Suna style


Fanfiction Naruto écrite par arwen00710 (Recueil de arwen00710)
Publiée le 10/03/2008 sur The Way Of Naruto



Kaitlin: Arweeeen!!! Ramènes tes fesses!! C'est l'heure du résumé!!
_personne_
Kaitlin: ARWEEEEN!!!
_personne_
Kaitlin: Nan mais c'est pas vrai... ARWEN BORDEL!!!
_toujours personne_
Kaitlin: j'vais te tuer. *inspire*

_Loin, très loin_
Arwen: Nyark xD


Kaitlin: Boooon... Personne n'est volontaire, j'imagine? J'vais tous vous tuer!!!!
*inspire*
Dans le précédent chapitre, Anko a emmené l'équipe de Tinwë au grand complet, ainsi que Sonan, Shino et Hinata en mission d'espionnage... officiellement, puisqu'elle a décidé, officieusement de tuer tout les habitants de la tour suspecte.

Anko: Mwahahahaha!! Heureusement que j'ai de bonnes initiatives, sinon, qu'est-ce qu'on s'ennuierait!
Yumi: Vi!!

Asunaï y a vu l'occasion en or de filer du village pour accomplier ses objectifs personnels, et a filé à Taki avec Lia et Maïko, laissant Kim et un mystérieux lanceur de boules de neige sur le carreau à Konoha...

Kim; Un carreau? Quel carreau? J'suis dans la rue!

Un choix cornélien s'offre à l'équipe de la tour, en la présence de trois portes. Connaissance, Force, Oubli.
Yanou, Héléa et Yumi empruntent la première, Sonan, Shino et Hinata la seconde, et Anko file en hurlant dans la troisième.

Anko: Pourquoi?
Kaitlin: Hmm?
Anko: Pourquoi?
Kaitlin: Pourquoi quoi?
Anko:... J'sais plus, j'ai oublié.

Asunaï récite à nouveau la prophétie des trois pierres, et réalise que celle qu'elle doit récupérer est l'emblème de la famille royale.

Asunaï: Youpi!! Des complications!!!
Maïko: Arwen-san? C'est fini!!

Arwen: Ah? Coucou!
Kaitlin: Toooiiiiii......
Arwen: Moi?
Kaitlin: *regard meurtrier*
Arwen: Ohohoh... Commencez vite la lecture, j'imagine que la scène de massacre qui va suivre est interdite aux moins de cinquante ans...



Chapitre 55: Début des missions (officielles ou non)



Étage 0

Anko


« Ooops! fit Anko quand elle sentit qu'elle avait actionné un fil, tendu au milieu du couloir. »

Elle leva les yeux au plafond pour voir une herse, hérissée de pointes, s'abattre sur elle :

« Tiens, c'est marrant, ça! »

Elle effectua une technique de substitution, et quand la grille se fut abattue sur une bûche dans un vacarme assourdissant, elle réapparut de l'autre côté.
« Hum… dit-elle. Ce n'est pas un piège très sophistiqué… Nos bandits ne sont probablement pas des ninjas… Tant mieux! Allez, hop, on est reparti ! »

Étage +6

Héléa, Yumi, Yanou


Cela faisait plusieurs minutes qu'Héléa, Yumi et Yanou marchaient sans encombre dans la pénombre d'un escalier.
Au fur et à mesure qu'elles montaient, la lumière se faisait plus présente, rassurante.
L'escalier déboucha enfin sur un palier, où les trois jeunes filles s'avancèrent, Yanou en tête.
La jeune acrobate avait à peine fait quelques pas qu'elle sentit le pavé, sur lequel son pied s'appuyait, céder.
Son pied traversa le sol, et ne rencontra que l'abîme.
Autour d'elle, les pierres qui formaient le palier de l'étage se détachèrent, et s'écroulèrent à leur tour.
Elle cria.

Héléa, comprenant que le sol s'effondrait sous elle, passa sous sa forme ailée.
Sur sa droite, Yanou poussa un cri.
Yumi, quant à elle, jeta un regard désespéré au plafond, espérant y trouver un point d'ancrage pour son fouet, qu'elle trouva.
En effet, une poutre soutenait la voûte au-dessus d'elle, lui offrant une prise idéale.
Pendant qu'elle lançait son fouet en direction de la poutre salvatrice, Héléa s'appliquait à remonter la courte descente qu'elle avait amorcée. Le cri de détresse de Yanou se perdait au fond de l'abîme, et lui glaçait le sang.
Non… Pas Yanou.
Mais les ailes d'Héléa ne lui furent que de peu d'aide. En effet, une pierre, parmi celles qui continuaient de se détacher du palier, chuta et heurta violemment sa tête. Elle se sentit retomber dans le gouffre noir qui l'aspirait, puis perdit connaissance.

**********


« La seconde pierre est l'emblème royal de Taki ? Super ! Ça met un peu plus de piment dans l'affaire! »

Lia dévisagea sa senseï. Était-elle sérieuse ? Voler le parchemin contenant les informations qu'elle voulait, et tuer les ninjas qui les accompagnaient, lors de la mission à Kiri, avait déjà été risqué. Cela aurait pu déclencher une guerre entre les deux villages, et Asunaï avait risqué sa vie.
Donc, elle était sérieuse, en conclut son élève. Ça n'allait pas être de la tarte.
Mais au fond, c'est vrai que ça pouvait être drôle.

Maïko les dévisageait comme deux folles.

« Qu'est-ce qu'elles ont de si important, ces pierres ? Elles sont magiques ?
- Hmm ? Fit Asunaï. Non, non, aucun pouvoir.
- Alors?
- J'en sais rien. Mais mon beau-père les voulait, et il ne désirait jamais rien d'inutile.
- Vous cherchez à l'aveuglette?
- Totalement.
- Et vous êtes prêtes à risquer votre vie et l'honneur du village qui vous a accueillies?
- Bah, oui. T'es un peu lent à la détente, non?
- J'avoue avoir du mal à comprendre…
- On aurait pas du t'emmener… Soupira Lia. Tu ne seras qu'un boulet.
- Hey ! J'essaie juste de savoir à quoi je suis mêlé ! J'aime pas me battre pour rien.
- Tu vas nous aider ? Le dévisagea la jeune fille, incrédule.
- Bah, oui… T'es un peu lente à la détente, non? »

Asunaï le regarda, amusée.

« Je l'aime bien, ce garçon. »

**********


Étage -1

Hinata, Sonan, Shino


Le couloir dans lequel Hinata, Sonan et Shino progressaient prudemment s'élargissait au fur et à mesure de leur avancée.
Mieux, d'énormes bougies fixées çà et là aux murs diffusaient une clarté rassurante, et leur permettaient de marcher sans risquer de s'étaler à chaque pas.

« Regardez, dit Hinata, qui avait gardé son byakûgan activé. »

Elle montra, imprimées dans l'épaisse couche de poussière qui couvrait le sol, des empreintes de pas encore fraîches.

« On dirait que c'est nous qui avons pris la bonne porte, dit Sonan.
- Hn, acquiesça Shino.
- Oh… émit Hinata. J'espère que les autres ne sont pas en danger…
- Stop! Dit Shino. Il y a quelque chose de louche… »

Les deux autres le virent froncer les sourcils.

« Il y a un escalier… Déclara-t-il, inquiet.
- M… Mais ! S'exclama Hinata en tremblant. L'escalier… Descend ?
- Ce n'est pas normal, dit Sonan. Ce qu'il nous faut, c'est monter…
- Ce n'est pas le bon chemin ! Fit l'héritière des Hyûga. Il vaut peut-être mieux revenir sur
nos pas, hm ?
- Attendez, tempéra Sonan. Gen'kaku! »

Elle n'avait pas senti l'odeur particulière du genjutsu, mais peut-être était-il bien camouflé. Ses yeux bleus et pâles semblèrent briller un instant.

« Je ne distingue aucun genjutsu susceptible de nous induire en erreur, finit-elle par lâcher, intriguée.
- Pas de piège non plus, confirma Hinata. »

Shino envoya ses insectes sonder le couloir, à la recherche d'un escalier dissimulé ; et ses deux coéquipières entreprirent de découvrir un quelconque mécanisme susceptible de faire pivoter l'escalier ou d'ouvrir un passage caché.

Étage +6

Yumi



Yumi grimaça. Cela faisait cinq bonnes minutes qu'elle était suspendue là, à son fouet accroché à une poutre de la voûte, et à la seule force de ses bras. Force qui commençait à diminuer, d'ailleurs.
Elle fixa désespérément l'abîme sous elle.

« YANOU ! PETITE SŒUR ! Hurla-t-elle une nouvelle fois. HÉLÉA ! »

Et une nouvelle fois, seul l'écho lui répondit.
Elles étaient tombées dans un piège très sophistiquée.
Trop sophistiqué pour des brigands, d'ailleurs.
Premièrement, un genjutsu leur avait fait imaginer un palier au lieu d'un trou béant, à la sortie de l'escalier.
Ensuite, à l'autre bord du précipice, des pavés étaient empilés, retenus par de fins fils transparents. La moindre vibration faisait résonner ces derniers, et déclenchait un éboulement de pierres, accentuant l'illusion et diminuant les chances de survie de ceux qui survivaient à la chute.

C'est pourquoi Yumi décida de cesser de hurler. Chacune de ses performances vocales projetait dans le gouffre une vingtaine de nouvelles pierres, et au fond de l'abîme, il y avait… Ses coéquipières.

Des larmes perlaient aux coins des yeux de l'acrobate. Ses bras la faisaient souffrir au point de pleurer.
Elle tenta de se hisser plus faut sur la lanière de son fouet, mais ses bras ne le lui permettaient pas.
Elle effectua alors une contorsion du dos et des hanches, pour ramener ses chevilles à la hauteur de la lanière, et non dans le vide.
Elle serra les pieds solidement de part et d'autre du fouet, et, s'accordant ainsi une nouvelle prise sur le fouet, elle put soulager ses bras le temps de les accrocher plus haut.
Mais ses pieds glissaient sans cesse du fouet, et elle était contrainte de se maintenir la plupart du temps à la force des bras.

« Bordel… Jura-t-elle. »

Étage 0

Anko


Anko évita une volée de lames diverses en effectuant une série de petits bonds vers l'avant.
Ces pièges manquaient de sophistication pour un ninja expérimenté.
La jounin se demandait même si les personnes qui les avaient conçus étaient des shinobis.

« Trop facile! S'exclama-t-elle. Même pas mal! »

À vrai dire, les différentes embûches ne retardaient même pas sa progression.

« Je suis trop forte ! »

**********


Kim se pencha en avant, examinant les empreintes dans la neige, de l'endroit où on lui avait lancé la boule de neige.
L'inconvénient de ces fichues sandales de ninjas, c'est qu'à part la pointure du propriétaire, elles étaient toutes semblables.

Les traces ne continuant pas, elle en déduisit qu'il avait bondi sur un toit. Elle suivit cette trace, se retrouvant sur le sommet de l'immeuble. Une nouvelle boule glacée la percuta, sur le coté.
Le temps qu'elle enlève la neige, l'attaquant avait disparu. Yo n'avait rien vu non plus, assailli par une mini tempête de neige, sûrement fruit d'un jutsu.

La jeune fille aux yeux de chat huma l'air et sourit. Son mystérieux assaillant était un homme. Elle n'arrivait pas à en savoir plus. Il devait la connaître, puisqu'il avait masqué son odeur.

Elle courut au bord du toit, suivant les marques dans la neige.

**********


« Dis, Lee… Il est pas un peu frappé, ton senseï ? »

Lee mit un léger temps à répondre, perdu au milieu de toutes ces nouvelles sensations pour lui.
Asuka avait glissé sa main dans la sienne, le plus normalement du monde, et il avait énormément de mal à ne pas rougir.
Alors, répondre à une question…

« Euh… Non, pas vraiment. Il est toujours comme ça…
- Oui, mais il est frappé, non?
- Bah… »

Asuka s'arrêta et se planta devant Lee. Sa proximité le fit rougir encore plus.

« Lee? Tu es sûr que ça va?
- Voui voui…
- T'es tout rouge ! »

Elle plaça sa main fraîche sur son front, lui faisant réaliser qu'il avait vraiment chaud… Il n'arrêtait pas de la regarder. Elle était vraiment jolie…

« T'es brûlant ! Viens t'asseoir, j'vais chercher à boire ! »

Il obéit, sans réfléchir. Jusqu'à maintenant, hormis Gaï, personne ne s'était ainsi occupé de lui, surtout pas des filles. C'était agréable.
Asuka revint s'asseoir après avoir parlé avec le serveur, munie de deux verres. Lee vida le sien d'un trait.

« Drôle de goût, cette eau.
- C'est pas de l'eau. »

**********


Étage -10

Héléa, Yanou


Héléa ouvrit un oeil sur les ténèbres environnantes. Le premier mouvement qu'elle fit se traduisit par une douleur tenace.
Son champ de vision était obstrué par ce qu'elle reconnut être son propre sang séché, qui avait coagulé près de son œil.
Elle parvint à bouger un bras, ankylosé et douloureux comme si elle avait fait une chute de plusieurs mètres (et, de fait…) et essuya d'un revers de manche ses paupières et sa joue.
Sa pommette était douloureuse, et elle s'attendait à y trouver un joli bleu dans quelques jours.
Un liquide poisseux, le même sang qu'elle avait sur le visage, coulait dans ses cheveux. Tâtonnant sur son crâne, elle mit la main sur la plaie et grimaça. Elle se souvint alors. La chute. La pierre.
En remuant son autre bras, elle ressentit une douleur plus tenace que pour le premier, et comprit qu'il était déconseillé de s'appuyer dessus pour se relever.
Elle fit donc pression sur son coude droit pour s'aider. Tout le côté gauche de son corps était endolori, c'était probablement sur ce côté qu'elle était tombée, mais elle parvint sans trop de peine à se mettre à genoux, et scruta l'obscurité autour d'elle.
De la lumière venait d'en haut, loin au-dessus d'elle.
Elle avait eu de la chance de s'en tirer sans rien de cassé après une chute pareille.
Un bruit sourd résonnait non loin d'elle. Comme si l'on cognait du métal contre quelque chose de plus dur encore… De la pierre, par exemple.
Il y avait un bruit d'eau, également. Et une puanteur atroce.

Quand ses yeux se furent habitués à l'obscurité, elle aperçut une silhouette arc-boutée, à l'endroit d'où provenait les coups sourds.
l'individu semblait plutôt frêle, et tirait pourtant de toutes ses forces sur quelque chose qui semblait être contre ou dans le mur, près du sol.

« Yanou ? Tenta-t-elle. »

La silhouette cessa un instant ses efforts.

« Héléa ! Tu vas bien?
- Ou, à peu près… Toi aussi ?
- À peu près aussi… Répondit l'acrobate.
- Yumi ? Interrogea Héléa.
- Je ne sais pas… J'ai sondé les différents… Restes humains qui… Traînent ici pour vous trouver… Et je… Je n'ai mis la main que sur toi… Bégaya la cadette des Sayeï.
- Attends un peu… »

La jeune fille aux yeux gris-diamant concentra un peu de lumière dans sa main pour éclairer les environs.
Cinq corps, dans un état de décomposition plus ou moins avancé, gisaient là, mais la principale source de puanteur ne provenait pas d'eux.
En effet, il coulait là, dans une rigole d'à peu près un mètre de large, une canalisation d'égouts servants à la tour, charriant toutes sortes d'immondices pour le moins répugnantes.
Pourtant, bien que Yanou en eut jusqu'aux genoux, elle continuait à tirer sur la petite grille en fer permettant à l' "eau" de s'écouler hors de l'oubliette. Le grillage, d'environ un mètre sur un mètre, paraissait assez solide, et était encastré dans le mur, contre le sol.
Yanou y avait vu, sans doute à raison, un probable échappatoire, ce qui l'avait poussée à s'engager dans la canalisation malgré le liquide puant frôlant ses cuisses.
Dans tous les cas, pas de trace de Yumi. Héléa réprima un haut-le-cœur en observant les cadavres couchés là. Décidément, ceux-là avaient eu moins de chance qu'elles.

« C'est étrange, dit-elle à son amie. Si un brigand devait ressembler à quelque chose de particulier, c'est l'image que j'en aurais…
- Ce qui signifie? S'enquit Yanou, inquiète.
- Il y a plusieurs possibilités… Il est possible que nos voleurs aient eu des "ratés" en posant leur piège. Une autre hypothèse serait que le piège était déjà en place à l'arrivée des brigands. Ce qui voudrait dire que soit l'embûche date d'avant l'abandon de la tour, soit que nos voleurs ont été surpris en débarquant dans une tour déjà occupée…
- Si je résume, dit Yanou, nous ne sommes pas sûres de la nature des occupants de cette tour…
- Enfin, trancha Héléa, pour le savoir, il faut déjà sortir de là… »

La jeune fille aux yeux gris se mit debout avec difficulté. Éclairant son chemin, elle mit après maintes hésitations son pied dans la canalisation, réprima son envie de vomir, et alla rejoindre Yanou près de la grille.

Étage -1

Sonan, Shino, Hinata


« C'est pas possible ! S'écria Sonan. Il n'y a pas de porte qui mène à l'étage ! »

Shino resta muet, avança lentement vers l'escalier qui descendait vers les profondeurs de la tour, puis posa son pied sur la première marche.

« Gloups... Émit Hinata, anxieuse.
- Bon, on a pas le choix, conclut Sonan en descendant à son tour. J'espère que ce n'est pas un piège… »

Hinata acquiesça, s'agrippa solidement à la rampe pour se rassurer et suivit ses compagnons.
Par chance, l'escalier était plus ou moins éclairé, ce qui leur évitait de rater une marche.

« Wooops ! S'exclama Sonan en finissant sur les fesses, après avoir dévalé une bonne dizaine de marches. »

Ah si, l'escalier humide glissait, quand même.
Sonan grommela, frotta son postérieur endolori, puis se remit en marche.

Étage 0

Anko



« Un kilomètre au plafond, ça use-euh, ça use-euh, un kilomètre au plafond, ça use-euh les talons ! Deux kilomètres… »

Le couloir dans lequel Anko progressait était parsemé de pièges divers, mais grossièrement placés à même le sol et sur les murs, bien en évidence.
La jounin avait opté pour la solution de facilité, en choisissant de marcher au plafond, à l'aide de son chakra.
Pratique, rapide et efficace.

Enfin, si quelqu'un la voyait, il la prendrait sans doute pour une tarée.

« Pas grave! Je suis tarée ! »

Étage +6

Yumi



Mais si Anko était parfaitement à l'aise au plafond, Yumi l'était en revanche beaucoup moins, toujours suspendue à son fouet.
L'acrobate avait entrepris d'effectuer un mouvement de balancier au-dessus du gouffre, espérant sauter de l'autre côté. Au moins, elle était sûre que son fouet ne lâcherait pas. Elle, par contre, si. Ses bras étaient douloureux, et tous ses muscles étaient tendus à l'extrême pour ne pas lâcher prise.
Au bout de quelques minutes, elle estima que le mouvement qui lui était conféré pouvait lui permettre d'atteindre l'autre extrémité du trou.
Elle inspira profondément, déglutit et jura intérieurement pour se donner du courage ; puis, à l'instant précis où la parabole qu'elle décrivait l'amena au plus près de l'extrémité salvatrice, elle lança une décharge de chakra dans son fouet. Celui-ci se déroula mollement, lâchant sa prise sur la poutre, et laissa Yumi en chute libre contrôlée, comme celle-ci l'avait escompté. Mais l'acrobate se rendit rapidement compte qu'elle était trop juste.

« Kyaaah ! Cria-t-elle. »

Au lieu d'être propulsée à l'autre extrémité du couloir, Yumi s'étala trois bons mètres plus bas, à la verticale, contre la paroi du trou, les bras en croix.

« Ouch, aïe-aïe-aïe, bordel… »

Elle n'adhérait au mur que grâce à son chakra. À l'issue d'une manœuvre périlleuse, elle parvint à glisser son fouet entre ses dents, pour faciliter l'escalade de la paroi.
Parvenue à moins d'un mètre du haut, elle déclencha malgré elle la chute d'une dizaine de pierres.

Merde, songea-t-elle…

Elle se mit à espérer qu'aucun pavé n'atteigne sa tête, et serra les dents sur son fouet.
Bizarrement, cette situation lui rappelait…

----FLASH-BACK----

[i]» Yumiiii ! Je vais tomber ! Gémit la petite Yanou, âgée de huit ans à peine.

- N'aie pas peur, petite sœur ! Tenta l'aînée, qui n'en menait pas large non plus.
- Mais non, vous ne tomberez pas ! S'exclama une jeune femme d'une vingtaine d'années à peine, penchée au-dessus d'elles. »

Des yeux bleu pâle. Des taches de rousseur. Des cheveux ondulés, de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel… Tinwë.
Les deux jumelles, ce jour-là, étaient sensées "s'initier à la maîtrise du chakra", selon les mots de leur senseï.
Le problème, c'était qu'il s'agissait de la première fois qu'elles entendaient parler de ce mot, le clan ne confiant ses enfants à l'académie qu'après l'enseignement de l'acrobatie. Et elles étaient quand même suspendues à un bout de rocher glissant, au-dessus de vingt mètres de dénivelé à pic. À la force des bras.
Héléa n'était pas là. Héléa n'était pas encore dans l'équipe, à ce moment-là. D'ailleurs, les deux petites Sayeï, sous la protection du clan, n'étaient même pas officiellement les élèves de Tinwë Yoshida.
Et pourtant, elles peinaient, les larmes aux yeux, pour un compliment de leur idole de toujours.
Tinwë Yoshida se pencha d'ailleurs par-dessus le gouffre pour planter ses yeux clairs dans ceux des deux enfants, avant de déclarer d'un ton des plus sérieux, presque solennel:

« Pétez un coup, vous décollerez! »

Les jumelles tournèrent la tête pour se jeter un regard ahuri, puis éclatèrent de rire. Pas que ce type d'humour les amuse encore à huit ans. C'était le fait qu'une grande personne puisse dire des inepties pareilles qui les achevait.
Et forcément, quand on rit à se tenir les côtes, on a pas idée de s'agripper de toutes ses mains à une pierre rugueuse.
Résultat, les deux sœurs, complètement déconcentrées, finirent par lâcher prise et déraper.
Leur hilarité fut du même coup de courte durée, et elles ne tardèrent pas à pousser un hurlement de terreur en glissant. Mais aussitôt, les cheveux de Tinwë se mirent à croître à toute vitesse sur plusieurs mètres, raides et arborant une couleur vert fluo des plus originales, pour venir s'enrouler autour de la taille des petites Sayeï et stopper leur chute.
Puis, sans que la jounin n'ait à exécuter le moindre mouvement de tête, sa chevelure colorée remonta les jumelles jusqu'à la terre ferme, et les souleva d'une cinquantaine de centimètres du sol, afin que leur deux visages se retrouvent en face de celui de Tinwë.

« BOUH! S'exclama la jeune femme, espiègle, ce qui eut pour effet de faire sursauter les deux enfants. »

Puis, toutes les trois éclatèrent d'un rire franc et chaud.[/i]

----FIN FLASH-BACK----

Par chance, aucune pierre n'atteignit la tête de Yumi, et elle put continuer sa progression vers le haut, sans encombres.
Une fois parvenue à l'extrémité du mur, elle se hissa sur l'autre bout du couloir, non sans peine, avec les bras endoloris. Dès qu'elle fut assurée de ne plus risquer de retomber, elle s'abandonna au sommeil, sur le ventre et les bras en croix, dans un grand état d'épuisement.
Il lui avait fallu pas loin d'une demi-heure pour franchir ce maudit trou, quand même.

//Le lecteur averti conviendra qu'il y a de meilleurs endroits où dormir//.


Étage -9

Shino, Hinata, Sonan



Le trio Hinata/Shino/Sonan progressait vite. Le couloir dans lequel ils marchaient était en effet de mieux en mieux éclairé.

Mais de plus en plus humide, pesta Sonan, après une énième chute sur les fesses.

Une seule chose les préoccupait. Ils descendaient, alors qu'ils voulaient monter.
Leur marche fut d'abord silencieuse, furtive, puis ils se rassurèrent, et commencèrent même à discuter (à l'exception de Shino, toujours aussi peu loquace.)

« Alors, Hinata? Insista Sonan.
- Je te dis qu'il… Il… Il n'y a rien… Comme sentiment… Entre Na… Naruto-kun et moi ! Bafouilla l'héritière des Hyûga, écrevisse.
- Mauvaise réponse, rétorqua la jeune femme aux cheveux blancs et aux yeux bleu pâle.
- Eeeeuh... Switch! Tenta Hinata. Joker ! 50/50 ! Shinoooo ! Elle m'embête!
- L'appel à un ami n'est pas autorisé! Dit la jeune Aken en souriant.
- Chut ! Intima soudain l'Aburame. »

Le trio se figea instantanément, silencieux

« Qu'est-ce qui se passe ? Paniqua Hinata.
- Il y a des voix, là-bas, répondit calmement Shino.
- Qu'est-ce qu'on fait ? Fit Sonan.
- A-t-on le choix?
- Non.
- Alors on avance. »

Hinata s'agrippa au bras de son amie, anxieuse, et les trois ninjas continuèrent leur progression en tremblant légèrement.
De peur et d'excitation.

Étage -10

Héléa, Yanou


Yanou et Héléa furent rapidement en sueur, à force d'efforts.
la petite grille en métal résistait aux tractions qu'elles exerçaient dessus, et la puanteur de l'égout était intenable. Héléa en avait la nausée.
Mais brusquement, après un effort bien réparti, le grillage céda et s'arracha du mur, laissant échapper un cri de surprise aux deux jeunes filles, qui atterrirent sur les fesses, dans la boue nauséabonde de la canalisation.
Tout au bas du mur était désormais pratiquée une petite ouverture, d'un peu moins d'un mètre carré, dont plus de la moitié était occupée par l'"eau" qui s'écoulait.
L'étroitesse de la brèche n'arrangeait pas les deux genins, car elle les forçait à s'y faufiler à quatre pattes… c'est-à-dire dans les immondices jusqu'au ventre.
Elles retinrent leur respiration, puis passèrent à travers le trou. Elles se relevèrent dans l'obscurité totale. La canalisation coulait ici aussi, d'où la puanteur.
Héléa éclaira la pièce, mais cet effort parut l'épuiser.
Les deux jeunes filles se trouvaient dans une sorte de petite cave, où étaient empilées en vrac diverses armes plus ou moins rouillées.
Quelques marches, au fond, donnaient sur une petite porte en bois.
Yanou, que l'odeur d'égouts commençaient sérieusement à incommoder, se dépêcha dans cette direction. Mais revint sur ses pas quant elle remarqua qu'Héléa ne la suivait pas.
La kunoïchi aux yeux gris-diamant, en effet, avait cessé de supporter la puanteur alentour, et c'était agenouillée pour vomir.

« Ça va, Héléa ? S'enquit la jeune fille aux yeux bridés. »

Héléa se remit debout en chancelant, et s'adossa à un mur en inspirant pour calmer sa nausée.

« Yanou, dit-elle d'une voix rauque. Va-t-en.
- Hein ?
- Pars devant, je te rejoindrai.
- Mais… C'est hors de…
- PARS ! »

Yanou obtempéra en jetant un coup d'œil inquiet vers son amie. Puis elle poussa la petite porte en bois qui s'ouvrit sans résistance, et déboucha dans un couloir éclairé.

Héléa attendit d'entendre la porte se refermer doucement, puis soupira. Dans son état, elle aurait été une gêne et une perte de temps pour l'acrobate. Alors, il lui fallait attendre que sa faiblesse disparaisse.
Ses jambes tremblèrent. Elle porta la main au sang séché sur son crâne. La blessure la faisait souffrir.

**********


« Bon… Lia, toi, tu te renseignes sur l'origine de ce symbole. On est en plein jour de fête, ça devrait pas être bien compliqué. Maïko-san… Toi, tu en cherche l'emplacement. Des questions posées par la même personne pourraient attirer l'attention.
- Et vous, Asunaï-san?
- Moi ? Je reste ici, et j'attends.
- En vous bourrant de dangos, grommela Lia. On y va, Pot-de-glu ! »

Les deux jeunes gens s'éloignèrent, puis prirent des directions opposées à la première intersection.

**********


« Ce… N'est pas de l'eau?
- Bah non. C'est du saké. Je sais qu'on a pas l'âge… Mais y'a rien de tel pour requinquer quelqu'un de malade! T'as un sacré coup de coude!
- C'est que… Asuka-chan… Je…
- Asuka-chan ! Tu m'as appelée Asuka-chan ! S'exclama la jeune fille ravie, en le serrant dans ses bras.
- Vouiii ! Fit Lee, qui commençait à ressentir les effets du puissant alcool. »

**********


Kim esquissa un sourire, sans manifester sa joie. Un mouvement brusque, et l'homme s'échapperait.
Il se tenait en contrebas, cherchant apparemment où elle avait pu disparaître.

Le fille-chat avait subitement disparu de son champ de vision, puisque Kim avait envoyé un clone… Qui n'avait certes pas de consistance, mais qui possédait son odeur.
Comme prévu, son mystérieux farceur l'avait suivie, puis avait fini par réitérer son attentat. La boule de neige avait traversé l'illusion, la dissipant, sous le regard amusé de Kim.
Le moment de le faire payer.

Elle enchaîna les signes.

« Doton ! Les épées de Gaïa ! »

Les monstrueuses épées de terre sortirent de la terre gelée… Aspergeant copieusement le garçon de neige.
Annulant sa technique, Kim bondit du toit pour lui tomber dessus, le faisant rouler sur le sol.
Après quelques galipettes, elle prit le dessus, le plaquant contre terre.

« Attrapé ! Triompha-t-elle. »

**********



Étage -9

Anko


Les embûches étaient toujours aussi aisées à éviter, mais quelque chose troublait Anko : le couloir s'enfonçait dans les profondeurs de la tour, au lieu de monter comme elle le souhaitait… Troublant.
Elle aperçut de la lumière à un tournant, et s'y dirigea.
Soudain, des murmures parvinrent à ses oreilles.

Étage -9

Hinata, Shino, Sonan



Le trio Hinata/Shino/Sonan sursauta quand quelqu'un sortit brusquement, en aval, d'un couloir perpendiculaire.

« Anko-sama ? S'étonnèrent les trois ninjas.
- Oh, tiens, coucou ! Vous allez bien ? Fit la jounin comme si elle venait d'entrer dans un salon de thé. »

Les trois autres soupirèrent de soulagement. Mais leur répit fut de courte durée.
Les voix un peu plus loin s'étaient tues, et ce silence était lourd de menace.

« On est repéré, dit Shino. Deux hommes viennent par ici. »

Hinata et Sonan acquiescèrent en chœur. Quant à Anko, elle s'était déjà élancée à la rencontre de leurs adversaires, kunaïs en main et hurlant :

« C'est parti mon kiki ! »
C'est fou ce qu'elle peut avoir comme points communs avec Lia et Naruto, songea Sonan, amusée bien que les sens en alerte.

Étage +6

Yumi


Yumi se réveilla exactement à l'endroit où elle s'était endormie une petite heure auparavant.
Elle tira un peu sur sa jupe trop courte, arrangea ses cheveux noirs puis se releva, ragaillardie par sa petite sieste improvisée.
Puis l'acrobate se remit à monter les marches, en prenant soin de ranger son précieux fouet dans sa ceinture.
Mais l'ascension la fatigua rapidement. Les marches étaient hautes et l'escalier tournait sur lui-même.

Bordel, saloperie, merde, putain…

**********


« Le symbole de Taki ? Mais bien sûr que j'en connais l'origine, ma petite… Ralala, qu'est-ce qu'on leur apprend, aux jeunes, de nos jours ? »

Lia sourit. Elle avait de suite trouvé la bonne pigeonne. Une vieille dame, assise à contempler béatement le défilé de la famille dirigeante du pays. Le client idéal.
Sous un henge lui donnant quelques années de moins et un air candide, elle avait innocemment posé la question à la vieille femme.

« Ah bon, Oba-san ?
- Bien sûr ! Écoute. Il y a très très longtemps, des forces obscures ont envahi le pays. C'étaient de féroces démons, capables d'aspirer l'énergie vitale de leurs ennemis ! Personne ne pouvait les vaincre. »

Lia adopta une moue terrifiée qui collait à son personnage, alors qu'elle aurait préféré afficher une moue sceptique.

« Mais le roi de Taki comprit que c'étaient des combattants comme les autres, malgré leur apparence repoussante. Au lieu de les traquer et de déclencher leur colère, comme les pays disparus des tourbillons et de l'âme, il leur tendit la main.
Touchés par ce geste inhabituel, les démons lui promirent de ne jamais attaquer le village, et lui offrirent cette pierre. Elle avait pour eux une valeur symbolique, appartenant à l'emblème royal. Le Roi fut touché, et en fit son propre emblème royal.

« Ooooh… Fit Lia, en qui l'histoire, bien qu'abracadabrante, trouvait un étrange écho. C'est vrai, Oba-san?
- Bien sûr ! Mais qu'est-ce qu'on leur apprend, aux jeunes… »

Tandis qu'elle maugréait sur l'éducation actuelle, Lia la laissa et s'enfonça dans la foule.
Bizarrement, cette histoire bizarre correspondait avec la mention "offerte en gage de respect".
Plus étrange, Lia avait l'impression de l'avoir déjà entendue. Mais où? Quand? Ce n'était pas le genre de l'orphelinat de Suna, ni des différentes familles qu'elle avait connues, encore moins de la rue.
Alors, quand ? Avant ? La vieille dame qui tenait l'orphelinat lui avait expliqué, lorsqu'elle était venue chercher des explications avec des moyens de persuasions (kunaïs, entre autres), qu'une belle femme l'avait déposée là quand elle avait deux ans.
Rien d'autre. Pas plus d'explications. Et pas moyen d'en trouver d'autres, l'orphelinat avait brûlé il y a quelques années.

Ressassant ces pensées, Lia retourna à l'échoppe de dangos.

**********


« Lee ? Tu es sûr que ça va ?
- Ouais ! T'es la plus belle fille du monde ! Faut absolument que je le dise à tout le monde !
- Oui, si tu le dis… Mais la place du village ?
- Bah pourquoi pas ? Ça t'pose un problème?
- Bah… non.
- YOUPIII ! ASUKA-CHAN, C'EST LA PLUS BELLE ! »

Quelques têtes se retournèrent, amusées ou inquiètes.
Neji lui, s'alarma. Lee était bizarre. Avait-il bu? Dans ce cas on risquait la catastrophe.
Il jeta un coup d'œil à Tenten, qui redoutait le même phénomène.

Asuka, elle, s'inquiétait peu. Lee réagissait bizarrement à l'alcool, mais c'était plutôt amusant. Rien de grave ne pouvait arriver…

**********


Maïko, pendant ce temps, avait moins de chance que Lia. Il hésitait sur la conduite à tenir pour demander où était la pierre, depuis que son premier choix l'avait dévisagé d'un air soupçonneux.
Il fit un léger henge, changeant la couleur de ses cheveux et de ses yeux, masquant ses cicatrices, puis s'approcha en titubant d'un homme attablé à un bar.
Il s'assit à côté, commanda un saké, sous l'œil dégoûté du patron.
Déjà saoul à cette heure, même en jour de fête, ça le dépasserait toujours.

« Bah quoi ? Hoqueta Maïko, prenant exemple sur l'état que présentait Renji lorsqu'il revenait cuité, malgré le fait qu'il soit mineur. J'te pose un problème?
- Aucun, monsieur. Je vous sers tout de suite.
- Bah j'espère ! 'suis riche, moi! 'fin, bientôt… »

Intéressé par ces paroles, l'homme à ses cotés tourna la tête. Une cicatrice lui barrait la joue, symbole clair de son appartenance à la caste des yakusa. Maïko n'avait pas choisi au hasard.

« Riche, comment ça?
- Bah… Riche! C'pas tes oignons!
- Patron! Mets le verre de mon ami sur ma note…
- Oh ! Bah, ça, c'est vach'ment gentil ! J't'aime bien!
- Moi aussi, moi aussi, assura le yakusa, une lueur malsaine au fond des yeux. Je t'ai fait plaisir, tu voudrais pas me rendre un petit service?
- OUAIS ! Tout ce que tu veux, mon pote!
- J'ai ma petite fille qui est trèèès malade… Mais je n'ai pas assez d'argent pour la soigner… Tu m'en prêterais un peu?
- Bah ouais… Mais j'suis pas encore riche, là. 'faut que je trouve…
- Que tu trouves quoi?
- Mon verre ! S'exclama Maïko, en buvant d'un trait le saké, agaçant le yakusa. Mets m'en un autre, patrrron!!! C'est mon pot' qui raque !
- Oui, oui… alors ?
- Faut que je trouve la salle… Où l'est planqué… Le sac d'argent…
- Et c'est quel genre de salle?
- Le genre salle du trésor ! Avec… Des trésors dedans… Mais cachés.
- Oui… Mais encore…
- À la tienne!
- Bon, ça suffit, maintenant, s'impatienta le yakusa, renversant le petit bol de saké. Réponds-moi.
- Mais euh… Mon alcool…
- J't'en payerai d'autres, l'ami, fit l'homme. »

Il paya le barman, et tira Maïko hors de la boutique. Celui-ci fit mine d'y retourner.

« Hep hep hep… On a un accord, non ?
- Mais… Et mon alcool?
- Quand je serais ri… Quand ma fille aura ses médicaments, d'accord?
- Euh…
- Allez, mon ami, dis moi… elle est où, ta salle au trésor ?
- Bah… Tout le monde la connaît!
- Alors, ton trésor est trouvé ! S'énerva le yakusa.
- Bah non! C'est ça qu'est drôle ! Y'savent pas qu'il est là, parc'que bibi, c'est l'roi du camouflage!
- Qui ça, ils?
- Bah, le Roi, le Tachycardie… Tiket-cage…
- Takikage… Souffla l'homme.
- Voilà ! Bah, mon magot, 'l'est sous son nez, et il l'a jamais vu ! Jamais, jamais, mon p'tit monsieur!
- OÙ?! Hurla le bandit, fatigué.
- Bah, dans la salle de la pierre !
- La salle de la pierre ?
- Vi! Le caillou courbé du Roi!
- Tu as planqué un trésor dans la salle du trésor du palais du Kage ? mais t'es complètement timbré ! Ça t'amuses de me faire perdre mon temps ? Il appartient au roi, ton magot, mon grand !
- Nan. C'est mon mien !
- Je te laisse à tes délires, espèce de poivrot ! Conclut le yakusa, déçu d'avoir perdu son temps.
- Merci bien, mon pote… Dit Maïko, une fois qu'il se fut éloigné. »

Il reprit son apparence et retourna à l'échoppe.


Bien! Donc je voudrais à présent féliciter les deux gagnants, tirés au sort, qui sont:

-itachi-38 pour l'ermite,
et
-Pucca-chan pour la chef des brigands.

Félicitations à tout les deux, vous allez avoir l'honneur de vous faire casser la figure.
Merci aux autres d'avoir participé!!

Autre chose, d'après le choix des portes, j'ai le regret de vous annoncer le décès de fullmetal cat et de FanDeItachi. Pas de bol xD

Bravo à Pucca-chan qui a survécu. ^O^

Itachi-38... Quel raisonnement! oO"
... Pourquoi tu t'appelles pas Shikamaru-38? xD