Mal au coeur


Fanfiction Naruto écrite par aylatsuki (Recueil de aylatsuki)
Publiée le 16/07/2008 sur The Way Of Naruto



finalement il y a une deuxième chapitre, pas certaine qu'il soit réussi


Chapitre 2: nouvel espoir



Voilà encore une fois je me retrouve face à toi.
Mais le chemin pour te retrouver n’a pas été simple et pour commencer les nouveaux membres de la team. Ce Sai il a osé t’insulter. Un peu plus, je le tuai sur place mais Sakura s’en est chargée. Enfin dans un sens, on peut dire que c’est grâce à lui que je suis là devant toi ; même si j’ai douté qu’il te tue mais apparemment il a changé d’avis.

Peu m’importe de toute façon maintenant toutes mes pensées sont tournées vers toi, toi là haut. Ca faisait trop longtemps que je ne t’avais pas vu et malgré le soleil derrière toi qui m’aveugle, je peux revoir tous tes traits. Je peux voir tes cheveux de jais qui ont poussé encore, voir ton teint si blanc qui fait toujours ressortir tes yeux de même couleur que tes cheveux, et ton torse à découvert qui à prit encore quelques muscles. Tu as dû t’entraîner dur.

Une fois encore, je me perds dans mes pensées, mes souvenirs de toi. Pendant ce temps, j’entends Yamato se présenter puis Sakura crier, encore une fois, sur Sai. Puis celui-ci commence à raconter ce que je lui ai dit sur mes liens avec toi, je suis soulagé, je n’aurais pas à le faire moi-même, cela m’aurait détruit encore un peu plus et je sais que tu ne crois plus à ces liens là.
J’en ai tissé un autre avec toi, un que je pense être le seul à partager. Je lève la tête vers toi et tes mots me plantent un couteau dans le cœur. C’est avec peine que j’ose encore te regarder. Alors comme ça, ta haine et ton frère, c’est tout ce qu’il te reste … ? Tu n’as plus de souvenir de nous…de moi.
Moi je me rappelle de notre combat avant ton départ, alors pourquoi ? Pourquoi ne m’as-tu pas tué ce jour là ? Si c’était pour m’oublier, tu aurais du le faire. Je t’aime. Tu es le premier à m’avoir vu comme un ami, pourquoi n’as-tu pas mis fin à ma vie ce jour là ? Tout aurait était beaucoup plus simple ! Un caprice dis-tu…je suis en vie pour un caprice.

Quoi ? Il y a un instant tu étais en haut et maintenant, tu es là. Presque collé à moi, un bras passé sur mon épaule. Sans m’en rendre compte, je respire ton odeur. Tu as du le sentir toi aussi mais tu ne dis rien, tu restes dans ton idée fixe. En effet, ça te ressemble même si j’aurais préféré te voir réagir à mon geste.
Tu me dis que par caprice, encore, aujourd’hui tu comptes me tuer. Je reste quelques secondes à réfléchir. Je veux te le dire, là, maintenant, dans le creux de l’oreille. Mais non, ce n’est pas le bon moment alors je te sors une de mes phrases sur l’amitié que tu balayes d’un revers de main en dirigeant ta lame vers moi.

Je ne bouge pas mais tu dois sentir ma main se faufiler jusqu’à toi mais là, Sai intervient et te bloque. Alors je reprends mes esprits et attrape ton bras et fait un salto arrière pour t’immobiliser et à ce moment là, Yamato t’envoie un mokoton. Alors tu me regardes et lance une attaque… cette attaque que notre sensei t’a apprise, celle qui a failli me coûter la vie.

Elle sort de ton corps, de tout ton corps, et elle me projette en arrière, presque K.O. J’en ai même perdu le collier de la vieille. C’est la deuxième fois que tu tentes de prendre ma vie. Je sens une infinie tristesse m’envahir et bien évidemment, Kyubi la ressent aussi.
J’entends le bruit de ton combat à côté et moi, je lutte aussi, seul pareil à toi. Je lutte contre le démon qui est en moi je ne veux pas le laisser sortir. Je ne veux pas que tu reviennes parce que je t’aurais battu en étant sous son emprise. La bataille est dure, il sait comment me faire douter, je me retrouve encore une fois devant sa cage et encore une fois, il me propose son aide. Mais je ne veux plus, je ne veux pas te tuer, je veux que tu reviennes et sans avoir eu recourt à son chakra.
Je n’ai pas peur… enfin si j’ai peur, peur qu’il te tue. Je sais que je peux. Je peux le faire seul je n’ai pas besoin de son aide…

Quoi ! ? Comment ? Tu es là à côté de moi, face à Kyubi, tu souris. Tu as compris la source de mon pouvoir et moi, je ne peux qu’entrevoir la partie que tu veux bien me laisser voir du tien.
Même le démon fait éloge de ton pouvoir. Comment ai-je pus croire te battre rien qu’avec ma seule force…Tu parles d’un monstre en désignant le renard et encore tu ne vois que la pointe de l’iceberg. Tu ne sais pas quel calvaire il me fait vivre à chaque minute. Finalement tu le fais éclater, nous sommes seuls. Je te regarde un moment puis prenant mon courage à deux mains, je me lance.
J’attrape ta main avant que tu ne partes et en retour, tu me lances un regard froid et en même temps soulagé, mais je ne vois pas de surprise dans tes yeux. Tu le sais, j’en suis sûr alors quitte à souffrir autant que je…

Je m’avance vers toi et pose mes lèvres sur les tiennes. Bien évidemment tu te recules. Je suis stupide d’avoir pût penser que tu pourrais faire autre chose. Tu t’apprêtes à me dire quelque chose quand le paysage redevient normal autour de nous.
Alors mi-exténué, mi-triste, j’essaye de me relever, je te fixe et tu fais la même chose mais le combat reprend à cause de Yamato.
Tu te retrouves encore une fois au-dessus de nous, j’en profite pour t’observer. Je n’arrive pas à me comprendre. Pourquoi ai-je fait une chose aussi stupide ? Et toi pourquoi restes-tu si distant après ça ? Ne comprends-tu pas que ce serpent va prendre ton corps ? Non en fait tu es prêt à le lui donner, mais je ne veux pas. Je ne supporterai pas de voir quelqu’un d’autre dans ce corps. Je sens une nouvelle fois la tristesse m’envahir, tu n’es pas sérieux ? Si bien sûr que tu l’es. Nous ne sommes plus rien pour toi. Tu as bien changé en deux ans, moi aussi je suppose mais plus rien n’est pareil à nos yeux. Konoha est mort à tes yeux et tous ce qui s’y rattache, moi comprit et ça fait mal. Je n’arrive pas à le croire et le pire dans tout ça, c’est que je t’aime encore.

Yamato prend les devant disant qu’il veut te capturer et peut-être te blesser. Je ne bouge pas. Je ne peux plus bouger. J’ai trop mal, mal de te voir ainsi, mal d’être si faible comparer à toi, mal de ne pouvoir te faire reprendre les idées.
Tu exécutes quelques signes et lève la main au ciel et là, Il t’attrape le bras. Orochimaru. Je voudrais le tuer, j’ai failli le faire, il y a peu de temps, mais je n’ai pas réussi.
Finalement, je ne mérite pas que tu restes pour moi, je n’arrive pas à te retenir ni même à te faire changer d’avis. Tu as raison, finalement tu devrais prendre ma vie, maintenant, au moins je serais soulagé mais encore une fois tu choisis de me la laisser.

Pourquoi ?
Par deux fois où tu pouvais le faire, tu m’as épargné. Serais-je important à tes yeux aussi ?
Je me fais des idées, c’est grâce à Kabuto et Orochimaru que tu es revenu sur ta décision, pas pour moi !
Il faut que je me ressaisisse, il faut que je me lève, je ne vais pas te laisser partir comme ça. Trop tard, tu commences à disparaitre, j’essaye quand même de me relever et croise ton regard. Un regard qui me dit beaucoup plus de chose que tu ne penses ou que tu ne crois. Je sais que l’on va se revoir, je le veux et toi aussi, maintenant je le sais. Alors pourquoi ne rentres-tu pas ? Pourquoi est-ce que je me pose toujours cette question ?

Je devrais agir plutôt que de me farcir la tête avec ses questions. Mais il est un peu tard pour agir. Seul ta tête reste visible et pourtant, je continue de me relever difficilement. Peut-être pourrai-je agir, je vois bien que tu prends ton temps à croire que tu voudrais vraiment rester, que tu voudrais que je t’arrête, car le serpent et Kabuto sont déjà parti.
Puis tu disparais complètement une fois que je me suis relevé entièrement, tu devais juste attendre que l’espoir monte en moi pour m’achever un peu plus. Je suis stupide de me faire encore des idées, tu m’as très bien expliqué tout à l’heure. Je ne suis plus rien pour toi, tu as coupé le lien. L’as-tu vraiment coupé ? Cette question reste en suspend dans mon esprit et comme lors de notre dernier combat, je retombe à terre et s’ensuit un grand trou noir.