Les mésaventures d'une loque paumée dans le monde de Naruto


Fanfiction Naruto écrite par shew (Recueil de shew)
Publiée le 11/04/2008 sur The Way Of Naruto






Chapitre 1: Où l'on découvre qu'une simple bosse peut vous mener très loin



Chapitre 1 :
Où l’on découvre qu’une simple bosse peut vous mener très loin.






Un dimanche après midi, je profite que ma fille fait sa sieste tranquillement pour faire deux trois trucs que ma femme, qui est au boulot, m’avait demandé de faire la veille (comment ça six mois c’est pas la veille ?).
Je monte sur mon escabeau tout beau tout neuf pour mettre une passe d’enduit histoire de reboucher les trous qu’il y a au plafond. Du moins c’est ce que je voudrais faire. Ma chance habituelle me poursuit sans relâche même le week end. J’arrive à la deuxième marche quand je ripe dessus et me vautre lamentablement, tête la première sur le sol.

Je m’évanouis sous le choc.


J’émerge péniblement des bras de Morphée et, en ouvrant les paupières (qui me semblent chacune aussi lourdes que des parpaings), je m’aperçois :
- qu’il fait nuit ou peu s’en faut,
- que je suis visiblement dans un bois ou toute autre chose se rapportant à la nature (Jardiland ?),
- que j’ai une dalle de tous les diables,
- que j’ai envie de fumer(vous savez l’histoire des petits récepteurs dans la tête…).
En bref, je suis pas chez moi, j’ai pas été chercher ma femme à son boulot, ma fille doit avoir retourné la maison en un bordel tel qu’une chatte n’y retrouverait pas ses chatons ; en gros je suis pas dans la merde.
Dans un éclair de génie je me mets des tartes dans la poire histoire de voir si je rêve pas.
Conclusion : j’ai mal aux joues et je ne rêve visiblement pas.

« Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde ! Où je suis moi ? » Bonne question à laquelle il va me falloir répondre et assez vite si possible, histoire de décarrer de là vite fait bien fait et retourner à mes pénates.
Je commence à marcher dans la verte à la recherche de ma maison ou, à défaut, d’un habitant sympa qui peut me prêter son téléphone ou une bonne carte du coin, de quelque chose à grailler, ou, le pied total, un tube d’à peu près huit centimètres de long rempli d’un doux mélange goudron- nicotine qui calmerai mes nerfs plutôt à fleur de peau, quand je tombe sur un truc qui me griffe un peu.

« Qu’est ce que c’est que cette merde qui me griffe les cannes ! Connerie de buisson ! Aieuh ! »

Je touche le dit buisson griffeur en espérant bien me venger de lui en l’écartelant à feu doux, quand ma main touche un petit machin en forme de boule. Dans ma tête ça fait « tilt ».

« De la bouffe. A table mon gars ! »

Coup de pot pour moi les petits machins en forme de boule sont des brimbelles et j’adore ça ; du coup je bouffe tout ce qu’il y a sur l’arbuste en oubliant toute velléité de vengeance contre lui. C’est juste après que ça se gâte. Un mal de caboche monstre me prend et je me re-évanouis direct tel le couillon moyen qui a pas fait gaffe a ce que son corps lui disait ces dernières heures.

Quand je me réveille c’est l’aube. Je touche l’œuf d’autruche qui m’est poussé à l’arrière du crâne.
Ca fait un mal de chien et j’ai pas d’aspirine sur moi. J’ai toujours pas de clopes non plus d’ailleurs.

« Super ! Amusons nous à paumons nous dans les bois histoire de crever de faim en deux jours. Putain qu’est ce que je peux avoir la dalle ! »

Pas le choix pour moi, ma source de nourriture s’étant mystérieusement tarie hier soir, je dois bouger.
Je continue tout droit mon petit bonhomme de chemin, l’air de rien, ne sachant pas le moins du monde où je vais. J’ai toujours envie de cloper. Après une bonne heure de marche, je passe sur les différents agresseurs végétaux qui essaient tant bien que mal de me dépouiller de mon futal, surprise pour moi, j’ai toujours envie de fumer. Au fait, j’ai déjà dit que j’ai envie de m’en griller une ?

Encore une heure à me lamenter sur mes divers manques et à avancer dans ce foutu bois à la con quand j’aperçois une lumière plus forte que celle qui filtre à travers les frondaisons.

« Eh ben c’est pas trop tôt. Marre de me frayer un chemin là dedans moi. Allez on dit bonjour à la civilisation. »
En fait de civilisation, c’est une route que je trouve (c’est déjà pas si mal non ?). Une route avec au bout un truc qui ressemble à une fortification. Fortification qui semble avoir une porte immense dessus. Porte qui est gardée, mais qui dit garde dit quelque chose à garder donc pour moi ça veut dire qu’il y a de la bouffe.


A suivre….