Bon, ok. C'est ma première fanfic sur Naruto. Toute les critiques sont accepté (les mauvaises permettent d'améliorer le style) et je ferais de mon mieux pour publier le plus régulièrement possible.
J'ai eu l'idée de cette fanfic en faisant de la cuisine (hé, moi les idées me viennent n’importe quand). D’ailleurs après j’étais tellement absorbée par mon idée que mon gâteau au chocolat était brûlé. Sniff, pauvre gâteau…
Au fur et à mesure, le visage de Sasuke. D’un coup, aussi rouge qu’une pivoine, il cria à son interlocuteur :
-Non, Ino, je ne sortirais pas avec toi !
Sakura et Naruto retinrent à grandes peines leurs éclats de rire.
Ino Yamanaka, la fan la plus collante de Sasuke Uchiwa. Aucun ne savait comment, mais Ino suivait et parlait à Sasuke toute la journée, jusqu'à que celui-ci n’en puisse plus.
-Et alors, Ino ? Je ne crois pas que le fait de ramasser le sac d’Haruno Sakura va faire d’elle la future Mme. Uchiwa !
Sakura retint un autre éclat de rire, au bord de l’explosion.
-Qu’est-ce que je fais en ce moment ? Et bien je révise mes maths avec mon prof.
-La bonne excuse… Marmonna Kakashi en sortant de sa poche un manga à l’allure douteuse.
-Maintenant Ino ? Tu veux vraiment parler à Kakashi-Sensei ?
-C’est pas vrai, murmura le concerné, avec elle, j’en ai pour une heure.
-Ok, soupira l’Uchiwa, je te le passe.
Kakashi soupira à son tour et sortit, le téléphone en main.
Alors seulement Naruto et Sakura se permirent de rire. Sasuke les regardaient rire, agacé, marmonnant des insultes de son cru contre la truie Yamanaka, comme la surnommait le trio.
-Aller, fit Sakura, enfin calmée, il faut que je téléphone à Konan sinon elle va envoyer son armée. (J’ai mis longtemps à trouver et finalement j’ai décidée que Konan ferait une excellente méchante belle mère)
-Je crois que je vais aller téléphoner aussi, décida Naruto.
Il amorça un geste pour, mais il se prit les pieds dans les câbles de la guitare… pour tomber sur Sasuke (comme par hasard xD).
Les deux amis étaient collés l’un contre l’autre, sentant la chaleur de l’autre. Complètement déconnectés de la réalité, leurs visages à une vingtaine de centimètres d’écart de l’autre se rapprochaient dangereusement. Ils avaient perdus toute notion de bien ou de mal, par la proximité de leurs corps, quand soudain :
-Non, Ino ! S’écria Kakashi, je ne connais pas les sujets des examens !
Les deux adolescents sursautèrent et Naruto se leva précipitamment, aussi rouge qu’une écrevisse. Sasuke n’était pas mieux.
En fait, ils auraient put rivaliser avec Hinata.
Naruto bredouilla un ‘‘téléphone…’’ à Sasuke, avant de se précipiter dehors, portable à la main.
Sasuke se leva enfin et prit une bouteille d’eau qui traînait là. Il but entièrement son contenu mais cela ne le suffit pas à le rafraîchir. Pourquoi cette proximité avec son ami d’enfance l’avait tant affolé ?
Il ne remarqua pas la silhouette qui l’observait dans l’ombre.
-Naruto… Murmura t-elle, dont la voix était emplie de haine.
______________
17 heures, Naruto rentrait tranquillement de sa répétition secrète.
-Oy ! Naruto !
Naruto se retourna et vit Sakura à quelques pas de là lui faire de grands signes.
-Sakura-chan !
La Haruno s’approcha de lui et l’Uzumaki en profita pour lui murmurer :
-On ne devrait pas être vus ensemble.
Mais elle ne s’en formalisa pas et commença à marcher au côté de son ami d’enfance.
-Tu vas à la soirée demain soir ?
Toutes les semaines ou presque, la ‘‘haute’’ société de Konoha (en tout cas pas la meilleure) se réunissait lors de mondanités plus endormantes les unes que les autres. Sasuke, Naruto et Sakura, fils ou fille de cette branche sociale, n’avaient d’autres choix que d’y participer. Ce qui les arrangeaient, car ils pouvaient se voir. Rien que se lancer un clin d’œil ou se frôler réconfortait au fond.
-Bien sur, répondit Naruto avec un clin d’œil, pourquoi ?
-Ne t’approche plus de Sasuke-kun.
Naruto s’arrêta.
-Et pourquoi je ferais ça ?
-Vous vous êtes embrassés ?
-Quoi ? Tu ne nous as pas vus ? Répliqua froidement Naruto, si tu veux, on le met en première page.
-Sasuke est à moi ! Cracha Haruno.
-Ah bon, y a marqué propriété privé sur son front ? (J’adore dire ça) Et puis…
Il se rapprocha sensuellement et lui murmura :
-Pourquoi tu ne sors pas avec lui ? Et pourquoi tu frisonnes quand tu sens mon souffle sur ta peau ?
Elle se ressaisit. Ces paroles était beaucoup trop réelles. Mais elle était tellement absorbée à chercher ce qui l’attirait dans le visage bronzé et rieur de l’Uzumaki, tellement l’opposé de Sasuke, qu’elle ne remarqua pas que Naruto frissonnait tout autant.
-Je ne suis pas amoureuse de toi, gronda la Haruno.
-Ah oui ? Répondit l’Uzumaki, en levant un sourcil, c’est ce qu’on va voir !
Il empoigna violemment son ‘‘amie’’ d’enfance et l’embrassa passionnément. Tout de suite après, leurs esprit se mirent à crier ‘‘arrête, détache toi d’elle/de lui !’’. Mais leurs corps ne répondaient plus.
Sakura s’agrippait au cou du blond comme si sa vie en dépendait et Naruto laissait ses mains se balader sous le T-shirt et sur le dos de la rose. Plus rien n’existait pour eux, hormis le bien-être et la passion du moment.
Finalement, se fut Naruto qui rompit le baiser. Il plongea son regard océan dans celui émeraude de la descendante Haruno. Alors seulement ils se rendirent compte de la situation. Naruto se détacha d’elle et partit en courant sous le regard désorienté de l’adolescente.
_________
-Alors, tu es satisfaite ?
Sakura leva la tête vers Ino avec un soupir résigné. Les deux adolescentes étaient dans la bibliothèque, Sakura révisant son histoire, quand Ino était apparut.
-De quoi tu parles ? Demanda froidement L’Haruno.
-Je t’ai vus embrasser le Baka. Tout Konoha est au courant.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, Ino la truie. Aurait-tu des hallucinations ? Fit Sakura d’un ton froid et sec.
-Je vous ai vu, susurra Ino, dont le ton de voix était victorieux.
-Ce n’était pas moi, trancha la rose, et je ne crois vraiment pas que les gens te croiront ?
-Ma parole est d’or.
-Toi ? Tu es LA fille à potin de Konoha. Personne ne te croira. Maintenant, je voudrais pouvoir étudier comme n’importe élève de cet établissement. Ok ? Donc bye-bye !
Ino quitta la bibliothèque, la tête remplie de questions, laissant Sakura à ses révisions.
En fait, la jeune Haruno ne révisait pas vraiment. Perdue dans ses pensées, elle tentait tant bien que mal de faire le point. Ses sentiments se mêlaient et s’entremêlaient de sorte que tout était confus pour elle. Pour la rose, la question crucial était : Aimait-elle Sasuke, ou Naruto ?
_____________
Sasuke reprenait tant bien que mal son souffle, adossé contre quelques casiers. Depuis la matinée, il était assailli plus que jamais par ses fans, plus malades les unes que les autres. Il avait finalement réussit à leurs échapper, en se faufilant dans les vestiaires des garçons.
-Sasuke ?
L’Uchiwa se retourna. Naruto se tenait dans l’embrasure de la porte, vêtu seulement d’une serviette, des gouttelettes d’eaux ruisselantes le long de son corps finement musclé (Asphal : Hé ! On arrête de baver les filles (les garçons aussi tant qu’on y est ! /Sasuke : Parles pour toi… /Asphal : Mais c’est l’hôpital qui se moque de la charité ! /Sasuke : …)
-Qu’est ce que tu fais là, Sasuke ? Finit par demander l’Uzumaki.
Me***, pensa l’Uchiwa, j’avais oublié que Naruto avait basket Samedi (j’utilise mon propre horaire, en sachant que je fais moi aussi du sport le samedi).
-Heu… Hésita Sasuke, j’évite une série de folles en furies qui se font appeler ‘‘fans’’.
Naruto eut un sourire forcé bien différent de son sourire habituel. Celui là était tendu, et ces yeux montraient sa tristesse.
-Je vois, fit le blond. Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ça. Je me fais poursuivre depuis ce matin à cause de la rumeur…
Il laissa sa phrase en suspension.
Un ange passa, et une armada.
Finalement, Naruto ouvrit son casier et sortit des vêtements de rechanges.
-Alors, demanda finalement Sasuke, tu sors avec Sakura ?
Naruto ferma son casier un peu trop fort et son regard croisa celui du taciturne.
Sa tête était grave, comme si toute gaieté l’avait quitté. Il n’en restait pas moins beau. Ses yeux océans, bien qu’ayant perdus leurs lueurs de vitalité, restaient tout autant envoûtant. Son teint halé lui donnait un air étranger, exotique. Les muscles saillant de son dos étaient barrés d’une longue et fine cicatrice dont Sakura et Sasuke ne connaissait à peine l’existence. Ses cheveux blonds formaient un halo doré qui mettait en valeur son mignon petit nez et ses lèvres pleines. (Asphal : Description 100% Sasukéen… /Sasuke : Hé ! /Asphal : Tu préfères sortir avec Ino la truie ? Ou Kiba ? /Sasuke :…)
Naruto s’approcha de Sasuke. Celui-ci ne réagit pas, hypnotisé par la belle gueule d’ange de l’Uzumaki. Sans savoir pourquoi, le blond posa ses lèvres sur celles du brun. Sans savoir, pourquoi, le brun répondit avec ferveur au baiser.
Finalement, le blond se détacha du brun. Il lui lança encore une fois ce sourire faux.
-Tu devrais sortir avec Sakura, fit soudainement le blond.
Sasuke était surpris.
-Ça lui plairait beaucoup, continua le blond.
-Mais… Tenta le brun.
-Crois-moi, coupa l’Uzumaki, ce sera mieux pour tout le monde
Et il partit se changer.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
__________________
Sasuke avait abordé Sakura à l’entrée de la bibliothèque. Il l’avait forcé à le suivre et l’avait emmenée dans une salle de classe vide.
Sakura n’en revenait pas. Depuis qu’elle le connaissait, jamais Sakura n’avait vraiment été seule avec lui. (Sasuke et Sakura : On craint dans cette fic. Ne pas être capable d’être seuls tout les deux…)
-Tu as parlé à Naruto ? Demanda brutalement Sasuke, la sortant de sa rêverie.
-Pourquoi tu demandes ça ? Fit Sakura, soupçonneuse.
-Je n’aime pas la manière dont tu le traite.
Sakura se renfrogna.
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Arrête, Sakura ! S’exclama t-il en la prenant par les épaules, je ne te reconnaît plus.
-Je peux en dire autant, répliqua la rose, haussant aussi son ton.
Le silence se fit.
-Officiellement, on est ensemble, se résigna l’Uchiwa. Mais je fais uniquement parce que Naruto le veut. En fait, la guerre a commencé.
-La guerre de quoi ?
-La guerre pour avoir Naruto.
Et pour t’avoir toi, pensèrent le brun et la rose à l’unisson.