Justice, solidarité et respect : la Grande Histoire du Clan Elite.


Fanfiction Naruto écrite par Sacrok (Recueil de Sacrok)
Publiée le 22/06/2008 sur The Way Of Naruto



C'est ma toute première fic, et franchement je sais pas si je vais recommencer (c'est trop prise de tête !). Si je l'ai écrite c'est pour le concours que le clan auquel j'appartiens organise et ce mois-ci c'est une fiction. Le sujet était de romancer le résumé du clan. Donc dans cette histoire il n'y aura aucun personnage connu, car les personnages principaux sont les jounins du clan élite.
Merci de laisser des commentaires car ils permettront de déterminer le gagnant.



Chapitre 1: A l'origine, ils étaient neuf...



Tout commença à l’ouest de ce qui sera plus tard le village caché du sable. A cette époque les villages qui ne comptaient pas en leur sein un clan, se voyaient régulièrement pillés et, en cas de résistance de leur part, littéralement massacrés. C’est dans cet environnement de crainte permanente que grandirent neuf enfants aux capacités de shinobis particulièrement développées. Chose rare à cette époque, car l’art de maîtriser les jutsus était uniquement connu et pratiqué par les membres des clans.
Ils vivaient, tous les neuf, dans trois petits villages voisins de quelques centaines de mètres, et après l’école (commune aux trois villages) ils se retrouvaient pour s’amuser tous ensemble. Au début, c’étaient des jeux d’enfants, mais en grandissant ils développèrent chacun des particularités. Particularités qu’ils rapprochèrent à celles des guerriers des histoires que racontaient les survivants des villages qui avaient tenté de résister.

- Eh, vous êtes au courant que le village de Tanu a été attaqué il y a deux jours ?
- Oui, ma mère s’est occupée de soigner les survivants qui ont réussi à s’échapper.
- Il paraît qu’il a été entièrement brûlé !
- Oui, c’est ce qu’ils ont raconté.
- Alors ? Raconte, qu’est-ce qu’ils ont dit d’autre ?

Les deux garçons étaient impatients de connaître les informations qu’allaient leur donner la jeune fille.
Tous les trois habitaient le village de Tatsu. Le plus jeune des trois s’appelait Edoudou. Il était assez turbulent, toujours partant pour aller faire des bêtises, mais il était fasciné par ses capacités de shinobi et celles de ses amis, et impatient d’apprendre de nouvelles techniques. Edoudou maîtrisait déjà l’élément de l’eau. Tout comme Sacrok, une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux yeux bleus. Elle avait un caractère très calme et était toujours prête à aider les autres. Cependant, elle pouvait devenir une vraie furie si on lui jouait un mauvais tour. Le plus grand des trois était Kira. C’était quelqu’un d’assez sérieux et plus mature que tous les autres. Kira était assez grand pour son âge, et avec son caractère il était devenu le leader du groupe. Il ne possédait pour l’instant aucune affinité.

- Eh bien…, hésita Sacrok.
- Allez raconte nous tout ! dit Edoudou en s’impatientant.
- Tu as entendu parler d’une nouvelle technique ? dit Kira.
- …oui
- Ouah ! génial ! Alors elle consiste en quoi ?
- …
- Qu’est ce qu’il y a ? Tu fais une drôle de tête. Ne nous dis pas que tu l’as déjà essayée ? dit Ed
- Bin si, et franchement je ne l’aime pas… et elle me fait peur.
- Quoi ? Mais elle doit être terrible alors ! Montre-nous ce que cela donne.
- Non je n’ai pas envie… je ne contrôle rien du tout et en plus ce n’est pas normal !
- Comment ça pas normal ?
- Eh bien j’ai déjà une affinité avec l’eau et donc…
- Tu... tu… , bégaya Ed.
- Tu as une affinité avec un autre élément ? dit Kira pour finir la phrase commencée par Ed.
- …oui
- Mais moi je pensais que l’on ne pouvait en avoir qu’une seule.
- Eh bien il faut croire que c’est possible. C’est quoi comme élément ?
- … le feu…
- Mais c’est opposé à l’eau…

Tout d’un coup, le plus grand des trois se leva et attrapa le bras de la jeune fille pour l’emmener dehors.

- Aie ! Mais Kira lâche-moi, cria-t-elle.
- Eh mais vous allez où là ? Attendez-moi, hurla Ed en les suivant.

Ils se dirigèrent ensemble vers le lieu qui leur servait, il y a encore six mois d’aire de jeux. Mais depuis que quatre d’entre eux avaient découvert leur capacité à manipuler l’eau, cet endroit était maintenant devenu un lieu d’entraînement. Arrivés sur place, quatre autres enfants y étaient déjà.

- Salut tout le monde, cria Ed.
- Salut, dirent les quatre autres.
- On a une grande nouvelle pour vous. Sacrok a découvert une autre affinité, celle du feu.
- Houah, montre-nous…
- Mais attendez, les jumeaux ne sont pas encore là !
- Tant pis pour eux. De toute façon ils maîtrisent déjà l’eau et moi je n’ai encore rien.

Celui qui venait de dire cela était Daimni. Lui et son frère Shin, habitaient le village d’Inu. Les deux autres enfants présents étaient Kimi et Hiraku. Avec les jumeaux Nobu et Kyo ils habitaient le village de Neko.

C’est ainsi que pendant près de trois ans ils s’entraînèrent et finirent par prendre conscience que leurs forces combinées pourraient leur permettre de protéger les trois villages des méfaits de la guerre. Cette guerre qui durait déjà depuis plus de dix ans avait affaibli tous les pays. Bientôt l’écho, de leur résistance parvint aux oreilles de certains grands chefs guerriers, et plusieurs tentèrent de les engager dans leurs rangs. Mais le groupe refusa à chaque fois, préférant protéger leur famille et leurs amis que de se battre pour une cause qui n’était pas la leur.

Il est vrai que les capacités de certains d’entre eux tentaient grandement les grands chefs guerriers qui auraient préféré les avoir avec eux, et non contre eux. En effet, quatre membres du groupe avaient développé des capacités hors du commun. Daimni maîtrisait le feu et la terre. Il arrivait à les combiner pour avoir l’élément de la lave. Edoudou lui, avait les cinq affinités (eau, feu, terre, électricité et vent) et il arrivait à en combiner certaines entre elles. Sacrok possèdait l’affinité du feu et de l’eau et pouvait ainsi former de la brume. De plus, elle avait la capacité d’absorber le chakra par simple contact. Hiraku, lui maîtrisait le vent et l’électricité. Il pouvait créer des techniques lumineuses qu’il combinait avec des genjutsus très puissants.

Avec le temps, les trois villages se mirent à prospérer, du fait que les récoltes et le bétail n'étaient plus pillés ou détruits par les attaques. Ils étaient maintenant âgés entre quinze et dix-huit ans, et la guerre était à son comble. On pouvait sentir dans l’air que les choses allaient prendre une autre tournure. C’est alors qu’une nuit, attiré par la richesse des ressources, un clan d’une cinquantaine de ninjas se présenta aux portes du village de Tatsu. Ils exigèrent bien sûr le droit de se servir dans les réserves du village. Au vu du nombre d’adversaires, le groupe décida de se reunir au village de Tatsu. Et ce fut là, leur plus grande erreur.

Pendant que la bataille faisait rage et que le nombre d’adversaires diminuait rapidement, trop vite même pour être vrai, Kira se mit à douter des véritables raisons de cette attaque.
- Pourquoi venir attaquer le village de Tatsu ? C’est le plus petit des trois et ses réserves de nourriture sont moindres comparées aux deux autres villages, pensa t-il.
- Kira, cria Sacrok. Kira, on a un gros problème ! Je viens d’apprendre que le village de Neko est en train de se faire attaquer.
- C’est pas vrai ! C’était donc une diversion pour pouvoir s’en prendre aux plus grosses réserves.
- On fait quoi maintenant ? demanda Sacrok.
- Tu prends les jumeaux, Hiraku et Kimi avec toi, et vous filez au village de Neko. Moi je finis ici avec Ed, et après on vous retrouve là-bas, ordonna t-il
- D’accord.
- Et si tu croises Daimni et Shin, tu leur dis d’aller voir au village d’Inu, au cas où !

Le temps pour Sacrok de former l’équipe de défense pour le village de Neko et d’arriver sur place, que le village était déjà dans en ruines. Une vision d’horreur pour les quatre membres du groupe qui vivaient dans ce village. Les ennemis avaient en effet profité de la diversion pour se glisser à l’intérieur de l’autre village et ainsi tout dévaster. Les réserves étaient en train de brûler, ainsi que les maisons d’où on pouvait entendre les hurlements des habitants qui y étaient prisonniers. Les villageois qui s’étaient opposés aux intrus avaient été massacrés sans ménagement et des corps jonchaient les rues.

Pris d’effroi par ce spectacle, Nobu, Kyo, Hiraku et Kimi partirent chacun de leur côté par crainte pour la sécurité de leur famille, laissant Sacrok seule. Elle les laissa partir, comprenant la raison de leur peur, et, ne sentant pas d’ennemis aux alentours, elle entreprit de secourir les familles prisonnières des maisons en feu. A la tête du groupe des trop rares survivants, elle les conduisit vers un endroit plus sécurisé. Sacrok repartit aussitôt vers le village sinistré et tomba sur Kira, Ed, Daimni et Shin, complètement abasourdis par ce qu’ils voyaient.

- Ha, vous êtes arrivés. Je me suis occupée de mettre les survivants à l’abri mais ils ne sont pas nombreux, leur dit Sacrok.
- Et Hiraku, Kimi, Nobu et Kyo ? demanda Daimni.
- Je suppose qu’ils sont partis voir chez eux, mais je ne les ai pas revu depuis que l’on s’est séparé.
- Eh, quelqu’un approche ! dit Ed .

C’était Kimi. Elle avançait vers eux, les bras ballants, traînant des pieds. Ils se précipitèrent vers elle, mais lorsqu’ils virent ses yeux rougis par les larmes, ils comprirent ce qu’il avait dû arriver à sa famille et ils préfèrent se taire. Quelques instants plus tard, c’étaient les jumeaux qui revenaient vers eux. Mais au contraire de Kimi, ils couraient et on pouvait voir dans leur regard de la tristesse, bien sûr, mais également une rage et de la haine.

- Où ils sont tous passés ces salopards ? cria Nobu.
- On n’en a aperçu aucun, dit Sacrok.
- Ils ont fui comme des lâches… enragea Hiraku.
- On attend quoi alors ? Il faut qu’on les poursuive ! On va les traquer jusqu’au dernier, et ils vont comprendre leur douleur ! cria Kyo.
- Non arrêtez ! Vous oubliez les règles que l’on s’était fixé : défendre les villages mais ne pas tuer nos ennemis s'ils…

Kira ne put finir sa phrase, car il fut coupé par Kimi :

- Mais toi… toi tu as encore ta famille… nous on n’a plus rien, on a tout perdu !

Sur ces paroles, Kira, Daimni, Shin, Ed et Sacrok restèrent sans voix, et les quatre qui n’avaient plus rien à perdre, partirent à la poursuite des fuyards avec juste le bruit des maisons en flammes, qui s’effondraient peu à peu, pour accompagner leur départ.

- On fait quoi maintenant ? demanda Shin.
- Je peux comprendre ce qui les pousse à faire ça, mais…, dit Sacrok.
- … Mais on ne peut pas les laisser faire ! dit Daimni qui semblait énervé.
- Ce sont nos amis. On a grandi ensemble, tous les neuf, on est un groupe uni. On a toujours combattu ensemble et ce n’est pas aujourd’hui que ça va s’arrêter ! déclara Ed dont le ton de la voix montait progressivement.
- Je pense que l’on est tous d’accord avec ce que tu viens de dire, Ed. C’est pourquoi nous allons les rattraper et les empêcher de faire ce que leur cœur leur dicte.

Et sur les paroles de Kira, ils partirent tous les cinq à la recherche de leurs compagnons pour tenter de les raisonner.

C’est avec l’aube rougeoyante qu’ils quittèrent le village, et c’est deux jours plus tard, au crépuscule qu’ils revinrent.

Ils pensaient retrouver les villages en plein deuil, mais à leur surprise, ils voyaient les villageois qui semblaient fêter quelque chose. Malgré leurs blessures physiques mais aussi psychiques, ils se pressèrent d'aller voir le chef du village de Tatsu, pour avoir de plus amples explications. L’ensemble des personnes présentes auprès du chef du village sursauta lorsque la porte s’ouvrit brutalement.
A la vue des personnes qui venaient d’entrer, les conseillers du village restèrent sans voix. Le chef du village osa prendre la parole après quelques instants de réflexion.

- Vous revoilà enfin, dit-il d'un ton calme, mais on pouvait y sentir un peu de soulagement. Ça fait maintenant deux jours que vous êtes partis. Ce n’est pas dans vos habitudes de partir comme ça…

Il se tut, voyant dans quel état ils étaient. Devant lui, Ed, Sacrok et Daimni seulement. Ils étaient visiblement très affaiblis, avec des blessures sur tout le corps, et ils avaient également un regard dans lequel on distinguait un grand désespoir. Le chef allait leur demander où étaient passés les autres membres du groupe, mais Daimni l’en empêcha en parlant en premier. Daimni se doutait bien quelle question il allait leur poser, mais ni lui, ni Ed, ni Sacrok n’étaient prêts à y répondre, alors :

- Il se passe quoi ici ? cria-t-il pour empêcher sa voix de dévoiler ses émotions.

Surpris par sa question, les conseillers se regardaient entre eux, étonnés.

- Les villages ne sont pas sensés être en deuil, avec tous les morts du village de Neko ? continua Daimni sur le même ton.
- Si, les enterrements ont été effectués ce matin, mais… vous n’avez pas l’air d’être au courant des dernières nouvelles, leur dit un des conseillers.
- Comment ça, quelles nouvelles ? Qu’est-ce qui pourrait bien vous rendre heureux à ce point, après ce qu’il vient d’arriver ?
- Et bien, nous venons d'apprendre dans la journée que la guerre était terminée, dit solennellement le chef du village. Oui. Les clans Senju et Uchiha viennent de signer une trêve. La paix entre les grands pays est maintenant établie.

Ed, Sacrok et Daimni n’en croyaient pas leurs oreilles. Sous le choc de cette nouvelle, Daimni frappa le mur le plus proche de lui avec une telle rage, malgré une terrible brûlure au bras qui le faisait souffrir. Ed soutint Sacrok car ses jambes ne pouvaient plus la maintenir debout, à cause de la fatigue accumulée, mais aussi parce qu’elle se rappelait ce qu’elle avait dû faire il y a quelques jours de ça.

- Non… non… NON, ce n’est pas possible ! cria Daimni.
- Comment on a pu en arriver jusque là ? murmura Sacrok, complètement épuisée.
- Mais souviens-toi, Sacrok, lui dit Ed en la secouant un peu. Ce sont eux qui on commençé, ils nous ont forcés à le faire !
- Oui je sais… mais… on aurait sans doute… pu faire autrement, dit Sacrok qui commençait à pleurer.

Ed ne répondit rien car il pensait exactement la même chose. Daimni était toujours devant le mur qu’il venait de frapper. Il était perdu dans ses pensées. Les personnes présentes dans la pièce ne comprenaient rien à la scène qu’ils venaient de voir. Quelques chuchotements commençaient à se faire entendre, lorsque l’un des conseillers posa la question fatidique.

- Mais que c’est-il passé après l’attaque des villages ? Où sont passés les six autres membres du groupe ?

Silence pesant, tous les regards posés sur eux, les trois jeunes gens étaient prostrés. Impossible pour eux de répondre à cette question, le souvenir était encore trop présent dans leur esprit. Ils n’avaient pas assez de recul. Comprenant leur mal être, le chef du village leur proposa d’aller immédiatement se faire soigner et de se reposer.

Durant leur séjour à l’hôpital, ils restèrent tous les trois muets sur les événements. Dix jours plus tard, ils étaient physiquement guéris, mais à l’intérieur, ils étaient complètement détruits. Ed était sorti le premier de l’hôpital, mais lorsqu’il s’était aventuré dans les rues du village de Tatsu pour retourner chez lui, il se sentit mal à l’aise. Il pouvait sentir les regards des villageois sur lui. Que pouvaient-ils bien lui rapprocher ? Ni lui, ni Daimni, ni Sacrok n’avaient donné d’informations sur ce qu’il s’était passé. Ed repartit en direction de l’hôpital et attendit que ses deux amis sortent à leur tour. Daimni sortit en fin de journée, il lui annonça que Sacrok ne sortirait que demain matin.

Profitant de l’obscurité, ils décidèrent de passer la nuit chez Daimni. Daimni avait perdu ses parents lorsqu’il avait dix ans, et depuis c’est lui qui s’occupait de la maison et de son petit frère. Son petit frère…
Ses souvenirs remontèrent à la surface lorsqu’il s’apprêta à ouvrir la porte de sa maison. Son petit frère, il l’avait serré contre lui jusqu’à son dernier souffle. Il était resté à ses cotés jusqu’à la fin. Il savait qu’il ne pouvait plus rien pour lui. Plusieurs de ses organes vitaux avaient été touchés, il avait le visage en sang, sa respiration lui était difficile. Sacrok avait tenté de lui donner des soins mais il était trop gravement blessé. Il regarda autour de lui, son petit frère mort dans ses bras. Ce qu’il voyait était le résultat d’un jour et d’une nuit de combats intenses. Tout cela à cause des sentiments trop forts de quatre de ses amis. Ils avaient voulu venger la mort de leur famille et cela les avait amenés à se battre entre eux.
Daimni reprit ses esprits, et proposa à Ed de rentrer.

Ils ne dormirent pratiquement pas de la nuit, et se levèrent de bonne heure pour aller attendre Sacrok. Elle sortit dans la matinée. Elle ne s’attendait pas à les voir en train de l’attendre. Elle s’approcha de ses deux derniers amis, et avec seulement le regard ils comprirent : ils comprirent qu’il fallait qu’ils discutent. Alors ils prirent la direction de leur ancien terrain d’entraînement. Sacrok, Ed et Daimni s’assirent à l’ombre d’un arbre.
Le temps était clair, les oiseaux chantaient, on pouvait sentir que la nature était plus sereine. Peut être grâce à la paix. C’est Ed qui prit la parole en premier.

- Et maintenant ?
- …
- …
- On a tous perdu quelque chose dans cette bataille. Moi j’y ai perdu des amis. Pour vous je peux comprendre que ce soit plus difficile, mais on devait s’attendre à perdre un jour ou l’autre un être cher, dit Ed, ne les voyant pas répondre.

Pour Daimni, son être cher était bien sûr son petit frère, Shin. Il s’était juré de toujours le protéger, mais il n’avait pas pu tenir cette promesse.
Pour Sacrok, c’était Hiraku. Depuis deux ans, ils étaient devenus assez proches. Durant les attaques, ils combattaient souvent ensemble, côte à côte, car ils avaient développé une tactique de combat particulière, combinant leurs techniques pour venir à bout de leurs adversaires. Ils se voyaient régulièrement en dehors du groupe et ils avaient prévu de se marier lorsque la guerre serait terminée. L’annonce du traité de paix, qu’elle avait depuis longtemps espéré, fut un choc terrible. Car Hiraku était mort de ses mains. C'était elle qui l’avait tué. Après tout c’était, ou elle, ou lui. Elle ne pouvait pas accepter qu’il commette un tel acte. Elle avait tout tenté pour le raisonner, mais Hiraku venait de perdre toute sa famille. Les sentiments de l’amour et de la haine étant tellement proches que c’est son envie de vengeance qui le fit basculer du côté de la haine.

- Je pense… que l’on va devoir apprendre à vivre avec ces douloureux souvenirs, dit Daimni.
- Bien sûr que oui ! s’exclama Ed. vous n’avez tout de même pas eu à l’idée de mettre fin à vos vies !
- …
- …
-Non mais c’est pas vrai ! Nos vies sont trop précieuses. Surtout maintenant que nous ne sommes plus que trois. Réveillez-vous, vous deux ! leur cria Ed.
- Oui mais réfléchissez. Si ça avait été nos familles qui seraient mortes, n’aurions-nous pas agi de la même maniè ? dit Sacrok. Nos capacités de ninjas nous obligent à protéger les plus faibles, mais les liens qui nous unissent à nos familles sont une des nos faiblesses.
- Hein ? Je ne comprends pas où tu veux en venir, lui demanda Ed.
- Si, moi je vois. Ce que tu veux dire, c’est que si nous continuons à protéger nos villages, on prend le risque de voir cette histoire recommencer. Mais nous ne pouvons pas rester sans rien faire quand des faibles et des impuissants se font malmener. Car malgré la fin de la guerre, je pense que des ninjas en manque d’action courent encore la campagne.
- Attendez, là, je vois où vous voulez en venir, mais moi je ne pense pas être prêt à quitter mon village et ma famille, dit Ed.
- Tu n’es pas obligé de venir, Ed. Tu as encore la chance d’avoir toute ta famille. Mais Daimni n’a plus rien qui le retient ici, et moi je n’ai plus que ma mère. Ce sera dur de la laisser seule, mais j’y ai réfléchi depuis quelques jours et je me suis faite à l’idée, lui expliqua calmement Sacrok.

Daimni acquiesça d’un signe de tête. Pour eux deux c’était déjà décidé. Ed, qui ne s’attendait pas du tout à ça, dû se résoudre à cette idée, car en y réfléchissant bien, c’était la meilleure solution pour tous.

C’est ainsi que, le soir-même, ils partirent tous les trois, avec pour devise de tout faire pour protéger les faibles et les impuissants et de ne jamais baisser les bras.

Au cours de leur voyage, de village en village, ils rencontrèrent d’autres personnes comme eux, dotés de capacités hors du commun et prêts à tous pour rétablir la justice.
Avec les années, le groupe fut connu sous le nom du clan Elite. Car oui, c’est un clan entier qui s’est formé. Un clan connu pour être celui de la paix et de la justice.

De nos jours encore, le clan est craint pour sa puissance et même les grands villages font appel à eux pour leurs talents. Talents que les trois fondateurs du clan ont donnés en héritage aux membres à la tête du clan. Ce sont d’ailleurs leurs arrière-petits enfants qui dirigent le clan aujourd’hui.
En hommage ils portent leurs noms : Daimni, Sacrok et Edoudou, et continuent de clamer haut et fort les mots d’ordre du clan Elite : justice, solidarité et respect.



La fin est un peu bâclée car je suis partie dans un truc trop compliqué et je n'avais plus de temps pour la terminer comme je l'aurais voulu. Si j'ai le temps un jour j'écrirai la fin que j'avais l'intention de faire.
N'oubliez pas de laisser un commentaire pour que l'on détermine le gagnant du concours de notre clan.