Amnésique


Fanfiction Naruto écrite par nana13 (Recueil de nana13)
Publiée le 19/06/2008 sur The Way Of Naruto



Ceci est ma première fanfic mais n'en profitez pas pour être indulgents, j'espère ne pas vous endormir avant la troisième ligne. J'aime bien les mélo-romantique mais ça peut finir bien ou mal, Une pointe d'humour pour soulager quand les persos commencent à en faire trop, pourtant vous les verrez toujours égaux à eux-même.


Chapitre 3: Emmenagement chez les Naras



Temari alias Aya sortie de l’hôpital neuf jours plus tard, elle et Shikamaru étaient devenus assez proches et il avait eu le temps de monter sa petite fable :

Elle s’appelait Aya, elle était orpheline depuis son enfance, aucune famille. Son père était de Konoha et sa mère du village de Kusa au pays de l’herbe, elle-même y’avait vécu mais entretenait des liens avec Konoha. Dernièrement avant son agression il avait été décidé qu’elle deviendrait une ninja du feu à part entière.
Pour l’âge et sa date de naissance il avait décidé de ne pas mentir : 21 ans et née le 23 août (je ne suis pas sur à 200%, je me renseigne où je peux).

« -Je connaissais des gens ici ? Tu as beaucoup d’amis ?
-On est toute une bande, ils sont tous un peu bruyant c’est chiant.
-Tu dis souvent c’est chiant ou galère ?
-Constamment fille galère.
-Fille galère aussi tu le dis souvent.
-Je trouve les femmes ennuyeuses, calculatrices, froides, collantes…
- Tu ne serais pas un peu macho ?
-Avant ton agression tu n’arrêtais pas de me le reprocher.
-Je pourrais recommencer.
-Ça m’aurait manqué. » Répondit il ironiquement.

Ils marchèrent un moment puis Shikamaru lui montra la demeure Nara :
« Tu vas venir vivre chez moi quelque temps, tu n’avais pas de logement stable ici et je pourrai mieux suivre ta…rééducation. C’est un ordre de Maître Hokage.
-C’est gentil de sa part. »

Shikamaru brûlait de lui dire que les ordres donnés par l’Hokage en ce moment étaient tout sauf gentils.
« Je te préviens que mon père est assez bizarre, quant à ma mère elle est complètement cinglée.
-Hi hi merci pour l’encouragement.
-Tu ne viens pas de sortir de réanimation pour mourir d’une crise cardiaque en la voyant. Je te préviens c’est tout. »

Ils poussèrent la porte de la demeure Nara, visiblement vide puisque tout était éteint.
« C’est grand, souffla t’elle, vous êtes une famille nombreuse ?
-Nan j’suis fils unique.
-Je trouve que c’est une belle maison.
-Méfie toi Aya, le loup rooode peut être pas très loin de toi.
-T’es bête.
-NON LE LOUP EST BIEN LA !!! »

Ils hurlèrent à l’unisson, Aya sauta dans les bras de Shikamaru, celui-ci passa immédiatement couleur écrevisse cuite.
Une forme étrange se dirigea vers eux et alluma la lumière laissant voir madame Nara qui fixa son fils d’un air inquiétant.

« SHIKAMARU NARA OU ÉTAIS-TU PASSÉ !!!
-Aya voici ma mère…maman voici Aya.
-Enchanté Aya, je suis ravie de t’accueillir dans notre demeure.
-Je vous remercie infiniment de votre hospitalité Mme Nara.
- Appelle-moi Yoshino, j’y tiens et...Shikamaru tu peux la lâcher maintenant. »

Shikamaru fit visiter la maison à Aya, spacieuse, lumineuse et d’un décor très sommaire mais élégant.
Aya sourit beaucoup en admirant la collection de bois de cerf du père de Shikamaru.

«-Je vais te montrer ta chambre, ma mère a dû tout préparer.
-FORCÉMENT PUISQUE MON FAINÉANT DE FILS EST INCAPABLE DE S’EN OCCUPER !!!
-Merci maman. »

La chambre était simple, un grand futon, un bureau et une jolie couleur pastel au mur.
« -Tu peux y ajouter la décoration que tu veux, tu es sûrement là pour un moment.
-Merci Shikamaru.
-Je vais demander à maman de te prêter un kimono et un pyjama. Demain nous irons t’acheter des vêtements.
-Tu…tu n’es pas obligé.
-Tu n’as aucune affaire et ça ne me dérange pas du tout.
-Je n’avais aucune affaire ? Pour quelqu’un qui se rendait à Konoha ?
-Tout a disparu, et tes vêtements sur ton dos étaient en trop mauvais état. **Disons plutôt que l’Hokage s’est chargé de faire tout disparaître.** »

Elle ne dit plus rien et caressa les draps rêches d’un air songeur.
« Tu peux prendre une douche si tu veux, la salle de bain est au fond du couloir, précisa t’il, nous passons à table à 19h30.
-Bien, merci. »

Comprenant son besoin d’être seule il la laissa. Ne sentant pas sur lui le regard qu’elle lui coula.

Aya attrapa une serviette de bain dans la commode, elle sentait une odeur particulière mais très agréable, impossible à reconnaître. Elle la serra contre son cœur et la déplia, une photo tomba par terre.
Elle la ramassa, elle représentait un jeune homme aux cheveux rouges, des cernes autour des yeux et un curieux tatouage sur le front. Elle retourna la photo: Nomination du Kasekage de Suna.
Ce visage elle le connaissait, elle en était sûre.
"Il s'appelle..."

Shikamaru feuilletait son album photo, il manquait celle de Gaara.
"Où est t'elle passé ? Elle a dû glisser quand j'ai retiré l'album de la chambre de...Temari !"
Il se précipita hors de la chambre, il ne fallait surtout pas qu'elle voie cette photo.

Aya était sur de mettre le doigt dessus, ce garçon s'appelait...il s'appelait G...
Shikamaru entra brusquement dans la chambre mais un peu trop rapidement car il glissa sur la serviette de bain.

"AYAAAAAAAAAAA !!!"

Il tomba dans les bras de la jeune fille.
La jeune fille tomba en arrière sur le lit.

Grand blanc***

"Je suis désolé...je n’ai pas...la..."

Rougissement violent.
"La serviette...par terre..."
Autre rougissement violent.
Nez contre nez, front contre front.
"**Qu'est ce qu'elle est belle**."
Ils restèrent ainsi sans bouger, sans rien dire, tétanisés. Elle parce que cette situation était si embarrassante qu’elle ne songeait même pas à bouger. Lui parce que bouger il n’aurait pas voulu pour tout l’or du monde.

« Aya, est ce que tu aimes la soupe aux… »

Sa mère ou plutôt son cauchemar entra, Shikamaru se releva mais un peu trop vite, donc deuxième accrochage avec serviette (elle doit lui en vouloir) et atterrissage forcé sur le derrière.

"-Attends maman, ce n’est pas ce que tu crois.
-Mais je ne crois rien mon fils (quand elle dit mon fils il faut s'attendre à tout), je vois et c'est amplement suffisant. Tu viendras me voir tout à l'heure."

Elle ressortit et Shikamaru se releva.
"Mais c'est pas vraiiii !!! Maintenant elle va s'imaginer des trucs."

Aya se releva et ramassa la serviette, oubliant la photo sur son lit. Shikamaru le remarqua, il s'approcha discrètement et l'attrapa.
"-Qu’est ce que tu me voulais au fait ?
-Heu...te demander si tu préfères jaune ou vert comme couleur de kimono ?
-Gné ? Ben on va dire jaune, mais pas besoin de défoncer ma porte pour si peu.
-Désolé."

Jugeant qu'il avait fait assez de gaffes ce soir il sortit précipitamment de la pièce.
Aya ne remarqua pas la disparition de la photo, elle souriait toute seule en caressant le signe Nara sur la serviette.

Le dîner fut délicieux, Shikaku connaissait déjà Temari mais joua son rôle à la perfection.
Aya se proposa pour aider Yoshino à débarrasser.
«-Tu es gentille Aya, pas comme mon fainéant de fils qui refuserai de bouger le petit doigt.
-Il m’a avoué être macho.
-Avoué ? Il s’en vante plutôt. Au fait Shikamaru tu lui passeras un pyjama.
-Pourquoi moi ? C’est un truc de fille.
-Les miens sont tous au pressing, à moins que tu ne veuilles que je lui donne une de mes minis chemisette en dentelle.
-MAMAN !!!
-Hé hé, tu as tort Shika, ricana son père, moi j’adore quand ta mère met au lit avec ce genre de truc.
-PAPA !!!
-D’ailleurs c’est bien le seul moment de la journée où tu sers à quelque chose espèce de bon à rien.
-MAMAN !!!
-Arrêtes de jouer les saintes nitouches Shika, sinon je dis à ton père dans quelle position vous étiez toi et Aya quand je suis entrée dans la chambre. »

Le pauvre Shikamaru jeta un œil vers Aya qui se tenait immobile dans la cuisine, rouge de confusion, ses assiettes sales toujours dans ses mains. Elle croisa son regard, le message du garçon indiquait clairement : « Je t’avais prévenu, mes parents sont cinglés. »

Tard dans la soirée il lisait dans son lit quand on frappa à la porte.
« Temari. » Pensa-t-il aussitôt.
Il se précipita pour ouvrir la porte et se retrouva nez à nez avec…son père.

« -Papa, qu’est ce tu fous là ?
-Moi aussi mon fils je suis heureux de te voir.
-…
-Je peux te parler ?
-Non.
-Parfait, je serai entré de toute façon. »

Le père et le fils s’assirent sur le lit.
« Je n’aime pas cette idée de lui cacher son ancienne vie.
-Moi non plus papa, mais je n’ai pas vraiment le choix.
-Tu te rends compte du poids que tu te mets sur les épaules ?
-Oui. Mais c’est pour la protéger.
-Et si les assaillants sont éliminés ? S’il n’y a plus de danger ?
-Je ne sais pas.
-Tu continuerais de lui mentir ?
-Arrêtes papa, on n’en est pas encore là. Moi tout ce que je veux c’est qu’elle vive, j’ai…j’ai eu suffisamment peur de la perdre.
-…
-…
-Je suis fier de toi mon fils.
-En ce moment y’a pas vraiment de quoi.
-Il me semble que chaque jour qui passe tu deviens un peu plus un homme.
-Franchement papa moi j’ai plutôt l’impression d’être un lâche aujourd’hui.
-Asuma penserait comme moi.
-Asuma n’est plus là.
-Ça n’empêche, je n’aurais jamais cru que tu ferais tout ça pour une fille.
-…
-Tu l’aimes ?
-…
-…
-Oui. »

Shikaku n’ajouta plus rien mais tapota l’épaule de son fils et sortit.
Shikamaru allait se recoucher quand la tête de son géniteur passa encore par l’entrebâille de la porte.
« -Dans ce cas j’ai un livre prêté par Kakashi sur le paradis du…
-Papa.
-Quoi ?
-DÉGAGES !!! »

Le père partit Shikamaru colla sa tête contre le mur et s’apprêtait à plonger dans les bras de Morphée quand il entendit qu’on poussait de nouveau sa porte.
« -Pitié, s’énerva t’il sans se retourner, vas te faire foutre !
-Ah désolé. »

Merde Temari !!!
«- Non attends Aya je ne disais pas ça pour toi…j’ai cru…j’ai cru que c’était mon père. »

Il se redressa, embarrassé, mais elle souriait. Elle s’assit sur son lit, visiblement gênée (vous me direz qu’entrer dans la chambre de quelqu’un à minuit y’a de quoi être à l’aise). Sentant qu’elle ne se décidait pas à parler il posa sa main sur la sienne.
« Tu n’arrives pas à dormir ? »

Elle approuva de la tête, jamais il n’aurait imaginé Temari avec un air aussi fragile, aussi perdu.
« -C’est bizarre, finit elle par dire, de s’endormir le soir sans aucun souvenir, sans aucune idée précise. J’ai l’impression de mourir de l’intérieur…comme si on pouvait m’oublier comme je m’oublie moi-même.
-Je vois, mais tu sais tu n’es pas totalement perdue : tu te souviens de certaines choses qui font partie de la vie, en attendant qu’on te refasse de beaux souvenirs essaye de penser à ce genre de choses.
-Peut être.
-Demain je te présenterai à la bande, on est un paquet.
-Vous êtes combien ?
-Moi et mes deux coéquipiers ça fait trois, plus l’équipe de Naruto, plus celle de Kiba, plus celle de Lee, total on est douze.
-C’est super. Tu peux me les décrire ?
-D’abord il y’a Ino, c’est une fille assez sympa mais commère comme pas possible. Choji est mon meilleur ami, il ne faut jamais dire le mot gros devant lui au risque d’écourter sa vie. Naruto est un excité qui a une pèche d’enfer et son nom dans le livre des records du plus grand mangeur de nouilles. Sakura… »

Il continua ainsi pendant plus d’une heure, récitant les caractéristiques de chacun, ne s’arrêtant que pour la voir rire de ses commentaires.
Elle regarda soudain le réveil et s’exclama :
« -01h30 ! Je vais aller me coucher.
-Ça serait raisonnable en effet.
-Rigoles mais t’es encore plus crevé que moi.
-Fille galère. »

Devant son silence il soupira.
« -Qu’est ce qu’il y’a ?
-Rien mais je me disais qu’autrefois si je t’avais traité de fille galère tu m’aurai envoyé promener (dans le sens propre du terme avec un éventail à la clé).
-Je n’ose pas, tu es tellement gentil avec moi.
-…
-Mais si ça te manque, rie t’elle, je veux bien faire un effort et tenter de t’insulter.
-Essaye toujours. »

Elle ferma les yeux et tenta de trouver un mot. Finalement elle les rouvrit :
« - Kuso !
-Qu’est ce qu’il y’a ?
-Je dois être en panne d’inspiration, la seule insulte qui me vient à l’esprit c’est monsieur le pleurnichard. Pourtant tu ne pleures pas.
-Effectivement c’est bizarre. »

Il n’osa rien dire de plus, se rappelant les ordres de Tsunade.
« Bonne nuit Aya.
-Bonne nuit Shikamaru…et merci pour le réconfort. »

Elle l’embrassa sur la joue et sortit de la chambre, il suivit de l’oreille son pas régulier et fini par s’endormir.