Concours de Noël 2007 - A la poursuite de la barbe divine...


Fanfiction Naruto écrite par belgarion (Recueil de belgarion)
Publiée le 23/12/2007 sur The Way Of Naruto



Bonne année, bonne lecture, et que vos rêves vous emportent là où tout est possible... ^__^



Chapitre 1: La magie de Noël...



"Samedi 24 Décembre". Naruto, ahuri - comme à son habitude - devant son calendrier de l'Avent, ne cessait de s'agiter, essayant de se rappeler où il avait rangé son costume de fête en ce bel après midi enneigé.

En effet, il y a de cela quelques jours, Hinata était venue sonner timidement à sa porte. Derrière elle se tenait stoïquement Shino, la tête à moitié enfoncée dans son large manteau, se cachant derrière ses lunettes noires. Naruto s’était toujours dit que ce mec n’était pas réglo ! Enfin toujours est-il que Hinata, après maintes tentatives en rougissant, réussit à lui faire comprendre avec force signes qu’il était invité à passer le soir de Noël chez elle, en compagnie de nombreux autres étudiants. Sur ces mots bredouillés et accompagnés d’un constant balancement d’un pied sur l’autre, elle s’en alla, les mains serrées sur son cœur, et la mine plus détendue. Shino se contenta d’un bref mouvement de tête, faisant tomber par la même occasion une photo qui, malgré le vif geste de son possesseur, fit entrevoir à Naruto, le visage de Hinata prit en catimini. Et sur cet étrange épisode, il prit littéralement la fuite, suivi de près par un nuage compact d’insectes bourdonnant d’interrogation.

Revenant à lui, Naruto eut soudain une idée. Il décida de sortir pour aller acheter un nouveau costume. La neige était tombée la nuit dernière et s’était transformée en givre, recouvrant tout ou presque et plongeant la ville sous un blanc manteau. S’emmitouflant sous des couches et des couches de vêtement chaud, il se rendit au pas de course en direction de la boutique du costumier, sans se soucier de faire attention là où il passait. Bousculant hommes et femmes dans les rues bondées d’acheteurs de dernières minutes, il passa en trombe devant un café aux fenêtres embuée où étaient attablés Shino et un homme à la figure patibulaire. Alors qu’il faisait glisser des villageois sur le verglas dans sa précipitation, il déclancha des cris de colère, qui firent tourner la tête des deux ninjas. Voyant Naruto se démener dans la foule, Shino le montra du doigt, et un sourire sans joie apparu sur le visage barbu de son compagnon.

Naruto arriva enfin devant le magasin de vêtement, et se jeta sur la poigné de la porte pour se mettre au chaud. La refermant derrière lui, il commença à déambuler entre les nombreuses allées, à la recherche d’un beau costume de père Noël. Arrivant à un croisement, il distingua à plusieurs mètres de lui un homme portant un costume tout rouge. Se précipitant à sa suite pour lui demander où il l’avait trouvé, il ne se trouvait plus qu’un vieil employé pliant des habits. Regardant des deux cotés, il ne voyait plus l’homme à la longue barbe argentée et décida de poser sa question au vieillard. Ce dernier l’informa qu’il avait vendu le dernier il y avait de cela quelques minutes, mais qu’il lui restait sûrement encore en magasin des habits d’elfes. Naruto, devant cette décision, pensa finalement qu’il valait mieux quelque chose que rien et acheta l’étrange habit vert et rouge. Puis il rentra chez lui, son paquet sous le bras.

Entre temps, la neige avait fait son apparition, et une fine couche de poudreuse avait recouvert le givre, donnant lieu à de nombreuses batailles de boules de neige entre jeunes. Arrivant devant sa maison, il remarqua que le devant de son entré avait été piétinée, et une appréhension l’envahit. « Qui était donc venu ? De toute manière, ma maison est un véritable piège! », pensa-t-il. Introduisant tranquillement la clef dans la serrure, il ouvrit lentement la porte, scruta la pièce dont l’éclairage était allumé, et suivit du regard les traces de neige fondue qui parsemaient les pièces. Sortant du porte parapluie une longue épée à la lame peu rassurante, il s’approcha à pas de loup de la penderie et l’ouvrit brusquement, arrêtant d’un mouvement de son arme l’homme qui tentait de s’en extirper. A la vue de l’imposant argument, ce dernier décida d’opter pour la solution la plus douce.


Prenant une voix grave, le mystérieux personnage lui dit : « Excuse-moi, mais j’étais venu pour déposer tes cadeaux de noël lorsque tu es apparu par surprise ; pourtant j’ai bien guetté ton départ. Et j’ai aussi essayé de sortir, mais il y avait une sorte de mur infranchissable qui tapissait toute la maison. »
Naruto afficha un sourire sardonique et lui répondit : « Il arrive souvent au Père Noël d’entrer chez les gens en bidouillant la serrure des portes d’entrée ? Et puis d’ailleurs, Noël c’est ce soir ! De toute manière mes jutsu sont incassables et à l’épreuve de tout !
- Mais si tu ne me crois pas, suit moi dans ma balade. Mais avant cela, enfile ton costume d’elfe de Noël et ouvre moi cette foutue porte, que nous sortions sans devoir passer par la cheminé et sans nous faire remarquer », acheva-t-il dans un rire gras.

Après cela, Naruto partit en compagnie de l’étrange barbu dans les rues de Konoha.
« Et il est où votre traîneau, monsieur le Père Noël ? demanda Naruto.
- Haha… Le monde change mon petit, et même le père Noël doit s’adapter, lui répondit-il en rajustant sa hotte sur son dos »
Naruto, y jetant un coup d’œil, lui fit la remarque qu’il y avait un porte monnaie qui ressemblait fortement au sien. L’homme lui répondit que c’était un cadeau pour un jeune enfant du pays de la Neige. Et sur ces belles paroles, Naruto ne chercha pas à en savoir davantage sur cet objet.
Le vieillard le mena à une maison isolée, en bordure du village. Ils entrèrent dans le jardin et contournèrent la bâtisse pour arriver devant la porte de derrière. Alors le Père Noël dit à Naruto :
« Retourne-toi, le Père Noël ne peut dévoiler ses secrets. »
Le blondinet ferma les yeux et l’entendit fouiller dans sa hotte. Puis des bruits de ferrailles et des tintements métalliques lui parvirent, et enfin un grand crac suivit d’un « De nos jours, le bois ne vaut plus rien. »

Naruto ouvrit les yeux devant une porte pendant sur ses gonds, et entra à la suite de l’homme. Il fit le tour des appartements, fourrant deci delà des objets dans son bagage et mais d’un coup, Naruto le vit se figer. Tout comme le vieillard, il tendit son oreille et entendit des pas descendre des escaliers dans l’immensité de la demeure. Soudain, tout alla trop vite pour notre jeune ninja ; le vieil homme retrouva d’un coup la vitalité de ses vingt ans et se jeta sur l’ouverture qu’il avait pratiquée à l’arrière de la maison. Et tournant la tête de l’autre coté, Naruto faisait maintenant face à une figure étonnée, qui n’allait pas tarder à devenir rouge de colère. Et c’est sur cette vision d’apocalypse, qu’il s’éloigna de la maison sur les pas du Père Noël, sous les cris de fureur et de malédiction que leur jeta du haut de son jardin, un homme en haut de chausse et en large culotte blanche ! Les deux ninjas se fondirent peu à peu dans l’obscurité de la nuit qui commençait à tomber sur Konoha.

Soufflant, et sifflant, tous deux s’arrêtèrent lorsqu’ils eurent mis une forte distance entre l’énergumène rougeâtre et leur petite personne.
« Pourquoi il était aussi énervé le monsieur ? demanda un Naruto d’où émanait de la brume de condensation.
- Les personnes de nos jours ne croient plus en rien. Et dès qu’une chose nouvelle se produit, ils ne savent comment réagir, et choisissent toujours la violence. Enfin, maintenant je crois que je me suis assez baladé ; on va trouver un lieu jusqu’au levé du jour. Et après, cette histoire ne sera plus pour toi qu’un rêve haletant.
- Je sais où trouver cette sécurité ! dit Naruto ; et l’endroit est un vrai palace ! rajouta-t-il en un souffle.
- Conduit moi là bas, lui dit le vieil homme, un large sourire s’affichant sur son visage à la barbe foisonnante.
Clopin clopan, les deux personnages, harassés après ce terrible après midi, se dirigèrent tranquillement en direction de l’immense demeure de la famille Hyûga.
Ils arrivèrent devant le portail et Naruto sonna. Un valet vint leur ouvrir, et Naruto, sans lui donner l’invitation qu’il était sensé montré pour passer, pénétra dans l’enceinte du jardin en poussant des cris de joie, tandis que le Père Noël ne cessait de jeter des regards émerveillés devant tant de luxe et de richesse. Le valet, débordé devant autant de manière si déplacé, les rejoint en courrant et les conduisit dans la maison. Lorsque Naruto arriva dans le salon, tous les ninjas de sa promotion étaient déjà présent, et Hinata les accueillit timidement, suivit par son cousin, Neji Hyûga, en retrait de quelque pas.
Naruto présenta son compagnon comme un très gentil vieillard, dépassé par les évènements.

« Le père Noël me dis-tu, répéta incrédule Neji.
-Oui oui, lui répéta en souriant Naruto, et le vrai ! Tout à l’heure je l’ai suivis dans son repérage des maisons, et c’est un pro pour entrer et sortir sans se faire prendre de n’importe quel endroit ; si ce n’est de ma petite maison aménagée avec goût !
-Tenez, le buffet est par ici, leur désigna du doigt Hinata. Restaurez vous, nous n’allons pas tarder à commencer la fête. »
Naruto et le Père Noël se précipitèrent dans la direction qu’elle leur avait indiquée, tandis que Neji et Hinata se retirèrent dans une arrière salle.
Sans se soucier le moins du monde de ce qui se déroulait autour d’eux, ils se servaient dans tous les plats, jusqu'à ce que Naruto s’arrête de manger en constatant la disparition de son nouvel ami. Ce dernier se trouvait immobilisé sur le sol de marbre, poussant de petits cris tout en se débattant sous le poids de trois gardes à la carrure imposante.

Les trois hommes le relevèrent et le placèrent sous la garde de deux anbu qui le menèrent dans une salle sur le coté, Naruto trottinant sur leur pas avec désinvolture, croyant à une mise en scène pour Noël. Quand le vieillard se fut assis en face d’un Ibiki tout sourire, l’interrogatoire débuta :
« Qui es-tu ? lui demanda le chef de la section services spéciaux de Konoha.
- Je suis le Père Noël, lui répondit son interlocuteur.
- Est-ce toi, le voleur qui sévit depuis quelques heures en ville ? enchaîna Ibiki, sans s’étonner de la première réponse.
- Et où voulez vous que je trouve assez de cadeaux pour tous ces gens ! En plus, ils ne cessent de faire des enfants ! Alors il ne faut pas s’étonner si je suis maintenant obligé d’aller chez les particuliers pour trouver des idées cadeaux !
-Hum… Donc vous avouez la plupart des vols pratiqués aujourd’hui.
Bien, qu’on le laisse tranquille un moment, le temps qu’il rumine l’atrocité de son comportement. »

Ibiki et ses deux anbu entraînèrent Naruto en direction de la sortie, laissant un vieillard attaché à une chaise en fer, qui fit un grand clin d’œil à un blondinet encore abasourdit devant sa participation aux rapineries de l’après midi.
Tous les invités attendaient impatiemment derrière la porte, ayant essayé sans succès d’entendre des bribes de paroles échangés entre la sécurité de Konoha et le mystérieux bonhomme. Et tout ce joli monde regagna le salon, au moment même un autre Père Noël se trouvait en train de marcher tranquillement en direction du sapin, sans savoir qu’il se rendait vers une situation qu’il n’aurait pu concevoir, quelques instants auparavant. D’un même mouvement, les anbu se jetèrent sur le personnage haut en couleur qui se débattit en criant haut et fort :
« Je n’ai rien fait ; je suis juste là pour déposer les cadeaux, tâche que l’on ma confiée cet après midi.
-Oui, c’est vrai ; libérez-le. C’est moi qui lui aie ordonné de faire cela, répondit d’une voix forte Shino, tentant de surpasser en volume les prestations du prisonnier. »
L’homme se releva tant bien que mal, attrapa l’argent que lui tendait Shino, et sortit précipitamment de la maison, sans demander ne serait-ce qu’une petite indemnité pour le préjudice morale subi.

Les serviteurs distribuèrent la nourriture à tous les convives, et lorsque Ibiki et sa garde eurent terminé, tous trois se rendirent de nouveau au chevet du voleur. Un garde de la maison leur ouvrit la porte de la salle, et que ne fut leur stupéfaction quand ils constatèrent que la pièce close était vide. Ils s’approchèrent de la table et des chaises encore présentes au milieu, et découvrirent une enveloppe à l’intention de « Monsieur Morino ».
Ibiki s’en saisit, l’ouvrit et lu les quelques lignes qui étaient écrites d’une belle écriture rouge stylisée :

« Cher Monsieur,

Bien qu’ayant adoré votre compagnie et celle de vos associés, j’ai du me défaire de votre personne, si joyeuse dois-je dire entre nous, pour me rendre là où la magie de Noël doit opérer.

Je tiens aussi à remercier la famille Hyûga pour son accueil plein de chaleur, et Naruto, qui a été un compagnon très sympathique.

Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes, et un joyeux Noël. A très bientôt mes amis, et sachez que vos portes me seront toujours ouvertes !

P.N. : Le Père Noël. »


Au moment où Ibiki reposait la lettre, un filet de poudre violette se répandit sur le dallage. Ibiki se pencha pour l’analyser et remarqua qu’il y en avait une traînée en direction de la porte. Il la suivit à travers la maisonnée, allant ainsi jusqu’aux jardins, pour voir la trace se perdre dans l’immensité blanche du dehors.
« C’est souvent les plus fous qui sont les plus inventifs » commenta Ibiki en un souffle.
C’était la première fois qu’il perdait de vue un suspect placé sous sa surveillance.
« Et ce sera le dernier » pensa-t-il pour lui même.
« Rentrez vous mettre au chaud », lui cria Hinata du haut du perron.
Et Ibiki, abandonnant cette affaire infructueuse, alla se restaurer dans le salon.

En un instant, alors que les coups de minuit résonnaient encore dans la ville, tous se jetèrent au pied du sapin, cherchant avec avidité le cadeau qui leur était destiné. Et à son grand étonnement, Ibiki en trouva même un à son nom. Lorsqu‘il l’eut ouvert, il avait entre les mains, une belle cordelette accompagnée d’un petit mot :

« A celui qui a voulu tenir entre ses mains l’Intenable ; pour retenir même la fumée entre se doigts, il suffit juste d’avoir la corde qu’il faut. »


Et Naruto, devant un nouveau porte-monnaie qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à son ancien – le poids comprit – découvrit à l’intérieur un petit sachet de poudre violette avec un petit message :

« A celui qui cherche la liberté ; rien de tel qu’un peu de poudre de Noël. »


Et tous entendirent faiblement à leurs simples oreilles de mortel :

« Car Noël étant le rêve de tous, rien ne vaut pour l’occasion la folie d’un seul ! »




J'espère que cette histoire vous aura fait rêver !

Pour ce concours, je n'ai eu que très peu de temps pour trouver et écrire cette histoire, mais une autre fiction verra le jour dans un avenir plus ou moins proche. Cette dernière sera plus développée, et plus Fantasy que celle-ci. Mais il n’empêche que j’ai écrit cette fiction de la meilleure façon dont je suis capable.

Que la magie de Noel vous accompagne pour toujours et à jamais !