Kaitlin: Arwen… Avoue t'as oublié Sasuke et son combat contre Lia…
Arwen: MOI?? Nan… enfin… *va vite rajouter un piti truc sur le chapitre*
Kaitlin: c'est marrant, ça, on avait pas 1000 mots, ya une seconde?
Arwen: non, non… y'en a bien 1300 depuis longtemps…
FanDeItachi: ^^" vous z'inquiétez pas, c'est normal de l'oublier, ce crétin!
Arwen & Kaitlin: OUAIS!!!
Edit Kaitlin: Ajout d'un passage pour avoir les 1500 mots requis. ^^
Kakashi était préoccupé. Maïko était le fils d'un puissant seigneur, d'un village avec lequel aucune alliance n'était passée. De plus, c'était un riche négociant, il fournissait une grande partie des armes de Konoha. Le contrarier serait dangereux pour l'économie du village. Là était le problème. Apparemment, le retour de son fils semblait être la chose la plus contrariante pour lui.
Comment allait réagir Tsunade-sama.
Il jeta un coup d'œil au jeune homme. Malgré son air jovial, il voyait bien qu'il forçait un peu sa bonne humeur et son sourire.
Ils arrivèrent enfin au palais Hokage.
-Allez, Maïko, on y va.
-Okïam! ^^ Arrêtez de me confondre avec quelqu'un d'autre
-Comme avec le fils du seigneur Fujiwara? Railla Kakashi pour lui clouer le bec.
-…
Kakashi entra.
-Le voilà, Tsunade-sama.
-Qui?
-Bah, Maïko… répondit Kakashi, intrigué.
-Oh, c'est parfait Kakashi! Juste un détail…
-Oui?
-Où est-il?
Kakashi fit volte-face. Le jeune homme n'était plus là.
**Merde!** s'alarma le jounin. **Il s'est échappé? Il a profité… quel crétin! J'ai été trop…**
Pendant qu'il se maudissait d'avoir fait confiance à un ninja potentiellement dangereux pour le village, Kakashi se rua vers la porte, l'ouvrit à la volée et… trébucha sur Maïko qui boudait, assis devant l'entrée.
-M… Maïko?
-Je. M'appelle. Okïam. C'est pourtant pas compliqué!
-Arrête tes âneries, baka! Protesta la tête de plumeau //^^// en jetant Maïko devant l'Hokage.
-Kakashi, je te trouve un peu trop familier avec un ennemi… railla Tsunade, un sourire entendu aux lèvres.
-… Vous savez, Tsunade-sama, pour son identité, j'ai fini par me rappeler…
-Moi aussi.
-…
-Maïko étant le fils du plus gros fournisseur de Konoha, il est donc plus sage de le lui rendre…
-H… HEIN??? Elle a dit quoi, là?? hurla le shinobi d'Ame.
-… s'il promet de ne rien révéler des informations qu'il a recueilli, ou de se soumettre à un effacement de mémoire…
-Nan! J'veux pas! Cria Maïko. Voilà! Je dirai tout si je retourne à Ame! Et je garde mon cerveau dans le même état!
**Il est con ou quoi?** s'interrogea Tsunade.
Dans le cas contraire, il est possible que tu sois enfermé définitivement ici, ou même… tué… reprit l'Hokage. **il va avoir la trouille, là…**
Maïko baissa les yeux.
-Pour ce que ça change… chuchota-t-il.
Kakashi soupira:
-Tsunade-sama, il y a un léger…
-Le seigneur Fujiwara désirerait s'entretenir avec vous, Tsunade-sama, coupa Shizune en entrant dans la pièce.
-Parfait! Nous allons pouvoir trouver un terrain d'entente. Fais-le entrer, Shizune!
Maïko ouvrit des yeux gigantesques, puis enchaîna des signes désespérés pour faire comprendre à l'Hokage que ce n'était vraiment pas une bonne idée!
Kakashi hésitait entre l'exaspération et le fou-rire.
-Tsunade-dono, commença le négociant qui venait de rentrer, je voulais vous parler de mon fils, Maïko.
-Justement, il…
Tsunade sursauta. À la place de Maïko se trouvait un pot de fleurs, sur lequel elle aperçut une touffe de cheveux rouges qui dépassait. //Doué en Henge, le Maïko.^^//
**Un Henge?**
-Il? Interrogea le seigneur du pays d'Ame.
-Euh… Kyusuke-dono… Maïko…
-Il a encore posé des problèmes? Mais quel crétin! Jura son père.
-Je suis pas un crétin! Protesta Maïko.
-Oh, un pot de fleurs qui parle! Rigola Kakashi.
-Maïko? S'étrangla son père en voyant ré-apparaître son fils.
-Je refuse de retourner avec lui, Hokage-sama!
-J'avoue ne pas comprendre… souffla l'Hokage. Tu as l'occasion de passer outre les tortures qui pourraient t'être infligées en tant qu'espion ennemi, tu pourrais bénéficier de l'appui important de ton père, tu pourrai retourner chez toi, dans ta famille, et…
L'Hokage s'interrompit au vu de la mine narquoise du jeune homme.
-"Famille"? Dit-il d'un air mauvais. Cela sous-entendrait-il que je serais heureux de retourner à Ame chez mon père? Il me fera payer mille fois plus que vous l'échec de ma mission et la perte de mes compagnons. La pire de vos tortures me fait bien rire à coté des siennes!
-Je ne pense pas Maïko, fit Tsunade. Notre chef des polices est réputé pour…
-Maïko s'est amusé avec Ibiki plus que l'inverse. Coupa Kakashi.
Le jeune homme aux cheveux rouges jeta un regard dédaigneux à son père.
-J'ai souvent de la malchance, et je sors rarement d'un combat sans cicatrices. Cependant, la plupart de celles qui me couvrent le torse ou le visage sont dues aux corrections de mon père après des échecs en mission, voir même des mauvaises notes à l'Académie!
Tsunade soupira. Ça n'allait pas être facile. D'autant plus que le seigneur Fujiwara ne semblait éprouver aucun remord en regardant son fils. Une légère gêne, tout au plus, en entendant des histoires de famille racontées en public.
-Tu n'avais qu'à respecter le code des ninjas à la lettre, finit-il par lâcher froidement.
-Bah voyons! Donc il fallait que j'ignore et que je me fiche du sort d'Ayame et Renji, que je distance Shizuka, afin de rapporter les informations?!!
-Oui.
Kakashi n'aimait pas cet homme. Il ne lui rappelait que trop ce que lui-même avait dit et fait à Obito quelques années auparavant.
Tsunade observa les deux hommes aux cheveux rouges. Ils se fixaient. Une impassibilité froide se peignait sur le visage du seigneur Fujiwara, tandis qu'une colère sourde envahissait celui de Maïko.
-Tu dois subir les conséquences de tes actes, conclut le père du jeune homme.
-Je. Ne. Rentrerai pas à Ame.
-Tu te feras tuer ici.
-Cela vous dérange-t-il, père?
-Non. Ce qui me dérange, c'est le déshonneur que tu jettes sur le nom des Fujiwara.
-Il n'y a pas de déshonneur à mourir en mission!
-Tu n'es pas en mission, tu es prisonnier du pays du feu!
-Je préfère encore çà à être libre et avec vous! Explosa Maïko.
CLAC. La gifle du père de Maïko avait retentit dans tout le bureau. Mais avant que Tsunade ou Kakashi n'aient pu réagir…
CLAC. Sans hésiter, Maïko avait rendu la pareille à son père.
Tsunade se mit à réfléchir. Il fallait trouver une solution rapidement avant que la situation ne dégénère complètement.
-Bien! Finit-elle par hurler pour éviter toute reprise des hostilités. Je pense avoir trouvé la meilleure solution possible… dit-elle en tournant un regard triste vers le fils Fujiwara.
Sasuke ouvrit un œil. Il y eût un instant de flottement, avant qu'il ne réalise bien où il était.
-Le terrain d'entraînement? Murmura-t-il.
Puis, tout lui revient en mémoire. Le combat avec Lia. Le clone d'ombre qui s'était volatilisé en l'aveuglant. Puis une douloureuse sensation dan l'estomac, la mâchoire et le dos… et puis plus rien.
Pour la première fois, il avait été ridiculisé par une [i]fille[/s], qui en plus ne lui beuglait pas "Sassskee-kuuunnnn" dans les oreilles.
Mais une autre révélation s'imposa à lui. Si une simple chuunin comme elle pouvait le battre si aisément, il n'était pas près d'arriver à la cheville d'Itachi. Itachi…
Sur ces sombres pensées, Sasuke se releva en se frottant la mâchoire. C'est qu'elle frappait fort, en plus. Et après toute une nuit sur le sol dur du terrain d'entraînement, il était tout ankylosé. //Pov' ssséri ><"…//
Ce n'est que rentré chez lui que l'idée qu'aucune personne n'était venue pour le réveiller, voir comment il allait ou même ne s'était préoccupée de savoir où où il était, lui effleura l'esprit.
Un froncement de sourcils fût sa seule réaction. Pas étonnant qu'il soit si asocial si tout le monde se fichait de lui comme du premier kunaï!!
//Euh… Sasuke… je pense que c'est pas vraiment ça… hmm…//
Village caché de Suna no kuni, 18heures, 30minutes et 14 secondes.
Yohi Sayeï revint chez lui après une longue journée, durant laquel il était enfin parvenu à faire rentrer dans le crâne de ses trois élèves une misérable technique. A 27 ans, il ne se souvenait pas avoir eu à s'occuper d'une équipe aussi peu douée.
Là, il poussait la porte de sa maison, avec angoisse comme tous les jours, car sa femme Keïko accourait aussitôt pour lui hurler dessus des reproches incompréhensibles.
Et depuis que le débat sur Yumi Sayeï faisait rage, et qu'il avait eu l'audace de s'opposer au point de vue de sa dulcinée, c'était pire encore.
Mais cette fois-ci, grand silence.
-Keïko-chan? appela-t-il, surpris.
-Tais-toi, crétin! répondit la voix SI douce et SI mélodieude de sa chère et tendre. Je donne un cours à Asu.
Yohi croisa le regard désespéré de son fils. De toute évidence, çà faisait au moins une heure que çà durait, et le pauvre Asu s'ennuyait à mourir.
Keïko avait posé sur la table un arbre généalogique de la famille Sayeï, annoté de toutes parts, rayé, griffoné et couvert d'inscriptions diverses.
- Tu comprends, Asu, poursuivit la jeune femme. Il faut que tu deviennes ami avec lui, parce qu'il a un poste influent, qu'il est en froid avec cette branche de la famille, qu'il adore les enfants, qu'il t'assurera un bon avenir, blah, blah... En revanche, surtout ne te rapproche pas de celle-là, c'est une pimbêche en bas de l'échelle de notre famille, blah, blah, blah....
Yohi soupira. De toute évidence, si la manipulation et le calcul avaient un nom, c'était Keïko.
============================================================
Kyusuke regarda partir le long véhicule noir de Konoha vers Ame. Il se fichait pas mal de la décision de l'Hokage.
Si Maïko avait eu un minimum de bon sens, il serait rentré à Ame avec ses informations. Celles-ci étaient désormais perdues avec lui.
Il suivit d'un pas lent la caisse sombre qu'il ramenait dans son village. C'était tout ce qu'il restait. Tant pis. Tant mieux.
Kaitlin: ARWEEEN!!! C'est quoi cette caisse sombre???
Arwen:…
Kaitlin: oO' Tu l'as tué?? Mais… mais…
Arwen: … *sifflote la marche funèbre*
Kaitlin: MAIS T'ES PAS POSSIBLEEEEE !!!!! oO'''''