La poisse du siècle (ou peut-être pas)


Fanfiction Naruto écrite par nejia555 (Recueil de nejia555)
Publiée le 18/05/2008 sur The Way Of Naruto






Chapitre 5: Chez les Hyûga



Nous nous tenons devant un énorme bâtiment, orné de deux gigantesques portes en bois massif ; nous sommes arrivés chez les Hyûga.
J’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma cage thoracique d’un moment à l’autre. Je fixe les portes, l’air horrifié. Naruto me rassure :

« T’inquiète, ils sont sympas, les Hyûga ! Sauf peut-être l'oncle de Neji et les vieux grincheux qui vous regardent d’un air glacial, mais sinon, t’as rien à craindre !
- T’es sûr, dis-je, inquiète.
- Mais oui !
- Si tu le dis... »

Tenten parle déjà avec le garde. Elle décline nos identités, et, après que l’homme les ait vérifiées sur une longue liste, il nous laisse passer avec un sourire poli.
Nous pénétrons dans un immense salon, où une petite centaine de convives entre douze et quatre-vingts douze ans circulent. Tenten nous prend la main et se dirige d’un pas assuré vers Gaara, qui discute avec Neji. Celui-ci est vêtu d’un costard tandis que le rouquin a mis sa tenue de Kazekage. Naruto s’éloigne vers Hinata, l’air pas gêné le moins du monde.
La fille aux chignons tapote le dos de son petit ami, qui se retourne. Lui qui avait jusque là une expression neutre, il se déglace et fait un magnifique sourire. Tenten l’embrasse et me tire de derrière elle. Elle lui dit :

« Voilà Aya Miyazaki.
- Ah, c’est elle qui est amou...
- Chut, s’écrie mon amie en plaquant sa main sur la bouche du Kazekage. Ne le dis pas devant lui, continue-t-elle à l’oreille de Gaara.
- Désolé, s’excuse-t-il devant ma mine catastrophée. »

Neji n’a rien compris de la scène, alors il se tourne vers moi et engage la conversation.

« Tu vas bien ?
- Oui, et toi ?
- Ça va. »

Vous me direz : « Plutôt nul comme début », mais je suis gênée, moi !
Soudain, l’oncle de Neji surgit de nulle part et commence à me scruter de la tête aux pieds. J’ai envie de me fondre dans le plancher.

« Bonsoir, mademoiselle, dit-il d’un ton glacial. Êtes-vous ninja ?
- Non.
- Êtes-vous de famille riche ?
- Non. Ma famille n’est pas pauvre mais pas riche non plus, et elle n’est pas de Konoha.
- Et qu’est-ce qui vous a faite venir dans ce village ?
- Et bien... J’ai été enlevée par Orochimaru et l’équipe de votre neveu m’a récupérée.
- Ah ! Et avez-vous repéré sa cachette ?
- Non, il m’a assommée.
- On ne peut pas dire que vous ayez été très utile... »

Je baisse misérablement la tête tandis que Neji s’insurge :

« Mais enfin, mon oncle, ce n’est quand même pas sa faute si on l’a assommée ! Elle n’est pas ninja !
- Eh bien, elle devrait.
- Mais même, Orochimaru est un sannin ! Elle n’aurait rien pu faire.
- Ce n’est pas mon problème. De toutes façons, je ne vois pas pourquoi tu fais tant d’histoires pour une pauvre fille sans argent. Tu devrais songer à d’autres choses nettement plus importantes... »

Coupant net la conversation, il se retourne sèchement et s’en va parler avec un invité. Neji serre ses poings si fort qu’un peu de sang se met à couler.
Il se dirige vers moi. Tenten s’est déjà éloignée pour danser avec Gaara.

« T’inquiète, c’est pas ta faute... Il est naturellement chiant... Un jour, je pense que je vais me casser de cette baraque.
- Un Hyûga n’est pas censé parler comme ça, dis-je en souriant, surtout parce que son langage ne collait pas trop avec le caractère aperçu dans le manga.
- Pff... Personnellement, j’m’en fiche... Viens ! »

Il m’entraîne dans le jardin, qui, au passage, est magnifique.
Il y a de l’herbe partout, sauf au centre, où il y a une grande fontaine au milieu d’un cercle de dalles en pierres. Dans la fontaine coule une eau tellement transparente qu’elle en est presque blanche.
Sur les bords de l’immense jardin est taillée une haie, piquée de jolies petites fleurs blanches. Sur la gauche du jardin se trouve un imposant cerisier japonais qui jette l’ombre de ses fleurs roses, très pâle, sur presque la moitié du jardin.
La lumière de la lune rend ce décor presque irréel.

Neji s’assoit sous le cerisier et me fait signe de venir. Je m’installe à côté de lui. Je suis un peu intimidée.
Soudain, il prend ma main. Je rougis violemment tandis que mon cœur saute comme un beau diable dans ma cage thoracique. Je sais qu’il me regarde mais je n’ose pas affronter ses yeux. Il me relève le menton et plante ses yeux dans les miens. Il me regarde d’un air que je ne saurais décrire, de la tendresse peut-être, et autre chose. Il se rapproche imperceptiblement de mon visage.

BRRAAAAAAOUUUUUUM !


L’explosion secoue la terre. Un instant béats, nous nous regardons, puis Neji me prend le bras et m’entraîne dans la maison. Nous trouvons rapidement Tenten, tandis que Gaara et Naruto filaient chez l’Hokage, et que Hinata rassemblait les civils pour les conduire en lieu sûr.
Tenten et moi courons jusqu’à la maison, zigzaguant entre les passants affolés. Arrivés, nous nous changeons – j’enfile en vitesse un pantalon, un débardeur bleu sombre et des baskets noires tandis que Tenten met sa tenue de combat.
Nous conduisons ses parents et tous les civils que nous trouvons dans le refuge spécial, et elle insiste pour que j’y aille aussi, mais je refuse. Rester cloîtrée à l’abri, c’est bien mon genre mais cette fois-ci, je préfère surveiller l’entrée du refuge, comme il n’y a pas assez de ninjas disponibles. Après une laborieuse discussion, je finis par gagner. Je me poste donc devant l’entrée cachée, à un endroit où on ne peut pas facilement me voir, assise sur mon sac chéri Adidas. J’emmène aussi une bouteille d’eau et un paquet de biscuit.


Quatre heures sont passées, le paquet est fini et la bouteille à moitié vide. Que voulez-vous, j’essaye de m’occuper ! J’aurais franchement dû laisser Tenten me convaincre...
J’entends un bruit. Je me lève discrètement, j’ai un peu peur. Quand j’arrive à la source du bruit, il n’y a rien. Je veux retourner à ma place initiale mais je vois deux personnes devant mon sac. Je me cache rapidement derrière le mur et surprends cette conversation :

« Regarde, on dirait qu’il y a quelqu’un... hm !
- Oui, en effet. Tu t’occupes de ça et je prends les civils en otage, ok ?
- Pourquoi c'est moi et pas toi ? J'en ai marre que tu décides ! Hm!
- Parce que. Ne discute pas ou je t'embroche, continue l'inconnu en sortant une queue impressionnante.
- Pffff... D’accord. »

Soudain, un détail me frappe : les manteaux des inconnus sont brodés de nuages rouges. Mais oui ! Ça me revient ! Ce sont des membres d’Akatsuki !