Pour l'honneur de Sandaime Hokage.


Fanfiction Naruto écrite par Reika Yagami (Recueil de Reika Yagami)
Publiée le 17/06/2008 sur The Way Of Naruto



Bon, petite, petite précision... Oui, Reika est bien mon pseudo, et je suis bel et bien une fille... =.=
(pas qu'on vienne me dire après : ah en fait tu es un garçon...)

Cependant, à la base, Reika est le prénom de mon serpent... Voilà pour la ridicule histoire du jour...

J'espère que vous aimerez... Bonne lecture ;D !!



Chapitre 3: Provocations : rendez-vous avec le serpent !!



Un rayon de soleil s’invite timidement, empruntant la fenêtre donnant sur la chambre du Sarutobi. Konohamaru remue légèrement la tête, s’abstenant d’ouvrir les yeux. Un petit coup de verre contre lequel on cogne lui dégage l’esprit de ce maudit nuage qui flotte dans son crâne et embue son humeur. Enfin, les tapotements devenus trop agaçants, il daigne enfin lever son regard sur le bord de sa fenêtre. Un jeune oiseau voyageur frappe le cristal de son bec.
Konohamaru soupire : ces oiseaux sont souvent utilisés pour un besoin urgent, une mission à accomplir, une mauvaise nouvelle à annoncer, si bien que certains shinobis en sont venus à prier pour ne pas se faire réveiller par ces petites créatures passives.
Le ninja se lève, et ouvre la porte vitrée, laissant le volatile s’engouffrer dans la pièce. Le Sarutobi saisit délicatement le minuscule parchemin noué à la patte de l’animal et le détache. D’un geste svelte, il fait comprendre à la bête qu’il est temps de s’envoler : celle-ci n’attend pas et s’en va. Le regard de Konohamaru reporte son attention sur le bout de papier.


Konohamaru Sarutobi,

Hier soir, une escouade de trois ninjas, composée respectivement de Kaori Torina, Daisuke Mishima et Kara Namine, a été retrouvée assassinée. Selon les premières analyses de nos spécialistes, il s’agit une nouvelle fois du Nukenin de la Forêt de la Mort. Je te prie de venir à mon bureau ce matin dès l’aube, je te confierai ta prochaine mission.

Uzumaki Naruto, Rokudaime.



Encore… Ce tueur n’a-t-il donc pas terminé ? Konohamaru jette un œil dehors : oui, l’aube est déjà là, il peut sans aucun problème se rendre au bâtiment du kanji de feu. En espérant que cela n’entravera pas son rendez-vous avec ses apprentis. Et si… Naruto désire en fait assigner cette étrange affaire à lui et à ses élèves ? Bon, de toutes manières, Konohamaru ne laisserait pas passer une telle chose : ces enfants ne sont même pas des Genins… On ne peut pas leur demander une mission impliquant une série de meurtre. Logique.

Konohamaru ouvre la porte d’entrée, donnant une vue sur les quelques villageois flânant dans les rues. Le soleil est aussi vif que la veille, mais cette fois, le vent n’est pas de la partie. Sarutobi bondit sur les toits des maisons à toute vitesse, et rejoint en à peine quelques minutes le bureau du Rokudaime. S’invitant, le ninja entre après avoir frappé, sans attendre d’éventuelle réponse. Naruto ne paraît pas surpris de voir le fils du si grand Hokage surgir chez lui, sans la moindre gêne. Aussi, après lui avoir adressé un vague "Bonjour, Konohamaru", le Kage replonge dans ses dossiers. Il en ressort une feuille où y sont inscrits des noms, des dates, sans doute l’heure de la mort de Kara, Kaori et Daisuke. Konohamaru voit arriver le but de cette mission indéniablement. Sur ce point, ça n’a pas manqué…

- Konohamaru, j’ai trouvé le test idéal pour faire passer tes élèves au rang de Genin. Vous irez rassembler des informations à la Forêt de la Mort.
- Naruto-sama… Vous ne pensez pas que ce genre d’épreuve est un peu trop risqué pour eux ?
- Ha, ha, je vois déjà mon fils se plaindre d’un test écrit. Non, crois-moi, Konohamaru, cette épreuve est bien adaptée. On voit bien que mon fils, tu ne le connais pas encore.
- Pourquoi dites-vous ça ?
- Pour maîtriser l’orbe tourbillonnante, il lui a fallu bien moins de temps que moi. C’est un génie. Tu ne risques absolument rien dans la Forêt, et même si quelque chose intervenait, en équipe, vous sauriez le vaincre.

L’Hokage ne laisse pas le temps à Konohamaru de protester et lui ordonne de se retirer, et d’en informer ses élèves. Les Sarutobi ne sont pas du genre à désobéir, et Konohamaru se sent finalement obligé de céder aux vœux de son supérieur. En quittant les lieux, le shinobi tombe nez à nez avec Tsugumi.

- Ah, bonjour, senseï, commence Tsugumi, en tentant d’esquiver son professeur.
- Tsugumi…
- Quoi ? Laissez-moi passer, je dois aller voir mon père.
- Qu’y a-t-il ? L’interroge Konohamaru, curieux.
- Occupez-vous de vos affaires ! Se met à hurler le blond en bousculant son senseï.

Comment obtenir la confiance d’un enfant ? Pourquoi Tsugumi donne l’air de le détester autant ? Konohamaru baisse la tête et repart, ayant obtenu un but précis dans ses pensées. Après quelques minutes de marche, et une fois le village quitté, il se retrouve devant la Stèle des Héros. Il s’approche de celle-ci, puis la contourne, se rendant vers la Stèle du Sandaime et d’Asuma Sarutobi. Arrivé, il s’agenouille et s’abandonne à la prière. La force mentale que produisent l’espoir et les croyances lui confère une aide précieuse. Se confier par le biais d’une tombe, une méthode bien étrange, et pourtant…

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Haïku dépose son sac à dos sur le sol et s’étire longuement : elle est la première arrivée, et pourtant, elle n’est pas vraiment en avance. Tant pis, reste plus qu’à attendre cette bande de paresseux. Tiens, voilà Shiro qui arrive. Haïku agite le bras dans sa direction pour le saluer. Shiro lève simplement la main en retour avant de se placer à côté de sa coéquipière.

- Où est cet abruti de Tsugumi ? Et le prof qui, décidément, ne fait pas preuve de ponctualité… Soupire Haïku.
- Mm, oui. Ce n’est pas nouveau. À ce qu'il paraît, il est le seul Juunin à se faire réprimander trois fois par jour par notre Hokage. C’est mon père qui me l’a dit.
- Ça ne m’étonne même pas. Dis, tu veux pas qu’on apprenne à mieux se connaître ? Par exemple, en se lançant un petit défi ?
- Lequel ? Demande Shiro, levant ses yeux émeraude sur la Hyûga, intéressé.

Haïku réfléchit quelques instants, avant de répondre.

- J’ai effectivement une idée, mais si le prof débarque ici et qu’on n’est pas là… On va se faire passer un savon…
- Il n’est pas à l’heure ! On n'a qu’à dire qu’on a cru qu’on s’était trompé de jour ! Je meurs d’envie de défier la fille du plus grand Hyûga !
- Pareil ! Bon, voilà : le premier qui atteint la tour centrale de la Forêt de la Mort, sera considéré comme le plus digne représentant de son clan, ça marche pour toi ?
- …

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Flash back : (les flash back sont écrits au passé)

Sasuke se redressa.

- C’est tout pour aujourd’hui, Shiro.
- Oui…

Shiro frotta ses vêtements, retirant la poussière accumulée lors du petit duel. Il s’apprêta à rentrer, lorsque la voix de son père retentit à ses oreilles.

- Une dernière chose, mon fils.
- Oui, père ?
- Ne t’approche plus de la Forêt de la Mort ou ne traîne pas hors du village sans ton senseï. Des évènements suspects se sont produits en chaîne ses derniers jours, et je tiens autant à ta vie qu’à la mienne. Et sache que même si ton éventail de jutsu est impressionnant pour ton jeune âge, cela ne te suffira pas pour survivre face à ce danger qui rôde aux frontières de Konoha. Compris ?
- Euh… Oui.
- C’est bon, tu peux aller te reposer.
- Très bien, merci.

Shiro fit coulisser la porte de la véranda et monta immédiatement dans sa chambre, insouciant.

Fin du flash back.

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- Alors ? On se défile, monsieur Uchiwa, le nargue Haïku en prenant un air supérieur.
- Moi ? Me défiler ? Jamais, j’accepte ce défi ! Et autant commencer tout de suite, tu ne crois pas, la fille ?
- J’allais dire la même chose !

À ces mots, Haïku bondit en direction de la Forêt, suivie de très près par un Shiro plus qu’ambitieux. Très vite, la zone concernée se rapproche, et les deux enfants n’hésitent pas à franchir le grillage où des dizaines d’écriteaux de mise en garde subsistent. Le soleil ne traverse bientôt plus la dense masse de feuillus, et l’obscurité les engloutit rapidement, à peine la Forêt pénétrée. Un courant glacial traverse le cœur de Shiro, et le fait frissonner. Tout dans ce lieu laisse penser à un endroit sans vie, froid, mais les présences qui y flottent prouvent l’activité de ce terrain. Haïku est bien plus rapide dans les airs que son poursuivant, elle est très agile et n’est pas le moins du monde effrayée ni par cette course, ni par Shiro. Finalement, l’Uchiwa se fait distancer, mais n’abandonne pas pour autant. Un surprenant silence s’est instauré dans les arbres, et seuls les pas de Shiro raisonnent contre le bois.

Où est-elle passée, celle-là ? C’est impossible d’aller si vite ! Et si elle avait rencontré un monstrueux animal, ou pire, peut-être… Non, restons calme. Ce que père voulait me dire, c’était un simple avertissement comme pour tous les petits enfants, moi, je ne risque rien… Haïku non plus…

Shiro est contraint de sortir de ses pensées brusquement : un énorme reptile vient de surgir depuis le bas et sa gueule béante se dirige droit sur le noiraud. Shiro bifurque brutalement vers la droite, et les crochets du serpent détruisent d’un coup le tronc sur lequel il se trouvait il y a à peine quelques secondes.

Alors, c’est ça, les particularités des espèces animales de cette forêt ? Je comprends mieux, désormais…

L’Uchiwa est à nouveau obligé de contourner précipitamment un arbre réduit en écorce par le monstre, tout aussi vif et rapide que lui.

Je ne peux pas continuer dans ses conditions, un serpent géant aux trousses. Je n’ai pas le choix : autant tenter un Katon, ça ne me coûtera que peu de chakra.

Shiro se tourne vis-à-vis de son ennemi et compose des signes de mains avec beaucoup de finesse. Il place son pouce contre son index et les avance près de ses lèvres.

- KATON : Boule de Feu Suprême !

Un jet de flammes absorbe le reptile, qui stoppe sa course, ses écailles brûlant son corps tout entier. Les cris déchirants du monstre s’évanouissent doucement, alors que Shiro s’éloigne de sa victime précipitamment.

- Sauvé, maintenant, je dois trouver cette fichue tour.
- Tss, tu n’iras nulle part, petit.

Shiro sursaute, s’arrête nettement sur la branche suivante et fait volte face. Un adolescent, ayant le teint pâle mais partiellement brûlé, le dévisage un peu plus loin. Ses longs cheveux noirs sont très abîmés, et il ne suffit de pas longtemps à Shiro pour faire le lien entre le serpent et l’adolescent.

- J’étais loin de me douter qu’un inoffensif mioche comme toi puisse me surprendre avec un Katon. Mais ne t’inquiète pas, je n’ai rien senti. Je vais même te pardonner : je n’utiliserai pas ma technique secrète. Inversement, je me ferai un plaisir de t’arracher quelques membres. Tu n’es pas de mon avis ?

Sa voix aiguë et son timbre calme accentuent l’impression d’avoir affaire à un dangereux psychopathe. Entre deux phrases, il laisse échapper un petit rire pointu et un sourire de diable se dessine sur son visage à chaque mot ayant un quelconque rapport avec la mort. Shiro est pétrifié, il ne peut plus s’enfuir. Détourner son attention, parler avec lui, espérer que Haïku survienne sont les seules choses qu’il puisse faire pour le moment.

- Qui es-tu ? Crie Shiro, essayant de faire oublier à son adversaire ce désagréable accrochage. Je ne suis pas là pour t’empêcher de quoi que ce soit, laisse-moi partir, je te promets de ne rien dire à personne !
- Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir la proie essayer de fuir alors qu’elle se sait piégée. Ta lâcheté m’égaye énormément, tu sais. Mais je me suis lassé de toi, et aussi je vais en finir, maintenant !

Le Nukenin exécute avec aisance plusieurs signes de mains, puis prend son souffle. Avant qu’un son ne sorte de sa bouche, une ombre se glisse derrière lui brusquement et le frappe violemment, entraînant l’homme-serpent et son agresseur à la chute, sous les yeux ébahis de Shiro.

- Ko… Konohamaru-senseï ?

À suivre…


Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? (mise à part qu'il était bien court... ?) N'hésitez pas, je suis ouverte à toute critique !! ^0^