Kaitlin: Coucou! C'est moi! ^_____^
Arwen: Je crois que tout le monde s'en fout, Kaitlin. ^^
Kaitlin: Zut. =_=' Enfin, si vous saviez ce que c'était marrant à écrire çà!!!! XD C'est mon chapitre préféré. *o*
Arwen: D'ailleurs, petit sondage: Quel est jusqu'à présent votre chap préféré?
L'équipe de mission, plus Maïko, était rentrée à Konoha sous la pluie battante.
Ils ne s'étaient pas accordés de halte.
Kim et Ten-Ten, pour se motiver, avaient profité de la puissance de leurs organes vocaux pour entonner "I'm singing in the rain", mais l'état de la kunoichi aux macarons était trop préoccupant pour lui permettre une performance importante. Neji la soutenait pour l'aider à marcher, et Ten-Ten était aux anges.
Quant à Maïko, il avait plusieurs fois songé à s'enfuir, mais s'était à chaque fois ravisé. À toutes les occasions qui se présentaient, il se disait que c'était sa dernière chance; mais finalement il ne faisait rien.
Il avait déjà tant de fois débattu la question de savoir s'il devait s'échapper ou non qu'il n'avait pas envie de revenir sur sa décision.
Kiba passa tout le trajet à fixer le sol d'un air béat, Akamaru jappant à ses côtés et faisant la course avec Yo.
Kakashi semblait songeur, et fronçait régulièrement les sourcils lorsqu'il regardait Maïko.
Héléa gambadait gaiement et sautait dans les flaques avec Lee, comme soulagée d'un poids depuis la fin de la mission.
Ils éclaboussèrent ainsi tous leurs camarades, mais pour une fois, aucun d'eux ne répliqua.
Leur arrivée à Konoha fut assez discrète.
Neji et Lee partirent en direction de l'hôpital pour y amener leur coéquipière, Kakashi s'en alla avec Maïko pour faire son rapport de mission à l'Hokage. Héléa et Kim rejoignirent leur appartement. Kiba tenta de les suivre, mais il se fit brillamment jeter par Kim.
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Kakashi poussa la porte du bureau de son Hokage.
-Yo, Tsunade-sama! Fit-il.
Celle-ci ignora Maïko, posa les coudes sur son bureau, joignit les mains et dévisagea le ninja copieur avec un sourire narquois.
-Bien, dit-elle. Je suppose que la mission est un lamentable échec et que vous en avez pris plein les oreilles?
Un long silence suivit ses paroles. Puis Kakashi leva lentement les deux bras, et replia les doigts, sauf l'index et le majeur de chaque main, qu'il garda écartés, laissant apparaître le V de la Victoire.
-Même pas vrai!!! ^^ s'exclama-t-il avec un large sourire visible sous son masque. Nanananananèreuh! ^^^
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-Yo, les filles… soupira Héléa avant de se laisser tomber sur son lit, épuisée.
-Yo, Asunaï-senseï! Yo, Lia! Hello, Sonan! Bonjour, Yanou! S'exclama Kim en fermant la porte de l'appartement.
-Grr… fit Yumi. Et moi?
-Toi, ta gueule. Rétorqua Kim.
-QUOI?? POUFFIASSE!!!
-ESPÈCE DE…
-Alors, cette mission? Coupa Asunaï pour éviter que les deux kunoïchis ne s'étripent.
-Bof… répondit Héléa. J'ai survécu!
-Mouais… confirma Kim. Rien de spécial pour moi non plus…
-Ah bon? Nargua Héléa. Et avec Kiba?
-Quoi, Kiba? Fit Kim en rougissant.
-Il t'aime bien, non? Et toi aussi, tu l'aimes bien, hein, Kim? Poursuivit la jeune fille aux boucles rousses, impitoyable.
-Même pô vrai, répliqua Kim.
-Est-ce qu'il en a une grosse… ? Commença aussitôt Yumi.
-Écrase… marmonna sa jumelle.
La conversation se poursuivit ainsi toute la soirée, et finit par une gigantesque bataille de polochons, où personne ne savait sur qui il tapait. (sauf Kim et Yumi qui se cherchaient partout! ^^)
Maïko se préparait à passer un sale quart d'heure.
Il avait passé la nuit dans les prisons du palais Hokage, et désormais on allait l'interroger… sous torture si nécessaire…
Il déglutit et dévisagea l'homme chargé de le faire parler.
-Je suis Ibiki Morino, dit celui-ci.
-Super… rétorqua Maïko en lui tirant la langue.
-… et je vais t'interroger, poursuivit l'homme aux cicatrices en gardant tout son calme.
Le shinobi d'Ame dévisagea son interlocuteur.
-Quelle magnifique chevelure! Railla-t-il. C'est assez… spécial, comme coupe! ^^ Oh, et puis les cicatrices, c'est très sexy!
-Nous ne sommes pas là pour parler d'esthétique, trancha Ibiki.
-C'est sûr que dans votre cas, c'est désespéré…
-Tais-toi et réponds-moi bien, c'est dans ton intérêt… menaça l'homme.
-Oulà! Ah… ah… ATTENTION!! Que j'ai peur!
-Écoute-moi, morveux. Des bleus comme toi, j'en ai traumatisé à vie plus d'un, alors cesse de faire l'imbécile, maintenant! Comment tu t'appelles?
-Eeeuuuh…
Maïko se gratta la tête. Il y eût un long silence, puis le jeune homme aux cheveux rouge sortit un papier de sa poche, pour lire le mot inscrit dessus, en louchant délibérément.
-Je m'appelle… Okïam… dit-il.
Il retourna le papier.
-Maïko. Oui, c'est ça! Maïko. Je m'appelle… Maïko!! **Je fais bien l'imbécile, hein??**
-Bon… soupira Ibiki Morino. Combien de personnes t'accompagnaient au cours de cette mission d'espionnage?
-Euh… ben, y'avait Shizuka… répondit le jeune homme en comptant sur ses doigts. Ah… et puis l'autre… zut, j'sais plus son nom… ah oui; Renji! Et… ah c'est vrai! Y'avait Ayame, aussi… euh… ça fait vingt!
-Vingt? S'étonna Ibiki.
-Ben… j'crois.
Il contempla désespéramment ses trois doigts levés.
-Ah, zut, j'me suis oublié! Ça fait… euh… vingt-et-un!
**Soit c'est un débile profond, soit il le fait exprès!** songea l'homme aux cicatrices.
Bon, plus simple. Tu viens d'Ame, non?
Maïko décrocha son bandeau frontal et l'observa avec un regard stupide, le tournant dans tous les sens.
-Non… je viens de… euh… Kiri!
-Avec le bandeau d'Ame?
-Ah bon? C'est Ame, ça?
-Oui.
-Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh… ben j'viens d'Ame, alors!
Ibiki commençait à s'impatienter. Pour faire parler un ennemi, il suffisait qu'il réponde à une question. Une seule. Mais ce gosse n'avait pas répondu à une seule de manière sérieuse, empêchant la pression mentale de s'instaurer. Et Ibiki ne voulait pas perdre son temps à utiliser la torture physique sur un gamin pareil.
-Bon, Maïko…
-Okïam. ^^
-Non, c'est Maïko, ton nom.
-C'est Okïam. C'est écrit là: O-K-Ï-A-M.
-Maïko, arrête de faire l'imbécile, d'accord?
-Chui pas un imbécile. Chui juste un peu bête…
-Bon, écoute, visiblement tu es borné, alors…
Morino Ibiki sortit un kunaï de ses habits noirs et fit une entaille sur la main de son interlocuteur.
-Mais! Protesta celui-ci. Aaaïïïeeuuuh!!! Vous êtes un méchant! *snif*
-Qu'as-tu récolté comme informations à Konoha? J'attends une réponse véridique et détaillée, et cesse de jouer les durs avec moi!
-Turlututu chapeau pointu!
-Hein?
-Et vive les petits beurres LU!
Maïko sortait tout ce qui lui passait par la tête, pour ne pas céder et tomber sous la pression que son bourreau tentait d'instaurer.
-D'accord, j'avoue tout: (musique tragique)
Ma pénible existence a commencé le jour où je suis né. C'était un douze décembre, par un jour de froid et de brouillard. Quand j'ai vu le jour, j'ai aussitôt chopé un rhume carabiné et j'ai failli crever. Grâce à des soins attentionnés, le plus beau gosse de l'univers, c'est-à-dire moi, est parvenu à survivre à cette dure épreuve, qui a marqué le commencement de ma vie palpitante.
Les gens autour de moi me trouvaient mignon, et je les croyais.
Mon premier meurtre fut celui de mon bonzaï, que j'oubliai régulièrement d'arroser. Je citerai volontiers les épiques combats qui m'ont opposés à mon train en plastique, mais ce n'est qu'un épisode sans importance de mon existence trépidante.
Ma seconde victime fut mon poisson rouge Maurice, à qui j'eût la mauvaise idée de donner une cuillère de Danette au caramel en trop. Et oui, je me repends… j'aime la Danette au caramel! ToT. Mon premier discours, que je prononçais à mon premier anniversaire, était si passionnant, extraordinaire, éloquent et original qu'il se résumait en un seul mot: "Ga".
C'est alors que j'ai commencé à m'intéresser à un art aussi minutieux que subtil qu'était la peinture avec du coulis de framboise sur mes couches-culottes Pampers®; et j'ai…
-Abrège, abruti!
-Il est méchant le monsieur! Vilain! *snif* T_T
-Reprends quelques années plus tard, et vite!
-Ah… oui d'accord. Donc je disais…
À la claire fontaine, m'en allant promener, ^^
Je l'ai trouvée si sèche, que…
La porte s'ouvrit brusquement sur Kakashi.
-ÇA Y EST! J'ai trouvé! Maïko est…
Il s'arrêta, immobile, comme une statue.
-Ah, zut, je sais plus…
Le ninja copieur sortit de la pièce poussiéreuse et referma la porte derrière lui, en se grattant la tête.
**Minute…** songea Maïko. **La pièce… poussiéreuse?**
-Ok, gamin, reprit Ibiki. Reprends ton récit, mais au moment où tu es envoyé comme espion à Konoha. Qu'as-tu appris?
-Grâce à vous, mon nom! ^^
-Sérieusement, s'il-te-plaît. Je préférerais éviter de te faire du mal…
-Ah, si! J'ai appris que les ramens de Konoha sont les meilleurs du monde, et que Shizuka est très jolie, et puis…
Ibiki, qui sursautait régulièrement depuis cinq bonnes minutes, se retourna vers dabYo, l'ANBU masqué derrière lui.
-VOUS AVEZ FINI DE ME TOUCHER LE CUL, OUI?? hurla-t-il, furieux.
-Hein? S'étonna dabYo derrière le masque. Moi?
-OUI, VOUS! QUI D'AUTRE CELA POURRAIT-IL ÊTRE??
-Hé, coupa Maïko avec un grand sourire. Je vous cause, pépé!
Il laissa la poussière retomber sur les meubles et cesser de tourner autour du derrière d'Ibiki Morino.
-Pépé? Fit l'homme aux cicatrices.
-Voui, pépé! ^^
-Arrête de faire l'idiot, d'accord!
-OK, pépé! ^^
-Maïko…
-Quoi, pépé? ^^
-Tu es…
-Oui, pépé? ^^
-Tu es un crétin…
-Oui, pépé! ^^ Ah… euh… c'est quoi un crétin?
-C'est quelqu'un comme toi!
Il y eût un long silence.
-Aaaah! S'exclama Maïko. Je sais toujours pas ce que c'est, mais c'est très beau, un crétin! ^^
Maïko se dirigea vers la porte. En passant près d'Ibiki, il siffla:
-Tu as beau être laid, tu es quand même un crétin…
-Ibiki, tu en as tiré quelque chose? interrogea Kakashi.
-… hem… son nom et son village…
-Mais euh… Ca, on le savait déjà! oO'
-Je suis un crétin... Soupira le chef des polices.
-?
-C'est ce qu'il a dit : "Je suis un crétin".
-… =.="
-Pfyouuu… soupira Maïko, une fois sorti de la pièce. Chui trop fort! ^^
Kakashi le rejoignit deux minutes plus tard, le temps d'échanger quelques mots avec Ibiki Morino. Il prit la parole:
-Tsunade-sama, notre Hokage, semble avoir une idée sur ton identité, et souhaite te voir une nouvelle fois, Okï… Maïko.
-Je le savais! S'exclama celui-ci en passant sa main dans ses longs cheveux rouges. Elle est déjà folle de moi! ^^
**Oulà…** songea-t-il. **Faudrait peut-être que je me calme, moi… =_="**
-Pardon? Fit le ninja copieur.
-Non, non, rien. ^^' Allez, en route! Dit gaiement Maïko.
Un kilomètre à pied, ça use, ça use…
Un kilomètre à pied…
Tiens, bonjour! S'exclama-t-il joyeusement, lorsqu'il passa devant un homme de grande taille et d'un charisme impressionant.
-Maïko? Émit celui-ci en se retournant brusquement, abasourdi.
**Oups…** pensa l'espion d'Ame. **Voilà ce qui arrive quand on joue trop l'imbécile… on finit par le devenir…**
-Ça use, ça use, un kilomètre à pied… reprit le jeune homme aux cheveux rouges, en se dirigeant de son pas le plus rapide vers le bureau de Tsunade, à grand renfort d'énormes enjambées.
-Minute, minute… l'interrompit Kakashi en l'attrapant par l'épaule.
Maïko se stoppa au beau milieu d'une enjambée, un pied en l'air.
-Ouiiii? ^^
-Bouge pas, répondit le jounin aux cheveux d'argent.
-Maïko, puis-je savoir ce que tu… commença l'homme du couloir en accourant, avec une suite importante à ses ordres.
Kakashi sortit son Bingo Book® de sa poche, et en feuilleta rapidement les pages, pour s'arrêter sur l'une d'elles.
-Fujiwara… lut-il à haute voix. Puissant seigneur d'Ame… riche négociant… vente d'armes à Konoha…
Le regard de Kakashi se posa sur Maïko, puis sur le Bingo Book®, puis sur Maïko, puis sur l'homme, puis sur le Bingo Book®, puis sur Maïko, puis sur la photo sur le Bingo Book®…
-Mmmmh… dit-il. Cheveux longs et rouges, OK. Yeux verts émeraudes, OK.
Il détailla de nouveau Maïko, le Bingo Book® et l'homme.
-43 ans… ah bah non, ça doit pas être ça.
Il rangea le Bingo Book® dans sa poche. Maïko soupira bruyamment, et Kakashi fut pris d'un doute. Il ressortit le livre et relu attentivement la fiche concernant le négociant d'Ame.
-Son fils, Maïko… lut-il. Ah, si.
-Maïko! Qu'est-ce que tu fais ici? Insista l'homme.
-Euh… et vous, père? Tenta l'intéressé pour gagner du temps.
-Je suis là pour affaires, répondit le seigneur Fujiwara. Mais… toi?
-Moi? Ben j'suis en mission! ^^
-En mission d'espionnage? Interrogea froidement son père.
-Ouais! J'ai réussi à m'introduire jusque dans le palais Hokage, vous avez vu?
-Tu ne te serais pas plutôt fait capturer lamentablement, ce qui expliquerait ta présence ici?
-Mais non, pensez-vous! ^^ On rentre à la maison?
-Hors de question, rétorqua son père. Maïko Fujiwara, je ne veux plus te voir.
Kaitlin: Bwahahahaha! J'adore Maïko! *mode Maïko-fan on**
Arwen : L'est bôôôôô… *bave*
Kaitlin: et un nouveau personnage!! Vous l'aimez?
Arwen: z'ont intérêt, tiens…