Suna style


Fanfiction Naruto écrite par arwen00710 (Recueil de arwen00710)
Publiée le 10/03/2008 sur The Way Of Naruto



Arwen: Allez, kaitlin, s'il te plait!
Kaitlin: Nan.
Arwen: Allez!!
Kaitlin: NAN! Je boude. J'en ai marre. Je fais plus.
Arwen: Mais je sais pas faire, moi!!
Kaitlin: Débrouille toi. *s'en va*

Arwen: Euh… Bonjour… Je m'appelle Arwen… euh… ceci est noter fic Suna Style… et dans le chapitre d'avant… euh…
Kaitlin: Pousse toi, t'es trop nulle.
Arwen: D'accord! *gagné*
Kaitlin: Donc, dans le chapitre précédent, Asuka s'est entichée de Rock Lee, qui peine à croire sa chance, et accepte de rester à Konoha à la demande de son frère.
Orochimaru perd ses cheveux…
Et après divers évènements dans le village, incluant la découverte du terrible jutsu qu'implique les pouvoirs des Sayeï de Yanou, les sept kunoïchis de Suna se retrouvent à l'appartement.
Commence une bataille en règle, quand Anko toque à la porte, pour emmener trois kunoïchis en mission…

Arwen: Voilà. C'est ce que j'allais dire.
Kaitlin: Bah voyons.



Chapitre 54: Iwa et Taki



-Je viens chercher trois personnes!

« Ça… » ;songea Héléa, «ça va encore tomber sur… »
«Héléa! Commença Anko.»
« Moi… » pensa la concernée en se frappant le front.
«… Yumi et Yanou Sayeï! Poursuivit Anko avec enthousiasme.»

Les jumelles, avec une gaieté de cœur mitigée, allèrent préparer leur sac.

«… et Sonan Aken! Finit la jeune femme.
-Encore? S'étonna la jeune fille aux cheveux blancs. Je viens de rentrer!
-Beeen… fit Anko. Chais pas, moi, c'est comme ça! Vous partez avec Shino Aburame, Hinata Hyûga et… MOI!!
-Les pauvres… grommela Asunaï.»

La jounin de Suna n'aimait pas Anko. Pas du tout. Parce qu'elle n'appréciait pas qu'on essaye de lui voler la place de «la jounin sadique et tarée», titre auquel sa rivale pouvait postuler…

Un quart d'heure plus tard, les quatre nominées quittèrent l'appartement avec Anko, leurs sacs sur le dos.
Une lueur s'illumina dans les yeux d'Asunaï.

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Lia, sortie juste derrière les filles, les observait entrain de s'éloigner, quand sa senseï la percuta violemment.

«Dépêche, tu viens avec moi, Lia!
-Pardon?
-On les suit!»

La jeune fille ne posa pas de questions. La requête n'était pas une des nouvelles lubies d'Asunaï. C'était un ordre.

Elles se mirent à courir derrière la jounin de Konoha et son équipe, mais Asunaï semblait, étrangement, s'appliquer à maintenir une certaine distance.
Au delà du village de Konoha s'étendait l'emblématique forêt, qui donnait son nom au Pays des Feuilles.
Restait encore à sortir discrètement du village, ou du moins... à trouver une excuse valable. Par chance, personne ne semblait encore avoir remarqué les deux kunoïchis, et...

«Lia-chaaaaaan! s'exclama soudain une voix familière.
-Oh non, pas lui... grommela Lia entre ses dents, désagréablement surprise par cette intonation connue.
- Laisse, on n’a pas le temps. S'il s'accroche, tant pis pour lui, coupa la jounin du sable.»



Raté pour l'effet de discrétion. Restait à jouer la carte du culot.
En passant devant le palais du feu, où l'Hokage était accoudée, Asunaï lui fit de grands signes.

«On va avec l'équipe d'Anko!!!
-Comment? Mais…»

Trop tard. La jounin du sable, une de ses élèves et, apparemment, l'ambassadeur d'Ame, avaient filé en direction des portes du village.

«Quelle mouche les a piqués? Déjà que l'équipe est nombreuse…»
Mais les ninjas du sable, bien que résidant à Konoha depuis quelques mois déjà, n'étaient pas sous son autorité, et les rappeler à l'ordre restait délicat au vu de l'aide qu'ils apportaient. Tsunade resta soucieuse.



Le trio avait enfin gagné l'abri des bois. Non pas que les arbres, dénudés par l'hiver, ne fournissent un feuillage abondant, mais les troncs épais des végétaux étaient si densément serrés qu'ils apportaient une certaine protection.
Cependant, l'équipe d'Anko était hors de vue depuis un bon moment, perdue dans le silence de la forêt engourdie par le froid.

«Asunaï-senseï, c'est vrai cette histoire?
-Non. À la sortie du village, on file vers Taki no kuni. La deuxième est là-bas.
-Bien vu.
-De quoi vous parlez?»

Lia pivota vers Maïko.

«Tu nous lâches les basques?
-Non.
-Alors tu te tais et tu suis, conclut Asunaï.
-D'accord!!»

Lia poussa un profond soupir.

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-Anko-sama… dit Hinata. Vous ne.. Vous ne pensez pas qu'on devrait passer par le palais de Tsunade-sama, avant de partir?
-Oh, nooon! Elle nous a vu passer, c'est suffisant! Répondit la jounin. Elle a ordonné la mission, donc elle est déjà au courant de tout!
-C'est une mission de quoi, au juste? Demanda Sonan.
-D'espionnage. Chic, non?
-Voui! Répondit Yumi.

Héléa et Yanou se figèrent aussitôt. Non. Pas d'espionnage avec Yumi. Non, non, non, NOOON! (NdA : les pauvres…)

-On va où? Demanda Héléa, une fois remise de sa torpeur.
-Dans les environs d'Iwa no kuni. Dans une tour, plus précisément. Les habitants du coin nous ont appelé à l'aide, car il semblerait qu'une bande de pillards ait pris possession d'une tour abandonnée. Cool, non?
-Et on doit fait quoi?
-D'après Tsunade? Observer, et surtout ne pas agir. D'après moi? On rentre et on tue tout le monde, c'est mieux!
-Mmmh... Émit Shino.
-À quelle version doit-on s'en tenir? Questionna Hinata.
-La deuxième, voyons!
-Oh, chic! Dit Yumi. On va bien s'amuser!!

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.
-Lia? Sonan? Asunaï-senseï? Yanou? Héléa? … Yumi?
-Miaou!!

Kim s'assit en soupirant sur son lit, ou ce qu'il en restait. Elles étaient toutes parties. Pour combien de temps? Quelle lubie avait encore frappé sa senseï?
La jeune fille repensa à leur conversation. «Je trouverai bien un moyen». Asunaï avait saisi l'opportunité qui s'était présentée. Kim avait hésité une seconde de trop, et déjà, trop tard, n'avait pas pu se joindre à elle.

-Comment louper le coche en une leçon, par Kim Ada. Quelle cruche.
-Miaou!!! Protesta encore Yo, n'aimant pas voir sa maîtresse aussi maussade.

Adressant un sourire au chat, Kim décida de s'occuper. Jetant un regard circulaire autour d'elle, la jeune fille décréta que tout ranger serait un bon début. Sauf qu'elle laisserait un coin de bordel, pour quand Yumi rentrerait.

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Maïko observa tour à tour Asunaï et Lia. Les deux jeunes femmes avaient un petit sourire en coin. Taki no kuni n'était pas très loin, et s'il fallait se battre pour obtenir ce qu'elles voulaient, il ne faudrait pas attendre longtemps.
Le jeune homme frissonna. Il avait vu Lia se battre durant les entraînements, et si Asunaï lui avait appris ce qu'elle savait, il n'était pas des plus impatients de voir la jeune femme se défouler.

« Mais qu'est-ce qui m'a pris de les suivre? »

Pour couronner le tout, il semblait que la mission n'était pas officielle. Alors qu'il venait d'échapper de peu à une sanction pour avoir été un ennemi.
S'ils ne rentraient pas synchro avec les autres, comment se justifier auprès de l'Hokage?

Une nouvelle pensée s'imposa à lui. Catastrophe absolue. Asuka était restée à Konoha. Seule. Sans un frein. Aïe aïe aïe.

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Asuka éternua violemment. Cela ne suffit pas à lui ôter sa bonne humeur. Maïko avait filé. Pour de vrai. Il était parti. Elle était toute seule à Konoha. Lee n'était pas loin. Personne ne la connaissait ici, mais elle bénéficiait de l'immunité diplomatique que le statut de son frère lui procurait.

La vie était belle.

Elle signala au tenant de l'échoppe de ramen de mettre toute la note sur le compte de l'ambassade d'Ame. Voyant qu'il opinait, un sourire étira ses lèvres. La vie était vraiment belle.

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Asunaï, Lia et Maïko arrivèrent relativement rapidement à Taki. Le village de la cascade était en pleine période de fête. L'anniversaire d'un des rejetons du prince de Taki, ou un truc du genre.
Taki était, avec Kumo, la seule ville qui combinait famille royale et dirigeants. Cela posait parfois quelques problèmes de successions, mais c'était un choix politique. Pas d'alliances envisageables de dirigeants contre représentants de l'autorité, et vice versa. Difficile de corrompre un combattant contre son seigneur s'ils sont la même personne. De même, il était plus dur d'assassiner le dit chef si celui-ci était un combattant, et pas seulement protégé par ceux-ci.

Bref, la joie était partout, et l'emblème royal, différent de l'emblème guerrier, brandit fièrement sur des étendards. Drôle d'emblème, d'ailleurs. Une espèce de canne de médecin, recourbée en son sommet. Bien simple, pour un attribut princier.

Asunaï et Lia échangèrent un regard. Le tumulte de la fête était idéal pour des recherches indiscrètes. Devant leur sourire malsain, Maïko eut une grimace.

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Le voyage jusqu'à Iwa fut long et pénible, et se déroula sans incident notoire.
Yanou discuta avec Héléa, Hinata et Sonan durant tout le trajet, et Yumi avec Anko.
Shino comme à son habitude, resta silencieux.
Cette fois-ci, le dégel était bien amorcé, laissant les sentiers boueux et l'air humide autour des voyageurs.
De petits ruisseaux improvisés par la fonte des neiges émettaient par-ci par-là des bruits aquatiques.
Les températures commençaient à remonter, le soleil brillait, et les premières fleurs pointaient leurs corolles colorées entre les herbes.
Le printemps arrivait, et la nature s'éveillait, avec son cortège de vie et de bourgeons.
Autour de nos ninjas, la campagne qui entourait Iwa s'étendait. Les rizières étaient nues, les semences n'ayant pas encore été faites. Partout, le silence de l'hiver était néanmoins encore présent.

Sonan jeta un coup d'œil derrière elle. Elle avait cru voir quelque chose bouger…
Mais elle eut beau scruter les alentours, plus rien ne se manifesta. Quelques minutes plus tard, Anko ordonna une pause, et en profita pour sortir un plan.

-On y est presque! S'exclama-t-elle. Encore une heure ou deux, et c'est bon!

Les six ninjas décidèrent en conséquence de s'accorder un repas, puis reprirent leur marche.
Il leur fallut trois heures pour atteindre l'endroit qu'ils recherchaient, dissimulé à travers les arbres encore nus d'un bois.

-On y est… dit Anko.

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Kim contempla avec plaisir l'appart rangé. Seuls demeuraient les différents oreillers éventrés, tous entassés sur le lit toujours renversé de sa rivale.

-Impec.

Elle sortit alors de l'appartement, Yo sur ses talons. Elle évita de peu un paquet de neige fondue qui tombait du toit.
Un instant, elle pensa à une blague de Yumi, avant de se rappeler qu'elle était partie. Concluant qu'il s'agissait d'une conséquence du dégel, elle ferma la porte à clé… et se prit une boule de neige glacée dans le dos.
La jeune fille se retourna vivement, mais le coupable avait déguerpi.
Un sourire s'esquissa sur ses lèvres, découvrant deux canines prononcées à la manière des chats.

-J'vais te trouver.

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-… et lorsqu'à leur tour ces resplendissants fruits de l'arbre de la vie auront atteint l'âge du printemps de la jeunesse, ils verront l'importance de protéger la flamme resplendissante du feu de Konoha, et…

Gaï tourna la tête, pour capter le regard larmoyant et fier de son élève. Au lieu de ça, il rencontra deux grands yeux verts, appartenant à une jeune femme à la moue sceptique.

-Mais de quoi tu parles?

Plus important, cette jeune fille était… perchée sur les épaules de Lee, qui rougissait de plus en plus.
Un éclair de ravissement passa dans les yeux de Maïto Gaï.

-Comment t'appelles-tu, ravissante tigresse?
-Hein? Tigresse?
-Gaï-senseï, je vous présente Asuka… ma… euh…

Comprenant que cette rencontre étrange avec une copie adulte de son Lee s'apparentait à une présentation de la famille, Asuka resserra sa prise autour du cou du garçon, et l'embrassa sur la joue, le faisant rougir encore plus.

-Sa petite amie!
-Voilà, acquiesça Lee, avant de réaliser, de se remettre à bafouiller sans arrêt, etc…
-C'est formidable!! S'exclama Gaï, serrant la jeune femme dans ses bras.

Il se mit à danser avec elle, qui rit aux éclats, un peu intriguée par ce personnage plus exubérant qu'elle, qui continuait de lui sortir des métaphores très imagées sur le lotus et le tigre qu'elle ne saisissait pas.

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L'équipe de mission se tenait devant une haute tour de pierre blanche, usée par les intempéries et le temps. L'édifice avait dû jadis abriter les ninjas chargés de la défense du pays, car du haut du douzième étage, on avait déjà une vue imprenable sur la plaine alentour.
De plus, le bâtiment était dissimulé par les arbres d'un bois, qui avait dû être crée spécialement pour l'édifice.
Au vu de la taille et de l'épaisseur de certains arbres alentour, plusieurs fois centenaires, l'âge de la tour devait être considérable.
Du lierre et des lichens courraient sur les pierres, jusqu'à une hauteur impressionnante.
Le silence alentour était oppressant, et nos ninjas ne cessaient de jeter des coups d'œils anxieux entre les branches nues des arbres.
Pourtant, rien ne semblait indiquer que la tour était occupée. Les nombreuses fenêtres, vides, ne laissaient entrevoir qu'une obscurité béante.
La végétation, se réveillant à peine du sommeil de l'hiver, n'était ni entretenue, ni piétinée.
Elle épousait harmonieusement l'édifice, mais l'ensemble dégageait une impression malsaine et écrasante.
Le bâtiment était tout en hauteur, s'élançant gracieusement dans le ciel.

-Boooon… dit Anko, pendant que Sonan et Héléa scotchaient la bouche de Yumi. On entre!

L'équipe s'avança discrètement jusqu'à une porte en bois qui pendait sur ses gonds, tandis que Yumi se débattait avec son scotch, pour finalement en venir à bout.

Peu rassurés, ils franchirent l'ouverture, aux aguets.
Soudain, un cognement sourd se fit entendre, répété en écho dans le couloir sombre où ils venaient d'entrer. Nos ninjas bondirent.

-YUMI!!! Hurla Anko. ÇA VA PAS DE NOUS COLLER UNE PEUR PAREILLE?!
-Ben quoi… Je toque! C'est plus poli, non?

Yanou et Héléa jetèrent à Sonan un regard de détresse.

-Assommez-la, pitié, dit celle-ci, comprenant leur réticence à accomplir une mission d'espionnage avec elle. C'est un boulet!
-QUOIII? Réagit l'héritière Sayeï. JE SUIS UN… QUOI?
-Pffff… soupira la jeune femme aux cheveux blancs. Laisse tomber.

L'équipe soupira bruyamment. Leur tension montait, rythmée par les bouffées d'adrénaline qui accompagnaient chaque craquement ou bruit suspect.

-Byakugan. Murmura Hinata, lassée d'avancer à tâtons en frôlant les murs.

Shino, quand à lui, envoya ses insectes en éclaireurs pour lui tracer le chemin.
Les autres trouvèrent leur réconfort auprès d'Héléa, qui maintint dans sa main une faible lueur, suffisante pour éclairer le sol devant eux.
Une chauve-souris couina et s'envola, dérangée, arrachant un petit cri à Yanou.
L'odeur de moisi était étouffante, les murs ruisselaient d'humidité, et l'atmosphère était pesante.

-Tsunade nous a bluffés, pesta Anko. Personne ne vit ici.

Les fenêtres du rez-de-chaussée avaient été comblées ou obstruées, plongeant dans une obscurité totale l'espace étroit où évoluaient les «espions», et accroissant leur angoisse. Yanou, au bord des larmes, tentait de ne pas craquer, mais c'était plus fort qu'elle, tout l'effrayait.

-Je crois que c'est habité, trancha Shino. Mes insectes ont sondé les poutres qui comblent cette porte secondaire: elles ont été fraîchement coupées.
-Oh, fit Héléa. Est-ce pour autant que nous sommes repérés?
-Ça, dit Anko, on le saura bien assez tôt!

Cependant, à l'issue du couloir, rien ne les attendait, à l'exception d'un dilemme.
Trois voûtes, anciennement sculptées, mais érodées par le temps, se dressaient devant eux. Et derrière, trois couloirs différents.

-Merde, dit Yumi. On fait quoi?
-Hinata, déclara Héléa. Tu vois des pièges quelconques, avec ton byakugan?
-Non, répondit l'héritière de la soke. Derrière aucune des arches.
-Pas de genjutsu non plus, déclara Sonan. Mais…
-Cela dit, coupa Anko, il est probable que certaines des ouvertures soient piégées! Ce serait logique, les propriétaires actuels des lieux ne tiennent sûrement pas à être dérangés, et une seule entrée pour accéder aux étages supérieurs doit leur suffire. En tout cas, c'est une éventualité à ne pas exclure.
Alors, tout esprit un minimum sadique… hihihi!
-J'ai vu autre chose, reprit Sonan. Regardez-là.
-Ce… cela confirme les doutes d'Anko-sama, constata Yanou. On dirait… une mise en scène, non?
-En tous cas, poursuivit Sonan, ils ont tout fait pour dissuader les voyageurs, on dirait…

Les ninjas fixèrent les pancartes de bois qui étaient fixées dans la pierre, près de chaque arche.
Les écritures, faites avec de la peinture visiblement plutôt fraîche, étaient parfaitement déchiffrables.

-»Porte de la connaissance», lut Yumi sur la porte de gauche. C'est quoi ce délire?
-»Porte de la force», lut Anko sur celle du milieu.
-»Porte de l'oubli», compléta Hinata en observant la dernière pancarte.

Ils se mordirent la lèvre. Par où passer?

-Je ne vois qu'une solution, dit Sonan. On se sépare en trois. Chacun va où il le souhaite, tant que nous essayons les trois. Quelle porte vous branche?
-La gauche, répondit Héléa.

Yanou hésita un long moment.
-Gauche, finit-elle par lâcher, inquiète.

Yumi jura intérieurement. La connaissance, ça la bottait vraiment plus que moyennement. C'était plutôt la force qui lui convenait. Mais il était impossible pour elle de se séparer de Yanou.
-Gauche, grimaça-t-elle.
-Bon! Dit Anko. C'est trois maxi par porte, OK? Donc pour la gauche, c'est fait! Hinata?

L'héritière des Hyûga hésita. La force, c'était-ce qu'elle avait toujours souhaité prouver qu'elle avait… mais paradoxalement, c'était aussi ce qui lui manquait le plus. Elle décida de prendre son courage à deux mains.
-Milieu, murmura-t-elle.
-Je vais avec Hinata-chan, dit aussitôt Sonan. Milieu.
-Milieu, enchaîna Shino.
-Booon! Fit Anko. Trois à gauche, trois au milieu… vous ne me laissez pas le choix, hein? Je vais à droooite!!! On se retrouve en haut!

La jounin ne perdit pas un instant et s'élança gaiement dans le couloir de droite, laissant les cinq genins et la chuunin (Sonan) en proie au désarroi.
Puis, pour lancer le coup d'envoi réel de la mission, chacun s'engagea sans mot dire sous la voûte du milieu.
Les autres avalèrent leur salive, puis se dirigèrent à leur tour sous les arches qu'ils s'étaient attribués.

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Assis sur le banc d'une petite échoppe de tangos, Lia et Asunaï conversaient normalement, le moyen le plus sûr d'attirer les regards étant de parler à voix basse. Maïko, lui, tentait de comprendre ce qu'elles étaient venues chercher à Taki. Le petit pays n'était pas bien riche, n'était pas une grande puissance militaire, ne possédait pas de jutsu ou de don héréditaire particulier…

-Ce qui m'embête le plus, c'est que je ne sais pas laquelle des deux chercher.
-Pourquoi donc?
-Parce que, dans le parchemin, s'il était claire que celle décrite comme «aussi sphérique que la Lune» appartenait clairement au Troisième Hokage, «l'homme au nom de singe», j'ignore laquelle des deux autres est ici.
-Quelles sont les descriptions, Asunaï-senseï?
-Et bien… la «virgule de la Vie» est protégée par «un clan ancien, mais rongé», et la «canne du Père Temps» détenue par «ceux à qui elle fut offerte en gage de respect». Cela ne m'aide pas. Je n'ai pas pu me procurer les documents du quatrième Kazekage, qui éclaircissaient quelque peu la situation.
-Donc, nous cherchons… récapitula Lia, en griffonnant rapidement sur sa serviette, ou une semblable à celle du vieil Hokage, avec une pointe… minuscule comme l'autre… ou une espèce de bâtonnet… sans plus d'indications?
-Oui.
-Où trouver de telles pierres, dans un village comme Taki, où les lits de rivières en regorgent? Marmonna la jeune fille, contemplant le rapide dessin qu'elle avait fait sur le bout de papier.

Maïko écarquilla les yeux. Un caillou? Elles cherchaient un caillou? Il jeta un œil sur la serviette. La «canne du Père Temps» lui rappelait quelque chose… qu'il avait vu il y a peu de temps. Un autre coup d'œil à l'extérieur confirma ses craintes.

-Vous tenez vraiment à récupérer ces trucs? Tenta-t-il.
-Bien sur, fit Asunaï en haussant les épaules.
-Tu as une idée, Pot-de-glue?

Maïko ne releva pas, et s'appropria la serviette et le crayon de Lia. Il griffonna un truc, puis…

-Même à risquer une guerre entre Taki et Konoha, voir Suna et Ame si on vous attrape?
- On ne m'attrape pas. Conclut Asunaï, en tirant à elle la serviette… avant de déglutir. Ah oui, quand même.
-Quoi donc? Demanda Lia, regardant à son tour son bâton transformé par Maïko.

Sur la serviette, décrit par la mention «Canne Père Temps» et «gage de respect» s'étalait fièrement le symbole royal de la famille de Taki.



Kaitlin: Ils vont piquer un emblème royal?
Arwen: Voui!
Kaitlin: Mais qu'est-ce qui tourne pas rond dans ta tête?
Arwen: Bah quoi? Tu m'as dit de leur trouver un truc à faire, je les occupe!
Kaitlin: Ouais mais là…
Arwen: *regarde ailleurs* T'es jamais contente.
Kaitlin: *soupire* Mais si, mais si…
Arwen: J'te parle plus. J'parle plus du tout d'ailleurs.
Kaitlin: J'voudrais bien voir ça!
Arwen: *essaye de mimer la suite des coulisses aux lecteurs*
Kaitlin: t'es au courant que t'as l'air bête, et qu'en plus ils ne te voient pas?
Arwen: …
Kaitlin: Tss… elle essaye juste de vous rappeler de poster vos candidatures, pour ceux qui ne l'auraient pas fait, puisqu'on va plus tarder à tirer les noms au sort. /pour le formulaire, voir chapitre précédent/.
Arwen: … *acquiesce*
Kaitlin: Ah oui, une dernière chose… A votre avis, quelle porte n'est pas piégée? Laquelle prendriez-vous? *s'apprête à compter le nombre de lecteurs qui seraient morts*
Arwen: *sourit*