A toi de trouver...


Fanfiction Naruto écrite par Hamstychou (Recueil de Hamstychou)
Publiée le 21/04/2008 sur The Way Of Naruto



Mh... eh bien j'avais promis que je posterai ma prochaine fic correcte sur ce site. J'ai dû retenir ma main de taper des choses interdites aux moins de 16 ans, néanmoins, on est jamais à l'abri, donc je mets cette fic en moins de 16 ans, n'en déplaise aux lecteurs.
J'espère que cette fic vous plaira, et bon courage pour suivre!

Bonne lecture



Chapitre 1: Premières inquiétudes



Inquiet, Kankurô s’approcha de la porte et frappa trois petits coups secs. Personne ne lui répondit, si ce n’est un petit bruit étouffé.

« Hey ! Temari, ça va ? »

Il frappa une nouvelle fois, mais sa sœur aînée ne répondit et n’ouvrit pas la porte de la salle de bains. Le jeune homme de dix-sept ans se tourna alors vers son frère cadet, assis sur un des trois lits de l’hôtel qu’ils occupaient pour la nuit, et Gaara fronça ses sourcils.

« Temari, dans dix minutes on doit repartir. On va vraiment être en retard à Konoha sinon ! T’es sûre que tu ne veux pas rester ici ? Tu pourrais nous rejoindre plus tard !, suggéra Kankurô en frappant encore à la porte. »

Le bruit d’une chasse d’eau que l’on tire puis la porte s’ouvrit en grand.

Temari inspira profondément et fit un sourire forcé à l’égard de ses deux frères.

« Vous devriez voir vos têtes !, se moqua-t-elle d’une voix cassée.
-Et toi tu devrais voir la tienne…, murmura Kankurô. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’es malade ? »

Enervée parce qu’il ne le lâchait pas depuis le dîner, la jeune femme se tourna vers lui furieusement et le fusilla du regard.

« Ca t’arrive jamais de dégueuler à toi ?! », siffla-t-elle en le contournant.

La vulgarité et la voracité de ses paroles ne surprirent nullement les deux garçons qui se contentèrent de la regarder s’asseoir sur un autre lit, éloigné. Elle rajusta son kimono en grommelant et s’empara de son grand éventail, posé en évidence contre le mur. Une fois parée pour partir, la jeune femme se tourna vers ses frères, tout en rajustant ses mitaines noires.

« Alors ? On y va bande de blaireaux ? »

Kankurô soupira mais suivit sa sœur vers la porte, Gaara attendit un instant, toujours impassible, avant de suivre sa famille.





Alors qu’ils traversaient une petite clairière Temari eut soudain l’impression que son estomac faisait une sorte de looping particulièrement déplaisant. Elle stoppa instantanément sa course, se courba en deux avant de tomber à genoux et régurgiter tout ce qu’elle avait pu avaler dans la journée.

Aussitôt Kankurô arrêta à son tour de courir et se précipita vers elle. N’ayant pas encore compris ce qu’il se passait, Gaara venait tout juste de se rendre compte que ses frères ne le suivaient plus. Il se tourna pour voir son frère tenir sa sœur par les épaules alors que cette dernière, livide, recrachait tout ce que son corps pouvait, et s’inquiéta à son tour.

« Eh ben, t’es bien malade là quand même…, marmonna Kankurô en frottant maladroitement le bras droit de son aînée en signe de réconfort.
-Une fois à Konoha, je demanderai à Tsunade-sama de t’examiner, rajouta le Kazekage d’une voix neutre.
-N-non !, se récria subitement Temari en levant la tête. »

Elle se dégagea de l’étreinte familiale et se releva tant bien que mal. Un sourire forcé naquit sur ses lèvres et elle remit son éventail en place sur son dos.

« Je vais parfaitement bien ! C’était juste un petit malaise de rien du tout !, se défendit-elle en essuyant de façon peu élégante le coin de sa bouche.
-… »

Les deux jeunes hommes la regardèrent avec attention, elle rougit légèrement et détourna les yeux.

« Allez, on y va. Je me reposerai une fois arrivée », marmonna-t-elle.

Bien que peu rassurés même s’ils ne voulaient l’avouer, ses frères cadets reprirent le chemin.

Le fait qu’ils n’aillent cependant pas à la même allure que précédemment énerva encore plus la blonde mais, sachant que malgré son orgueil et sa fierté, elle ne pourrait pas suivre le rythme s’ils allaient trop vite, la jeune femme ne dit rien et les suivit jusqu’à ce qu’ils soient enfin en vue des murailles de Konoha.

A peine les trois du sable avaient-ils posés un pied dans le village de la feuille que trois personnes de leur connaissance vinrent à leur rencontre. A leur tête, Naruto Uzumaki qui souriait de toutes ses dents. A ses côtés Kiba Inuzuka, montrant fièrement sa tenue toute fraîche de jounin et Shikamaru Nara, officiellement ambassadeur de Konoha, donc collègue indirect de Temari qui s’était vue nommée Ambassadrice de son village quelques années plus tôt.

« On vous attendait ! », hurla le seul blond du groupe une fois le team de Suna bien devant lui.

Gaara inclina la tête en signe de bonjour alors que Kankurô se dépêchait de rejoindre Kiba qui, la dernière fois qu’ils étaient venus, lui avait montré son tout nouveau hobby pour les marionnettes en forme de chiens. Temari, quand à elle, se sentit de nouveau mal et ferma furtivement les yeux dans l’espoir que personne ne le remarque.

Mais Naruto et Shikamaru étaient trop près et aucun des deux ne manqua de remarquer le soudain trouble de la jeune femme. Cependant, ils l’interprétèrent différemment.

« Vous êtes partis depuis trois jours non ? T’as l’air crevée Temari-san !, déclara l’Uzumaki.
-Mh…
-Je dois aller voir Tsunade-sama, coupa brutalement Gaara, attirant l’attention des deux autres sur lui parce qu’il avait bien remarqué que sa sœur ne voulait pas se justifier sur son état de santé.
-Oh, c’est Shikamaru qui doit t’y amener ! »

Pour confirmer les dires de son ami le jeune Nara opina, non sans lâcher l’ambassadrice de Suna des yeux.

« Alors allons-y », ordonna sèchement le rouquin en croisant ses bras sur sa poitrine.

Shikamaru se détourna, pivota et commença à avancer, mains dans les poches, sans attendre de savoir si le Kazekage le suivait ou pas.

Restant ainsi seuls puisque Kankurô et Kiba parlaient déjà avec animation, Naruto proposa à Temari de le suivre afin qu’il lui montre l’hôtel où ses frères et elle allaient dormir. La jeune femme accepta en louant le ciel dans la perspective de pouvoir enfin s’allonger et se reposer et ils se mirent en route.





Allongée sur l’unique lit de la pièce, Temari regardait le plafond, une main sur son ventre qui avait enfin décidé de ne plus lui jouer de mauvais tours. Elle était donc en train de penser à tout et à rien, tout en fixant cet éternel plafond gris et déprimant. L’envie fugace de se retrouver à l’air pur lui vint à l’esprit mais elle l’éloigna d’un coup de main en songeant qu’elle se sentait mal dès qu’elle se trouvait à la verticale. Aussi resterait-elle à l’horizontal jusqu’à ce que tout aille un peu mieux en elle.

La jeune femme ferma les yeux, sentant le sommeil l’envahir. Elle était prête à tomber dans les bras de Morphée lorsque soudain, la porte de la chambre d’hôtel s’ouvrit en grand.

« Temari ! Lève toi ! On va manger à Ichiraku ! », annonça Kankurô en souriant.

Puis en voyant sa sœur allongée de la sorte, l’inquiétude le gagna à nouveau. Il s’approcha doucement et posa une main hésitante sur la jambe découverte de son aînée.

« Tu préfères rester ici peut-être ? »

Temari rouvrit les yeux et fronça ses sourcils, toujours aussi pensive. Elle finit par soupirer, secouer négativement la tête et se redresser. Inutile d’inquiéter les gens plus qu’il ne le fallait. Elle irait à cette soirée, juste pour montrer qu’elle allait bien, qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Et en pensant cela elle pensait uniquement à ses frères.

« Je vous rejoins, marmonna-t-elle.
-Super ! A tout’ !
-Mh… »

Kankurô ressortit de la pièce, la blonde se leva péniblement.

C’est avec une lenteur insoupçonnée chez cette kunoichi d’habitude pleine de vie que Temari se prépara. Elle eut plusieurs fois envie de renoncer et rester ici parce que son estomac semblait se renverser de nouveau. Mais si elle faisait ça, c’était qu’elle était faible et ça, hors de question de se le dire, de se le montrer. Alors elle irait. Oui. Elle irait. Elle y arriverait. Même si son estomac devait éclater ou faire du saut à l’élastique dans son corps, elle irait.

La jeune femme regarda un instant son éventail, soupira et sortit de la pièce.





La soirée était déjà bien avancée, quelques shinobis venus faire la fête pour l’arrivée des Sunniens étaient même déjà partit et ne restaient plus que les personnes dites « proches » autour de la grande table réservée. Temari était au bout, adossée au mur, les yeux clos, cherchant à oublier la douleur qui lui entravait le ventre. Naruto continuait de manger des ramens juste en face d’elle et à chaque fois qu’elle rouvrait ses paupières, c’était pour avoir un spectacle peu ragoûtant. Kankurô parlait avec passion de ses marionnettes à Kiba mais également à Hinata, qui semblait étrangement captivée. De son côté Gaara regardait tout et tout le monde, avec son éternel air impassible, écoutant d’une oreille distraite la conversation entre Sakura et Shikamaru.

Temari rouvrit un instant les yeux. Elle se détourna rapidement du spectacle que donnaient Naruto et ses ramens et regarda autour d’elle.

Etrangement, aucun son ne parvenait à ses oreilles. Elle avait l’impression d’être devenu sourde. Ses sourcils se froncèrent et elle déglutit difficilement.

Tout se mit soudain à tourner autour de la jeune femme. Temari commença à manquer d’oxygène et entrouvrit la bouche, comme pour lancer une alerte. Malheureusement personne ne sembla la voir. Elle porta lentement sa main à sa gorge et se raidit en constatant qu’elle ne pouvait réellement plus respirer.

La panique l’envahit tout entière et elle ferma les yeux énergiquement, tentant de sortir de ce cauchemar.

« Temari-san ?! Hey ! Sakura-chan ! Temari-san fait un malaise ! »

Un bruit de tabouret qui tombe au sol et la sensation que quelqu’un la prenait dans ses bras.

Puis le noir complet… elle arrêta de respirer.



Voilà.
Je remercie Mimoo pour m'avoir donné l'idée!

Merci d'avoir lu