Amnésique


Fanfiction Naruto écrite par nana13 (Recueil de nana13)
Publiée le 02/07/2008 sur The Way Of Naruto



Note de l'auteur: à l'écrit j'en suis au chapitre 7. Je vous promet d'en écrire le plus possible cet été.
Naruto: faudrait que les gens veuillent le lire.
Auteur: RETOURNE DANS LA FIC OU JE TE FAIS PERIR DANS D'ATROCES SOUFFRANCES !!!
Naruto: Y'a que la vérité qui fâche.



Chapitre 6: Evénement inattendu



« Mange donc un peu Choji, je t’ai fait du porc pané, tu adores ça. Ou alors de la pâte d’haricots, du riz au curry…
- Maman sincèrement je n’ai pas faim. Et puis il est temps que je fasse un petit régime.
- UN QUOI ?!!
- Un régime, je me sens un peu bouffi ces derniers temps.
- Mais Choji, si tu es corpulent c’est pour ton Ninjutsu, dans le clan Akimichi…
- Et puis Saï lui il n’aurait aucun mal à plaire à Ino. »
Il profita de la surprise de sa mère pour sortir. Pour fuir cette ambiance pleine d’odeurs alléchantes, pleine de plats savoureux, son estomac demandait déjà grâce.

L’Akimichi frappa dans un innocent caillou avec rage. Deux semaines qu’Ino et lui s’évitaient. Deux semaines qu’il n’avait rien trouvé de mieux à faire qu’une stupide déclaration avec une certitude total d’échec, peut être avait il été trop brusque mais en tout cas il refusait de regarder de nouveau sa coéquipière en face.

Flash back :


« Ino ça te dirai d’aller au restaurant ? Je crois que l’agression de Temari nous a secoué, ça ferait du bien de se détendre.
- Toi pour te détendre tu vas au restaurant ?
- Tu n’es pas dans une période régime au moins ? Parce que sinon…
- Ça va Choji, on ira au restaurant. Tiens, pour te faire plaisir je prendrai même un menu complet. Il faut prévenir Shikamaru, est ce que tu t’en charges ?
- En fait Ino…je crois qu’on devrait ne pas inviter Shikamaru.
- Pourquoi ? Il passe ses journées avec Temari à l’hôpital, il a la tête rongée de soucis avec la mission confiée par l’Hokage. Une soirée entre amis ne lui fera que du bien.
- En fait Ino… J’avais espéré qu’on passerait la soirée… Rien que tout les deux…
- Mais Choji…
- Ecoutes Ino, tu vas sûrement me traiter de tous les noms mais il faut que je te le dise : pour moi tu n’es pas une simple partenaire, j’ai toujours voulu te le dire mais j’avais peur que tu me repousses, et puis tu es tellement belle que je me sentais minable. Mais quand je vois tes cheveux qui brillent dans le soleil, et tes beaux yeux qui me sourient je me dis que j’ai ma chance. Alors voilà Ino : je t’aime, je t’aime comme un fou… Je sais très bien que ce n’est pas réciproque mais je ne te demande rien… Je voulais juste que tu le saches. »

Et puis il s’était enfui, et maintenant ils s’évitaient.

Fin du flash back


Choji s’assit sur un muret et ouvrit un paquet de chips, puis le jeta dans une poubelle. Il aurait bien discuté avec Shikamaru mais lui-même avait déjà tellement d’ennuis.

« Mauvaise journée pour les hommes pas vrai ? »
Il se retourna, Shikamaru ? Non Lee.
« Tu ne t’entraînes pas ?
- Pas envie. »
Kuso, entre lui qui ne mangeait plus et Lee qui ne s’entraînait pas, il y’avait de quoi s’inquiéter.

« Tu n’avais pas rendez-vous avec Temari ce matin ?
- Si, on s’est entraînés un moment mais Shikamaru est arrivé. Il a eu la bêtise de distraire Temari et elle n’a pas évité une branche.
- Elle s’est fait mal ?
- Elle est retombée sur son pied, donc cheville démise et fin de l’entraînement. Je n’avais plus qu’à l’emmener à l’hôpital. Kuso, pour une fois que j’avais l’impression de servir à quelque chose.
- Comment ça ?
- C’est toujours à Neji qu’on demande de l’aide, moi je m’entraîne toujours seul. Là elle est venue spontanément.
- Moi je déprime parce que Ino doit sûrement flirter avec un beau brun. J’ai pas le physique voulu par les filles.
- Et moi on me traite de gros sourcils à longueur de journée.
- …
- …
- Tu veux des chips ? »

******


Aya referma son livre, confortablement installée sur la terrasse, elle attendait Shikamaru et la « fameuse arme ». Seulement il était parti depuis un moment.

« Tu es sûr de toi Shikamaru ? Je sais que tu y tiens.
- Je ne vois pas quel autre arme lui irait, et je suis sûr de pouvoir suivre son entraînement avec ça. Je connais cet attirail par cœur.
- Elle a de la chance de t’avoir pour ami. »

Aya tourna la tête, Shikamaru se tenait derrière elle avec un paquet sous le bras. Devant son air sérieux elle tenta de l’égayer :
« Qu’est ce que tu me ramène ? Un éventail ? »
Le Nara se figea brusquement.
« Un venven… un ventail…
- Hé calmos, je plaisantais. »

Il s’en voulu d’avoir réagi comme ça, évidemment elle ne se souvenait pas de son ancienne arme.
« Non pas un éventail. »

Il ouvrit le paquet et en sortit… Les poings américains d’Asuma.
« Non Shikamaru, tu m’as dis que c’étaient les armes de ton maître décédé… Je ne peux pas faire ça.
- Mais tu es la plus disposée à utiliser ces armes et… j’y tiens, je veux que ce sois toi qui t’en serves. »

Elle resta un moment sans rien dire, caressant la lame des poings. Lui se gratta la tête d’un air gêné :
« Si tu trouves que ça ne t’iras pas je comprends. Il faut choisir son arme avec…
- Non, elles sont parfaites. »
Elle se leva brusquement.
« Aya ta cheville !
- Laisse tomber ma cheville Shikamaru, je n’ai pas bougé pendant trois heures et je vais mieux. Là il faut que je m’entraîne.
- Mais c’est pas vrai, se lamenta t’il, Lee a déteint sur toi ou quoi. »

Elle s’approcha de lui et eut un regard larmoyant :
« S’il te plaiiiit, je veux les essayer, dis oui. »
Mince, où avait elle apprit à faire un regard pareil ? Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer…
« D’accord mais seulement une heure.
- YEEEES, on va sur un terrain d’entraînement ?
- Pas besoin, le clan Nara a une jolie clairière par là, on sera tranquille.
- Je vais mettre ma tenue noire et j’arrive. »

******


Sakura marchait dans Konoha quand elle eut une idée : Saï était à l’hôpital après leur dernière mission, rien de grâve mais de longues heures ennuyeuses dans une chambre blanche. Donc elle s’arrêta devant une confiserie et prit quelques bonbons, ça ne pouvait que lui faire plaisir. Elle paya et ressortit. Ses chocolats dans un joli paquet elle allait s’y rendre quand elle avisa la boutique de fleurs Yamanaka.

« Peut être que des fleurs ce serait bien aussi. »
Elle entra, personne au comptoir.
« Y’a quelqu’un ? »
Elle entendit soudain des gémissements qui venaient des bouquets à 50 ryos.
« Ino ? Qu’est ce que tu fiches dans les tulipes ? »

La blonde ne semblait pas d’humeur à répondre, sanglotant éperdument sur son tablier. Sakura s’agenouilla aux cotés de son amie et la prit dans ses bras.

« Alors c’est quoi ce gros chagrin ?
- C’…c’est riiiiien.
- Excuses moi Ino, mais offrir un arrosage digne d’une mousson à tes plantes moi j’appelle pas ça rien.
- J’ai un problème avec un garçon… Il m’a fait une déclaration… Et je sais pas… comment réagir… Et maintenant quand il me voit il… m’évite.
- C’est Saï ?
- Non.
- Kiba ?
- Non plus.
- C’est pas Lee ?
- NAN C’EST CHOJI !!!
- Et toi tu l’aimes ?
- J’en sais riiiien !!!
- Ecoutes, moi je ne peux pas t’aider pour connaître tes sentiments mais tu peux déjà lui expliquer que tu n’es sûre de rien pour l’instant. Lui demander d’être patient.
- Snif… oui… t’as peut être raison… et toi en amour t’en es où ?
- Nulle part, je n’ai aucun garçon en vue, d’ailleurs c’est loin d’être ma priorité.
- On n’est pas gâté question romance.
- Ne m’en parles pas.
- Je me demande c’est quoi notre problème ?
- …
- …
- Tu veux un chocolat ? »

******


« Nan pitié Aya arrêtes, j’suis crevé. Bientôt c’est moi qu’il faudra emmener à l’hôpital.
- Bon ça va j’ai compris. »

Shikamaru et Aya se laissèrent tomber sur l’herbe, Shikamaru venait de s’entraîner intensivement pendant deux heures, ce qui représentait un véritable prodige. Les lames d’Asuma n’étaient pas faciles à manipuler mais la jeune fille s’en sortait avec une facilité déconcertante. Elle profita de ce repos pour regarder autour d’elle, le paysage était vraiment magnifique : un petit lac étincelait au soleil, les arbres bruissait doucement sous le vent, un ou deux cerfs passait de temps en temps.

« Ils ne sont pas craintifs. »
Shikamaru qui s’était allongé se releva, comprenant qu’elle parlait des cerfs.
« Nous sommes sur le territoire Nara, ils sont protégés mieux qu’ailleurs. D’ailleurs ils reconnaissent facilement un membre du clan. »
Puis il se recoucha et ferma les yeux, finissant par s’endormir.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, Aya était près du lac, penchée par-dessus et se rafraîchissant. Il est vrai que pour un mois d’octobre il faisait terriblement chaud. Le Nara eut un sourire en la voyant de dos, vraiment c’était trop facile, pourquoi résister ? Il s’approcha d’elle doucement, tel un félin prêt à bondir sur sa proie. Le temps que la jeune fille réalise il était trop tard, il l’avait saisie à pleins bras.
« SHIKAMARU ARRÊTES TOUT DE SUI… »
Plassssh, à l’eau la jeune fille. Il éclata de rire, songeant à sa mine lorsqu’elle remonterait.

« Allez Aya, sors de là maintenant. »

Pas de réponse, l’eau ne laissait plus deviner une présence. Shikamaru sentit des sueurs froides dans son dos. Savait elle nager ? Il n’avait jamais vu Temari nager, et il n’y avait pas beaucoup d’eau dans le désert.
« Nom de nom !!! Pourquoi je n’y ai pas pensé. »
Il cria :
« AYA !!! »

Rien, le calme glacial, elle ne réapparaissait pas. Il l’avait tuée, il avait tué la femme qu’il aimait. Rapide comme l’éclair Shikamaru se déshabilla et plongea. Il fouilla la vase, espérant un signe, une voix, ne la trouva pas.

L’air commençait à lui manquer, il remonta à la surface, inhala un coup d'oxygène et s’apprêta à replonger. Mais une forme se dessina derrière lui. Il sentit deux mains se poser sur ses épaules.

Aya lui sauta dessus en riant, Shikamaru tomba à la renverse et but la tasse. Il se releva en toussant et crachant. Aya était pliée de rire dans l’eau.
« Très drôle Aya, vraiment marrant. J’ai failli mourir de peur.
- Fallait pas commencer par me jeter à l’eau. Et puis tout le monde dit que tu as 200 points de QI mais tu n’es même capable de réfléchir, tu paniques tout de suite alors que tu sais qu’un ninja doit savoir nager, je pourrais venir du désert ça serait pareil. »
Il frissonna quand elle évoqua le désert mais elle était déjà repartie en nageant sur le dos.
« Je paris que j’arrive au bout avant toi.
- Une vraie gamine, t’as quand même 21 ans je te rappelle.
- Tu peux parler, me balancer à l’eau c’était pas super mature non plus. »

En riant toujours elle se jeta sur lui et tenta de le couler mais il fut le plus fort, l’attrapa par les poignets et la renversa. Ils continuèrent leur bataille aquatique jusqu’à ce que Aya épuisée se laisse tomber sur Shikamaru, lui étant torse nu passa immédiatement rouge coquelicot, puis il se laissa aller à cette douceur de la sentir contre lui et referma ses bras sur elle.

« Demain je retournerai m’entraîner avec Lee, il m’a promis un combat à armes blanches. »
Il eu un mouvement de déception, chagriné de savoir qu’elle préférait s’entraîner avec un autre que lui.

« Fais attention à toi, les armes ce n’est pas le point fort de Lee, demande plutôt à Tenten.
- Mais j’ai envie de m’entraîner avec lui, il est tellement gentil, fort, prévenant et… mignon. »

Il s’écarta brusquement, le charme était rompu, il frappa l’eau de façon un peu trop ferme pour qu’Aya trouve cela naturel. Elle ne s’expliqua pas son comportement, préféra nager jusqu’à la rive. Lorsqu’ils sortirent de l’eau, le soir tombait déjà. Shikamaru entreprit de se rhabiller, voyant qu’elle grelottait il lui passa sa veste sur les épaules. Elle le remercia du regard avant de saisir sa main, ses beaux yeux le fixaient toujours d’un air interrogateur mais elle n’ajouta rien.

Ils repartirent vers la maison, main dans la main mais silencieux maintenant. Shikamaru torturé de remords et de jalousie, elle sentant un sentiment très doux naître en elle. Un sentiment qu’elle avait l’impression de ne pas ressentir pour la première fois.

******


Ino s’approcha de la demeure Akimichi, elle hésita longuement, certaine pourtant d’avoir prise la bonne décision: elle refuserait gentiment mais fermement les avances de Choji, il reconnaîtrait que c’était stupide, ils en riraient ensembles et redeviendraient les meilleurs amis du monde. Elle sonna, la mère de Choji ouvrit presque aussitôt :
« Ino, je suis ravie de te voir. Entres donc un moment.
- Merci mais je ne reste pas longtemps, je suis venue parler à Choji.
- Ne bouges pas, je vais le chercher. Ta visite lui fera le plus grand bien, je commençais à m’inquiéter pour lui. »

Elle repartie vers l’intérieur de la maison, laissant Ino plus désespérée que jamais. La jeune Yamanaka se surprit à penser au regard de Choji quand il s’était déclaré: si tendre, si triste, si beau. Jamais personne ne l’avait regardée comme ça, ni ne lui avait déclaré tout ça. Réalisant soudain où elle se trouvait, la jolie blonde bondit et s’enfuie en courant.

Choji sortit de la maison mais il n’y avait plus personne dans la cour, alors l’Akimichi referma la porte et retourna dans sa chambre. Laissant sur le sol un autre paquet de chips à peine entamé.

******


00h24 L’heure indiquée sur le réveil, Shikamaru somnolait lorsqu’il entendit un cri, un cri venant de la chambre d’Aya, suivit d’un fracas épouvantable. Il sauta et se précipita dans le couloir, courut jusqu’à sa chambre et entra.
« Aya qu’est ce qui se passe ?!! »
Elle se tenait assise sur son lit, couverte de sang, dans sa main elle serrait toujours une des lames d’Asuma.

Yoshino et Shikaku avaient aussi entendu le cri de la jeune fille. Ils arrivèrent précipitamment dans la chambre et trouvèrent leur fils avec Aya dans ses bras. En voyant le sang, Yoshino s’approcha d’elle et commença à l'examiner, elle la tâta de partout mais ne trouva aucune blessure. Shikaku inspectait la pièce, la fenêtre était ouverte, l’autre lame d’Asuma plantée dans le mur, une poutre du mur avait été découpée d’un seul coup.

Le Nara junior caressait les cheveux de la jeune fille, elle sanglotait et s’accrochait à lui comme un naufragé à une épave, enfouissant sa tête dans sa chemise ouverte comme pour y disparaître.
« Qu’est ce qui s’est passé, s’exclama Shikaku, qui est entré ? »
Shikamaru déposa un léger baiser sur le front d’Aya et lui intima de respirer, elle s’exécuta et tenta de se calmer.
« Je dormais quand j’ai entendu un bruit, comme quelqu’un qui ouvrait la fenêtre de l’extérieur. C’est ce qui s’est passé, il est entré dans ma chambre.
- Qui ça « il » ?
- Un ninja masqué, je n’ai pas vu son bandeau. Il s’est dirigé vers moi. J’ai attrapé une des lames et je l’ai lancé. Mais il l’a évité, puis il a sauté sur le lit et m’a saisi à la gorge. Il m’a demandé une chose très curieuse… Il m’a demandé si j’étais Temari no Sabaku. »

Shikamaru avait blêmi, il jeta un œil à son père qui avait eu les mêmes pensées que lui. Mais Shikaku pressa la jeune fille de continuer.
« J’ai fais signe que non, en même temps j’ai attrapé l’autre lame et là…
- Là quoi ?
- Je ne sais pas ce qui s’est passé, au lieu de rendre la lame plus tranchante avec mon chakra, j’ai créé une sorte de tornade. Un peu comme une lame de vent qui se serait décrochée de l’arme. Elle a frappé le type de plein fouet et j’ai sentit son sang retomber sur moi, ensuite le vent l’a poussé jusqu’à la fenêtre qui était restée ouverte et il est tombé. »

Le père se pencha et aperçu effectivement un corps en bas, avec son fils ils descendirent et l’attrapèrent. L’homme était déjà mort, il avait une large blessure au thorax dû à l’attaque d’Aya, sa nuque s’était brisée après la chute. Shikaku fouilla longuement le cadavre avant de découvrir ce qu’il cherchait : un bandeau frontal d’Oto. Il regarda son fils d’un air grave :

« Je crois qu’ils commencent à se douter que Temari est vivante. »
Shikamaru hocha brièvement la tête, pour lui un autre problème se posait :
« Elle est capable de recréer la « Lame du vent » sans son éventail. Ce qui prouve qu’elle se souvient de certaines choses.
- Non fiston, à mon avis elle a agit par réflexe. D’ailleurs elle n’a pas réagit quand on lui a mentionné son vrai nom.
- Qu’est ce que je dois faire ? Je ne suis même plus sûr que dire la vérité soit une bonne chose.
- Demain tu iras voir l’Hokage tout seul, tu lui exposeras la situation complète. Moi je vais immédiatement chercher des anbus afin de faire disparaître ce corps. »

Comprenant la sagesse des paroles de son père Shikamaru le laissa seul et rentra. Il trouva la cuisine allumée avec sa mère et Aya qui buvaient un thé. Il s’en servit une tasse et s’installa à ses cotés. Comme si elle avait comprit quelque chose Yoshino remonta se coucher. Shikamaru passa son bras autour de la blonde et l’attira contre lui. Elle posa sa tête sur son épaule en serrant le plus possible sa tasse.

« Le type… je l’ai tué ?
- En voilà un qui n’empêchera plus tes huit heures de sommeil. »
Elle rigola doucement, puis lui donna une lame d’Asuma qu’elle avait gardé :
« Merci Shikamaru, tu avais raison : ces armes sont parfaites. »

Visiblement sa technique de « Lame du vent » ne l’avais pas marquée, ou peut être ne désirait elle pas en parler. Ils restèrent une heure ainsi, assis sur ces tabourets, puis il avisa qu’il était temps de retourner se coucher, mais Aya s’était endormie sur son épaule. Alors il la souleva, légère comme une plume, et la remonta dans sa chambre. Il la déposa sur son lit, elle était si douce, si jolie, jamais plus il ne laisserait quelqu’un lui faire du mal. Il lui remit un bout de couverture et caressa sa joue. Elle eut un frémissement.

Alors il céda aux demandes de son cœur et déposa un léger baiser sur ses lèvres, elle ne se réveilla pas mais il cru voir un sourire flotter sur son visage. Ne regrettant absolument pas son acte, Shikamaru s’allongea près d’elle. Cette nuit il resterait pour la protéger.

******


Il fit un rêve très étrange : il se trouvait dans le bureau de l’Hokage, Shizune en tutu tenait par la main deux Temaris, l’une d’elle avait les cheveux attachés en quatre couettes et était habillée comme avant son agression, l’autre avait les cheveux lâchés et la robe bleue d’Aya. Tsunade était vêtue d’un habit scintillant, elle avait un chapeau haut-de-forme comme ceux des magiciens à deux sous.

L’Hokage s’approchait de Shikamaru et clamait :
« Voici l’heureux gagnant d’une fille superbe, il suffit qu’il l’embrasse et nous la lui donnerons. Et maintenant le moment fatidique, il s’approche de l’élue de son cœur, il tend les lèvres… »

Roulements de tambour joués par Akamaru et Kiba, Shikamaru sans hésiter s’approchait de celle aux quatre couettes, il tendait les lèvres… et changeait d’avis au dernier moment. Il saisissait la main d’Aya et l’embrassait. Des applaudissements fusaient, une foule entière apparaissait tandis qu’Aya se tenait près de lui, rayonnante.

Mais soudain Temari lâcha la main de Shizune, elle lui sauta dessus et cria :
« POURQUOI NE M’AS-TU PAS CHOISIE ? QU’EST-CE QUE AYA AVAIT DE PLUS QUE MOI ? »
Et elle le frappa avec un éventail où étaient dessinés les lames d’Asuma, Shikaku dans la foule constatait :
« Tu n’es pas un homme, tu n’es qu’un lâche. »
La foule se rapprochait encore de lui, il sentait leurs mains le saisir, l’étrangler, il hurlait…

Shikamaru se réveilla, trempé de sueur. Aya à ses coté dormait toujours. Shikaku était sûrement déjà rentré de chez les anbus.Alors le jeune homme se recoucha près d’Aya et s’endormit définitivement.


Alooors ?
Pour le rêve si vous avez pas comprit sa signification ça viendra plus tard^^.