf que les pans intérieurs de ces éventails étaient composés par de nombreuses lames fines qui remplaçaient les habituelles lames en bois ou en tissu, ou encore les plume.
Dans un élan d’humour et parce que Kiba n’était pas là pour lancer une vanne pourrie, Shikamaru se mit à penser qu’aujourd’hui était le jour de sortie des armes bizarres.
Il arrêta sa tentative d’humour quand l’individu lança avec puissance ses éventails dans des directions très aléatoires, c'est-à-dire un à droite et l’autre à gauche.
« Pff ! se moqua Tayuya en regardant disparaître les éventails de son champ de vision. »
Elle pointa sa lance sur l’étranger en lui lançant un regard narquois et soudain, poussa un grand cri de douleur horrible.
Ça avait été tellement rapide que Shikamaru se demanda pendant quelques instants si il avait bien vu. Les deux éventails étaient revenus avec une telle vitesse qu’il les avait à peine vu passer et ils s’étaient enfoncés dans le corps de Tayuya, l’un dans la gorge et l’autre dans sa poitrine. Elle tomba à genoux, le sang coulant à flots de ses deux blessures, ses mains prises de tremblements lâchèrent sa lance, elle essaya de les approcher de son cou mais s’écroula au sol avant d’y arriver. L’inconnu s’avança devant Tayuya, tendit les mains et les deux éventails revirent s’y loger sous les yeux totalement ébahis de Shikamaru.
« Eh… commença Shikamaru avant de s’apercevoir que l’individu avait disparu. Ah d’accord… »
Il retourna vers les caisses, se pencha sur le chaton qui miaulait et le détacha. Le chaton se frotta aux jambes de Shikamaru tandis que celui-ci regardait le corps de Tayuya sur le sol en comprimant la blessure de son torse de sa main droite.
Son sauveur n’y était pas allé de main morte… Enfin plutôt sa sauveuse car les mouvements de l’individu lui avait paru très féminin… Ou alors c’était un travello.
Il retient un hoquet de rire ce qui redoubla l’élancement au niveau de son poitrail.
* * * * * *
Naruto regarda sa barre en fer coupé en deux : un morceau dans sa main droite et l’autre au sol.
Euh ? C’était quoi le problème avec ce mec et son épée ? Naruto n’eut pas le loisir de développer une idée car Kimimaro le réattaqua mais cette fois ci avec ses deux épées. Naruto para in extremis avec sa moitié de barre qui se re-divisa en trois, ne lui laissant qu’un minuscule et ridicule morceau de barre en main.
Bon il fallait qu’il trouve quelque chose avant de finir découpé en rondelles par un type qui semblait adorer les osselets.
Une idée qu’il trouva tout d’abord géniale, puis ensuite très stupide lorsqu’il l’eut mise en application, lui traversa l’esprit. Cette épée en os, il n’avait qu’à la stopper avec des os !
Il rassembla ses forces et se mit en position face à Kimimaro. Celui-ci leva ses deux épées et lança son attaque.
Naruto vit les deux épées s’abaisser sur lui et stoppa chaque lame avec ses mains en poussant un grand cri. Les lames s’étaient enfoncées dans ses paumes de mains jusqu’à l’os.
Kimimaro le fixa, complètement ahuri devant l’acte de son adversaire.
« Ce type est dingue, pensa-t-il. »
Naruto, malgré la douleur, profita de l’effet de surprise et enfonça violemment son pied dans l’estomac de Kimimaro. Celui-ci se plia en deux en tirant ses deux épées vers lui. Naruto ne put tenir et lâcha les lames en hurlant.
Il regarda ses mains en sang et pensa qu’il avait eu de la chance de ne pas avoir ses mains coupées en deux, son adversaire avait été tellement surpris qu’il n’avait pas forcé son attaque. Kimimaro se redressa, un léger filet de sang coulant le long de sa bouche.
« Je dois avouer que tu m’as sacrément surpris, dit-il. Tu ne manques pas de cran et pour cela tu auras l’honneur de mourir par mes épées.
- Merci, mais je n’ai pas l’intention de mourir ici, répondit Naruto en souriant. »
En réalité, Naruto n’avait trouvé aucune solution pour sortir vivant de ce combat mais il ne s’avouait pas vaincu pour autant. Alors que Kimimaro le réattaquait sur le côté droit, il effectua une roulade et se redressa derrière son ennemi.
Ne pouvant plus se servir de ses mains, il passe son bras droit sur la gorge de son adversaire et l’enfonça avec toutes les forces qu’il lui restait. Kimimaro se mit à battre l’air de ses bras, cherchant l’oxygène.
Puis, il lâcha son épée gauche et envoya un puissant cou de coude sur le côté du thorax de Naruto. Celui-ci, surpris, lâcha sa prise en tombant à genoux au sol, comprimant de ses mains ensanglantés l’endroit où il avait reçu le coup, le souffle coupé.
Il releva la tête et aperçut Kimimaro devant lui, son unique épée restante levée. Naruto vit l’épée s’abaisser sur lui. Il ne pouvait pas détacher son regard de la lame qui semblait descendre lentement sur lui…
Et il y eût un coup de feu.
Kimimaro se figea, son épée s’arrêta à trente centimètres du visage de Naruto. Il baissa les yeux sur sa poitrine où le sang se propageait à toute vitesse sur le tissu de son haut gris. Kimimaro lâcha son épée, ses mains s’agrippèrent au niveau du cœur, d’où jaillissait le sang et il hurla. Un hurlement à glacer le sang. Puis sous les yeux hébétés de Naruto, il s’écroula au sol.
Il fallut trente secondes à Naruto pour reprendre ses esprits puis il comprit.
« Un sniper. »
Immédiatement, il reporta son regard bleu vers le ciel gris, scrutant le toit de chaque immeuble sans rien trouver.
« Naruto ! »
Naruto se retourna. Sasuke accourait vers lui, un fusil à pompe à la main.
« Je vais bien, répondit Naruto à la question muette de son ami. Ton adversaire ?
- Mort, répondit Sasuke. Et celui-là ? demanda-t-il en pointant du bout du fusil Kimimaro.
- Ouais, mais je ne l’ai pas tué. C’est quelqu’un d’autre.
- Que veux-tu dire ? interrogea Sasuke, surpris.
- Un sniper. Ce type allait me tuer quant il s’est fait descendre… Je pense que soit le tireur est avec nous, soit…
- … Il ne juge pas nécessaire de nous tuer… Pour le moment.
- Shikamaru ! Ça va ? Tu as une sale entaille au torse, s’inquiéta Naruto.
- C’est bon, le rassura Shikamaru d’un geste de la main. Moi aussi, j’ai eu un sauveur… Ou plutôt une sauveuse… Et ce n’est pas tout, elle maîtrisait des armes étranges, tout comme mon adversaire, expliqua-t-il en leur tendant la lance-flûte de Tayuya.
- Etrange, murmura Sasuke.
- Et le type contre lequel je me suis battu avait des drôles d’épées qui ont littéralement coupé ma barre en fer, s’exclama Naruto. »
Il se pencha sur Kimimaro et récupéra ses épées dont il distribua un exemplaire à chacun de ses deux amis. Sasuke et Shikamaru les observèrent avec intérêt.
« Shikamaru, tu as dit que ta sauveuse maîtrisait ses armes, que voulait-tu dire ? questionna soudainement Sasuke.
- Ça va vous paraître dingue et moi si je ne l’avait pas vu, je ne l’aurais pas cru… Mais ses armes ont bougé toutes seules, fit Shikamaru à voix basse, en passant une main sur son front. Elles sont revenues toutes seules dans ses mains, sans qu’elle les ait touché.
- Incroyable ! s’écria Naruto. Comme les armes des Anciens Temps, dans l’histoire d’Asuma. »
Ils se turent pendant quelques secondes, pensifs. Puis Naruto sursauta.
« Neji et Kiba, Qu’est ce qu’ils font ?
- Il faut les chercher, décida Shikamaru. Ils ont peu être besoin d’aide. »
Ils les trouvèrent deux ruelles plus loin. Neji était agenouillé à côté de Kiba, allongé au sol, et sa tête était posée sur le torse de Kiba.
« Merde ! grogna Naruto avant de se précipiter vers eux suivit de Shikamaru et Sasuke. »
Naruto s’agenouilla également à côté de Kiba. Celui-ci était dans un sale état, le visage livide et les paupières closes, on aurait dit qu’il avait été battu à mort, du sang coulait de sa bouche, de son arcade sourcilière, de sa tempe gauche…
« Il respire, murmura Neji en relevant la tête. »
Naruto et Shikamaru poussèrent un soupir de soulagement commun et le visage de Sasuke se détendit.
« J’appelle Tenten, déclara Shikamaru en entendant des sirènes de police encore lointaine alors que Neji haussait un sourcil. »
Il sortit son portable, farfouilla dans sa veste à la recherche du numéro de la jeune femme et le composa une fois qu’il l’eut trouvé.
« Allo ? répondit une voix féminine au bout de deux sonneries.
- Tenten, C’est Shikamaru Nara. On a besoin de vous.
- Ok, j’arrive. Où êtes-vous ?
- Dans le troisième arrondissement, tout près de l’immeuble où habite Asuma Sarutobi, détailla Shikamaru en levant la tête pour regarder le nom de la ruelle où ils se trouvaient. Ruelle de la brume.
- Dac. Juste pour me préparer, qu’est ce qu’on a ? interrogea Tenten de sa jolie voix.
- Euh… Six morts, trois bâtiments détruits dans leur quasi totalité par une explosion, des armes étranges… Lista Shikamaru en se grattant le crâne un peu gêné. Et appelez une ambulance d’urgence, sil vous plait.
- Bien, je ne suis pas loin. J’arrive. »
Et elle raccrocha.
* * * * * *
Naruto, Sasuke, Neji et Shikamaru faisaient cercle autour de Tenten. Deux ambulanciers et un docteur installaient Kiba sur un brancard sous les regards vigilants de ses coéquipiers
« Ils l’amènent au Grand Hôpital de Konoha, expliqua Tenten. Je connais la Directrice et je l’ai appelé, elle me devait une faveur. Kiba sera hospitalisé dans une chambre spéciale sans question. »
Les quatre jeunes hommes hochèrent la tête.
Tenten avait été d’une efficacité foudroyante, elle était arrivée à peine cinq minutes après le cou de fil, avait repoussé les policiers qui affluaient en grand nombre sur les quatre agents et Sasuke. Utilisant son grade, elle avait mis tous les policiers sous ses ordres et d’une main de fer dans un gant de velours, donnait des ordres pour réparer les dégâts et évacuer les morts.
« Vous n’êtes pas en très bon état, vous non plus, déclara-t-elle en observant d’un œil critique les blessures des quatre encore debout. »
Elle fût coupée par son téléphone et décrocha en s’excusant auprès d’eux.
« Il faut qu’on retourne voir Asuma avec les armes, déclara au bout de quelques minutes Shikamaru.
- On peut pas y aller plein de sang, fit judicieusement remarquer Naruto.
- C’est vrai, confirma la voix de Tenten derrière eux. »
Ils se retournèrent, surpris. Tenten avait déjà fini son coup de téléphone et les fixait, les mains sur les hanches.
« J’ai eu Jiraya au téléphone, dit-elle en agitant son portable. Le Kazekage de Suna est déjà arrivé, alors que le Grand Conseil n’a lieu que ce soir. Jiraya veut que vous alliez voir le Kazekage, il craint pour sa protection.
- Galère… grogna Shikamaru.
- Je vous laisse, fit Sasuke. J’ai d’autres choses à faire.
- Vous êtes l’ex numéro trois de la section spéciale des ANBU ? demanda Tenten en plissant les yeux. »
Sasuke hocha la tête et après avoir adressé un petit salut à ses amis, il s’éloigna tranquillement. Tenten continua de le fixer jusqu’à ce qu’il ait passé le cordon de police.
« C’est notre ami, souffla Naruto à Tenten. On peut lui faire confiance, ne vous inquiétez pas.
- Ok, répondit Tenten peu convaincue. Embarquez dans l’ambulance avec Kiba et faites vous soigner, je vous retrouve à l’hôpital avec une voiture et je m’occupe de prendre les armes.
- Bien, répondit Neji en se dirigeant vers l’ambulance.
- A tout à l’heure, dit Naruto en souriant. »
Ils grimpèrent dans l’ambulance et celle-ci démarra à toute vitesse, les sirènes allumées.
Tenten poussa un petit soupir et leva les yeux vers un immeuble sur sa gauche. Sur le toit deux silhouettes enveloppées de noir la regardaient. Elle leur fit un petit signe de tête auquel les silhouettes répondirent, puis elles se volatilisèrent.
Pfiou, il était long ce chapitre.
J'ai eu une super idée pour pouvoir poster des chapitres plus souvent : Je vais les faire plus court! Ben oui des chapitres moins long donc qui seront finis plus tôt et que je posterai donc plus souvent.
Ah je savais que j'aurai une idée de génie!
Kakashi: En même temps, c'est logique...
Auteur: Comment ça c'est logique?
Kakashi: Ben ce que tu viens de dire...
Auteur: Rooh me démoralise pas comme ça, pour une fois que je sort un truc intelligent.
Kakasshi: Ca je te le fais pas dire, c'est pas souvent...
Bang! Kakashi a été assomé par un éléphant volant, il ne sera donc pas présent pour le prochain chapitre.