Mais quelle expression de merde ! Franchement, je suis dégoûté, t’as été mon exemple depuis tout petit et t’as mis moins de dix minutes pour me décevoir… C’est navrant, vraiment !
- Tu ne t’es jamais demandé comment tes parents étaient morts ?
- …
- Tu n’es pas très curieux, observa Yondaime.
- Alors jamais ?
- Ben… Personne ne m’en a jamais parlé.
- Tu n’es pas plus curieux que ça ?
- J’avais plein de choses à faire, moi !
- Ah oui, j’oubliais ! Comme par exemple barbouiller les portraits en pierre des Hokage précédents, te faire remarquer, inventer des techniques farfelues, battre tes amis les plus fort, tout ça, quoi…
- Comment tu sais tout ça, toi ?!
- Je m’en doutais ! J’ai fait la même chose dans ma jeunesse. Tu as hérité de mes cheveux blonds en bataille, alors pourquoi pas de mon caractère ?
- …(C’est trop compliqué pour toi, Naruto, renonce à comprendre.)
Après plusieurs minutes de silence absolu, Naruto le brisa enfin.
- Et maman ? Et pour ma mère… Enfin… Ta femme.
- Elle est morte à cause de moi. Je l’ai… tuée, en quelque sorte, mais ne t’inquiète pas, tu vas t'en remettre, sale gamin ! Répondit Yondaime avec le ton le plus calme qui soit.
À ce moment, sans le faire exprès, Naruto sentit une décharge dans son bras, et il vit son membre commencer à bouger tout seul vers son étui à kunaïs.
- Houuuuuuuuuu…
Naruto se tint le bras droit et le serra le plus fort qu’il put pour empêcher son bras (??) de prendre un kunaï et de foncer sur Yondaime. Il avait besoin de plus d’explications.
- Ton bras droit voudrait-il me tuer ?
- Le gauche le ferait aussi si j’en avais l’occasion. C’est pas de moi, ça.
- Ohh… Je vois. Tu veux peut-être que je t’explique ce qui s’est passé ? On combattait, tous ce qu’il y avait de plus normal, lorsque l’une de tes queues (Kyubi pour les idiots) a foncé droit sur moi. J’ai permuté ma place avec la sienne et c’est elle qui est morte en me sauvant. Je lui en suis très reconnaissant, d’ailleurs, continua-t-il, toujours aussi serein.
- Tu... Tu l’as tuée…
Naruto perdait le contrôle de son esprit, alors qu’il n’avait pourtant jamais connu sa mère (c’était peut-être son inconscient qui agissait de lui-même.).
- Laisse moi sortir et je lui réglerai son compte, à cet assassin… Vas-y, Naruto ! Prête-moi ton corps juste pour un moment.
Naruto faillit succomber à la tentation mais se rappela qu’Hinata était dans le bâtiment et que si Kyubi le faisait exploser, elle allait exploser avec.
- Non ! Ne sors pas ! Je ne veux pas qu’Hinata meure !
- J’épargnerai cette gamine ! Donne-moi ton corps le temps de dix minutes ! Allez, Naruto !
- NON ! On ne peut pas te faire confiance ! Tais-toi et laisse-moi régler ça !
Malgré tout, les yeux débordants de larmes, Naruto commença à créer un rasengan, pendant que l’aura rouge de Kyubi l’enveloppait doucement. Le visage fixé sur Naruto en un rictus effrayant, Yondaime demanda :
- Tu nous fais quoi, là ?
En effet, Yondaime avait remarquée sa technique (le rasengan a été inventée par Yondaime pour les ignorants) mais une aura rouge recouvrait le rasengan, qui avait pris une couleur noire intense.
- Pourquoi ? Demanda Naruto, POURQUOI ! Hurla-t-il en se précipitant sur Yondaime.
Il se demandait toujours pourquoi il était tant en colère contre lui, mais, quelque part dans la région du cœur, une digue avait cédé, et toute la haine qu’il avait contenue et accumulée depuis tout petit s’écoulait d’un coup.
-Narutoooooooooooooo !
L’intéressé se retourna, ses larmes redoublèrent et il s’arrêta.
Elle.
Elle était là, essoufflée, mais debout et en bonne santé. Elle se précipita dans ses bras. Elle aussi pleurait. Des bruits de pas se firent entendre et une troupe de médecins enragés arriva dans la salle.
- C’est qu’elle court vite, la gazelle ! Remarqua un des chirurgiens.
- Mlle Hyuga ! Supplièrent les médecins, revenez ! Nous n’avons pas fini de vous soigner !
- Me soigner ?! ME SOIGNER ?! Hurla Hinata. Vous plaisantez ? Quand je me suis réveillée, votre chirurgien, là, s’apprêtait à me faire des trucs louches en croyant que je dormais. Heureusement que j’ai des techniques de défenses très utile, comme le coup de pied judicieusement placé !
Elle voulut se serrer un peu plus sur Naruto et tomba par terre en ne rencontrant que le vide.
- RAAAAHHHH ! (Eh oui, Naruto est super jaloux et oui aussi, il avait gardé son rasengan dans sa main, mais jene sais pas comment il a fait pour pas faire exploser Hinata, vous lui demanderez.)
Hinata se retourna et vit Naruto, plus énervé que ne jamais, enfoncer sa technique dans le ventre du chirurgien.
- Personne ! Hurla Naruto tout en poussant un peu plus son rasengan. Non, personne... n’a le droit… de toucher… HINATA ! Cria-t-il en finissant de transpercer le pépé et de l’envoyer heurter le mur.
Il se cogna contre le mur en béton, mais était déjà mort avant d’avoir fini son vol plané.
- Kajiura ! Crièrent les médecins en se précipitant pour soigner leur collègue. (Ils n’ont pas compris que lecollègue en question est démantibulé et raide mort.)
- Il exagère ! Maugréa Naruto, toucher Hinata alors qu’il sait que je suis là ! Quel imbécile ! GOGOLE !
- Fuww ! Siffla Yondaime. Personne ne risque d’y toucher, à ta copine, Naruto !
Naruto n’écoutait pas et continuait de crier aux médecins :
- Que quelqu’un s’amuse à poser la main sur elle et il finira non pas avec un trou dans le ventre, mais dans la tête ! Non mais !
- Dis donc, souffla Yondaime à l’attention d’Hinata, qui était devenue toute rouge, tu lui fais décupler ses forces, à Naruto. Je savais que le pouvoir de l’amour rendait puissant, mais j’ignorais que le pouvoir de la jalousie le rendait encore plus !
- Vous… vous croyez ? Demanda Hinata.
- Aucun doute la dessus, Naruto est amoureux ! Et pas qu’un peu ! Tu dois être exceptionnelle pour que Naruto se mette dans un état pareil juste parce qu’un homme voulait abuser de toi.
- Juste ?! JUSTE ?! J’ai dit que… Commença Naruto.
- … Personne ne touchera Hinata. On a compris, termina Yondaime.
Hinata était encore plus rouge.
- A… alors, que… que faisiez-vous avant qu… que j’arrive ?
- On… discutait, répondit Naruto.
- Oui, j’ai vu ça. Une discussion musclée, apparemment.
- IL A TUÉ SA FEMME, ET PAR CONSÉQUENT, MA MÈRE ! Explosa Naruto.
- Ta mè… Mais alors, s'il a tué ta mère et que ta mère était sa femme, alors ça veut dire que…
Elle s’évanouit.
- Hinata ! Ça va ? Demanda Naruto en la prenant contre lui.
- Elle est sensible, ta petite amie, remarqua Yondaime.
- Elle est forte, courageuse, et… très belle, ta future belle fille, répondit Naruto du tac au tac.
Yondaime fut étonné par cette réponse mais n’en laissa rien paraître. Puis il se rappela qu’Hinata était la fille d’un ninja assez… possessif.
- Tu comptes lui demander sa main ?
- J’allais le faire quand votre stupide organisation nous attaqués.
- C’est toi qui est stupide. Hiashi n’acceptera jamais.
- Je sais. Mais je lui demanderai quand même. Et s’il ne veut pas, j’attendrai d’être devenu Hokage et je ne lui demanderai pas sa permission.
- Petit imbécile ! Tu crois vraiment pouvoir devenir Hokage ?
- Parfaitement ! Et qu’Hiashi soit d’accord ou pas, je prendrai la main d’Hinata quand même !
- Tu n’as que dix-sept ans ! Tu ne peux rien comprendre au véritable amour. Ce n’est qu’une amourette de jeune !
- Erreur ! J’ai bientôt dix-huit ans et Hinata et moi nous aimons sincèrement. Je suis sérieux !
- Inconscient ! Tu vas rompre tous ses rêves et tu briseras sa vie !
- NON ! Je saurai la rendre heureuse et je saurai lui rendre le sourire quand elle sera triste.
- Espèce de renard dégénéré ! Comment peux-tu prétendre à son bonheur ?!
Naruto hurla de toutes ses forces :
- TA GUEULE ! JE DONNERAIS MA VIE POUR SAUVER LA SIENNE, COMME JE TE L’AI DÉJÀ DIT ! (il se chauffe, notrep’tit bout de chou...)
- Ah ouais ? Bah c’est l’occasion !
Et il envoya (C’est une expression, en vrai il court avec) un rasengan droit sur Hinata.
Il réagit immédiatement, et Naruto était à présent auréolé d’une aura rouge et, derrière, trois queues se balançaient.
- Tu es… vraiment… stupide, Yondaime.
Yondaime fut étonné par la voix méprisante de Naruto.
Il n’était plus qu’à un mètre d’Hinata lorsque celle-ci se mit à briller d’une aura bleue.
- Qu’est-ce que… ?
Trop tard. Son rasengan percuta l’aura bleue et il fut projeté contre le mur.
Il perdit connaissance. Naruto saisit l’opportunité (et Hinata) et courut vers la sortie. Les deux auras fusionnèrent et ils devinrent auréolés d’une aura violette. Il poussa la porte de la sortie et lut le mot accroché par un kunaï à la porte : On se reverra ! Ainsi, Yondaime savait qu’il s'échapperait.
Il s’arrêta à la vue de la clairière et sortit quelque chose sa poche qu’il se mit à l’annuaire de la main gauche et fit de même pour Hinata, toujours évanouie. Il reprit son chemin et, lorsque Tsunade vit arriver deux silhouettes violettes, elle appela Hiashi :
- Hiashiiiiiiiiiiiiii ! Ils arriiiiiiiiiivent ! (Je sais je sais, elle ferait jamais ça mais voilà quoi !)
Le père d’Hinata accourut.
- Quoi ? Ils sont revenus ? Déjà ?… Souffla Hiashi.
- Dis donc, ça n'a pas l’air de te réjouir. Tu n’es pas content de revoir ta fille ?
- …
- Je vois…
Naruto arrivait déjà sur place, Hinata dans les bras.
- Naruto ! Hurla Hiashi. Que fais-tu avec ma précieuse fille dans tes bras ?! Lâche la tout de suite ! (on appelleça de la comédie, en vrai, c’est juste qu’il n’aime pas Naruto.)
- Si je la lâche, elle tombe, répondit Naruto.
- Elle est évanouie ?
- Comme vous pouvez le constater, répondit Naruto avec le plus de sang froid possible.
Il détestait le père d’Hinata. Il passait son temps à essayer de les séparer ou de le tuer. C’était énervant, au bout d’un moment ! Ils ne pouvaient jamais passer de bon moment sans qu’Hiashi arrive et gâche ça.
[i]Je t’en pose, moi, des questions ? Pensa Naruto.
- Vous pourriez arrêter votre questionnaire, s’il vous plaît ? On a failli mourir, là…
- Réponds à ma question !
- Parce que, quand je lui ai appris que Yondaime était mon père et qu’il avait tué ma mère, donc sa femme, le choc a été trop important.
- Il te l’a enfin dit, dit Tsunade.
- Vous étiez au courant ?! Et vous ne m’avez rien dit ?! Hurla Naruto.
- Bon ! Dit Tsunade avec entrain pour changer de sujet, vous viendrez me voir avec Hinata pour le compte rendu de votre mission… enlèvement.
- Euhhh… Je suis parti de mon plein gré, Mamie, répondit Naruto.
- Pas de Mamie ! Je te l’ai déjà dit !
- Ok ! Bon, qu’est-ce qu’elle fout, l’équipe médicale ?
- On est là !
Ils arrivèrent en courant.
- D’ailleurs, demanda Tsunade, Hinata a été soignée ?
- Oui ! Elle sera en pleine forme en se réveillant ! Les médecins de là-bas sont très compétents, comparés à certains…
Les médecins de Konoha avancèrent vers Naruto avec un regard qui en disait long sur la façon dont ils allaient le tuer, mais lorsque qu’un des médecins voulut prendre Hinata dans ses bras, la lueur violette émanant des deux adolescents repoussa le médecin, qui poussa un cri de douleur : il retira vivement sa main… à moitié fondue.
Trois autres médecins l’emmenèrent à l’hôpital (reconstruire une main n’est pas si facile.)
- Qu’est ce que c’est que cette aura ? Demanda Tsunade, qui venait de se rendre compte que ce n’était pas normal du tout.
- Ah, ça ? Répondit Naruto, quand Yondaime a balancé son rasengan sur Hinata, une aura comme celle qui m’entourait déjà est apparue autour d’elle, sauf qu’elle était bleue. Elle a renvoyé le rasengan et Yondaime a percuté le mur d’en face, le rendant inconscient. C’est grâce à Elle si on a pu sortir, dit Naruto en insistant sur le « elle » pour que le père d’Hinata puisse au moins avoir un peu de reconnaissance pour sa fille. Comme elle était toujours inconsciente, je l’ai prise dans mes bras et nos auras ont « fusionné ». J’ai trouvé aussi bizarre que juste après notre passage, sur les arbres où j’avais posé mes pieds, les branches fondissent, raconta Naruto tout en chancelant, puis il bascula avec Hinata et s’étala par terre… Sur elle. L’herbe brûla sous eux.
- Bon, commença Hiashi, on fait quoi, maintenant ? Parce que Naruto ainsi allongé sur ma fille, ça ne me plait pas, mais alors pas du tout !
- Qu’est ce que tu proposes ? Demanda Tsunade. Regarde.
Elle sortit un kunaï et le lança sur eux. Il rebondit et alla s’enfoncer dans un autre médecin.
- OUUAHH ! Hurla-t-il en recevant le kunaï dans le ventre.
- Oh ! Pardon ! Je ne l’ai pas fait exprès. Occupez vous de lui, vous autres.
- Pff…
Hiashi se retourna en marmonnant :
- Attendez qu’ils se réveillent, ça va chauffer. Je vais lui apprendre à s’allonger de cette façon sur ma fille et devant moi, en plus ! Quel culot !
- Euh… Hasarda Tsunade à l’attention d’Hiashi. Tu pourrais peut-être attendre qu’ils aient fait leur rapport avant de le, euh… trucider ?
- Non ! Pas trucider ! Étrangler, empoisonner, découper, trancher, lapider… Oui, c’est bien ça… Oui… Hihiihohoho !
- Euh… Tu me fais peur, là, Hiashi…
- Ouais…
- Tu peux aller chercher Sakura à l’hôpital et lui dire de venir tout de suite parce qu’Hinata et Naruto sont revenus ?
- Oui ! Il murmura un : "On en reparlera" puis se dirigea vers le village. Pendant le chemin, il ne pensa qu’à se lamenter : "Pourquoi ? Pourquoi ma fille a-t-elle choisi un idiot pareil ? Pourquoi ? Elle veut ma mort ?"
- Pauvre Naruto, chuchota Tsunade. Je n’aimerais pas être à sa place quand il se réveillera.
Hiashi était arrivé à l’hôpital :
- Sakura ! Sakura ?! Ton imbécile de coéquipier et ta « coéquipière » sont revenus. Tsunade requiert ton aide !
- Naruto ? Hinata ? Demanda Sakura en sortant de la salle cent cinquante cinq, les mains pleines de sang. J’arrive !
En deux minutes, elle fut arrivée sur la clairière avec Hiashi. Le premier réflexe quelle eut fut de frapper de toutes ses forces Naruto, l’envoyant valser à travers la foret et s’écraser contre un arbre en criant :
- NARUTOOOOOOOOOOOOOOOO ! Pervers ! Satyre ! Jiraiya a bien déteint sur toi ces trois dernières années ! Tu n’as pas honte ?!
Le poing d’Hiashi se détendit. Sakura avait pu faire à Naruto ce qu’il ne pouvait pas faire et qu’il mourait d’envie de faire. Cependant, l’aura violette n’avait pas bougé des deux adolescents.
- Sakura ! Comment vont tes amis ?! Demanda Tsunade.
- Ils vont tous bien ! Juste besoin de repos.
- Ah. Ah oui ! Dit Tsunade en se frappant la tête, J’oubliais ! Comment as-tu réussi à les toucher sans fondre ?
- Fondre ? Demanda Sakura.
- Oui. Quand les médecins ont voulu les emmener à l’hôpital, le premier qui a tendu la main vers l’aura violette a fait fondre sa main. Touche Hinata, pour voir ?
Sakura approcha sa main de l’aura et la traversa sans aucun problème
- Bon ! On s’occupera de ce phénomène plus tard. Emmène Naruto et Hinata à l’hôpital.
- Hinata, ça pourrait aller, mais Naruto…
- On pourrait le laisser là ! Proposa Hiashi, qui voyait le vent venir.
- Non ! Trancha Tsunade. Réveille Naruto, Sakura, et demande-lui de prendre Hinata et de te suivre.
- Je peux la prendre moi-même, proposa Sakura.
- Oui ! Elle peut la prendre elle-même ! Renchérit Hiashi.
La réponse fut aussi claire que nette :
- Non.
Sakura réveilla Naruto de façon plutôt brutale et ils s’en allèrent. Naruto essaya par deux fois de s’enfuir de l’hôpital, mais la fatigue eut raison de lui et il s’écroula.
***
Six jours plus tard, Naruto se réveilla avec un mal de dos horrible (il a fait fondre le lit), une forte envie de manger et l’aura violette encore et toujours fidèle à son poste.
- Gnnnnn… Haaaaaaaa ! Ça fait du bien ! Dit-il en s’étirant. J’ai l’impression de ne pas avoir mangé depuis au moins une semaine !
- C’est le cas ! Affirma une voix qu’il reconnut tout de suite. Te voilà enfin réveillé ! Ça fait du bien d’entendre ta voix, même si je sais que vais très vite regretter mes paroles. À propos…
Elle ne termina pas sa phrase. Naruto était tout pâle.
- Na… Naruto, ça va ?
Ses yeux fixaient le cadre au mur sans le voir. Soudain, il sauta de son lit et arracha l’aiguille plantée dans son avant bras, ce qui fit gicler un filet de sang.
- Aoutch ! Six jours ?! Six jours ?! Et tous ces ramens qui me passent sous le nez !
- Naruto ! Cria Sakura, regrettant déjà ses paroles (tu m’étonnes !) Reste ici ! Tu ne bouges pas !
- Mais, les ramens…
- Hinata est toujours dans le coma… Souffla Sakura.
Cela fit comme une douche froide à Naruto. Il se rassit (par terre, hein). Elle s’approcha de lui et lui dit :
- Malheureusement. Elle passe son temps à t’appeler.
- Quelle chambre ? Demanda Naruto.
Sakura lui frappa le dos avec toute la force qu’elle pouvait mettre dedans.
- J’rigooooooooooooole ! Elle s’est réveillée le lendemain de son transfert ici, il y a cinq jours ! Ce n’était qu’un évanouissement, après tout !
- QUOI ?!
Naruto voulut bondir mais se rendit compte qu’il était attaché. Sakura avait fait du bon boulot : profitant de ce que Naruto était en détresse, elle l’avait approché et ligoté.
- Comme ça, pas question de sortir de ta chambre avant au moins deux jours !
- Maieuuuuuuuhh, Sakura…
- Les visites sont autorisées à partir du moment où tu es réveillé. Elle va sûrement venir te voir. Et puis… Tu sors avec elle, non ?