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Fanfiction Naruto écrite par Kaze Princess (Recueil de Kaze Princess)
Publiée le 23/03/2009 sur The Way Of Naruto



On continue, on continue ! Voilà (enfin) la suite, donc, avec l'histoire qui continue de se mettre en place
(oui, c'est lent, je sais, désolée), des nouveaux personnages dont on ne voit pas encore toute la personnalité (et heureusement, faut bien que je vous garde quelques surprises !), des histoires qui vonti finir par se rejoindre, ne vous en faites pas... Donc voilà, de toute façon, qui lira verra, alors, en espérant que vous lirez, je vous dit à suivre, et enjoy !



Chapitre 4: Tu préfères taper sur quoi ? Une grosse caisse ou un punching-ball ?



Kiba va finir par avaler une mouche, c’est obligé. Il ouvre régulièrement la bouche et met cinq bonnes minutes pour s’en apercevoir et la refermer à chaque fois. Je reconnais que cette fille se débrouille bien. Plus que bien, d’ailleurs. Depuis une demi-heure, elle nous a fait écouter d’abord quatre soli puis a joué quelques reprises avec nous (la première que nous avons proposé, facile, lui a d’ailleurs arraché une grimace : « Je veux bien, mais si vous voulez voir ce que je vaux, il me faut plus compliqué à jouer. Breed, de Nirvana, vous connaissez ? ». À préciser, tout de même, que « Breed » comporte une partie de batterie pour le moins impressionnante, et c’est un euphémisme), celles qu’elle sait jouer parmi les morceaux que nous maîtrisons. Et, jusque-là, c’est un sans fautes. À tel point que tout à l’heure, à la fin de « Pull the curtain », Kiba a lâché le manche de sa guitare et s’est exclamé :

« Mais c’est pas possible, vous l’avez payée combien pour qu’elle accepte de jouer avec nous au juste ? »

Ce que Temari a accueilli d’un éclat de rire. Il n’a pas tout à fait tort, au fond. Nous n’avions jamais envisagé d’avoir une fille dans notre groupe, mais elle dépassait de loin les batteurs qui étaient passés auparavant.

Il ne manque plus qu’une chose pour en être sûrs. C’était dur et assez hypocrite, étant donné son niveau, mais je veux voir de quoi elle est capable en impro.

Sur ce, je me tourne vers la blonde et lui dis :

« O.K., t’es douée. Super douée, même, il faut le reconnaître. Mais il y a une dernière chose. On joue un de nos morceaux, à peu près la moitié seulement, peut-être un peu plus. Tu écoutes, et quand on recommence, tu joues avec nous. Même s’il y a des cafouillages, tu trouves un rythme et tu t’y tiens. Si tu n’arrives pas à t’accrocher, on en reste là. D’accord ?

-C’est bon pour moi, répond-t-elle. »

Je consultai mes partenaires : ils étaient prêts.

« La nouvelle ? Elle n’a pas encore de paroles, par contre, ajoutai-je à l’attention de la jeune batteuse.»

Shikamaru hocha la tête et réaccorda sa basse, tandis que l’excité de service hurlait :

« C’est partiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!! »


***



Je vais tomber dans les pommes. Impossible autrement. J’hallucine, là… Elle ne peut pas être vraiment là, si ?

« I… Ino ?!

-Ben oui, c’est bien moi, tu ne rêves pas ! »

Ha ! Facile à dire ! Comment croire que ce n’est pas un rêve ? Réfléchissons deux secondes : si c’était un rêve, je ne me serais pas tapé la journée de lycée, non que je veuille manquer les cours, mais j’aurais directement eu droit à la scène du « rêve éveillé ». Donc, ça voudrait dire que…

« Remets-toi, ma vieille ! Ca va ? Tu veux un seau d’eau dans la figure pour t’éclaircir les idées ?

-Ino, tu… C’est bien toi ? Je veux dire… C’est pas mon imagination, tu es vraiment là ?

-Non, en fait vois-tu, je suis ici !

-Très drôle… »

Je ne peux pas continuer. Là, c’est trop pour mes nerfs. Résultat : je fonds en larmes dans les bras de ma meilleure amie retrouvée. Elle me serre contre elle, et je l’étreins encore plus fort. Nous passons une bonne dizaine de minute ainsi, dans les bras l’une de l’autre, à pleurer comme des madeleines.

« Allez, sèche-moi ces larmes et raconte-moi ce qui s’est passé pendant mon absence, je veux tout savoir ! Ca m’a manqué, la ville, toi, les amis, mes parents…

-Toi aussi, tu m’as manqué. »

Ino me sourit d’un air d’excuse, puis passa un bras autour de mes épaules et déclara :

« Mais maintenant je suis rentrée, et j’ai loupé deux ans de potins, alors dis-moi tout ! T’as un copain ? »


***



D’abord un solo de basse. Notes graves, profondes, rythme assez lent, un peu claudiquant à cause des contretemps. Un premier accord de guitare, puissant, explosion sonore venant de Kiba. Ensuite ce sont une série d’autres accords qui s’ajoutent, piano, frottements discrets qui accompagnent superbement la basse de Shikamaru. Le tout forme un ensemble cohérent, harmonieux.

Puis vient s’ajouter le chant de Sasuke. Il n’essaye même pas de former des mots, se contente de fredonner une mélodie de sa voix grave et un peu cassée. Il ne murmure que quelques notes avant d’enchaîner sur un solo de guitare proprement somptueux. Le rythme accélère, s’intensifie, le son prend de l’ampleur, augmente au fur et à mesure que les doigts des trois garçons s’agitent sur le manche de leurs instruments. Le chanteur recommence à fredonner, mais pas plus fort qu’avant, presque entièrement couvert par les accords. Le tempo accélère encore. Trop, même. Mais avec une percu’ derrière, ce ne sera plus un problème.

Petit à petit, je commence à entrevoir un schéma de rythme à suivre, et mes mains s’agitent de quelques centimètres dans l’air, frappant sur ma cuisse, mon pied bat la mesure de lui-même, je commence à avoir des fourmis dans les doigts. Ca y est. J’ai trouvé. Et maintenant, l’envie de jouer me démange affreusement.


***



« Hinata ! »

Je ne peux pas m’empêcher de mâcher un soupir et de laver les yeux au ciel. Décidément, tous les habitants de cette fichue maison semblent s’être passé le mot pour que je n’aie pas une minute de paix, ce soir. Prenant sur moi pour ne pas enfouir ma tête dans mon oreiller et espérer que ma chère petite soeur aille embêter quelqu’un d’autre, je réponds :

« Oui, Hanabi ?
-Tu peux me faire réciter ma leçon d’histoire ? »

Bien que Cathy soit particulièrement bête à ses heures, je n’ai aucune envie de quitter « les Hauts de Hurlevent » pour Louis XIV, inutile de le préciser.

« Papa ne peut pas t’aider ?
-Il est en réunion.
-Et Neji ?
-Aucune idée, sûrement avec ses copains. »

La gamine est à la porte de ma chambre, à présent, debout sur le seuil avec son cahier, elle attend que je lui dise d’entrer ou que je la suive. Je soupire encore, et lui dis en me redressant :

« Allez, viens, je vais te faire réviser. »

En souriant, elle se précipite et s’assied à côté de moi sur la couette. Puis elle me tend son cahier, que j’ouvre en cherchant la page de début de chapitre. Une fois arrivée à ladite page, je commence à l’interroger.

« Alors, allons-y… Quel était le surnom de Louis XIV ?
-Le Roi-Soleil.
-À quel âge est-il devenu roi ?
-Quatre ans.
-Quand est-il mort ?
-En 1715. »

Les questions se succèdent, et Hanabi répond à toutes ou presque. Puis, j’en viens à la révocation de l’Edit de Nantes, dernière question qu’il me restait à lui poser. Elle me donne la date et le contenu dudit texte, tout juste. Puis elle lâche :

« Pourquoi l’espèce humaine se sent toujours obligée d’empirer les choses en voulant mieux faire ? »

Je reste scotchée. C’est toujours comme ça, avec ma sœur. Elle est pourvue d’une perspicacité, d’une objectivité et d’une intelligence rare chez les enfants de son âge. En fait, elle me fait un peu peur, je crois. Elle est pâle, encore plus que moi, a de longs cheveux noirs et lisses qui lui descendent jusqu’aux épaules, des yeux blancs comme les miens, sa taille est si fine qu’elle ferait pâlir d’envie une guêpe, et elle arbore sans cesse une expression impassible. Son caractère est proche de celui d’une statue, à l’exception de réponses neutres et de quelques remarques cyniques, et je ne crois pas l’avoir déjà vue rire. Sourire, oui, en quelques occasions, mais rire… Franchement, je n’en sais rien, mais je n’arrive pas à l’imaginer éclater de rire, maintenant…

Elle me remercie et s’en va. Dès que la porte claque, je me lève, ignorant mon livre, et allume mon ordinateur. Il est temps d’allonger encore un peu un fichier de texte, je crois…


***



Un, deux, trois, quatre…

Paf, paf, paf, paf. Les coups pleuvent sur les sacs de sable, un peu partout dans la salle, leur son rebondissant sur les murs. Je n’aimerai pas être un punching-ball. Vous me direz, vu ce que je fais subir au mien plusieurs fois par semaine, c’est logique. Mais ma seule volonté de devenir un champion ne suffit pas à expliquer la force de mes coups, je vous l’accorde. Iruka, mon entraîneur, va parfois jusqu’à s’en inquiéter, tandis que Gaï trouve que ce n’est pas si mal. « Une bonne façon d’évacuer la fougue de la jeunesse », qu’il dit.

« La fougue de la jeunesse »… Peut-être. Mais il n’y a pas que ça que j’évacue. Ma haine, ma colère, mon dégoût…Oui, je suis adepte de cette méthode, celle où l’on se représente le visage d’un être haï à la place du sac de sable.

À l’exception près que le mien n’a pas de visage, et que je ne pourrai jamais le retrouver pour lui cogner dessus pour de bon.

Alors, à chaque coup, j’imagine que le choc lui rajoute un jour d’emprisonnement.

À force, ce salaud en a pris pour des siècles de taule.
Et il va en prendre à perpétuité.



Ben voilà, c'est fini pour ce chap... Mais ne vous en faites pas, la suite va arriver... enfin, quand, j'en sais rien, mais elle arrivera... *sale méchante qui commence dix mille fics avant de finir les premières...*

Dsl U_U

Enfin trèfle, j'espère que vous avez aimé, et, s'il vous plaît, laissez des comms !



<3