Sasuke ! Reviens...


Fanfiction Naruto écrite par Rin Uzumaki (Recueil de Rin Uzumaki)
Publiée le 06/04/2008 sur The Way Of Naruto



J'espère que cela va plaire j'ai lu beaucoup de fics qui était posté et j'ai beaucoup aimé. je ne compte pas m'en inspiré j'espère que vous me pardonnerai si je le fait inconsciemment !!! Bonne lecture !!! Et laissez moi des commentaires bons ou mauvais !


Chapitre 3: Les dunes de Suna...



Il était à peu près quatre heures du matin lorsque Shikamaru, un sentiment d’angoisse et d’agitation lui broyant les entrailles, se réveilla en sursaut après un cauchemar monstrueusement réel. Il quitta sa tente dans l’espoir de se détendre, et de respirer un peu d’air frais. Il s’allongea sur l’herbe mouillée comme il avait coutume de le faire quand il éprouvait l’envie de regarder le ciel et ses nuages. Mais inévitablement il se mit à réfléchir. Décidément, il ne la sentait vraiment pas cette mission. Depuis le commencement, il avait eu cette drôle d’impression, il doutait. Oui, il doutait, l’Uchiwa qui était jadis le meilleur apprenti ninja de toute l’académie, enfin si l’on exceptait son frère bien sûr, l’Uchiwa, un ninja que lui-même aurait était incapable d’affronter à l’époque… Enfin peut être que même maintenant… Comment se faisait-il que celui-ci commette une telle erreur ? Pourquoi se laissait-il espionner par la terre entière ? Les précédents espions de Konoha comme les autres avaient tous plus ou moins disparus. Tous présumés morts ou pire encore. Alors pourquoi ? L’Akatsuki aussi savait, c’était sans doute pour cela qu’un de leurs membres les avait attaqués, sûrement pour récolter des informations sur leurs positions et sur ce qu’ils comptaient faire. Dans l’hypothèse, où Sasuke faisait tout son possible pour tous les attirer dans un piège, il n’y avait aucun doute, celui-ci réussirait. Surtout en ce qui concernait les membres de son ancienne équipe qui feraient tout pour le ramener. Il était tellement absorbé par ses sombres pensées qu’il ne remarquait même pas la jeune femme assise à quelques centimètres de lui et qui le dévorait des yeux. Il finit tout de même par noter sa présence. Il plongea son regard dans ses magnifiques yeux d’un vert délavé et il la contempla. Elle. Toute entière. Elle était si, si… si belle. Ce mot lui convenait parfaitement. Elle était peut-être aussi belle, non plus belle, qu’un de ces nuages, un de ces nuages qu’il passait des journées à observer dans les moindres détails. Quand on l’apercevait pour la première fois, comme ça de loin, certaines personnes pouvaient penser que c’était juste une jolie fille au corps somptueux. Pas lui. Lui il avait préféré, avant de tirer des conclusions hâtives, l’examiner de plus près, à la loupe, et ce qu’il y avait vu lui avait plu. Une fille splendide, aux répliques cinglantes et pourvues d’une intelligence débordante. Il s’attarda à dévisager sa jolie frimousse aux grands yeux émeraude pétillants de vie. C’est tout ce qu’il pouvait voir dans l’obscurité de la nuit. Pourtant il détourna son regard d’un geste brusque, son cou émis un craquement, mais parmi les divers bruits de la nuit, la jeune fille ne put l’entendre. Il n’avait pas le droit. Pas elle. Il n’avait pas le droit de l’aimer. Trop de paramètre était à prendre en compte. Et voilà il recommençait. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Réfléchir. Pire, réfléchir comme s’il était face à un ennemi. Il était comme ça. Toujours sur la défensive. Un peu asocial sur les bords. Mais bon. Il ne pouvait pas y faire grand-chose. Il était trop vieux pour changer, il était comme ça et pas autrement. Il eut une pointe de nostalgie en se rappelant que c’était la réplique favorite de son ancien sensei Asuma, lorsqu’on lui demandait pourquoi il continuait de fumer ses cigarettes, dangereuses pour sa santé. Enfin. Tout ça pour dire que il ne changerait pas, même pas pour elle. Enfin peut-être un tout petit peu… Et puis, lui, il vivait à Konoha, pas elle. Elle vivait à Suna. A peu près mille kilomètres de distance les séparaient. Les rares moments où il pouvait se voir, ils les passaient à se disputer. A cette seule pensée un sourire vint illuminer son visage. Il adorait leurs disputes toutes plus passionnantes les unes que les autres. Quand l’heure était venue pour elle de repartir, il ressentait un déchirement au plus profond de son cœur. Pourtant il ne devait pas… Elle, elle était la sœur du Kazekage. Lui, eh bien, lui, il venait d’un pauvre clan minable qui ne savait faire qu’élever les biches et les cerfs de son village … Pourtant il ne pouvait s’empêcher de rêver d’elle. Eh oui, elle le hantait jusque dans ses rêves… Il aimait la comparer à un véritable courant d’air, autant par ses techniques surprenantes, c’était une shinobi extraordinaire, mais aussi de part son incroyable légèreté d’esprit et le fait qu’elle était capable de s’envoler et de partir très loin en un temps record.

Partir. Ça elle savait le faire. Elle partait comme ça sans dire un mot. Sans même un au revoir. Il était toujours le dernier à savoir qu’elle était retournée dans son village, et le premier à espérer qu’elle reviendrait bientôt. Il passait une bonne partie du temps à ruminer et à maugréer contre elle, il se prétendait fâcher, et déclarait qu’il ne lui adresserait pas la parole. Et finalement quand elle revenait il se précipitait et disait souvent la première chose qui lui passait par la tête. Et bien qu’il ait plus de deux cent points de QI il lui sortait souvent des trucs cons.
« Ah Temari ! Tu m’en fais voir de toutes les couleurs ! » Conclut le jeune ninja.

Elle le fixa longuement, lui et ses yeux couleur noisettes, sa tenue verte de Jouninn, et ses cheveux d’habitude retenus le haut de son crâne en une coiffure qui le faisait ressembler à un ananas, mais qui étaient à présent lâchés à l’air libre. Ils étaient si délicatement bouclés ! Elle tuerait pour des cheveux pareils. Mais pas lui. Sa respiration était lente, il était sans doute en intense réflexion. Qu’est-ce qu’il était beau comme ça ! Elle résista de toutes ses forces au désir irrésistible qu’elle avait de poser ses mains sur son torse finement musclé et de poser sa tête sur son épaule. Elle aurait voulu se coller tout contre lui et embrasser ses lèvres qui, à la clarté de la lune comme à la lumière éblouissante du soleil, lui semblaient si douces. Sa gorge était nouée, elle aurait voulu dire quelque chose, n’importe quoi, mais rien ne sortit. Elle préférait ne pas gâcher ce moment magique. Magique. C’était le mot. Un moment qu’il passait tous les deux sans se disputer. Quoique… Cela n’allait pas tarder. Elle se connaissait bien, elle et sa grande gueule n’allaient pas traîner à passer à l’action. Quand elle était avec lui, elle ne pouvait pas s’en empêcher, il fallait qu’elle sorte un truc stupide et puis qu’elle se mette à l’engueuler parce qu’elle s’en voulait d’être aussi bête devant lui. Mais bon, ils arrivaient quand même à passer un excellent moment. Du moins elle le croyait. Pourtant elle appréciait les moments rares comme celui-ci. Surtout que cette fois ci, avant de supplier son frère pour qu’il fasse en sorte qu’elle soit choisi en tant que représentante de Suna pour sélectionner les épreuves de l’examen, elle avait du attendre six longs mois. Tout ça parce qu’il lui fallait un prétexte pour revoir l’autre imbécile. Et encore une fois, elle était partie sans lui dire au revoir. C’était trop difficile. Elle avait cru qu’il finirait par se vexer mais non. Il était toujours là. On pouvait compter sur lui, tous ses amis étaient d’accord sur ce point. Elle ne comprenait toujours pas comment elle était parvenue à s’attacher à ce paresseux chronique qui passait chaque minute de sa vie, le nez en l’air à regarder le ciel, son ciel, comme il disait. Peut-être qu’un beau jour il verrait les extraterrestres surgir et envahir la Terre, peut-être que pour une fois, il se rendrait utile. Non, sérieux, c’était un ninja formidable sur tous les plans: intelligent, capable, beau etc… Et elle en était tombée, malheureusement pour elle, follement amoureuse. Elle avait eu la chance de pouvoir voir à travers la carapace de fainéantise qu’il s’était formé, l’homme qu’il était vraiment et elle ne le regrettait pas.

- Temari… Qu’est-ce que… Tu, euh, fais là ? Je veux dire, il est tard tout le monde est couché, je pensais que toi aussi tu dormais…

Le silence était rompu. Elle eut un petit rire nerveux avant de déclarer :

- Je n’arrivais pas à dormir, et comme j’ai vu que tu étais levé, je suis venue te tenir compagnie, et toi baka, qu’est-ce que tu fais ?
- Je n’arrive pas à distinguer les nuages dans le noir. Alors, je me contente des étoiles.

Il eut un rire franc, Temari le trouvait mélodieux. La musique du cœur de Shikamaru retentissait de nouveau, elle ne l’avait pas entendu rire souvent depuis la mort d’Asuma, il avait plutôt eut tendance à se renfermer sur lui-même, il avait l’air d’aller mieux Elle s’exclama :

- Non ! Sans blague ! Qu’est-ce que tu faisais ?
- C’est demandé si gentiment, pour une fois, pas d’insulte rien, je suis ému… plaisanta-t-il.

Pas possible, rien aucune injure, elle ne répliquait même pas, elle avait l’air de vraiment vouloir savoir. Pourquoi ne pas lui dire après tout ? Il reprit la parole :

- Eh ben… Je pensais à cette mission galère là… Et pis, je ne sais pas, il y a un truc qui cloche, c’est trop… C’est trop simple, c’est trop facile…
- Je vois. Sérieux, tu penses que c’est un piège ?
- Pas sûr …. Mais il y a de fortes possibilités…

Temari réévalua la situation et maintenant qu’il lui disait, c’était certain, tout cela n’était qu’une embuscade. Sasuke voulait se débarrasser de tous ses ennemis en même temps, ils allaient tous se fourrer dans la gueule du loup. Il était donc devenu si puissant…

- Bon je te laisse, je vais me recoucher, faut être en forme pour demain ça va être une longue journée !

Temari regarda son chef d’équipe se lever lentement et se diriger sans se presser vers sa tente. Quelques minutes plus tard elle fit de même.

***


Cinq heures du matin, tout est encore calme et endormi. Enfin était. Deux drôles d’énergumènes, en tenue de combat verte et aux coiffures plus qu’étrange venaient troubler la paix habituelle de ces lieux, sans se gêner pour faire le plus de bruits possible.

- Gai sensei ! J’ai finit de ranger notre tente tout en faisant le poirier, c’était très dur mais j’y suis parvenu ! Kiba est arrivé à se réveiller juste avant que la tente ne s’écroule sur lui, mais il ne veut pas participer à notre entraînement matinal ! Je crois que cette fois encore il n’y aura que vous et moi ! De toute façon il refuse obstinément de porter sa combinaison, nous pouvons entièrement nous passer de lui !
- Rock Lee… Comment te le dire ? Je ne crois pas que nous allons nous entraîner ce matin, tu comprends, nous sommes en mission, de rang S qui plus est, nous devons arriver le plus rapidement possible à Suna ! Nous n’avons pas une minute à perdre !
- Mais Sensei…

La main de Gai sortie de nulle part et surgit brusquement sur la joue de son élève favori qui éclata en sanglots violents devant les réprimandes de son idole. Gai se rendant compte de son geste, se précipita sur Lee et le pria de l’excuser les larmes aux yeux, en lui murmurant doucement :

- Désolé, mon garçon, je ne sais pas ce qui m’a pris. Et puis, c’est une sorte d’entraînement si on arrive en moins de trois jours à Suna je te promets de te payer un bol de ramen, dans le cas contraire tu devras t’entraîner plus dur et atteindre le but que tu t’es fixé !
- Encore une de vos devises faites maison… chuchota Lee, un sourire flottant sur ses lèvres.
- Allez ! Va réveiller les autres, et crois moi, ce ne sera pas une partie de plaisir !

Après une bonne demi-heure, tous les shinobis étaient présents, ne comprenant pas pourquoi ils étaient debout à cinq heures. Certains comme Naruto s’imaginaient que des ennemis avaient réussis à s’infiltrer dans le campement. D’autres comme Shikamaru dormaient debout et le moindre geste brusque les faisaient sursauter. Enfin il y avait ceux qui criaient après le responsable de ce réveil intempestif, ou encore ceux qui préféraient prendre leur petit déjeuné sans protester. Devant tous ces visages qui lui semblaient réjouis, Gai s’exclama :

- Allez on lève le camp !

Il fit à ses fans sa célèbre pose Nice Guy, un sourire Colgate aux lèvres et le pouce levé, mais elles n’étaient manifestement pas là, car au lieu des sourires ébahis auxquels il s’attendait il ne vit que les regards narquois de ses coéquipiers, sauf celui de Lee qui s’était empressé d’imiter son maître. Ils finirent tout de même par repartir, chacun dans l’équipe qui lui était propre.

Le voyage vers Suna se déroula sans d’autre incident notable. Ils arrivèrent là-bas en deux jours et demi, pour le plus grand plaisir de Rock Lee, tous exténués et ne demandant rien d’autre que de prendre une bonne douche glacée pour nettoyer la crasse et la transpiration incrustés dans leurs vêtements et dans leurs corps brisés par leurs immenses fatigues. Même Naruto ne disait plus un mot, seuls Gai et son élève jubilaient et parlaient déjà de leur prochain entraînement. Il fallait tout de même prévenir le Kazekage de leur arrivée, et l‘informer de leur plan. Et malheureusement pour nos héros, il n’y avait pas une minute à perdre. Pas le temps de se reposer, ni de se doucher, ni de revêtir des habits propres, il fallait absolument aller voir Gaara. Lui parler, lui demander des ninjas surentraînés voilà ce qu’ils devaient faire maintenant. Pourtant aucun d’entre eux n’en avait la force. Le voyage en lui-même n’avait pas été tellement fatiguant, malgré la vitesse, ils étaient tous des shinobis expérimentés et ils avaient l’habitude de se presser pour des missions de tout genre. Mais Rock Lee et Gai avaient vraiment dépassés les bornes, ils les avaient forcés à participer à tous leurs entraînements, et ils s’étaient tous sentis obligés d’accepter leur proposition en pensant que ce serait sans conséquences. Ils s’étaient vite rendus compte de leur erreur. Le sensei et l’élève étaient toujours en entraînement. C’était un état permanent chez eux. Temari finit par demander :

- On y va ? Je veux dire… On devrait y aller…ajouta-t-elle, comme pour se convaincre elle-même du bien fondé de ses paroles.

Kakashi et Shikamaru échangèrent un regard rapide puis hochèrent la tête en signe d’acquiescement. Toute la troupe se mit en route vers le bureau du Kazekage se répandant en récriminations contre les deux personnes coupables de leurs états. Après une courte marche qui leur parut interminable, ils arrivèrent devant un immense bâtiment… Plus que quelques pas… Sakura rassembla ses dernières forces pour frapper trois coups sur la grande porte du bureau de Gaara. Ils entendirent un vague « entrez » avant de s’exécuter. Tous purent entrevoir un Gaara penché avec application sur ses papiers. Il était apparemment en plein milieu d’un travail laborieux qui lui demandait toute sa concentration. Après quelques minutes d’attente, il sembla enfin s’apercevoir de leur présence. Étonné, il interrogea :

- Bah ! Qu’est-ce que vous faites là ? Vous ne deviez pas arriver avant demain ! Si je m’attendais à ça…. Vous étiez si pressé de me revoir…

Il eut un petit rire. Tous les ninjas se regardèrent interloqués, voilà que Gaara, le démon, le glaçon autrefois un peu psychopathe, faisait de l’humour. Décidément il avait bien changé. Il arrivait presque, presque à être drôle. Gaara, inquiet du manque de réaction continua :

- Bon ce n’est pas tout ça, vous devez être fatigué ! Je ferrais mieux de vous conduire moi-même à vos appartements.

Tous approuvèrent par de grands hochements de tête très significatifs. Cependant Gai objecta :

- Ne devrions nous pas, Kazekage-sama vous informer de nos euh, dispositions, il chuchota comme s’il voulait être très discret, de peur qu’il y ai des espions embusqués derrière l’imposant bureau qui faisait dos à la fenêtre, par rapport à hum Sasuke.

Des regards assassins fusèrent dans la direction de Gai.

- Nous verrons cela une fois que vous serrez en meilleures formes ! Je verrais tous les chefs d’équipe à la première heure demain matin pour discuter de cela, maintenant si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, je vais vous conduire personnellement là où vous allez passer la nuit, répondit Gaara.

Il les précéda dans un long et magnifique couloir. Il ouvrit une porte située sur la droite et déclara :

- Voici les chambres des filles, Temari tu préfères dormir avec elles ou dans ton lit ?

La porte s’était ouverte sur une série de chambres plus fantastique les unes que les autres. Temari sourit avant de dire qu’elle préférait dormir avec ses amies, en fait elle n’avait tout simplement pas la force de se rendre dans sa chambre qui se trouvait dans une aile opposée du bâtiment. Après avoir laissé les filles, qui semblaient avoir mystérieusement récupérée une partie de leurs forces, en pleine bataille pour savoir qui aurait la meilleure chambre, les garçons suivirent Gaara vers les leurs. Bientôt Gaara ouvrit une seconde porte sur la gauche, cette fois, où les garçons purent voir des chambres plus simples et plus sobres que celle des filles mais qui correspondaient mieux aux goûts de chacun. Chacun choisit son lit sans trop faire d’histoires, ils étaient trop crevés pour ça. Ils s’affalèrent dessus et trouvèrent le sommeil rapidement. De leur côté, les filles avaient elles aussi chacune trouvé leur bonheur et étaient à présent endormies. Pour une fois le marchand de sable avait fait du bon travail avec tout le monde. Personne n’était éveillé dans le gigantesque palais. Aucune insomnie ne se profilait à l’horizon.

***


Le matin finit par arriver, trop tôt pour certains, à point pour d’autres.

***


Chambre des garçons.

- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Bailla Naruto, J’ai bien dormi ! Ils sont confortable les lits ici ! Je viendrai plus souvent si les ramen n’étaient pas aussi mauvais !
- Galère… Naruto, pourquoi tu cris comme ça dès le matin ?! J’ai un de ce mal de tête moi ! Galère…
- Bah peut-être que t’aurai moins mal à la tête si tu passais pas tes nuits à draguer la belle de Suna. Je vous ai vu l’autre soir, vous aviez l’air très … Hum... Proches je dirais, dit Kiba en riant.
- Ah ouais, c’est vrai Shika, t’es amoureux ? Plaisantât Naruto avant d’éclater d’un rire bruyant.
- M’appelle pas Shika ! Andouille !
- M’appelle pas Andouille ! Euh andouille…
- Tu sais Shika, je comprends ton sentiment, sincèrement, mais tu sais l’amour peut jouer bien des tours. Regarde, moi et Sakura ça a plutôt mal tourné ! Lança Rock Lee d’un ton savant et … plutôt pathétique !
- Putain ! Arrêté de m’appeler Shika ! Mon nom c’est Shikamaru ! ShikaMARU ! Et puis tomber amoureux c’est pour les cons, c’est pas mon genre, c’est trop galère… De toute façon tomber amoureux c’est un truc que les hommes ont inventé pour ne pas s’ennuyer ! Tout le monde sait ça !
- Tu te défends beaucoup pour quelqu’un qui prétend que cette fille n’a aucune importance pour lui ! Murmura Kakashi se joignant lui aussi à la conversation.
- Shika est amoureux ! Shika est amoureux ! Chantonna Naruto tout en sautant partout.
- Arrête de m’appeler comme ça !
- Oh ! C’est pas comme ça qu’elle t’appelle ta chérie, elle t’appelle comment alors ? Shikanounet ? S’écria Kiba.
- Tu sais petit, tomber amoureux ce n’est pas quelque chose de mal, le désir est un sentiment tous ce qu’il y a de plus normal. Moi-même j’ai eut quelques bonnes expériences, je t’en parlerais tout à l’heure si tu veux. La fougue de la jeunesse est en toi petit ! Je sais que l’adolescence est une période difficile, ton corps change, tu commences à regarder les filles d’une manière… différente. Ou les garçons selon les cas… Hum mais je m'égare, moi le fauve de Konoha je t’aiderai !
- Mon cher rival, laisse tomber, t’es pas dans le coup ! Complètement à la masse ! Shikamaru si tu as besoin de conseils n’hésites pas je suis là, et j’ai plus d’expérience que lui, ajouta Kakashi en riant et en sortant « le paradis du batifolage » pour illustrer ses propos.
- Laissez-moi tranquille ! J’suis pas amoureux d’elle !
- Shika est amoureux ! Shika est amoureux ! Continua Naruto.
- Oh ! Naruto ! Ferme là tu veux ! T’as rien à dire sur ce sujet ! Tu ne remarques même pas que Hinata est folle amoureuse de toi depuis toujours ! Alors t’occupes pas de moi tu veux bien ?

Naruto devint soudainement rouge tomate et murmura un « Quoi ? » inaudible pour toutes autres personnes que lui. Kakashi, Gai, Kiba, Choji, toujours en train de manger, et même Neji, le fameux glaçon insensible, explosèrent de rire.

Shikamaru les toisa et rétorqua :

- Vous pouvez bien rire vous tous ! Neji, tu as l’air froid et distant mais tu brûles d’amour pour… Ino ! Toi, un des héritiers les plus forts d’un des clans les plus puissants de Konoha, amoureux d’une… fleuriste ! Je veux pas être méchant c’est ma meilleure amie…
Kakashi, vous, vous êtes amoureux d’une fille beaucoup plus jeune que vous, c’est peut-être à cause de vos lectures perverses, et le pire c’est que vous ne vous êtes même pas aperçu que certains ninjas vous avez percé à jour depuis bien longtemps. Et j’en ai d’autres à vous servir vous autres, s’exclama Shikamaru en se tournant vers les quatre autres. Je les garde juste au cas où.

Il eut un long silence. Chacun apeuré et abasourdi par les révélations du génie. Finalement Kakashi s’éclaircit la voit et déclara :

- Bon. Gaara a dit qu’il voulait nous voir, non ? On devrait y aller. Bon, vous autre soyez sage en attendant ! Let’s go !

Les trois chefs d’équipe se dirigèrent aussitôt vers le bureau du Kazekage.


Alors vous avez aimé ?