Une tornade blonde, un flemmard et des Tsubaki


Fanfiction Naruto écrite par nihiti (Recueil de nihiti)
Publiée le 23/07/2009 sur The Way Of Naruto



hello me revois là après une trèèèès longue absence qui s'explique car ce chapitre fait parti des rares que j'avais imaginé avant même d'avoir commencé à écrire cette histoire. Donc j'avais une idée très précise de ce que ce chapitre devait être mais je n'arrivais pas à l'écrire...puis j'ai pris conscience qu'il ne ferait jamais comme je l'avais imaginé et j'ai arrêté de me prendre la tête et voila le résultat!

cela n'excusera peut être pas mon immense retard mais ça le justifiera un peu au moins XD

Je tiens aussi à remercier mon petite Juno qui me tape tous mes chapitres à l'ordi, sans elle vous ne verriez jamais le moindre mots.

bonne lecture!!!!!!!



Chapitre 5: mission tsubaki



Après l’échec cuisant de la tentative pour voir Shikamaru bourré, Temari et Yuhi décidèrent d’un accord tacite de laisser le Nara tranquille.

Elles trouvèrent une nouvelle occupation, un jeu du chat et de la souris avec Natako. Il essayait de trouver la blondinette pour lui déclarer son amour factice de la manière la plus débile possible et elle, elle devait le rembarrer de la manière la plus brutale possible. Yuhi dans tout ça, faisait arbitre ; elle notait sur dix toutes les déclarations de Natako ainsi que le sadisme de Temari pour le jeter et faisait la moyenne de leurs notes. Pour l’instant c’était Pinkman (Nagato) qui menait par 8.7/10 à 8.5/10. Mais la cousine de Shikamaru ne pouvait toujours être là pour arbitrer, des fois elle s’éclipsait mystérieusement pour retrouver Lee…

Aujourd’hui était un grand jour, c’était la première mission que Temari faisait pour Konoha. Elle se rendit au bureau du Hokage où Tsunade la reçut.

- Bonjour Hokage-sama, salua la blondinette en entrant.

Elle eut pour toute réponse un ronflement. En effet la blonde à deux couettes dormait, des « cadavres » de bouteilles sur un bureau.

Ne supportant pas d’être ignorée notre blondinette s’approcha furtivement de la masse endormie et cria dans ses oreilles :

- Alerte ! On a volé tout le saké du village !

Sa réaction fut immédiate. Tsunade sauta sur ses pieds, les cheveux ébouriffés et les yeux mi-paniqués mi-en colère, toute trace de sommeil mystérieusement envolé, donnant des ordres à tout va.

- Shizune ! Fais venir la meilleure équipe d’Ambu. Il ne pas laisser s’échapper les brigands, ces vils pendards, ces coulards qui se sont enfuis avec mes chères bouteilles ! Il faut les pendre haut et court !

Ceci n’est pas la véritable version. Les mots qui sortirent de la bouche de l’Hokage furent plus crus, beaucoup plus crus que ce que je vous retranscris ici, plus grossiers aussi. Pour ne pas choquer les âmes sensibles qui pourraient passer par là. (Que les âmes sensibles lèvent la main. Personne ? Bien. Tant pis, je me serais amusée pour rien.)

Tsunade s’arrêta de vociférer quand elle croisa les yeux moqueurs de Temari. La quinquagénaire reprit contenance et s’assit sur son siège. Les deux blondes se dévisagèrent en silence un moment. L’Hokage, vexée de la moquerie de la jeune femme, engagea un combat de regards qu’aucune ne voulait perdre.

A ce moment là Shizune entra dans le bureau et les surprit en plein milieu de leurs gamineries. Préférant ne pas commenter l’attitude puérile des deux femmes, ni les bouteilles de Saké vides sur le sol, elle avança dignement, avec son cochon dans les bras, dans le bureau comme si elle était la seule personne responsable de la pièce (Ce qui est tout à fait vrai) et tendis un papier à l’Hokage.
Avant de partir Shizune décrocha à son maître un regard de reproche qui aurait gelé une branche de feu de Sempremais. (cf. Harry Potter Tome 5 Chapitre 20 Page 483) Tsunade ne broncha pas, elle y était trop habituée.
Une fois de nouveau seules, elles se regardèrent, gênées de s’être faites surprendre en plein enfantillage, et redevirent professionnelles.

Tsunade farfouilla un instant dans son bureau pour en ressortir une feuille quelque peu froissée et la tendit à la sunanienne. C’était un ordre de mission de rang B. Temari était chargée d’assurer la protection d’un certain S. Tsubaki.

C’était le genre de mission qu’elle appréciait si la personne était sympa. Là elle ne savait pas à quoi s’en tenir parce que ça devait être le Tsubaki de Yuhi, y en a pas cent mille qui ont un nom aussi pourri !

Ensuite la Godaime lui expliqua que c’était un personnage fier et important…
Temari écouta « attentivement » le reste du monologue (que nous ne rapporterons pas par peur d’ennuyer le lecteur, ça serait dommage de vous quitter maintenant… Non revenez !!!!)

Après cette petite parenthèse reprenons notre (MON!) histoire.

Notre blondinette quitta le bureau de l’Hokage et se dirigea vers son point de rendez-vous.

Pour comprendre pourquoi Temari a écopé d’une mission Tsubaki à la place de Yuhi revenons un peu en arrière.

Il y a deux mois Shikamaru et Yuhi firent un marché. Enfin… Tout partit d’un caprice de Shika et ‘une dépression de sa cousine.

- Je veux que Temari change de tenue et porte des fringues plus sexy ! s’exclama le jeune homme.

Sa cousine ne lui prêtant pas attention, plongée dans sa déprime, s’écria :

- Je ne veux pas faire la prochaine mission Tsubaki !

Ils bullèrent chacun de leur coté allongés dans l’herbe. Le Nara mis soudain en relation leurs deux intérêts en s’apercevant que Yuhi pouvait très bien convaincre Temari de faire les boutiques et que lui avait les moyens de faire chanter le Godaime. Il fit part de son raisonnement à sa cousine.

La brune sauta à son cou et lui fit un G3B (Gros Bisou Bien Baveux) sur la joue. Le jeune homme grimaça et se demanda s’ils avaient vraiment un lien de parenté, c’était galère.

Faisons maintenant un bon dans le temps et arrivons 15 jours avant la discussion entre Temari et Tsunade.

Shikamaru déambulait dans Konoha. Maintenant que Yuhi avait rempli sa part du marché, c’était son tour. Bien sûr il savait comment il allait procéder, mais il avait la flemme. Il préférait se balader puis aller observer les nuages…

Mais il savait que sa tranquillité était menacée. Le Tsubaki était annoncé pour dans quinze jours et Yuhi allait devenir hystérique…

D’ailleurs qui est-ce qui arrive comme une furie ? Je vous le donne en mille : Yuhi !

Le jeune homme se demanda s’il devait fuir à toutes jambes ou s’écarter pour qu’elle ne lui fonce pas dessus. Avant qu’il ne trouve la réponse à cette question existentielle sa cousine s’arrêta d’un coup à 5 cm de son visage et lui hurla :

- IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, IL ARRIVE DANS 15 JOURS !! TIENS TA PROMESSE ESPECE DE LARVE !!

Le jeune homme pour la faire taire, la bâillonna. Elle lui mordit la main et continua à lui hurler dessus en le maintenant par le bras pour qu’il ne puise pas s’enfuir. Au bout d’un moment le Nara céda et lui dit qu’il allait parler à Tsunade.

Yuhi le relâcha et il partit presque en courant. Décidément sa cousine savait très bien comment lui faire bouger son petit popotin, parce que sa crise d’hystérie était calculée, qu’elle l’avait fait exprès. Elle savait que sinon il n’aurait pas rempli sa part du marché et se serait défilé.

Il prit donc la direction du palais de l’Hokage, même si ça le gonflait vraiment…

Shikamaru, bien que très peu motivé, arriva à ses fins avec succès grâce à son talent inné pour le chantage. Bien sûr je ne peux vous dire comment il l’a fait chanter, je ne veux pas me faire assassiner dans mon sommeil par Tsunade.

Revenons 15 jours plus tard pour arriver à la première rencontre entre Temari et son client, le chef de famille des Tsubaki.

Il attendait notre blondinette devant les portes du village et devait se rendre au domaine principal de la famille à environ 2 jours de marche. Ils devaient donc passer une nuit « ensemble ».

Elle s’approcha de lui et se présenta. Lui resta silencieux, l’observant de la tête aux pieds, la jaugeant, pour finir il inclina son regard charbonneux dans l’abysse des yeux de sa vis-à-vis. Ils restèrent un moment ainsi, les yeux dans les yeux. Ca aurait pu être une scène pleine de romantisme et de sensualité s’il n’avait l’âge d’être son grand père, mais la force et le charisme qu’il dégageait compensait la différence d’âge. Un observateur extérieur aurait pu penser qu’ils avaient été amants dans une autre vie.

Mais eux, dans leur bulle étaient à milles lieux de genre de considérations. Elle, elle ne pouvait s’empêcher de superposer de visage de Shikamaru à celui du Tsubaki. Elle ne savait pas pourquoi, ils étaient totalement différents pourtant. Sauf peut être les yeux. Leurs yeux avaient la même couleur et la même profondeur sauf que ceux du Tsubaki étaient déterminés, mais elle savait que les yeux du Nara pouvaient s’illuminer de la même lueur dans certains cas, aux moments importants. Cette vision la perturbait, mais elle ne pouvait le montrer car un regard scrutateur ne la lâchait pas.

Lui, vit tout de suite qu’il s’agissait d’une ninja compétente. Il faisait partie des rares personnes qui ne s’arrêtaient pas sur la beauté et la grâce de la jeune femme et qui allaient plus loin. Les yeux plantés dans les siens, il jugeait son âme. Il s’aperçut tout de suite de son fort caractère et de sa fierté. Il perçut aussi une part de fragilité. Quoiqu’il vu d’autre cela lui plut.

Il décida d’arrêter de la jauger et lui tendit la main. Elle la regarda quelques secondes avant de la serrer. Il lui sourit, mais son sourire n’éclaira pas son visage comme si pour lui un sourire avait perdu tout sens de partage, comme si un sourire n’était qu’un outil, un rictus.

Sans paroles ils se comprirent, et se mirent en marche. Malgré leurs différences une sorte de compréhension mutuelle semblait passer entre eux, sûrement dû à leur sens pratique.

La journée était belle, c’était agréable de marcher à l’ombre du feuillage des grands arbres de la forêt. Ils marchaient cote à cote dans une fausse tranquillité, seul l’œil aux aguets de Temari trahissait sa nervosité car il était sûr qu’ils allaient se faire attaquer. Il était impensable que quelqu’un d’aussi important puisse se déplacer en toute quiétude.

Toute la journée se déroula dans l’attente et la crispation, mais rien ne se produisit se jour là. Sans aucun mot, comme le fut la journée, ils décidèrent de s’arrêter dans une clairière pour la nuit. La blondinette en piégea les abords. Pendent ce temps le Tsubaki alluma le feu. Ils firent un repas frugal qui se déroula dans un silence quasi religieux, seul les bruits de mastication le troublaient.

Temari était perdue dans ses pensées. Elle essayait d’imaginer la journée que Shikamaru avait passée. Il avait dû profiter de son absence pour récupérer son lit et s’y prélasser toute la journée. Après il avait dû s’installer sur son toit pour admirer les nuages et le soir il a dû… Non ! Elle ne voulait pas imaginer ce qu’il faisait ce soir parce que c’était la première fois qu’il avait l’appartement pour lui tout seul depuis qu’elle avait aménagé à Konoha, alors il en profitait peut être pour remplacer judicieusement la femme qui partageait son lit…

Le Tsubaki la sortit de ses sombres pensées en parlant pour la première fois.

- Il serait bon de faire connaissance, non ? Parce que ce silence commence à me taper sur les nerfs.

Temari sursauta. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il prenne la parole.

- Tu avais l’air intelligente tout à l’heur, mais là…

Cette pique réveillait la jeune femme qui se mit à répondre un peu sèchement.

- Je le suis ! Je pensais juste que sa seigneurie ne s’abaisserait pas à parler ave l’être inférieur que je suis.
- Bien ! Du mordant et de l’ironie. Je sens que je ne vais pas m’ennuyer.

La blondinette vit rouge.

- Je ne suis pas là pour vous distraire, vieillard sénile !

A ce moment là le Tsubaki éclata de rire et Temari comprit qu’il avait fait exprès de la mettre en colère. Cela la calma, mais elle resta froide et distante. Le Tsubaki, lui, s’amusait comme un fou.

- La princesse des sables ne faillit pas à sa réputation à ce que je vois. Impulsive, intelligente, redoutable et magnifique.

La jeune fille ne sachant pas trop comment elle devait le prendre préféra rester silencieuse.

- C’est une femme comme toi qu’il faudrait pour mon petit fils, histoire de le motiver un peu. Il ne se rend pas bien compte qu’il sera le prochain chef de famille.

- Je suis flattée mais les gamins boutonneux ne m’intéressent pas.

Elle ajouta mentalement que seul Shikamaru l’intéressait.

- C’est vrai qu’il est immature, grimaça-t-il, mais il a le charisme pour être un bon chef.

La conversation continua un moment mais sur des sujets généraux , pendant laquelle le Tsubaki retrouva son ironie et son mordant qu’il avait momentanément perdu en parlant de son petit fils. Puis ils s’endormirent.

Ils furent réveillés par le déclanchement d’un piège. Temari réagit vivement et partit vers l’origine du bruit. Elle ne s’occupa pas du combattant ennemi piégé car un ninja n’agirait jamais seul pour une mission d’une telle envergure. Elle s’arrêta dans une clairière et ferma les yeux. Pour un observateur extérieur elle pourrait sembler inoffensive et même vulnérable voire en détresse ! Mais ce n’était qu’une impression. En vérité il fallais plutôt la rapprocher d’un fauve à l’affût, elle cherchait à sentir le moindre bruissement d’air. Elle repéra rapidement deux autres ennemis, un à dix mètres d’elle et un autre dangereusement proche du Tsubaki.

Vive comme l’éclair elle tua son adversaire le plus proche. Puis elle se mit à courir vers son client s’apercevant qu’elle n’y serait jamais à temps pour le sauver en courant. Elle composa des signes en espérant que sa technique du « Pas du Coyote sur la Houle » marche. Cette technique permet de se déplacer presque instantanément d’un point à un autre, mais quand il s’agissait de parcourir une longue distance Temari ne le réussissait qu’une fois sur trois.

Cette fois la technique ne réussit qu’a moitié. Elle parcourut les deux tiers de la distance en mode « Bip-Bip », c’est-à-dire sous l’effet de sa technique mais dut parcourir le reste au pas de couse, tout en sachant qu’elle arriverait trop tard. Elle puisa quand même dans ses dernières ressources pour accélérer encore.

La jeune femme arriva au campement à bout de souffle et la première chose qu’elle vit fut le Tsubaki en train de prendre un café assis sur une souche et le ninja ennemi ligoté et bâillonné un peu plus loin. Elle resta bouche bée devant cette scène pour le moins incongrue.

En la voyant le septuagénaire fit un sourire ironique et lui proposa une tasse de café.

- Une tasse de café ?! Vous me proposez une tasse de café alors que je viens de revenir ici en quatrième vitesse pour essayer de garder votre petite personne en vie. Visiblement, vous n’aviez pas besoin de moi. Alors pourquoi avoir demandé une protection, pour que je fasse potiche, c’est ça ?

- Bien sûr que non ! Si j’ai demandé un garde du corps c’est pour avoir de la compagnie, déclara-t-il d’un ton moqueur.

Voyant que la jeune femme allait bientôt répliquer il reprit :

- En réalité c’est vraiment pour me protéger parce que si cela avait été des ennemis plus puissant je n’aurais pas pu le neutraliser. Je l’aurais tout juste ralenti, te donnant ainsi le temps d’arriver princesse.

- D’ailleurs comment l’avez-vous attrapé ? Hay ! Mais vous m’avez appelé princesse ! Vous êtes pédophile ?

Voir le grand, le magnifique, le puissant chef de famille des Tsubaki perdre son air froid et détaché était purement jouissif pour notre blondinette ; pour une fois que ce n’était pas elle qui tournait en bourrique ! Puis il retrouva une contenance.

- Il est normal que je t’appelle princesse, tu es fille et sœur de Kazekage, dit-il en levant les yeux au ciel, Tu es la princesse des sables ! Et puis il n’est pas difficile de piéger un benêt.

Ce fut au tour de Temari de lever les yeux au ciel car le Tsubaki venait d’éluder la question la plus importante qu’elle ait posée.

Pour connaître le commanditaire de l’attaque, ils décidèrent d’un commun accord de torturer leur prisonnier, mais la séance de torture se transforma en concours pour savoir lequel était le plus sadique.

Malheureusement, leur duel tourna court car leur prisonnier se fit la male avec la faucheuse. En gros il était mort. Il s’était vidé de son sang.

- Oups ! Il est mort !

- Quel sens de l’observation jeune fille !

- Rooh Arrêtez avec vos sarcasmes, on a quand même réussi à savoir que c’était des ninjas d’Iwa et puis j’ai gagné ! Je suis plus sadique que vous !

- Dans tes rêves princesse et selon l’indice de sadisme tu n’étais qu’a 9.73/10 et j’étais à 9.74 ! Donc J’ai gagné !

- Bien sûr, si c’est vous qui avez crée cet indice…

- Insinues tu que j’ai triché ?

- Je ne l’insinue pas, je le dis !

Ils se remirent en route tout en continuant à se chamailler, puis ils arrivèrent au domaine des Tsubaki. C’était là qu’ils devaient se quitter. Ils se saluèrent poliment. Bref rien d’intéressant si ce n’est la dernière phrase que prononça le septuagénaire.

- Princesse, si tu t’ennuie à Konoha essaye de deviner qui est mon petit fils et séduit le. Je te veux comme belle petite fille !!

La blondinette éclata de rire et repris la route sans se retourner.



[Remerciements à Soderling !!] XD faut pas chercher

A la prochaine!