Mal au coeur


Fanfiction Naruto écrite par aylatsuki (Recueil de aylatsuki)
Publiée le 31/01/2008 sur The Way Of Naruto



Ceci est une histoire tirée d'une histoire qui m'est véritablement arrivé. On pourrai dire que je l'ai plus écrite pour me soulager que pour que quelq'un la lise un jour. C'est l'un de mes premier écris et donc tout est sorti du coeur.


Chapitre 1: suicide, ou espoir...



Je me demande encore si c'est moi ou s’il le fait exprès.
S’il ne cherche pas à me faire mourir à petit feu car si c'est ça, il peut être fier de lui son plan marche à merveille.


Quand je l'ai rencontré, on ne s’entendait pas super bien, pour ne pas dire que l’on était carrément ennemi. Mais avec le temps, j’ai fini par l’apprécier à sa juste valeur. Il est vrai qu’il est un ninja talentueux, très perspicace et doté d’un certain charme.
Parlons-en de ça : Un charme, et quel charme, même pour réussir à ce que moi, je tombe amoureux de lui. Ses yeux et cheveux noirs corbeau qui faisaient si bien ressortir son teint blanc, son corps bien bâti à force de s’entraîner sans relâche, son esprit si apte à comprendre et pourtant si distant de nous, de moi.
Oui il est bien différent de moi. Moi qui ai les yeux bleus, les cheveux de la couleur du soleil et plutôt que d’être distant, je préfère faire rire les autres. Mais que voulez-vous, ne dit-on pas les contraires s’attirent ? Il était mon contraire et oui, il m’attirait plus que tout. C’était cette fois-là où j’ai failli le perdre, lorsque Haku l’avait mis dans le coma, que j’ai compris tous les sentiments que j’avais pour lui. Cette fois j’ai cru que mon cœur allait exploser de le voir ainsi tomber, lui, le meilleur des genins, juste parce que j’étais dans le passage.
Alors une fois de retour au village, j’ai cherché à tout prix un moyen de me retrouver seul avec lui, pour lui dire, je ne pouvais pas garder une telle chose pour moi, c’était impossible. Alors dès que j’ai pu, je l’ai rejoint chez lui, pour la première fois je l’ai vu surpris, tout cela parce c’était moi qui avais sonné à sa porte, peut-être était-ce aussi le fait que mon sourire était plus timide que joyeux cette fois-ci.
En tout cas, il m’a fait rentrer et m’a installé dans son salon, puis il s’est installé en face de moi. A ma grande surprise ce fut lui qui parla en premier et pas pour me poser une question. Non, je ne sais pas pourquoi mais il me parla de sa famille, de son frère, des jours heureux qui lui manquaient. Je ne savais pas quoi lui dire en retour, je restais donc muet et apparemment il n’attendait pas de réponse de ma part, il se contentait juste de parler, parler, parler...
Puis vint le moment où il se mit à parler de moi, enfin plutôt de l’équipe, là mon regard s’est un peu plus éclairé car il commença à m’expliquer qu’il tenait beaucoup à moi. Bien sûr, il ne l’a pas dit explicitement, il ne l’aurait jamais dit clairement mais je comprenais ce qu’il essayait de me faire comprendre.
Enfin au début c’était vague jusqu’à ce qu’une phrase m’éclaire et là se fut un coup dur. Il m’aimait certes mais plus comme un frère qu’avec des sentiments réciproques aux miens. Alors je le regarde, j’aurai voulu tout lui dire comme ça pour apaiser mon cœur mais j’ai préféré ne rien dire, ravaler mes sentiments, les garder pour moi, c’était la meilleure chose à faire. Tout garder et tourner la page.
Tourner la page, c’est simple, enfin on pourrait penser que c’est simple pour moi.
Mais franchement, pourquoi pensez-vous que je continue de m’intéresser à quelqu’un qui me frappe à tour de bras, il est là pour tourner la page. Et quelle page lourde à tourner, j’ai l’impression de devoir soulever le livre en entier.


Et alors que je commence à me remettre, j’apprends que tu es parti, mais pourquoi as-tu fait ça ? On vient alors me chercher je me prépare en vitesse et on est rejoint par d’autres. A la fin nous sommes cinq, te rends-tu compte cinq pour venir te chercher et je suis dedans. Malheureusement toi non plus tu n’es pas seul et notre groupe diminue à chaque rencontre, le tient aussi par la même occasion, qui gagne qui perd, je n’en sais rien, te rends-tu compte de ce qu’ils font pour toi ? Je fini par me retrouver seul à ta poursuite, pourquoi fais-tu ça ? Tu arrêtes de courir et nous nous retrouvons au dessus d’une cascade, j’ai envie de te rejoindre comme ça et de te prendre tout simplement dans mes bras mais je sais que ce n’est pas possible alors je maintiens la distance qui nous sépare. Ce silence qu’il y a entre nous me pèse, alors je fais ce qui me réussit le mieux, j’attaque, non, je t’attaque.
Mes coups ne sont pas ce qu’ils devraient être parce que c’est toi en face et je ne veux pas te faire mal mais au fond, peut-être, le devrais-je si je veux que tu restes. Tu finis par reprendre le dessus, forcément, tu es sérieux toi, mais pourquoi ? Je finis ma course au bas de la cascade pour m’enfoncer dans l’eau et voyant ton image disparaître peu à peu. Pourquoi ?
Je commence à en avoir marre de cette question sans réponse, j’aimerais pouvoir enfin en connaître la chute mais pour cela il faut que moi aussi je devienne sérieux.
Et là, tu me dis que finalement pour toi je suis ton « meilleur ami » et bien sûr, ça me fait mal mais pas pour les raisons que tu penses.
Je vois que tu es extrêmement sérieux aussi, je vois tes yeux, ils ont pris cette couleur qui t’est caractéristique. Alors je me réveille, non, tu resteras ici, je suis prêt à tout maintenant, tu ne pourras pas partir tant que je serais vivant.
Tu enclenches cette technique que notre senseï t’a enseignée et de mon côté la mienne que le pervers m’a appris, je ne voulais pas en arriver là, malgré tout ce que tu peux dire.
On s’élance et tout ça crée un match nul, tu n’es pas plus fort ou plus faible, on est pareil alors arrête, il est encore temps.
Non, toi, tu continues et moi, qu’est-ce que je fais ? Je ne fais rien, je subis. Ca y est tu m’as, non je ne peux pas, je ne veux pas te laisser partir. Ta technique, tu l’utilises encore contre moi, Kyubi, je le sens, il monte en moi, je ne peux que le laisser faire, j’ai besoin de sa puissance si je veux que tu restes. Ton attaque est déviée, j’ai réussi, maintenant Kyubi n’a plus qu’à faire son œuvre. C’est à mon tour maintenant, je te rends tes coups mais le cœur n’y est vraiment pas. On se retrouve face à face, moi aussi, je te dévoile mes secrets, mes moments de solitude. Je te compare à un frère mais pour moi tu n’es pas un frère, mais je ne te le dirai pas ce serait trop dur maintenant. Puis à nouveau tu veux que l’on se combatte, que puis-je faire si ce n’est que d’essayer de te battre pour enfin que tu reviennes. Je le vois alors, tu as obtenu la troisième branche et mes coups ne servent plus à rien, tu les esquives comme d’un rien.
Puis cette attaque … tu as failli prendre ma vie sur celle-là, le veux-tu vraiment ou est-ce simplement par dépit que tu fais ça ?
Pas le temps de me poser réellement la question, le chakra de Kyubi me recouvre et tes coups ne m’atteignent plus, mieux, si on peut dire tu reçois les miens. Alors je te vois déclencher ce maudit sceau et ta peau se recouvrir de marques. Chacun de notre côté nous engageons notre plus puissante attaque et nous les confrontons. Nous sommes proches, si proches pendant ces quelques secondes qui paraissent des minutes, j’ai envie de tout sortir mais mes lèvres ne se décident pas à bouger, les mots ne veulent pas être prononcés. Puis c’est le vide, le trou noir.

Lorsque je me réveille, il est parti. Il ne veut plus me parler et est même allé jusqu’à vouloir me tuer et je ne sais pas pourquoi.
Pourtant mon cœur à encore mal et je ne peux rien y faire, tant que tu ne seras pas revenu, j’aurai toujours ce trou dans cette organe si cher à la vie.
Et la vie continue quand même, bien que tu sois loin et que cette envie de l’arrêter trotte toujours dans un coin de ma tête.
Mais je préfère plutôt mettre tous mes efforts dans l’espoir de te retrouver. Des fois, je me demande si tout ça ne se serait pas passé différemment si je t’avais tout dit mais à quoi bon me poser la question, il est trop tard maintenant.

C’est pour ça que des fois, je me demande, s’il ne l’a pas fait exprès pour me faire souffrir car même si je n’ai rien dit de mes sentiments, je pense qu’il a tout deviné. Alors je me demande si peut-être il éprouvait la même chose que moi mais pour l’instant deux choix s’offrent à moi.
Soit je choisis de souffrir corps et âme pour le retrouver, soit je décide de me pendre pour couper court à tout ce qui pourrait arriver …



Quoi que vous puissiez en dire je n'ai pas écris tout cela pour un publique mais pour sortir la peine de mon coeur.