Alors, voici le chapitre 5 de la Jinchuuriki de Kiri!
je vous avais promis les modifications des chapitres 1,2 et 3... Je les ai envoyés depuis plus de 3 mois... et elles ne sont toujours pas rentrés! J'ai même contacter Gekko pour ce problème et je n'ai toujours pas eu de réponse! Patience Amis lecteurs, vous aurez bientôt vos modifications! Si jamais vous ne voulez pas attendre, vous pouvez aller les voirs sur www.fanfic-fr.net j'ai le même pseude que sur won et la fanfiction a la même titre!
Une jeune ninja aux longs cheveux bruns ouvrit doucement les yeux. Quelque chose ou quelqu’un la secouait doucement pour qu’elle se réveille. La jeune fille referma rapidement les paupières, tout en plissant son visage, éblouie par la forte lumière de la pièce. Elle entendit des voix qui lui semblaient vaguement familières, mais ayant le cerveau trop embrumé, elle n’arrivait pas à y mettre des visages.
Derrière ses paupières closes elle put remarquer que la luminosité s’était décrue. Elle ouvra de nouveau les yeux et cette fois-ci, la lumière ne l’aveugla pas.
Elle put voir deux silhouettes floues tout près d’elle. Sa vision se précisa pour lui dévoiler deux jeunes femmes qui lui souriaient doucement. L’une avait des cheveux courts et ils étaient… ROSE !
L’autre lui semblait un peu plus familière. Elle était blonde et avait les cheveux attachés en quatre petites couettes.
-Temari…, murmura-t-elle d’une voix faible.
La blonde se mit à sourire et émit un faible rire.
-On dirait que ce repos forcé ne t’a pas fait oublier les derniers évènements, Aya !
La prénommée Aya regarda autour d’elle. Au début, elle n’avait pas reconnu la pièce où elle se trouvait. Elle était chez elle, dans sa chambre. Comment elle était arrivée là ? La dernière chose dont elle se souvenait, était que la blonde l’amenait vers l’hôpital. Après, se fut le noir total. Et là, elle se réveillait dans sa chambre en compagnie de Temari et d’une fille aux cheveux plutôt singuliers et qui ne lui disait absolument rien ! Que c’était-il passé entre temps ?
-Temari, demanda Aya, que c’est-il passé pendant que je dormais ?
Aya observait la kunoichi du sable qui regardait au plafond, comme si elle rassemblait ses idées.
-Euh… je ne sais pas par où commencer…
-Par le commencement tout simplement, répondit Aya.
-Ouais ça serait peut-être une bonne idée, railla Temari. Un peu avant d’arriver à l’hôpital, tu t’es endormie ou évanouie, j’en sais trop rien ! En arrivant là-bas, j’ai rencontré mon petit frère.
Elle rajouta, tout bas : - Déserter son poste en plus ! Lui qui a travaillé si dur pour être Kazekage ! Non, mais quel idiot !
Aya avait tout entendu malgré le ton extrêmement bas de la kunoichi. L’hypothèse qu’elle avait formulée en entendant Temari parler de son petit frère s’est révélé fondé. Ainsi Temari et Gaara étaient de la même famille !? C’était presque inimaginable ! Ils étaient tellement différents l’un de l’autre, autant sur le plan physique que moral ! Aya reporta son attention sur la blonde.
- Alors, Naruto, Shikamaru et Sakura sont arrivés. Shika à expliquer pourquoi on était là, Sakura t’a soigné et Gaara t’a ramené chez-toi ! En bref, voilà ce qui s’est passé !
-Temari, tu peux me dire pourquoi vous vous trouvez à Kiri ?
-J’étais à Konoha pour les derniers examens de sélections des Chuunins. J’avais décidé de rester au village quelques jours de plus. Sakura m’avait prévenu qu’elle avait une mission à Kiri. Tsunade leur avait demandé, à Shika, elle et Naruto de ne rien me dire à propos de mon frère pour ne pas m’inquiéter. Mais…
-Mais, Naruto lui en a parlé, il ne pouvait certainement pas s’en empêcher ! Il est incapable de retenir un secret ! Donc, dès que Temari l’a su, elle a harcelé Tsunade-sama pour faire partie de la mission. Je crois qu’il existe une seule personne qui fasse aussi peur que Tsunade-sama à son réveil : c’est Temari en colère ou inquiète pour un de ses frères ! C’est carrément flippant !
Tous en parlant, la dénommée Sakura lançait des regards rieurs à la blonde et rajouta :
-Attends une minute ! Depuis quand tu appelles Shikamaru : Shika, Temari ? Serait-ce que tu ressens pour lui qui se manifesterait ?
Temari répondît très rapidement à Sakura, tout en rougissant violement. Aya les regardait placidement, sans émettre un mot. De toute façon, elle ne savait même pas qui était ce « Shikamaru ». Ca ne l’intriguait pas plus que cela de le savoir et elle était encore perdue dans le récit des kunoichis. Aya essayait toujours de mettre des visages sur les noms qu’elles lui avaient donnés sans grand succès.
-Tu es complètement folle ! Comme si je ressentais quelque chose pour ce macho paresseux ! Je ne suis pas tombée si bas tout de même !
-Pourriez-vous m’expliquer le pourquoi de votre venue s’il vous plait ? demanda Aya, mettant court au débat des deux jeunes filles.
-On est venu pour te changer et te laver les cheveux afin que tu ne reste pas couverte de sang. 0h ! À moins que tu préfères que je demande aux garçons ?
-Non, merci, je crois que je vous préfère aux garçons, Sa… Sakura, c’est ça ?
Les trois jeunes femmes se mirent à rire. Après une trentaine de secondes, Aya retomba sur ses oreillers, considérablement épuisée.
-Bordel ! Je croyais avoir utilisé beaucoup de chakra et d’énergie dans mon dernier combat, mais c’est pire que ce que je pensais !
Sakura et Temari, s’approchèrent d’elle. Elles l’aidèrent à sortir du lit et elles l’amenèrent dans la salle de bain. Elles lui laissèrent quelques minutes, le temps qu’elle se change et se passe en serviette autour de sa poitrine. Aya les fit rentrer et Sakura s’occupa de lui laver les cheveux. Sans lui dire, Temari alla dans la chambre de la Jinchuuriki, tout en prenant les vêtements sales de la brunette.
Une heure après environ, Aya dormait profondément dans son lit. Temari avait eu la bonne initiative de lui changer ses draps, qu’elle avait couverts de sang avec ses vêtements souillés. La kunoichi du sable, après un petit examen des vêtements d’Aya, avait conclu que la seule chose récupérable était ses pantalons en soie et ses accessoires ninjas. Un autre débardeur et une autre veste qui finirent au feu !
Gaara était revenu chez sa partenaire quelque minutes avant que sa sœur et que Sakura ne quittent l’appartement. Il savait qu’elle était bien assez grande pour s’occuper d’elle-même, mais il était tout de même inquiet pour elle. Son comportement commençait même à lui faire peur. Jamais, il ne s’était occupé de quelqu’un avec autant d’acharnement, sauf pour son village lorsqu’Akatsuki était venu le chercher. Il ne comprenait pas les réactions qu’avait son corps lorsqu’il s’approchait d’elle. Son rythme cardiaque accélérait brusquement, des bouffées de chaleur le prenait, sa gorge devenait sèche, ses mains complètement moites et il n’avait d’yeux que pour elle. C’était troublant, déroutant pour lui. Il savait qu’il plongeait dans un monde complètement nouveau et inconnu. Lui qui avait toujours une parfaite maitrise de lui-même, il perdait complètement le contrôle de son corps et ce genre de chose lui faisait terriblement peur, malgré le fait qu’il le cachait derrière son masque d’impassibilité.
Le garçon avait attendu que les deux kunoichis referment la porte derrière elles, pour se diriger vers la chambre d’Aya, la source de son comportement si étrange. Il s’assit sur le rebord du lit, doucement pour ne pas déranger son sommeil. Sommeil qu’elle avait tant besoin pour récupérer des forces après ses combats.
Le temps passa comme l’eau d’un ruisseau qui coule, calmement et sans faire le moindre bruit. Le jeune homme ignorait le nombre d’heures qu’il avait passé à la regarder dormir, d’un sommeil réparateur, sans rêves. Gaara s’était levé pour aller boire quelque chose. De toute façon, Aya ne lui en voudrait absolument pas qu’il se serve.
Il avait cherché quelques minutes dans les armoires, l’endroit où se trouvaient les verres.
Il ouvrit la porte du réfrigérateur, il savait qu’Aya gardait toujours de l’eau qu’elle avait filtré au froid, parce qu’elle détestait l’eau de la canalisation. Il se versa un verre et referma la porte avec son pied. Gaara vida son verre d’un trait et en voulant le déposer dans le fond du lavabo, le verre devenu glissant par la condensation, lui glissa des mains et produisit un son clair lorsqu’il toucha le fond du récipient en métal. Comme par réflexe, il tendit l’oreille pour s’assurer que la jeune fille ne s’était pas réveillée. Il ne s’en était pas rendu compte avant, mais elle murmurait quelque chose dans son sommeil.
Tout en marchant tranquillement vers la chambre, Gaara continuait d’écouter ce qu’elle disait. Il ne surprenait qu’un mot sur deux, mais ça ressemblait vaguement à une supplication. Elle demandait à quelqu’un de l’épargner, de ne pas lui faire de mal. Il entendit aussi une autre demande : elle demandait à ce qu’on la détache, qu’on la libère. Il s’arrêta sur le pan de la porte et observa l’occupante du lit. Elle était en sueur et des mèches de ses cheveux s’était plaqués sur son front, les couvertures avait été légèrement repoussé de leur place initiale et Aya remuait dans tous les sens, en proie à un rêve ou plutôt à un cauchemar terrible.
La jeune femme se réveilla en hurlant. Haletante, elle semblait fixer un point au mur, assise dans son lit et se mit à pleurer. Elle avait toujours ce regard terrifié, mais les larmes coulaient d’elle-même sur ses joues d’albâtres. Une brettelles de sa nuisette noires était retombée sur son bras, dévoilant une partie de son sein, sans pour autant être vulgaire.
Le Kazekage était légèrement intimidé par ce sein à moitié dénudé. Il s’approcha d’elle doucement tout en essayant de ne pas regarder en direction de la nuisette noire, mais irrémédiablement son regard si reportait toujours. Il s’assit sur la bordure du lit, légèrement pour ne pas l’effrayer davantage. Mais Aya semblait fixer un point derrière lui, dans le vide, et ne semblait même pas avoir remarqué sa présence. Il avança sa main tremblante vers la cordelette de satin, la prit du bout des doigts et essaya de la remonter sur l’épaule d’Aya qui sanglotait toujours, perdue dans son rêve, sans lui toucher la peau.
Malheureusement, il effleura doucement la peau de son épaule. Aya poussa un cri et recula vivement contre le mur. Elle se remit à gémir et murmura :
-Vous… vous ne trouvez pas… que vous en avez assez fait ? Je vous jure que je ne recommencerais plus jamais…je…je…
Et elle fondit de nouveau en larmes. Gaara essaya de s’approcher d’elle. Tout son corps tremblait. Il ne connaissait pas la méthode pour calmer quelqu’un, il était totalement nul de ce côté là… Il ne savait pas ce qui pourrait la consoler… Elle était triste à voir... Il s’appuya contre le mur, juste a côté d’elle. Il se souvenait que Yashamaru le consolait quelque fois la nuit... Il avait un peu oublié, mais il essaya de reproduire le plus fidèlement les gestes qu’elle posait pour lui.
Il souleva ses bras tremblants et les passa, tout en hésitant, autour des épaules frêles de la jeune femme. Aya poussa à nouveau un cri perçant et essaya de se dérober. Gaara augmenta la force qu’il appliquait sur ses épaules pour l’empêcher de s’éloigner de lui.
Il ne comprenait plus les gestes de la demoiselle. Il voulait essayer de la consoler et elle essayait de s’enfuir ! C’était à en perde la tête ! À moins qu’elle soit toujours en « transe » et qu’elle aurait mal interprété son geste ? Peut-être qu’elle ne savait même pas qu’il essayait de la calmer ? Ces simples gestes coûtaient énormément de volonté de sa part.
-Je vous en supplie...s’il vous plait… Épargnez-moi... je vous en pris....je ne recommencerais plus...non plus jamais... je vais rester bien sage... je vous en prie... Arrêtez de me faire du mal...
Gaara écoutait son monologue. Il ne comprenait pas ce qu’elle racontait... Aya demandait à quelqu’un de l’épargner... Tout était tellement confus dans sa tête... Sans même s’en rendre compte, il commençait à lui murmurer des paroles de réconfort.
-Aya, c’est moi Gaara... je sais que tu peux m’entendre. Ce n’est qu’un rêve. Ce que tu vis n’est pas la réalité...Je t’en pris... réveille-toi... te voir dans cet état m’aie insupportable.
Gaara attendit quelque secondes que ses paroles puissent se rendre à son cerveau embrumé. Il était abasourdi par l’initiative qu’il venait de prendre. Si un jour quelqu’un lui avait dit qu’il consolerait une fille, jamais il ne l’aurait cru... Mais les faits étaient là... La respiration d’Aya reprenait graduellement un rythme normal, son cœur s’était calmé et elle avait cessé de trembler comme une feuille. Elle releva la tête et posa sur lui un regard tranquille, ses yeux n’étaient plus vitreux et déconnectés de la réalité comme il y a quelques minutes. Ils avaient repris leur teinte bleu habituelle.
Aya releva la tête et croisa le regard turquoise du Kazekage. Son visage n’était pas très expressif, mais ses yeux en disaient long : il était soulagé. Il l’avait réconforté de son mauvais rêve. Ce foutu rêve qu’elle n’avait plus fait depuis ses six ans ! Il avait réussi à la réconforter en quelques minutes à peine, alors que Leilani qui s’occupait d’elle à cette époque, avait besoin d’une bonne partie de la nuit !
Gaara voulait savoir ce à quoi elle rêvait, mais il avait peur de se montrer trop indiscret. Au diable, il lui poserait tout de même la question ! Si Aya le trouvait indiscret, elle n’aurait qu’à ne pas répondre.
-Aya... À quoi rêvais-tu?
-Il n’y est pas allé par quatre chemins ! pensa-t-elle. Mais avoue c’est une facette de sa personnalité que tu aimes bien chez lui !!
Aya secoua la tête comme pour chasser la petite voix qui murmurait à l’intérieur de celle-ci. Elle prit une grande inspiration, cala un peu plus sa tête contre le torse du rouquin qui tressaillit légèrement sous le nouveau contact, poussa un profond soupir et commença son horrible récit : celui de son enfance.
- Je ne suis pas née dans le village de Kiri, mais dans un petit village du pays de l’eau. On ne m’a jamais révélé le nom de cette contrée. Elle était tellement petite, qu’elle n’avait pratiquement pas d’armée ou presque. Le chef, lui, avait des idées de grandeurs. Il voulait posséder une arme ou une armée capable de rivaliser avec les villages ninjas. Ce village possédait en son sein un énorme secret : un des neufs bijuus. Ce chef voulait placer le démon Gobi dans le corps d’un nourrisson nouveau-né.
Il avait feuilleté les archives pour se rendre compte, qu’une fille supportait mieux et plus longtemps la présence de ce démon. Heureusement pour lui, une fille avait vu le jour dernièrement. Il est allé parler à la mère du bébé qui lui offrit sans aucune hésitation, son enfant. Elle désirait avoir un garçon et elle avait accouché d’une fille. Le démon fut placé dans le corps de l’enfant, en l’occurrence : moi.
Elle s’arrêta quelques secondes et continua :
- Dès que j’ai appris à marcher, j’ai eu des précepteurs qui m’ont appris à me battre et des anciens ninjas qui m’ont montré les bases du ninjutsu. À trois ans, je savais déjà lire et écrire. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Un jour, je suis tombée sur les archives. Un dossier pa rlait de moi et du démon. Jusqu’alors, j’ignorais l’existence de Gobi-sama. J’ai appris que ma mère m’avait offert sans aucune hésitation, à l’expérience douteuse du chef du village. Je suis entrée dans colère noire. Comment et pourquoi une mère pouvait-elle abandonnée aussi consciemment son propre enfant ? C’était la question que je me posais. Dans la même soirée, j’ai décidé d’aller lui rendre une petite visite. Elle m’a ouvert la porte et dès qu’elle m’a vu, elle la refermé prestement. Je suis tout de même rentrée dans la demeure avec une technique de téléportation. Elle s’est assise sur le divan et m’a demandé qui j’étais. J’avais remarqué qu’elle caressait tout le temps son gros ventre rond. Je lui ai répondu : -Vas-tu l’abandonner lui aussi comme tu as fais avec moi ?
C’est à ce moment là que mon père a fait son apparition. Il m’a regardé, a regardé ma mère qui lui fit un signe de la tête. Il me répondit : Pars d’ici ! Tu n’es plus la bienvenue en ces lieux, monstre ! Je ne me rappelle plus de ce qui s’est passé par la suite. Je sais juste que je me suis endormie dans une mare de sang et que mon petit frère, parce que c’était un garçon, ne verrait jamais le jour.
Vers la fin de son récit, elle commençait à hésiter. Elle ne semblait pas vouloir le continuer. Elle poussa un long soupir tremblant et dit :
-Les soldats m’ont retrouvé endormis dans le sang de mes parents et m’ont ramenés au chef qui m’avait fait chercher toute la nuit. Devant les dégâts que j’avais causés à la population, il avait décidé de m’enfermer en cellule et de m’attacher les poignets à des chaînes. Chaque jour, il venait me punir de mes actes en me battant à coup de bambou. Et après chaque « séance » il me disait : - Ce n’est pas à la population de ce village que je veux que tu t’en prennes, c’est aux habitants des villages ninja. » Ce supplice a durée environ une année. Et la nuit de mes quatre ans, mon démon qui en avait assez, a décidé de me faire évader. Je me suis enfuie et retrouvé à Kiri.
Sa voix se brisa dans un silence douloureux.
Même si Gaara comprenait que le récit n’avait pas été totalement conté, il n’insista pas. Il comprenait une partie de la pénible enfance qu’elle avait vécue. Il ne pouvait comprendre la souffrance physique que son amie avait vécue, ni le drame qu’elle avait commit. Sa jeunesse n’avait pas été meilleure, mais sa souffrance avait surtout été sur le plan psychologique. Jamais personne n’aurait pensé à le battre pour qu’il obéisse. De toute façon, personne n’avait eu le courage de l’approcher, alors le punir était impensable.
-J’ai encore les marques qu’il m’a laissé, dit la jeune fille d’une voix enrouée.
Elle se détacha de la douce pression qu’exerçait le shinobi sur ses épaules et lui présenta son dos. Elle laissa tomber les bretelles de sa nuisette sur ses bras, plaqua le tissus sur sa poitrine et laissa le dos de la nuisette retombé sur la chute de ses reins. Même dans la faible luminosité, Gaara pouvait voir les cicatrices blanchâtres dans le dos d’Aya. Il n’avait pas vraiment voulu croire le fait qu’elle avait été battue à sang, mais les méfaits de cet homme se présentaient sous ses yeux. Abasourdi, il approcha ses doigts tremblants vers ces marques si troublantes. Aya tressaillit au contact glacé des doigts du jeune homme. Elle avait ressentit un léger trouble au niveau de son estomac lorsqu’il avait frôlé sa peau. Son corps fut parcouru de frisson et surmontant son émoi, elle remonta ses bretelles sur ses épaules.
Gaara avait remarqué que le corps d’Aya avait été parcouru de frisson. Redoutant qu’elle commence une légère fièvre, il déposa une couette sur ses épaules. Aya se retourna vers lui et le regarda droit dans les yeux. Le Kazekage ressentit de nouveau ses troubles qui le mettait mal-à-l’aise. Son cœur se mit à s’affoler, ses mains devinrent moites et sa gorge complètement sèche.
Aya esquissa un sourire, émit un faible rire nerveux et dit :
-Gaara, tu me tues...
Le jeune homme ne comprenait pas le double sens des paroles d’Aya, mais il resta encore plus surpris lorsqu’il sentit la douce pression des lèvres de la kunoichi sur les siennes. Lorsque la jeune fille se détacha de ses lèvres, elle se rendit soudainement compte du geste qu’elle avait instinctivement posé. Elle baissa la tête, le rouge aux joues et se mordit la lèvre inférieure, surprise de son initiative. Les larmes lui virent aux yeux lorsqu’elle se rendit compte que Gaara était resté de marbre, même s’il était bouleversé intérieurement et qu’il ne laissait rien paraître.
-Pourquoi ne m’a-t’il pas repoussé si ça ne lui a rien fait ?
Soudainement, Aya sentit quelques grains de sable lui passer sur la joue. Le Kazekage venait de disparaitre dans un tourbillon de sable. La Jinchuuriki fut soudainement parcourue de tremblements convulsifs et éclata en sanglot. Ses mains resserrent leur emprise sur les draps emprisonnant entre ses doigts le sable qu’il avait laissé sur place. Elle laissa son oreiller s’imbiber des larmes de son amères déception. Elle s’endormit, épuisée, lorsque le soleil commençait à décliner à l’horizon.
Gaara avait été soudainement prit d’une envie de fuir. Il avait disparut dans un nuage de sable et avait réapparut sur le toit de l’appartement d’Aya. Il était tellement perturbé par le geste qu’elle avait eu à son attention que sa tête commençait à bourdonner. Il se la prit entre ses mains tout en massant ses tempes pour essayer de faire taire la douleur.
-Pourquoi, pourquoi elle a agi de cette façon... Et moi, est-ce que j’ai bien agi....Je ne comprends pas, je ne comprends plus...
Il essaya de faire taire les battements de son cœur qui battait à une vitesse démesurée. Que lui arrivait-il ? Pourquoi son corps se déchainait-il quand il était en sa présence ? Était-ce… éprouverait-il des sentiments en son égard ? Et elle, ce baiser, ressentirait-elle quelque chose de plus que l’amitié pour lui ?
Gaara effectua quelques mudras et sa technique du troisième œil prit forme. Il envoya la sphère dans la chambre de la demoiselle et la trouva en pleure sur son lit. Un intense sentiment de culpabilité l’envahit. Il se promit qu’il irait voir Aya pour tout arranger...
Mais que lui dirait-il ? Comment il lui expliquerait qu’elle l’avait effrayé ? Il chercha désespérément les mots pour lui présenter ses excuses.
Il continua à méditer sur lui-même tout en regardant d’un œil indifférent le spectacle du ciel orangé.
J'ai reçu beaucoup de com's pour les quatres derniers chapitres et j'en suis très contente... mais depuis un certain, je ne reçois plus rien et je me demande si vous apprécier toujours autant ma fic... parce que si vous arrêtez de me commentez ou de m'encourager, je vais perdre le goût d'écrire... donc si vous voulez la suite écrivez moi un petit com's!!