Sur le front


Fanfiction Naruto écrite par Ryuuchan (Recueil de Ryuuchan)
Publiée le 15/12/2007 sur The Way Of Naruto



Voilà voilà. Je republie ce chapitre, qui était décidément trop plein de fautes et je ne supporte pas ça. Je refais également cette en-tête, qui ne voulait rien dire. J'ai dû la refaire trois fois, mais ce boudin d'ordi continuait à m'afficher "l'ancienne" version.
En attendant, bonne lecture à ceux qui découvrivront cette fic...



Chapitre 1: Survivre !!!



... ouvrir les yeux... je dois ouvrir les yeux... cette douleur...
- Ibiki réveille-toi !!!
Une baffe vint s'écraser sur sa joue. Ibiki retrouva brusquement ses esprits. Le soleil l'éblouissait. Une jeune fille aux cheveux sombres coupés courts se tenait agenouillée près de lui.
- Anko ?
La jeune fille sourit, l'air visiblement soulagée.
- Qu'est-ce que je fais ici ?
Exaspérée, Anko se passa la main sur le visage.
- Un ninja d'Iwa se tenait à proximité, tu as essayé de te le faire à toi tout seul et résultat, tu as failli te faire éventrer comme un lapin. T'es vraiment un boulet, on avait dit qu'on n'attaquait pas tout seul. Heureusement que Lin n'était pas loin. Tu auras au moins servi à faire diversion.
- Qu'est devenu le ninja ?
Anko désigna quelque chose du menton, quelque part sur la gauche. Une masse sombre gisait étendue dans l'herbe.
- Je lui ai moi-même tranché la gorge, répondit-elle, un mélange de colère et de détresse dans la voix.
Ibiki tenta un sourire maladroit, qui ressemblait plus à une grimace. La douleur qui le traversait l'empêchait de rassembler ses pensées désordonnées. A la manière dont sa coéquipière avait parlé du ninja mort, il avait compris en un éclair toute la peur qu'elle ressentait. Leur maître les avait laissés seuls, lui, Lin et Anko. Seuls face à l'ennemi, seuls, avec une mission dont ils n'espéraient pas revenir vivants.
Ibiki sentit quelque chose effleurer doucement son torse.
- On dirait que ce n'est pas trop grave, fit une voix familière. Enlève-moi tout ça.
Ibiki regarda Lin, l'air hébété, puis obéit et réussit péniblement à se hisser en position assise.
- Tu as eu de la chance de porter cette plaque d'armure, reprit la jeune med-nin. La lame t'a frappé de plein fouet, et sans elle tu aurais été tué sur le coup. En revanche, le métal a été durement enfoncé, et tu dois avoir une ou deux côtes cassées.
Des mains l'aidèrent à se relever et à défaire les crans d'attaches. La plaque de métal tomba lourdement sur le sol. Pendant que Lin s'occupait de ses blessures et des ses chairs meurtries, Ibiki jeta un oeil autour de lui. Ils se trouvaient au milieu d'un forêt. Les arbres s'élevaient haut et annulaient toute possibilité d'apercevoir le ciel. Tout n'était que nuances de vert à perte de vue. Un silence engoissant pesait sur les environs. Aucun pépiement d'oiseau, aucun bruit feutré d'animal qui aurait cherché à les contourner. A croire qu'ils étaient conscient que leur monde était en guerre...
- Quand sommes-nous arrivés là ? demanda soudain le garçon.
- Arrête de bouger, râla Lin, qui tentait de ressouder grossièrement ses côtes en miettes avec un jutsu médical. Anko et moi t'avons transporté jusque là alors que tu étais inconscient. D'ailleurs, quand on rentrera, tu auras intérêt à te mettre au régime...
Si on rentre un jour, pensa Ibiki.
- Et le cadavre ?
Lin retira ses mains et baissa la tête.
- Et bien quoi ?
- Anko et moi l'avons fouillé...
- Et... Vous auriez pus le laisser sur place ?
- On... On a pensé que ... Ecoute Ibiki, ça fait trois jours qu'on n'a pas mangé et
Ibiki eut un mouvement de recul. Il n'avait pas besoin d'écouter la fin de la phrase de Lin pour comprendre qu'elle lui suggérait de manger de la chair humaine. Qu'elle ait pu penser à cela le dégoûtait et lui donnait la nausée.
- Ibiki, tenta de le raisonner Lin, la voix un peu plus haut perchée qu'elle n'aurait dû l'être, nous sommes en guerre. Nous ne pouvons pas continuer dans cet état de faiblesse, ce serait l'échec assuré de notre mission. Si nous continuons comme cela, nous allons tomber raides morts avant même d'avoir pu accéder aux informations demandées par notre maître. Et ne songe même pas à faire demi-tour. Nous avons eu une chance incroyable de passer la frontière. Nous n'en aurons pas d'autre. Nous sommes derrière les lignes ennemies maintenant, et ce qui compte, c'est notre survie, si nous voulons nous rendre utiles...
Lin s'arrêta brusquement de parler, les mots s'étouffant dans sa gorge, refusant de sortir, les sanglots lui coupant le souffle. Des larmes perlèrent sur ses joues tandis qu'elle se recroquevillait sur elle-même, secouée par les spasmes de son désespoir. Ibiki ressentit soudain la situation avec l'effet d'une bombe. Sa gorge se serra tandis qu'il prenait enfin conscience de la situtation dans laquelle ils étaient. Lin et Anko s'étaient épuisées à le veiller et à le maintenir en vie pendant qu'il était dans les vappes.
Kakashi lui manquait, Obito aussi. Mais l'un était sur un autre front, tandis que l'autre était mort. Avec quelqu'un de la trempe de Kakashi, ils auraient pu espérer s'en sortir, mais maintenant... La douleur un peu calmée, il s'approcha de sa coéquipière et la prit doucement dans ses bras.
- Ne t'inquiète pas, murmura-t-il. Ne t'inquiète plus. C'est maintenant à moi de veiller sur vous. Tant que je suis debout, il ne vous arrivera rien, à toi et à Anko. Nous allons nous restaurer avec les moyens du bord, nous reposer jusqu'à la nuit, et quand les premières étoiles apparaîtront, nous nous mettrons en route. Ces chiens vont voir de quoi sont capables les ninjas de Konoha.
- Eh boulet, l'interpella soudain une voix.
C'était Anko qui approchait en courant. Quand s'était-elle éclipsée ? Il n'en avait pas la moindre idée. La jeune fille s'approcha, l'air joyeux.
- Eh bien, qu'est-ce qui te fait autant jubiler ? questionna Lin en essuyant ses larmes.
Anko laissa échapper un petit rire de satisfaction.
- La chair humaine, se sera pour une autre fois. Regarde ce que j'ai trouvé, répondit la jeune ninja en exhibant trois lapins. C'est ce qui s'appelle un coup de bol.
Elle jeta un regard au cadavre du ninja d'Iwa.
- Mais il va quand même nous être utile. Un peu de bois, et nous aurons un bon combustible pour les faire cuire.
Voyant les regards horrifiés de ses deux camarades, elle éclata de rire.
- Héhé. On dirait bien que je vous ai fait peur. Je plaisantais. Nous allors manger cru, comme d'hab', afin d'éviter de se faire repérer...


Bon ben, comme qui dirait là suite au prochain chapitre hein ? XD