Quatrième et avant dernier chapitre de la fiction.
Yvette et Raymond n'ont jamais été si proche de leur but. leur mission ninja touche bientôt à sa fin, mais le chemin est plein d'embuches (de noël -Yohoho!).
L'homme se tenait dans la pénombre. Seuls le reflet de la lumière dans ses yeux aurait pu révéler sa présence. Bon, seulement s'il n'avait pas eu ces lunettes noires.
Il observait ce groupe de 5 qui regardait la batterie en exposition. Il y avait une énorme femme, un homme tout maigre, un homme et un enfant tous deux habillés en orange, et un dernier homme vert, avec des antennes.
La femme ouvrit son porte-monnaie, en sortit une pièce de 5 Ryo, et l'inséra dans la petite fente "prévue à cet effet" sur la batterie.
Aussitôt, un homme apparut, pouf!, assis à la place du batteur.
Il commença à jouer.
Quelques secondes plus tard, 2 guitaristes et un bassiste apparurent à leur tour, pouf!, repouf! et rerepouf!, et se mirent à jouer eux aussi.
L' homme dans la pénombre se révéla alors au grand jour. Il prit place devant la batterie, entre l'un des guitariste et le bassiste, et se mit à chanter.
[i]"Et 1, et 2, et 1, 2, 3, 4 !
J'ai avalé une mouche, en roulant sur mon vélo
Je chantais cette chanson, je n' connais rien de plus beau
J'ai attrapé l'amour en te regardant le dos,
Je chantais cette chanson dont je ne comprends pas les mots
Oh oh oh oh !
I love you so
Oh oh oh oh !
I need you so
Oh oh oh oh !"[/i]
etc. etc. Je ne vais pas vous mettre toutes les paroles non plus.
Deux minutes plus tard, la chanson prit fin. Les cinq applaudirent. Le batteur, les deux guitaristes et le bassiste disparurent.
Le chanteur s'avança, et tendit la main vers Picole-haut.
- Didier Wampas, stagiaire.
Picole-Haut serra la main de l'homme au nom des chauves-souris préhistoriques dans une bande dessinée avec un type blond et un silex.
Instantanément, un nuage sombre et menaçant se forma au dessus de leur tête, et un éclair les électrocuta.
Picole-haut et Didier Wampas, tombés amoureux, s'éclipsèrent dans une pièce réservée au personnel.
Les 4 membres de la bande encore présents dans la pièce jetèrent une pokeball sur la batterie.
La pokeball se secoua trois fois, puis s'éteint.
[i]BATTERIE CAPTUREE !
Voulez-vous donner un surnom à votre BATTERIE ?[/i]
Sang-au-ane s'avança.
-Appelez là "Yvette".
Il se tourna vers la vraie Yvette :
-Comme ça, je penserai à toi tout le temps.
Yvette (la ninja) rougit.
Raymond senti une immense jalousie l'envahir, mais réussit à se contenir.
Les 4 partirent en direction de la partie "Rock 'n Roll classique".
Ils étaient venus chercher une guitare, ils repartaient avec une batterie. Normal.
Ils décidèrent de chercher une guitare basse pour Sang-au-cou.
La salle était vide. Seul un homme, habillé en blanc, avec des lunettes noirs et une banane (la coupe de cheveux hein, pas le fruit).
Sang-au-cou entama la conversation :
-Bonjour, vous pouvez nous aider ?
-Je suis Elvis Presley, je suis mort il y a des années, je ne vois pas comment je vais vous aider.
-heu, nous cherchons une guitare basse.
-Vous en voulez combien ? Une pour l'agent, deux pour le spectacle ?
-Une j'ai dit.
-Je peux vous donner celle qui est en exposition, là-bas. Mais à une condition : vous devez me battre à un duel "wak-aine-wol"
Raymond, décidé à reconquérir Yvette, s'avança vers Elvis, mit une pièce de 5 Ryo dans la fente au niveau de son saiks, et pressa le bouton "START Rock off".
Un groupe apparu GROPOUF!, et commença à jouer.
Ce fut Raymond qui commença le duel.
La musique que jouait le groupe était fluide, instinctive, semblait s'approcher de la perfection.
Les musiciens jouaient exactement la musique qu'était en train d'imaginer Raymond.
Il était venu le moment d'ajouter une voix au morceau. Il prit sa respiration, et se lança.
[i]- J'aimeuh la galetteuh
Savez-vous comment ?
Quaaand elle est bien faiiiteuh
Avec du beurre dedans....
Tra la la la la la la la lère
Tra la la la la la la la lère
Tra la la la la la la la la
Tra la la la la la la la la[/i]
Bientôt, la musique s'arrêta. Yvette, Sang-au-ane et Sang-au-cou était sur le cul. Assis en tailleur, ils applaudirent la performance, alors qu'Elvis se préparait à jouer son morceau.
Raymond recula, et adressa un sourire mesquin à Sang-au-ane, qui arrêta d'applaudir.
Les musiciens entamaient la musique qu'Elvis était en train d'imaginer.
Les notes se succédaient sans logique, sans rythme, la guitare semblait faire un bruit de saxophone alors que le batteur peinait à aligner trois percussions successives.
Peu fier du résultat, Elvis tenta tout de même d’improviser quelques mots :
[i]-Un jour,.. heu.. Ma maman elle a dit ...
Heu, que la voiture de papa
heu ben elle a un volant
et heu alors heu même qu’elle a des roues rondes
et heu...[/i]
Puis tout à coup, tout s’arrêta.
Les musiciens se mirent en ligne ( la ligne de mire haha ha -_-).
La lumière ambiante vira au violet, et le guitariste s’exprima :
-Il est l’heure du verdict. Mais avant, je voudrais un petit Ricard dans un verre à ballon.
Un verre apparut pouf!, puis le Ricard repouf! et enfin l’eau et les glaçons rerepouf-plouf!.
Le musicien bu le verre, puis continua :
-Nous allons maintenant donner une note à chacune de vos prestations. Commençons par celle de monsieur Raymond.
Chacun des trois musiciens leva un petit panneau avec un chiffre dessus : 9, 9 et 10.
Le guitariste, qui avait donné 10/10 à Raymond sentit le besoin de s’expliquer :
-Ben quoi ? Moi aussi j’aime la galette. Bon! Passons aux notes d’ Elvis.
0,1,1
Ce fut maintenant au batteur, qui avait mit 0, de s’exprimer :
-Désolé, Elvis, mais t’as jamais été un compositeur. Un interprète ouais, mais pas un compositeur.
Le groupe disparut !Foup.
Elvis, tout triste, fit signe à Sang-au-cou d’aller chercher la basse.
Ce dernier ne se fit pas prier.
Il était maintenant l’heure d’aller chercher le Pic du Destin.
Picole-haut ne ferait plus partie du groupe, il avait préféré suivre son amour plutôt que sa destiné de rock star verte : pas besoin d’aller chercher de guitare.
Tous étaient en route vers la salle « équipement de légende pour guitare ».
Ils entrèrent dans la pièce. Sur les côtés, on pouvait trouver une lampe à huile dans laquelle était enfermée John Lennon, qui devait exhausser trois voeux à celui qui la frotterait, un stylo permettant d’écrire un chef d’oeuvre à chaque utilisation, la baguette magique d’un gosse binoclard avec une cicatrice sur le front, et un poster grandeur nature d’un ninja possédant un violoncelle à la place de sa jambe droite, et un perroquet rouge nommé Yago sur l’épaule gauche.
Et enfin, droit devant eux : le Pic du Destin.
Ils firent quelques pas, et Picolo apparu devant eux, sortant de derrière un phoque visitant le musé lui aussi. (j’ai bien dit « de derrière » et non « du derrière » hein). Il était blanc comme un linge (enfin vert pâle plutôt), et avait les yeux injectés de sang.
-Reprenez moi dans le groupe les gars. Didier m’a jetté comme une vieille chaussette trouée et bouffée par les mites.
Sang-au-cou refusa :
-Tu as choisit ta voix. Tu as préféré nous quitter pour un homme que tu connaissait à peine. Et maintenant, tu veux revenir ?
-Sex, Drug, AND Rock ‘n Roll. Je n’ai fait que suivre l’ordre. C’est l’un des deux types qu’on a croisé il y a quelque jours qui m’a apprit ça. Tu te rappelle, les deux mecs qui parlaient anglais. Ben c’est le chauve qui me l’a dit.
Yvette et Raymond ne faisaient pas attention à la scène. Tous deux avaient les yeux rivés sur le Pic du Destin...
Quel suspense !
Sang-au-ane, et Sang-cou accepteront-ils de reprendre Picole-haut dans le groupe ?
Yvette et Raymond parviendront-ils à parcourir les 3 mètres qui les séparent du Pic du Destin ?
Un jour, mon prince viendra-t-il ?
Petit jeu : Saurez-vous retrouver les 13 références de ce chapitre ?