alors, le début n'est pas terrible, il faut lire plutot la suite. c'est une fic essentiellement descriptive. en effet, c'est la derscrition de... bin à vous de lire ;)
Temari, après l’ascension de son frère au rang de Kazegage, était souvent envoyée à Konoha, pour représenter son village.
_ Ecoute Temari, il faut que tu ailles à Konoha. Il faut donner ce parchemin à Tsunade.
_ Très bien, laisse moi le temps de me préparer, et j’y vais.
Temari était heureuse de retourner à Konoha. Là bas, elle y avait ses ami(e)s. Ca lui faisait toujours plaisir de les revoir. Tsunade lui réservait à chaque fois qu’elle venait, un petit studio situé dans le centre du village.
Le voyage est long de Suna à Konoha ; il commence à faire nuit, Temari ne veut pas s’arrêter. Qui sait ce qui peut se passer, si elle dort, et qu’il y a quelqu’un qui rode dans les parages ? Elle préfère donc continuer son chemin. Le soleil commence à se lever quand Temari arrive au village caché des feuilles. Tsunade est là pour l’accueillir, ainsi que tous ses amis.
_ Bienvenue Temari ! Firent-ils tous en chœur.
_ Bonjour tout le monde !
Elle remit tout d’abord le parchemin pour lequel elle était en mission à Konoha, à Tsunade. Ensuite, elle passa l’après-midi en compagnie de tous ces amis.
_ Arrête de la fixer comme sa ! fit un ninja joufflu.
_ Je la fixe pas, qu’est-ce que tu racontes ?
_ Tu me la feras pas à moi Shikamaru ; je te connais, alors tu peux me croire, si je te dis sa, c’est que y a quelque chose.
_ ….. Possible….
Le soir venu, tout le monde alla manger au restaurant, afin de fêter l’arrivée de Temari. Elle ne restait malheureusement que pour la nuit. Une fois le restaurant terminé, tout le monde partit chez lui, car le lendemain tous avaient des missions à accomplir. Shikamaru proposa à Temari de la raccompagner. Celle-ci accepta.
_ Alors ? Contente d’être revenue parmis nous ?
_ Ah ça oui ! Ça fait du bien de vous voir. Je commençais à m’ennuyer de vous. Surtout de toi, étant donné que tu râles tout le temps, ça m’a manqué.
_ Ça fait plaisir à entendre ; enfin, je ne sais pas si c’est un compliment de savoir que je t’ai manqué, ou si c’est méchant parce que je râle?
_ T’occupes pas, tu réfléchis trop !! Fit-elle en riant.
_ Comme tu voudras.
Une fois devant le studio de Temari, Shikamaru entama le chemin du retour. Il pensait beaucoup à elle. Il n’avait pas envie qu’elle s’en aille. Il voulait la serrer dans ses bras. Mais c’était impossible de le faire, il était bien trop feignant et inexpérimenté pour pouvoir faire comprendre à une fille qu’il voulait la prendre dans ses bras.
Une fois arrivé chez lui, il monta dans sa chambre, se changea, et se mit sous sa couette ; et pour la première fois, il n’avait pas envie de dormir. C’était inhabituel venant de lui. Lui, si feignant, si lent.
Après avoir remué des centaines de fois dans son lit, il commença à trouver le sommeil.
Du côté de Temari, ce n’était guère mieux. Elle avait hâte de revenir à Konoha pour pouvoir revoir ses ami(e)s , mais aussi pour le revoir lui. Elle ne pu s’empêcher de se lever, de se rhabiller, et de partir pour aller le rejoindre.
_ Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je fais ça ? Ce n’est absolument pas dans mes habitudes ! Comment se fait-il qu’il me fasse cet effet là ?
Sur le chemin de la maison des Nara, elle se posa un tas de questions, sans y trouver de réponses concrètes et précises. C’était comme si son corps ne lui obéissait plus. Elle était arrivée. Elle se trouvait là ; sous la fenêtre de sa chambre, sans savoir quoi faire. Elle prit son courage à deux mains ; se mit sur son éventail, puis monta jusqu’à la chambre de Shikamaru.
Elle examina la chambre noire, éclairée par les seuls rayons de la lune. Il était allongé, dans son lit ; sur le côté. Elle posa son éventail, puis s’avança lentement, et sans bruits vers lui. Elle voyait son visage, si paisible. Son cœur battait de plus en plus fort ; que faisait-elle ici ? A regarder dormir Shikamaru ? Elle n’en savait rien.
Elle décida alors de s’accroupir afin de le regarder, et de réfléchir aux multitudes de questions qui lui passaient par la tête. Elle le fixait, tendrement. Elle effleura son visage avec le revers de sa main. Elle aimait le contact de sa peau.
Cependant, celui-ci ne dormait pas profondément, et fut donc réveillé par la sensation que quelque chose sur sa peau. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il la vit. Ils se fixèrent quelques instant, sans rien comprendre à ce qu’il se passait.
Elle se leva d’un bon, et courut prendre son éventail afin de redescendre par là où elle était montée. Mais elle fut rattrapée par Shikamaru, qui avait bondi de son lit, alors qu’il était en boxer, afin de stopper la jeune fille et d’enfin comprendre ce qu’il se passait.
_ Laisses moi passer !
_ Non. Qu’est-ce que tu fais chez moi à une heure pareille ? et à m’espionner dans ma chambre qui plus est ?
_ Je… j’en sais rien.
_ Tu rigoles là ?
_ Non, je sais pas pourquoi, mais j’avais envie de te voir, et je suis venue, mais c’était comme si j’avais pas contrôlé mon corps, qu’il été venu seul ici.
Shikamaru fut étonné de la réponse de Temari. Il ne voyait pas son visage, car elle était dos à la fenêtre et à la lune, mais il sentait, dans sa façon de parler, ainsi que dans l’atmosphère qui régnait entre eux, qu’elle était gênée par ce qui venait de se passer. Mais le plus important, c’était qu’elle soit là ; près de lui. Il fit alors un pas en avant ; prit l’éventail et le posa au sol.
Temari ne savait pas ce qui se passait, le fait qu’il prenne son éventail, et qu’il le pose au sol, était comme une invitation à rester.
Lorsqu’il se releva, ils se retrouvèrent nez à nez. Shikamaru mit une main sur le visage de la jeune fille, et amena sa bouche vers son oreille. Il lui murmura alors :
_ Reste avec moi.
Il ne savait pas pourquoi il avait dit ça. Il fallait qu’il lui fasse comprendre d’une manière ou d’une autre avant qu’elle ne parte, qu’il avait besoin d’être avec elle.
La respiration de Shikamaru dans l’oreille de Temari lui fit avoir des frissons. Son souffle si chaud s’avançait vers ses joues. Il lui déposa alors un baiser. Puis, il prit son visage entre ses deux mains, lui déposa un second baiser sur le front. Puis sur le bout du nez. Leurs cœurs battaient à la chamade.
Il lui redonna un second baiser sur la joue, puis un autre, et encore un, tout en se rapprochant des lèvres de la jeune fille. Il allait lentement dans ses gestes, comme pour rendre ce moment interminable. Une attente entre chaque baiser, les rendait encore plus exceptionnels.
Il recula la tête afin de la regarder dans les yeux. Elle ne bougeait pas, elle était comme pétrifiée. Ce n’était pas de la peur qu’elle ressentait, mais c’était quelque chose d’étrange. Elle vit le visage de Shikamaru s’approcher. L’attente du contact paraissait interminable. Elle senti alors les lèvres du jeune homme au coin des siennes, puis sur ses lèvres.
Aucun mot n’avait besoin d’être prononcé. Leurs corps et leurs attitudes en disaient bien plus.
Elle ne pu bouger. Shikamaru la prit alors dans ses bras. Elle comprit soudain que ce sentiment en elle était divisé. Elle éprouvait non seulement de l’amour à l’égard de Shikamaru, mais aussi du désir. Le désir d’être avec lui, et de ne plus repartir.
Elle referma alors l’éteinte qu’il avait sur elle. Elle se sentait protégée, et invulnérable. Le contact de ses mains avec le corps chaud de Shikamaru était plus qu’agréable. Sa peau était si douce. Le jeune homme mit une main sur la taille de Temari, et l’autre derrière sa tête. Il l’amena vers lui, pour pouvoir l’embrasser. Un simple baiser. Puis un second. Des baisers remplis de passion, et de tendresse. Avec sa main, Shikamaru commença à caresser le visage de Temari. Il avait envie de l’avoir, et de ne plus la quitter.
Temari était devant la fenêtre, et pouvait donc voir l’expression du visage de Shikamaru. Son regard était doux, elle se sentait fondre lorsqu’elle le regardait. Elle senti le nœud de son kimono se défaire.
Etait-ce le moment ? Se sentait-elle prête ? Elle n’en savait rien, mais la confiance qu’elle avait en lui, et l’envie de le sentir près d’elle la rassura. Shikamaru enleva le ruban rouge qui était noué à la taille de la jeune fille. Il posa ses mains sur son cou, et les fit glisser jusqu’à son épaule. Le kimono de Temari tomba sur le sol.
Ils s’arrêtèrent, se regardèrent dans les yeux, comme pour voir si l’autre allait bien. Shikamaru serra son corps contre celui de la jeune fille. Leurs peaux étaient en contact. La sensation de chaleur, de douceur et de volupté émanait de leurs corps.
Chacun regardait l’autre avec tendresse, afin de ne pas brusquer les choses. Leurs baisers, leurs caresses, les amena à passer leur nuit ensemble.
Le lendemain, Shikamaru se réveilla, seul. Temari était repartie chez elle. Il ne trouva à côté de lui qu’une simple lettre :
Shikamaru,
Je ne pourrais oublier ton regard, tes mains posées sur moi. La chaleur de ton souffle sur ma peau. Cette nuit exceptionnelle que nous avons passé ensemble restera pour moi là plus belle. J’espère que tu viendras me voir, ou que je reviendrai vite. J’ai envie de te revoir. Tu me manques déjà.