Et voilà, ma troisième fanfic qui n'est pas un one-shot ^^ J'ai décidé de l'entreprendre la semaine dernière en retraçant la vie de Naruto et Sakura dès leur enfance. Et vous verrez que la vie n'a pas toujours été rose pour Sakura...
Les couples sont à définir par la suite, pour l'instant je ne sais pas =)
Je déconseille aux moins de 16, pour quelques scènes violentes, même si je ne les détaille pas vraiment.
Un parc à Konoha, fleuri en ce printemps magnifique, était bondé de petits enfants jouant à la balançoire, au ballon ou au jeu de ninja pour les garçons. Cependant, sur un banc se tenait une petite fille, seule, regardant tristement le sol. Elle avait six ans. La zone qu’elle regardait était humide, en effet, les larmes de l’enfant venaient s’y écraser. Ce joli être, aux cheveux roses et aux yeux émeraude, ne devrait-il pas jouer comme les autres ? Non, car il s’agissait de Haruno Sakura. Tous les enfants le savaient, elle avait un front énorme et des cheveux roses ! Ah, la honte ! Qu’est-ce qu’ils aimaient se moquer d’elle, la frapper alors qu’elle ne faisait rien ! C’était tellement amusant… D’ailleurs, un groupe de mômes qui avaient cette mentalité s’approcha d’elle avec un sourire aux lèvres. Ils allaient bien rigoler !
« Eh, toi, là ! Pourquoi tu pleures ? Demanda l’un en ricanant.
- M... moi ? Fit la petite fille, apeurée et redoutant le pire.
- Oui, toi, idiote ! Qui d’autre ?
- Je… je suis toute seule et… et personne ne veut jouer avec moi, déclara-t-elle en pleurant de plus belle.
- Ah… Et tu sais pourquoi ? Parce que t’es laide, minable ! Non mais regarde-toi… Avec tes cheveux qui ressemblent à des bonbons et ton front aussi grand que ce parc ! Ha ha ha ha ! Se moqua l’un, rapidement suivi par le fou rire de ses amis.
- Ce… ce n’est… pas vrai… Essaya de se convaincre Sakura, désemparée.
- Bien sûr que c’est vrai, sale petite peste ! Allez, dégage de là, on veut plus te voir ! »
La discussion s’arrêta là, Sakura se leva et partit en courant, laissant ses larmes dans l’air, portées par le vent. Pourquoi tout le monde la traitait comme ça ? Sa mère lui avait pourtant dit que ses cheveux étaient magnifiques et enchanteurs, alors pourquoi ? Elle allait du plus vite qu’elle pouvait, fuyant le parc, fuyant les autres enfants, fuyant ses problèmes. Fuir… C’était tout ce qu’elle savait faire. Jamais elle ne s’était rebellée, toujours à prendre les coups et les mauvaises paroles. Cette fois-ci, le destin sembla en décider autrement. Alors qu’elle courait, elle passa devant la tour de l’Hokage et devant, s’y trouvait le petit Naruto, qui venait de sortir. Ce dernier vit une jolie fille de son âge passer devant lui en pleurant. Le blond se demanda pourquoi elle agissait ainsi, et il voulut l’aider. Peut-être qu’elle deviendrait son amie par la suite ? Le blond se mit alors à la poursuivre au pas de course, la rattrapant rapidement car moins affaibli ; il posa sa main sur l’épaule de la jeune fille, la faisant trébucher, surprise. Naruto s’affala par terre également, finissant les fesses en l’air.
Sakura, qui s’était relevée, fut soudain prise par l’envie de rire, qu’elle ne put retenir. Le garçon se rétablit rapidement sur ses pieds, ne voulant pas être l’objet de moqueries, une fois encore. Devant son regard, la petite fille s’arrêta brusquement, redoutant le pire. Mais Naruto lui sourit.
« Je suis désolé… de…de t’avoir faite tomber, je voulais juste savoir… Pourquoi tu pleurais ? Demanda-t-il timidement, et craignant de se faire rejeter comme d’habitude.
- Tu… tu ne veux pas me… me frapper ? S’étonna Sakura, contente.
- Non ! Pourquoi ferais-je ça !? S’indigna Naruto, mécontent.
Il ne frappait personne !
- Parce que… tous les garçons me frappent normalement… quand… quand je fais une bêtise, dit la fleur de cerisier, en baissant la tête, honteuse.
- Ils n’ont pas le droit ! Ne te laisse pas faire… heuu…
- Je… je m’appelle Sakura, fit-elle timidement.
- D’accord, Sakura-chan ! Moi c’est Naruto ! S’exclama le blond en souriant. Il… il m’a… il m’a appelée Sakura-chan… Pensa-t-elle, toute retournée par l’attitude de ce garçon.
- Sakura-chan ? Youhou ?
- O... oui ?
- Je disais… enfin je… tu es… très jolie… Dit Naruto, en s’emmêlant les pinceaux, et, se sentant rougir, se cacha le visage avec ses petites mains.
- Co… comment ? Tu… C’est vrai ?! S’écria Sakura, abasourdie et heureuse.
- Oui… Conclut faiblement Naruto, en tournant la tête. »
La petite fille s’approcha alors de Naruto, le prenant dans ses bras. Elle fut tout aussi surprise que celui qu’elle tenait de l’acte qu’elle venait d’accomplir. Pourtant, la proximité qui les liait en ce moment semblait leur plaire et ils restèrent un peu plus longtemps comme ça, mais allongés dans un pré non loin. On aurait dit deux adolescents amoureux, mais les deux enfants ne voyaient pas cela sous cet angle, se tenant l’un contre l’autre innocemment et en toute amitié.
« Dis, Sakura-chan ? Fit Naruto, qui gardait les yeux fermés.
- Oui, Naruto-kun ? Dit-elle, en souriant.
- On est amis pour toujours maintenant, pas vrai ?
- Ou… Oui ! Plus rien ne pourra… nous séparer ! Dit Sakura avec conviction, ne voulant pas que cela se produise.
- D’accord ! Amis pour la vie ?
Naruto montra son petit doigt à la jeune fille.
- A… amis pour la vie ! Finit Sakura en prenant le doigt de son ami avec le sien. »
Et c’est ainsi que deux enfants blessés et torturés depuis le début de leur vie trouvèrent l’un en l’autre une manière de se réconforter et d’apprendre à vivre. Malheureusement, il était temps pour Sakura de rentrer chez elle, sinon son père allait s’énerver et… et…
La jeune fille se mit à courir le plus rapidement possible, de ses petites jambes, en direction de sa maison, jetant de rapides coups d’œil à l’heure. Dix-sept heures trente ! Elle avait déjà une demi-heure de retard ! NON !
Une fois arrivée devant la porte, elle tapa avec sa faible main tremblante. Sakura savait ce qu'il risquait de se passer depuis… l’incident. Tout pouvait arriver, surtout depuis que son père s’était mis à boire. Elle entendit des bruits de pas approcher puis la porte s’ouvrit soudainement, laissant entrevoir un grand homme d’une quarantaine d’années, brun et bien charpenté. Sakura se jeta à genoux et commença à pleurer.
« Pardonnez-moi père ! Je… je n’avais pas vu le temps passer et… et…
- Entre ! Monte dans ta chambre et que je ne t’entende plus parler jusqu’à ce que je te l’autorise ! Compris ?
- Oui, père, répondit faiblement la jeune fille.
- J’AI PAS ENTENDU ! Hurla son père, hors de lui.
- Oui père ! Tout ce que vous voudrez ! Cria Sakura, qui avait peur de subir ce qu’elle avait déjà subi.
- C’est bien. Maintenant va dans ta chambre ! Ha ha ha ! Tu ne mangeras pas ce soir ! »
Elle finit par monter doucement les marches menant à sa petite chambre, dans laquelle se trouvaient tout juste un lit et une commode. Toute tapissée de noir, elle donnait une impression de mal être, de désespoir et de tristesse. Mais aussi, il semblait que ce noir cachait quelque chose de plus sombre encore dans cette pièce… Quelque chose d’interdit, d’horrible, de violent… que personne ne devait voir. Le seul facteur qui apportait un peu de gaieté à Sakura dans cette chambre, c’était son petit ours en peluche marron qu’elle adorait câliner. Chaque jour, comme une fille le ferait à sa meilleure amie, elle lui racontait ce qu’elle avait fait durant sa journée, ses pensées intimes, ses problèmes. Sakura y trouvait du réconfort. Alors qu’elle se confiait comme d’habitude, elle entendit la porte s’ouvrir violemment et son père entra, avec le sourire qu’il avait lorsqu’il allait la maltraiter. Elle le savait, c’était l’heure. La petite fille remarqua l’aiguille qu’avait son père à la main, remplie d’un liquide verdâtre et visqueux.
« Non, père, je vous en supplie, je ne suis plus… je ne suis plus malade… Implora t-elle, tremblant de tout son corps.
- Oh si, tu l’es ! C’est l’heure de te soigner, tu vois comme je fais attention à toi ? Ha ha ha ha ! Dit le père, ironique.
- Non, je… je vous en supplie… Tenta à nouveau Sakura, afin d’éviter l’inévitable.
- Tiens ! Regarde ça ! Fit-il en pointant un cadre un peu plus loin, représentant Sakura, ce qui semblait être sa mère, son père et un petit garçon de deux ans tout au plus dans ses bras.
- …
- C’est fou ce que tu lui ressembles… Oh, ma chérie, tu me manques. Tout ça à cause de toi, sale garce ! Viens là !
- Non, je… je refuse ! S’écria t-elle, en se levant.
- TU REFUSES !? MAIS C’EST UN ORDRE, PETITE TRAINÉE ! Vociféra l’homme en la giflant avec force.
- Aïe ! Cria Sakura, qui sentit une aiguille la transpercer au niveau du cou.
- Voilà, tu seras plus docile ! Tu n’auras pas besoin de bouger… Tais-toi et tout ira bien. »
Au même moment, le jeune Uzumaki se trouvait à son lieu habituel, seul à la balançoire. Il regardait le ciel, souriant. Oui, Naruto était heureux, car il avait enfin un ami ! Ou plutôt une amie. Jolie, qui plus est ! Finalement, il serait comme les autres : il pourrait jouer avec elle, rire avec elle, lui parler, se promener dans le parc…
Soudain, un sentiment oppressant s’insinua en lui. Il ne savait pas d’où cela venait, mais il savait que quelqu’un était en danger. Cette sensation le força à courir en direction de la maison des Haruno, sans le savoir. Cette chose lui disait d’aller là bas, et il courut sans se demander comment et pourquoi il ressentait ça. Il arriva rapidement devant l’habitation et entra sans permission, de toute façon la porte était entrouverte. Il entendit des faibles cris venant du dessus, apparemment appartenant à une fille. Il monta les escaliers rapidement et ouvrit la porte de la chambre. Il put apercevoir malgré l’obscurité présente dans la pièce, sa jeune amie Sakura, tenue fermement par un grand homme qui portait sa main à son pantalon. Ce dernier se retourna et vit le jeune garçon.
« Qui es-tu ? ! Et qu’est-ce que tu fous là, sale gamin ? ! Demanda-t-il, très énervé d’avoir été découvert et interrompu.
- Je suis Uzumaki Naruto ! J’ai six ans ! Fit le blond avec toute l’innocence d’un enfant.
- Eh bien, TU VAS DÉGAGER D’ICI ! Pigé ? Ordonna le père de Sakura.
- N… non ! Vous allez laisser Sakura-chan tranquille ! S’écria Naruto de sa voix aiguë.
- Et c’est toi qui vas m’en empêcher, insecte insignifiant ? Regarde ce que je vais lui faire à ta Sakura-CHAN ! Fit-il avec sarcasme, en appuyant sur le suffixe.
Il descendit son pantalon et rapprocha la jeune fille.
- Teme ! TU VAS PAYER ! Hurla Naruto avec une voix qui n’était pas la sienne.
Ses yeux étaient rouges sang et ses canines avaient légèrement grandi.
- Le… le Démon ! Kyû… Kyûbi No Kitsune ! Bégaya l’homme, mort de peur.
- Aaaaaaaaaaaaah ! Cria Naruto, en fonçant sur l’agresseur de son amie, poings serrés et en direction du visage de l’homme. »
Le père de Sakura fut projeté à travers le mur qui s’ouvrit, avant de finir au bas de la maison, un étage plus bas. Il était tombé sur la tête et cette blessure lui fut mortelle, au vu du sang qui se répandait à une vitesse folle. Naruto s’effondra à terre, complètement vidé de toute force. Avant de sombrer dans l’inconscience, il entendit Sakura murmurer : « Père… »
Fin du second chapitre >_<
Naruto: Eh ! Mais t'es un grand malade ! T'as vu ce que tu as failli faire subir à Sakura-chan ! T_T
Moi: Oui, et alors? -_-
Naruto: Insensible ! Tortionnaire !
Moi: Mais non, rooo... Attends la suite Baka !
Naruto: Mais...
Moi: Ramen.
Naruto: OU CA!?! *Bave*
Moi: -_______-' Bon allez à la prochaine les amis, je dois aller nourir un maltraité ^^
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