Le fils du désert


Fanfiction Naruto écrite par Hakukira (Recueil de Hakukira)
Publiée le 31/05/2008 sur The Way Of Naruto



voilà le nouveau chapitre...


Chapitre 22: Le traumatisme



Il y eut une grande ovation pour Shikari de la part des spectateurs, Kinzo accourut sur le terrain pour voir dans quel état était Shikari. Lorsqu’il fut à trois mètres d’elle, l’équipe médicale le poussa, et dit à ce dernier :

- Elle est dans un état grave, personne ne doit la toucher !

Et ils emmenèrent Shikari ainsi que Ni et San à l’infirmerie. Kinzo regagna les gradins. Le terrain n’était plus recouvert de sable, seuls quelques tas subsistaient. L’examinateur, au lieu de faire comme d’habitude, demanda l’attention des combattants restant : Chôno, Kügel, Zenku et Tenji, ces derniers écoutèrent attentivement. L’examinateur déclara :

- Étant donné que l’un de vos compagnons a participé au match d’un des combattants, ce dernier est disqualifié de la compétition. Ainsi, cela modifie les matchs suivants. Donc les prochains matchs seront : Chôno contre Kügel et Tenji contre Zenku ; il n’y aura que sept matchs. Nous commencerons par celui de Chôno et Kügel. Veuillez vous avancer sur le terrain.

Avant de descendre, Silva annonça à son compagnon :

- Je veux que tu gagnes ce match, pour notre maître Orochimaru.
- Je sais bien… Je le battrai pour notre maître.

Chôno et Kügel se tenaient maintenant face à face. Chôno contractait ses muscles, prenait différentes poses pour impressionner, et il lui dit en même temps :

- L’autre fois, on n’a pas eu le temps de finir notre combat, on va le finir aujourd’hui.
- Je pensais à la même chose que toi, monsieur muscle !

L’examinateur s’avança au milieu des deux participants et dit :

- Sixième combat, Chôno contre Kügel, commencez !

Sans perdre de temps, Kügel fit des mudras, et annonça :

- Ninpo ! Les pics noirs !

Soudain, la peau de Kügel commença à se fissurer au niveau des bras, des jambes et du dos : des cornes noires d’un demi mètre sortirent des petites fissures.
Chôno, lui, fonçait dans la direction de son adversaire avec le poing levé. Kügel, avant que Chôno ne l’atteigne, croisa les bras juste devant la tête, comme la garde des boxeurs et dit :

- Nageru !

Après ces mots, les cornes qui étaient sur les bras de Kügel furent projetées en direction de Chôno. Un des pics l’atteignit au niveau de l’épaule. Celui-ci ne geignit même pas, on aurait dit qu’il ne l’avait même pas vu : il continuait sa course en direction de Kügel. Impressionné par la résistance et l’indifférence de Chôno, il ne put esquiver l’attaque et encaissa le coup de poing de plein fouet. Le coup était d’une telle violence que Kügel vint heurter le mur de l’arène. Mais les pics dans son dos encaissèrent le choc à sa place: il avait juste mal là où Chôno l’avait frappé. Chôno déclara alors :

- Tu as de la chance ; je n’y ai pas mis toute ma force.

Son adversaire lui répondit :

- C’est normal, mon projectile a dû te déstabiliser. Même si ça ne s’est pas vu, tu dois énormément souffrir avec cette corne dans le bras, non ?

Chôno regarda son épaule avec la corne plantée :

- Ah, ça…

Il empoigna la corne avec sa main droite et tira d’un coup sec pour enlever le pic, pour faire apparaître un énorme trou, d’où coula beaucoup de sang.

- … Je n’y avais même pas fait attention.
- Ce n’est pas très grave, de toutes façons, tu vas bientôt mourir.
- Je ne crois pas !

Chôno commença à courir, mais lorsqu’il fut à cinq mètres de Kügel, une douleur le lança :

- Aaaaïe !

Chôno tomba, un genou à terre. Kügel sourit :

- Je croyais que ça ne te faisait pas mal… Ma technique commence à faire son effet, on dirait. Tu vas bientôt mourir, autant te dire le fonctionnement de ma technique : mes pics sécrètent un poison et lorsqu’elle transperce un être vivant, ce poison se déverse dans le sang, et peu à peu, le sang de ma victime devient noir, et peu à peu, le sang se solidifie, et crée des particules solides qui grandissent de plus en plus au fil du temps, pour finir, enfin, au bout d’une heure, à te transpercer de l’intérieur.

Tout en souffrant Chôno dit :

- Heurrgh… J’ai rien compris…
- Aaaaaaah, tu me fais enrager ! Eh bien, en résumé, ton sang va se transformer peu à peu en grosses cornes noires comme les miennes pour te transpercer !
- Je crois que ce ne sera pas possible…

Chôno commença à se relever avec difficulté.

- Moi, à ta place, je n’essaierais pas de faire de mouvement, le sang risque d’être infecté plus rapidement.
- Rien à foutre, je ne dois pas mourir… Je ne dois pas mourir… Non…

Kügel ne bougeait pas d’un pouce et continuait à regarder Chôno :

- Arrête, tu vas accélérer le processus et mourir encore plus rapidement.
- Je ne vais pas te le répéter ! Je ne vais pas mourir… Je dois gagner pour elle ! Je dois gagner pour Baina !

Chôno inséra sa main dans sa plaie ouverte, où le sang commençait à devenir noir, et arracha toute la peau et la chair autour de la plaie. Un geyser de sang en sortit. Les spectateurs étaient tous choqués.
Chôno, lui, ne gémissait toujours pas.
Tenji dit alors :

- Tiens ? Il a ouvert sa plaie pour enlever le sang infecté, pas mal. Je me demande comment il va l’arrêter, il a l’air moins bête qu’on ne le pense.

Chôno dit alors :

- J’ai ouvert ma plaie pour me vider de tout mon sang, et comme ça, je ne pourrai plus être touché par ton attaque.

Tenji reprit :

- Ah non, je m’étais trompé. Il est vraiment bête.

Kügel dit alors :

- C’est inutile, regarde ta plaie.

Le sang coulait de moins en moins, il était de plus en plus noir. L’hémorragie fut complètement arrêtée et la plaie recouverte d’une croûte noire.
Kügel continua :

- Autant en finir avec toi !

Il fit des mudras et des pics noirs sortirent de sa tête et de son torse. Peu après, il refit des mudras et il dit :

- Ninpo ! Urchin !

Après ces mots, Kügel se mit en boule et une multitude de pics se mit à le recouvrir. Puis, il commença à rouler sur lui même pour prendre de l’élan, et fonça sur Chôno. Celui-ci tendit les mains en avant. Kügel arriva sur Chôno.

SPLAAASHHH !

Les mains de Chôno furent transpercées par les pics. Il venait d’arrêter Kügel à mains nues. Ce dernier continuait de rouler mais ne le faisait pas bouger d’un poil. Chôno dit :

- Je t’ai dit que je ne perdrai pas face à toi ! Alors arrête, sinon je m’énerve !

Chôno prit Kügel par les cornes qui l’avaient transpercé, et le fit tournoyer autour de lui puis le lâcha. Le boulet de pics partit s’écraser contre le mur du stade. Kügel reprit sa forme initiale ; il était à moitié assommé :

- Quelle… quelle force surhumaine ! Mais malheureusement, il en faut plus pour me tuer, monsieur Muscle, d’ailleurs, tu dois bien être le seul musclé dans ta famille, quand je vois ton père du grand trio Ino-Shika-Cho, quel gros lard, ou encore ton grand père, ha ha ! Quelle famille d’obèse !

Dans les gradins, Chôji se leva, fou de rage :

- Je vais le tuer !
- Arrête, Chôji, fit Shikamaru tout en le bloquant avec le Kagemane, il le fait exprès pour énerver Chôno, ne l’écoute pas.

Chôno se calma et dit, comme si c’était naturel :

- Arrête de parler d’eux, ça n’a rien à voir.
- Si, ça a à voir, pourquoi sont-ils tous gros et laids, alors que toi tu es musclé et beau ?
- ARRÊTE, JE TE DIS !
- Pourquoi, tu as honte ?
- Oui… j’ai… honte…

***


Drrriiiinnnnnnnnnnnng !

C’est la sortie des classes de l’académie de Konoha, les élèves sortent des salles en courant pour aller dans la cour rejoindre leur parent. Chôno sort en compagnie de Shikari. Ils se disent au revoir et Shikari court vers sa mère. Chôno, lui, regarde partout. Soudain, il voit une forme assez épaisse devant l’académie : c’est son père.
Chôno court pour le rejoindre, il lui saute dans les bras et sourit, puis il lui donne la main pour rentrer, mais soudain, Chôno reçoit un caillou sur la tête et se retourne pour voir qui lui a lancé. Il voit trois gamins de son âge en train de lancer des cailloux dans sa direction. Il remarque qu’ils visent surtout son père, ils disent quelque chose, c’est presque inaudible avec le brouhaha :

- Ha… ha…le… ha, le… gr… Ha, le gros lard, ha ha ! Ha, le gros lard ! Ha, le gros lard !

Soudain, le sourire sur le visage juvénile de Chôno s’estompa et devint plutôt une grimace. Lorsqu’ils furent loin des gamins, Chôno demanda alors à son père :

- Papa… Pourquoi ils t’ont traité de gros lard ?
- Eh bien, tu vois, Chôno, la famille Akimichi est réputée pour avoir des membres plutôt enveloppés…
- C’est quoi, enveloppé ?
- Heu… Gros, si tu veux… Eh bien, je disais que nous étions généralement « gros » dans notre famille pour utiliser nos techniques de décuplement, mais certaines personnes ne comprennent pas et nous trouve anormaux. Les gens ont souvent peur des personnes différentes d’eux et les repoussent. C’est pour ça qu’ils me traitent de gros lard.
- Et moi, je vais aussi les apprendre, ces techniques ?
- Eh bien oui, tu fais partie du clan Akimichi, non ?
- Mais ils vont me traiter de gros lard, je ne veux pas, moi, non, je ne veux pas !

Chôno commença à pleurer, lâcha la main de son père et partit en courant.

- Chôno, attends !

Quelques jours plus tard, dans la maison Akimichi, à l’heure du déjeuner, Chôno n’avait pas encore touché son assiette de viande grillée, alors que son père et sa mère avaient presque fini.

- Il faut manger pour grossir Chôno, lui dit son père.
- Non ! Je ne veux pas être gros, je ne veux pas être un gros lard.

Et Chôno courut dans sa chambre en pleurant, il mit sa tête dans son oreiller et dit :

- Pourquoi… Je ne veux pas être un Akimichi… Je ne veux pas être gros…

Et les jours, les mois et les années suivants, Chôno refusa de grossir et se muscla. Il apprit les techniques de son clan avec la plus grande répugnance, surtout celle du décuplement pour le boulet humain : il en avait horreur et il se jura de ne jamais l’utiliser.

***


- J’ai toujours eu honte d’être dans cette famille…
- Ha ha ! Ainsi, c’est pour ne pas être gros que tu es musclé, pour ne pas leur ressembler.

Chôji baissa la tête, il avait honte d’avoir infligé ça à son fils.

- Bien que ce soient les techniques les plus puissantes que je possède, je ne les utilise pas, le décuplement du corps… Je hais cette technique.
- Dommage pour toi, cela va courir à ta perte ! Maintenant que tu as été transpercé par mes pics trois fois, tu ne dois plus pouvoir bouger, je vais t’achever. NINPO ! URCHIN SUPRA !

Kügel reforma une boule, mais cette fois ci, les pics recouvrirent son corps entièrement afin de créer une boule haute de plusieurs mètres. Il prit beaucoup d’élan et fonça sur Chôno, qui était paralysé. Ce dernier était complètement affolé :

Je suis paralysé, je n’arrive pas à bouger, le seul moyen que j’ai pour me débloquer sans utiliser mes mains pour les jutsus, c’est la technique du décuplement du corps pour le boulet humain, mais je refuse de l’utiliser devant des gens. Mais si je ne le fais pas, je vais mourir… Je dois ma vie à Baina, et je me suis promis d’être toujours là pour elle, maintenant… Tant pis. Ninpo, Décuplement du corps !

Le corps de Chôno se mit alors à grossir, à grossir, à grossir jusqu'à atteindre une dizaine de mètre de haut. Bizarrement, après avoir grossi, Chôno pouvait de nouveau bouger, il dit alors :

- Ninpo ! le boulet humain !

Chôno forma alors un boulet de chair de dix mètres face à la boule de pics de cinq mètres.

Naruto dit alors, tout en rigolant :

- C’est une boule de pétanque géante, ha ha…

Il se tut lorsqu’il vit que cela ne faisait pas rire Gaara.

Les deux boulets se foncèrent dessus et lorsqu’ils se heurtèrent, ils volèrent aux coins opposés de l’arène et créèrent de grands impacts sur le sol. Kügel avait creusé un trou de dix mètres de profondeur, alors que Chôno n’avait fait qu'un trou d'un mètre. Chôno avait repris sa taille normale, les deux adversaires étaient tous les deux allongés sur le sol. Soudain, Chôno se mit à bouger puis il se releva et leva la main ; du sang dégoulinait sur tout son corps.

L’examinateur déclara :

- Chôno, vainqueur de la sixième manche !

Puis les infirmiers arrivèrent et emmenèrent les deux adversaires avec difficulté à l’infirmerie. Chôji dit alors à Ino :

- Tu crois qu’il a accepté ce qu’il était ?
- Pas encore tout à fait… En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il a changé. Sûrement grâce à Baina.
- Oui, tu dois avoir raison…

Gaara, qui était dans la tour du Matakage, dit à l’adresse de Naruto :

- Je m’inquiète, j’avais envoyé Sakuro rechercher des informations sur Nenku mais il n’est toujours pas revenu…
- Quand est-ce que tu lui as demandé ça ?
- Il y a une semaine…
- Ah ! À ta place, je m’inquièterais, dit Naruto en chuchotant.
- Je vais envoyer Temari le chercher.
- Je vais envoyer Saï pour l’aider, à eux deux, ils pourront le retrouver.
- Bonne idée.

Gaara fit tomber du sable de sa main par terre, le sable se déplaça alors dans les airs jusqu’aux gradins d’en face et arriva près de Temari. Ses yeux la piquèrent et elle dit :

- Qu’est ce que… Ah, le sable de Gaara, qu’est-ce qu’il…

Le sable se déposa sur sa main pour former des lettres :

TROUVE SAKURO AVEC SAÏ

- Okay… Toujours pour moi, le sale boulot.

Elle se leva, s’approcha de Saï et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Quelques secondes plus tard, ils disparurent.

Beaucoup plus bas, dans la tour principale de Juuke no Kuni, devant une grande porte en bois, Sakuro était devant deux corps ensanglantés, inertes sur le sol. Il portait dans ses bras un corps en plusieurs morceaux. Le visage était caché par un tissu noir. Devant la porte, un homme portant un masque de Tanuki et une grande cape noir, manipulait avec des fils de chakra une marionnette qui portait une grande faux. Il était coiffé d’une longue queue de cheval. Sakuro dit alors :

-Vous… Vous…

Le tissu qui masquait le visage du corps désassemblé s’envola et laissa apparaître le visage de Nenku.

À SUIVRE…


Coucou !!! C'est Kügel je remplace l'auteur parce qu'il a trouvé que j'étais aussi très mal placé pour critiqué les autres , alors je l'ai remplacé enfin bref ce commentaire ne sert à rien du tout et je part complétement en délire !!!!

Hakukira: He mais il gache mon commentaire !!!!