The New Generation


Fanfiction Naruto écrite par Old Kakashi (Recueil de Old Kakashi)
Publiée le 08/03/2008 sur The Way Of Naruto



Suite à la demande de plusieurs lecteurs, j'ai écrit la suite de "Naruto after Next Gen". Vous vous en doutez peut-être mais pour comprendre cette fic, il est indispensable de lire la précédente. J'espère que cette suite va marcher... Je me rappelle de la suite de ma seconde fic "Les Cinq Chevaliers du Chaos" avait bien démarré mais avait commencé à devenir n'importe quoi... Pourvu que celle-ci marche >< !

Leur mission : tenter l'évasion du siècle. XD Voili voiloù ! Le chap 5 qui rend, avec un titre de chap, hommage à la série Prison Break (celle avec les deux frères chauves... Hein ?... Oh, pardon, ils sont juste rasés.)



Chapitre 5: Prison Break



Le terme « gueule de bois » décrit la mine qu’ont les gens après une soirée bien arrosée. C’était le cas d’Akira qui, pourtant, n’avait pas bu une goutte d’alcool. Il se souvenait juste d’avoir reçu un coup sur la tête avant de se réveiller.
-Tiens, tu te réveilles ! fit une voix inconnue.
Akira ouvrit doucement les yeux puis regarda à droite et à gauche, pour se faire une idée de l’endroit où il était. Aussitôt après, il se mit à paniquer.
-Mais…QU’EST-CE QUE JE FOUS, TORSE-POIL, SUR UNE TABLE DE TORTURE !?
-Je crois qu’on fait difficilement plus évident ! lui répondit la voix inconnue. Tu te fais torturer.
-Pas con, admit le jeune homme.
En effet, Akira était torse nu, attaché sur une sorte de planche en acier. Devant lui, se tenaient deux des soldats qui l’avaient emmené, lui et ses coéquipières, ainsi qu’un homme blond portant un manteau marron ainsi que deux pistolet Desert Eagle, armes qu’Akira n’avait jamais vues avant, bien sûr.
-Qu’est-ce que tu comptes me faire ? demanda Akira.
-La planche, sur laquelle tu es attaché, est un bijou de technologie, expliqua l’homme blond. Elle envoie des décharges électriques, avec l’aide de cette jolie télécommande que j’ai là.
Il montra alors le petit boîtier, couvert de boutons de diverses couleurs et de différentes tailles. Aussitôt, l’homme blond appuya sur l’un des boutons et Akira sentit son corps frappé par un courant de haut voltage.
-Hmm…, fit l’homme blond. Ca sent le poil grillé !
-Gah…, fit Akira à moitié assommé pour cet électrochoc. Je t’aurai…
-Mais bien sûr ! Allez, les gars ! Je vous le laisse !
Le mystérieux homme s’en alla alors, laissant Akira avec les deux soldats. L’un d’eux s’approcha de lui puis lui dit :
-On va bien s’amuser, tous les deux !
-Bien sûr…, fit Akira qui avait, plus ou moins récupéré, ses esprits. Dans dix secondes, je t’arrache l’œil, avec les dents…
-Ahaha ! Tu veux que j’aille te chercher les haricots qui vont avec ?
Profitant de l’occasion, Akira profita du peu d’espace de mouvement qu’il avait pour saisir l’œil de son geôlier avec les dents et le lui arracha. La bouche couverte de sang et un œil entre les dents, Akira souriait en voyant sa victime qui courait dans tous les sens en criant : « AH ! AH ! Enfoiré ! Tu m’as arraché l’œil ! HA ! »
Akira recracha alors l’œil en disant qu’il l’avait prévenu. L’autre garde se précipita vers lui et le frappa avec la crosse de son fusil, avant de conduire son camarade se faire soigner. Akira sourit de nouveau puis pensa qu’ils étaient des idiots. Il concentra alors son chakra dans ses bras et, d’un seul geste, brisa ses liens et fit de même avec ses pieds. Par chance, ils avaient laissé son haut, son codec et ses parchemins mais pas ses armes. Il sortit ensuite de la pièce et déboucha sur un long couloir. Il s’accroupit puis alluma son codec et dit :
-L’autre chieuse !
Son codec sonna et on décrocha peu après :
-Akira ? C’est toi ?
-Salut, Hikari ! Où tu es ?
-T’en as d’autre, des questions comme ça ?
-Beuh…
-Mais j’en sais rien, pauvre abruti !
-Hikari, inutile de s’énerver pour si peu !
-…Désolée.
-Bon, est-ce que tu peux me décrire l’endroit où tu te trouves ?
-Euh… Je vois quatre murs, un lit, des toilettes et une porte… fermée à clef…
-… Euh… D’accord… Et un truc utile, tu peux le faire ?
-Oh, ça va ! Comme si on allait me dire que je suis enfermé précisément dans telle pièce dans telle partie de la forteresse !
-Hikari, tu t’énerves encore !
-Et alors ! Je m’en tamponne le citron, de m’énerver pour rien !
-« Je m’en tamponne le citron » ? répéta Akira. Mais où t’es allé chercher ça ?
-C’est ma mère qui l’a dit à mon père, lors d’une dispute… NE CHANGE PAS DE SUJET !
-Hikari…
-Quoi ?!
-Comme le disait mon grand-père : « Frappe-le trois fois et même Bouddha péterait un plomb. »
-Gné ?
-Cela veut dire, en gros, que si tu me cherches, tu vas me trouver !
-Et qu’est-ce que tu vas faire ?
-Ca !
Aussitôt, Akira coupa la communication et se releva.
-Elle est gonflante, quand elle s’y met ! Bon, va falloir les trouver !
Le jeune garçon se mit alors à marcher le long du couloir, pour arriver à la porte au bout. Lorsqu’il arriva devant elle, celle-ci s’ouvrit automatiquement, à la grande surprise d’Akira. En effet, de là d’où il venait, les portes automatiques étaient inconnues. Derrière la porte, se trouvait une pièce contenant plusieurs box, vides, avec des bureaux à l’intérieur. Prudemment, il avança vers une porte qu’il apercevait, de l’autre côté de la pièce.
Soudain, il entendit un bruit suspect. N’écoutant que son instinct de ninja, il courut se réfugier dans l’un des box. Une fois dans l’un d’eux, il se baissa pour ne pas se faire voir. Il entendit des bruits de pas, en train de se diriger vers lui. Son cœur battait de plus en plus vite, il transpirait comme un sumo et sa respiration accélérait. Bien qu’étant un ninja, l’infiltration n’était pas le fort d’Akira, de nature très sensible. Mais il savait qu’il devait surmonter cela, pour le bien de la mission. Afin de savoir qui venait d’entrer, il se releva pour mieux distinguer la personne, par-dessus le box. Il ne vit qu’une coupe de cheveux blonde, en train de se diriger vers la pièce où on avait tenté de le torturer.
-Il doit s’agir du type de tout à l’heure, pensa-t-il. J’ai intérêt à me grouiller !
D’un pas furtif, il quitta son box et se dirigea, accroupi, vers l’autre bout de la pièce. Après plusieurs slalom entre les box, il arriva juste devant la porte automatique, qui s’ouvrit. Au même instant, il entendit quelqu’un pousser un hurlement de rage, comme celui d’un lion énervé.
-Je crois qu’il a vu que je me suis évadé, dit Akira en passant la porte.
Il traversa ensuite un petit couloir avant d’arriver dans une autre pièce. Devant lui se trouvait un mur, où se trouvait bout un couloir… Il s’y colla, se déplaça le long de celui-ci et jeta un coup d’œil. Il vit deux soldats cagoulés, armés de fusils d’assaut, en train de patrouiller. Le long du couloir, il vit également plusieurs portes fermées à clés. Des gardes, des portes le long des murs du couloir… Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait d’une prison et que ses coéquipières étaient quelque part dans l’une de ces cellules.
-Bon, manière douce ou manière forte ? pensa Akira. Mmmh… Tirons à pile ou face !
Akira sortit alors une pièce de sa poche et la lança dans les airs. Lorsqu’il l’attrapa pendant sa chute, elle montrait le symbole de la monnaie d’usage.
-Pile ! Manière douce !... Mais comment je fais ?... Tiens, un conduit d’aération !
En effet, en regardant à droite et à gauche, Akira vit une bouche d’aération. Il pria alors pour qu’elle conduise vers les cellules. Il enleva la grille pour pouvoir s’y faufiler lorsque soudain, il vit un rat sortir, en courant.
-Génial, fit Akira avec ironie. Je vais me glisser dans un conduit d’aération plein de rats !
A contrecœur, il s’engouffra à l’intérieur. Comme il l’avait prévu, le conduit était infesté de rats presque aussi gros que sa main. Après avoir rampé pendant un moment, il arriva à une intersection.
-Alors, à droite ou à gauche ?
Hésitant énormément, il eut l’idée d’appeler Hikari pour lui demander conseil. Grâce au surnom qui servait à la reconnaissance vocal du codec, il l’appela.
-Oui ? fit Hikari en décrochant.
-Hikari, lors de la mission où l’on devait se faire passer pour des civils, tu avais voté pour un des candidats pour la direction de ce village…
-Et alors ?
-T’avais voté pour qui ?
-Hein ? Ben, pour Yamamoto…
-Ok, merci !
Akira raccrocha puis dit :
-Bon, elle a voté pour ce type, Yamamoto, donc, je vais à droite !
Il prit la direction qu’il avait mentionnée jusqu’à ce qu’il aperçoive une bouche d’aération. Soudain, une horrible odeur pestilentielle s’attaqua à son nez.
-OH, LA VACHE ! C’est quoi, cette odeur !!!
A ce moment-là, il entendit un bruit de chasse.
-Ah, ce conduit donne sur les chiottes… J’aurais dû m’en douter : à droite, ça sent toujours la merde ! Bon, demi-tour puis à gauche !
Il s’exécuta et, après plusieurs minutes, il arriva à plusieurs autres intersections.
-Noooooon ! marmonna le jeune homme. Mais ça va jamais s’arrêter ! Pfff ! Bon, première bouche d’aération !
Akira s’engouffra dans l’une des intersections, qui donnait vers une bouche d’aération. Là, il vit une jeune fille aux longs cheveux blonds, vêtue comme les soldats qu’ils avaient vu, en train de faire ses abdominaux.
-C’est pas elle, pensa Akira. Elle est trop jolie.
Il recula et se retrouva de nouveau aux nombreuses intersections. Il prit la bouche d’aération suivante et vit Hikari, en train de faire les cent pas. Content de la trouver, il fit tomber la grille en donnant un coup de pied dedans. Surprise, Hikari sursauta mais se calma immédiatement en voyant son coéquipier sauter du conduit.
-Akira, t’en as mis du temps, à venir !
-Oh, la ferme ! Sinon, ça va ?
-Non ! Ces saligauds m’ont piqué mes armes ! J’ai même eu droit à un pervers qui m’a fouillée ! Il m’a même tripotée !
-Franchement, je ne vois pas ce qu’il y a à tripoter…
Dans la cellule d’à côté, là où se trouvait la jeune fille blonde, on entendit un bruit suspect. Elle colla alors son oreille contre le mur, celui du côté de la cellule d’Hikari. Elle peut alors entendre ce qui se passait.
-Ca t’apprendra ! fit Hikari.
-Mais tu m’as pété le nez ! se plaignit le jeune homme.
-Tu l’as mérité !
-EH ! C’est quoi, ce boucan !?
C’était le garde, à l’extérieur. Apparemment, il avait entendu le bruit que venait de faire le duo.
Retour dans la cellule d’Hikari. On entendait le garde marmonner, tout en déverrouillant la porte.
-Cache-toi ! souffla la jeune fille en paniquant.
Akira se cacha alors sous le lit, juste avant que le garde n’entre.
-Vous pouvez pas la fermer, un peu !
-Oh, ça va ! lui dit la jeune fille.
-…
-Quoi ?
-T’es plutôt bien roulée, pour ton âge…
-Pardon ?!
-Allez ! Dans l’armée, y’a pas de femmes ! Je suis en manque de chaleur féminine !
-Va voir une crémation…
-Viens par là, ma jolie !
A cet instant précis, Hikari lui flanqua un mémorable uppercut. Le garde tomba en arrière et s’ouvrit le crâne sur le sol. Akira sortit de sa cachette puis regarda alternativement Hikari et le cadavre du soldat.
-T’es violente ! s’exclama-t-il.
-La ferme ! Prends les clés et allons libérer Yume !
Akira soupira avant de s’exécuter. Il sortit alors la tête par la porte, pour voir où était l’autre garde. Bizarrement, il n’était plus là. D’après Hikari, la cellule de Yume se trouvait en face. Akira y alla et ouvrit la porte mais la cellule était vide. Il jeta un regard assassin à Hikari, qui retourna dans sa cellule, le temps qu’Akira se calme.
-Comment je la trouve, maintenant ! pensa Akira.
Soudain, il eut un éclair de génie.
-Mon canari des îles !
Son codec sonna puis on décrocha :
-Akira ?
-Service délivrance, à votre service !
-Arrête de te la jouer !
-Bon, d’accord ! Je suis dans la prison ! Tu peux me dire dans quelle cellule tu es ?
-J’en sais rien…
-…
-Akira ?
-Yume, je dois t’avouer un truc…
-Quoi ?
-Tu te souviens, du mec qui t’a espionné sous la douche, quand tu avais quatorze ans ?
-Oui !
-Ben, c’était moi…
Après un moment de silence, la jeune Uchiha se mit à hurler à pleins poumons. Akira coupa alors son codec et il put entendre Yume, à travers la porte de deux cellules plus loin. Il ouvrit la porte et vit la jeune fille en train de hurler dans le vide. Mais elle s’arrêta net lorsqu’elle le vit à l’embouchure de la porte.
-Toi ! fit-elle.
-Salut !
-Espèce de… !
-Mais arrête ! C’était pas moi qui t’ai matée, sous la douche, assura Akira en rentrant dans la cellule.
-… C’est vrai ?
-Ben, oui ! Tu me prends pour qui ?
-Beuh…
-Surtout, ne réponds pas !
-WEUARG !
Les deux compères sursautèrent alors. Quelqu’un venait de se faire attaquer ! On entendit alors une porte s’ouvrir puis se refermer, avant d’entendre des bruits de pas.
-C’est quoi ? chuchota Yume.
-Minute, mon sucre ! On va le savoir tout de suite. L’autre chieuse !
Le codec d’Akira sonna et Hikari décrocha :
-Oui ?
-T’as entendu, Hikari ?
-Ouais !
-Jette un œil, s’il te plaît !
-Ok !
Il coupa alors la communication. Quelques secondes après, il entendit un cri très aigu, semblable à celui d’une fille. Akira, curieux, jeta un coup d’œil et vit le corps allongé du garde de tout à l’heure, inconscient. Devant lui, se trouvait… un œil !
Akira rentra de nouveau dans la cellule et appela de suite Hikari, sachant qu’il n’y avait qu’elle pour faire un truc aussi débile.
-Quoi ? fit la jeune fille.
-Mais, Hikari ! s’exclama Akira. T’es devenu complètement folle ?! Qu’est-ce qui t’a pris d’arracher l’œil du soldat ?!
-Ben, il fallait que je jette un œil !
-Mais… !
-Oh, allez ! C’est pas comme s’il en avait encore besoin !
-Mais, bordel ! T’es sérieuse, en plus !
-Ben, quoi ?
-Oh, laisse tomber !
Akira coupa la communication et sortit de la cellule de Yume, en lui faisant signe de rester à l’intérieur. Mais lorsqu’il fut dehors, le soldat n’était plus là.
-Don’t move !
Akira, instinctivement, leva les bras. Lentement, il se retourna et vit le soldat qui s’était écroulé tout à l’heure, braquant son fusil automatique sur lui.
-Don’t move, répéta celle-ci.
Akira remarqua alors qu’il s’agissait d’une voix de fille. Se souvenant de ce qu’avait dit le soldat que Hikari avait tué, involontairement (?), il en déduisit qu’il s’agissait de la jeune fille blonde qui se trouvait dans l’autre cellule. Il remarqua que les bras de celle-ci tremblaient.
-Est-ce que c’est la première fois que tu menaces quelqu’un ? Tes bras tremblent…
Celle-ci ne semblait pas comprendre ce qu’il venait de dire. Elle retira alors son doigt de la gâchette puis exerça une pression sur sa tête, avec son index. Akira profita de cette occasion et s’empara du fusil de son ennemi, tout en effectuant une rotation pour arriver derrière elle. Celle-ci, surprise, le regarda pendant un dixième de seconde avant de faire la même chose. Akira se retrouvait donc de nouveau les bras en l’air.
-Tu vas me tirer dessus, la bleue ?
-Doucement, fit-elle. Je ne suis pas une bleue !
-Tu parles ! T’es tellement bleue que même tes yeux le sont !
-C’est nul, comme blague…
-Tu crois te passer pour l’un des leur ? Y’a que des mecs chez leurs soldats ! T’auras plus de chances d’entrer dans le village des Schtroumpfs, la bleue !
-Qu’est-ce qui te fais dire ça !
-Ta poitrine ! T’as une trop grosse poitrine !
-Comme la mienne ! fit Hikari en sortant de la cellule en sautillant.
-Toi, niveau nichon, c’est pas folichon !
La jeune fille lui tira alors la langue avant de se tourner vers la jeune fille déguisée en soldat.
-Tu fais pas garçon, comme ça…
-Mais vous êtes qui, d’abord ? demanda-t-elle, sans pour autant baisser son arme.
-Mais elle me gonfle, celle-là ! fit Yume en sortant à son tour de sa cellule. Assommons-la et allons récupérer nos armes ! J’espère qu’ils n’ont pas abîmé mon beau katana…
-Mais c’est pas vrai…, marmonna Akira d’un ton las.
Soudain, on entendit des bruits de pas de plus en plus proches. Quelques secondes après, ils virent l’homme blond qui allait torturer Akira se pointer.
-Toi ! fit-il en pointant du doigt Akira.
-C’est pas poli de montrer les gens du doigt…, répliqua ce dernier.
La jeune fille déguisée en soldat fixait l’homme blond. Une rage indescriptible commençait à monter en elle et, n’y tenant plus, elle pointa son arme vers lui en hurlant :
-SHALASHASKA !
Elle ouvrit alors le feu mais comme elle tenait mal son fusil d’assaut, les tirs partaient dans tous les sens. De peur de se prendre des balles, tout le monde se mit à terre.
-Sale petite…, fit l’homme lorsqu’elle eut vidé son chargeur.
Il se releva, dégaina l’un de ses Desert Eagle et lui tira dessus. Voyant ce qu’il allait faire, Akira fit tomber la jeune fille, en lui donnant un coup de pied aux jambes.
-Merde ! fit l’homme blond.
-On fait quoi ? demanda Hikari, les bras sur sa tête.
-On se tire ! répondit Akira.
Aussitôt, le groupe se sauva en direction de l’autre côté du couloir, poursuivis par leur geôlier. Au bout du couloir, ils virent un escalier et commencèrent à le monter en quatrième vitesse, tout en se faisant arroser de balles.
-Attendez ! fit l’homme blond. Veuillez accepter ces quelques dragées !
-Non, merci ! Elles sont très indigeste, lui dit Hikari après avoir évité une balle de justesse.
Après plusieurs minutes d’ascension, ils finirent par déboucher… sur le « toit ». Ils étaient, en effet, dehors. Ils aperçurent un ascenseur d’un côté du toit et une passerelle menant à une autre partie de la forteresse, de l’autre côté.
-Pourquoi vous ne m’avez pas laissé le descendre !? demanda la jeune fille déguisée en soldat.
-C’est nous que vous avez failli descendre, en bas ! hurla Yume. Bon, faut qu’on retrouve mon katana !
-Mais oublie un peu ton katana ! le réprimanda Akira. On a d’autres chats à fouetter !
-Moi, je m’en vais ! déclara la jeune fille déguisée en soldat.
Sur ces mots, elle courut vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, elle retira sa cagoule, avant que la porte ne se ferme.
-Bon, on fait quoi ? demanda Hikari.
-Prenons le « truc » que vient de prendre l’autre, proposa Yume.
Après approbation de la proposition, ils se dirigèrent vers l’ascenseur mais avant d’avoir pu l’atteindre, l’homme blond apparut par les escaliers et commença à les canarder, de nouveau. Il ne restait plus qu’une issue : la passerelle. Le trio courut alors vers la passerelle, comme si leur vie en dépendait… ce qui était le cas puisque l’homme blond ne voulait pas lâcher l’affaire. Ayant marre de courir, au beau milieu de la passerelle, Yume se retourna et composa des mudras, tandis que leur poursuivant rechargeait.
-Katon ! Gôkakyû no jutsu !
Elle cracha une énorme boule de feu, mettant en fuite l’homme blond. La passerelle était à présent recouverte de flammes et il était impossible de la traverser sans se faire rôtir. Yume sourit et rejoignit ses compagnons, qui l’attendaient de l’autre côté de la passerelle, où se trouvait une porte automatique.
-Pouh ! Nous voilà débarrassés de lui, souffla Yume.
-Qui c’était, à votre avis ? demanda Akira.
-Je crois connaître quelqu’un qui connaît la réponse, fit Hikari.
-Ah ? firent les deux autres.
-Branchez vos codecs sur le mode « communication multiple » !
Sans discuter, ils obéirent tandis que la jeune Uzumaki appelait quelqu’un.
-Taiga-san !
Les codecs sonnèrent avant que l’on ne décroche.
-Oui ?
-Taiga-san…, commença Hikari.
-C’est Tiger, marmonna ce dernier.
-On a rencontré quelques ennuis, continua-t-elle sans prendre compte de ce que son interlocuteur venait de dire. On s’est faits choper par l’ennemi et on nous a emmenés dans une prison. Ils nous ont pris nos armes…
-Vous allez bien ?
-Pas de problème, fit Akira. J’ai arraché un œil à l’un de mes geôliers et je les ai sortis de là.
-Et le groupe de Raika ?
-On a aucune nouvelle depuis qu’on est arrivés. Mais c’est pas le plus important…
-QUOI ?! s’indigna Hikari. Mais il faut retrouver Raika ! Qui sait ce qu’il…
-Yume, morphine ! lui demanda Akira.
-Tout de suite, fit la jeune Uchiha en assommant la petite Uzumaki.
-De quoi parlez-vous ? demanda Tiger.
-On a rencontré un mec blond avec…
-…Avec deux Desert Eagle ?
-Euh…Je sais pas comment ces trucs s’appellent mais je suppose que c’est cela. Vous savez qui c’est ?
-Son Nom de Code est Shalashaska ! Il fait partie des Patriotes !
-QUOI ?! fit le trio.
-Maintenant qu’il vous a vus, il va être difficile de les débusquer !
-Ce n’est pas tout…
-Quoi d’autre ?
-On a rencontré une fille, blonde, assez mignonne…
-…Avec une généreuse poitrine ?
-Heu…Oui…Vous savez qui c’est ?
-Elle s’appelle Mina. C’est elle qui m’a informé du plan des Patriotes…
-Comment elle savait ça ? demanda Yume.
-Parce que son frère est l’un des Patriotes.
-QUOI ?! refit le trio.
-C’est elle qui me l’a dit avant mon départ…
-Bon, on s’occupera de ça plus tard ! fit Hikari. On a une mission à remplir !
-Exact ! Bonne chance !
Tiger coupa aussitôt la communication.
Après quelques minutes pour se reposer, le trio franchit la porte et déboucha sur une sorte de vestiaire. Devant eux, sur un banc, se trouvaient trois uniformes de soldats, avec leurs fusils d’assaut.
-Vous pensez à la même chose que moi ? demanda Akira.
-Ouais. Le vestiaire des hommes est toujours crade, répondis Yume.
Les deux autres la regardèrent avec un air de consternation puis Hikari expliqua qu’ils allaient se déguiser en soldat. Après une séance de « relooking », ils avaient l’air de soldats tout à fait normaux. Ils sortirent alors du vestiaire par une autre porte et arrivèrent dans une grande salle, où se trouvaient de nombreuses salles et où circulaient plusieurs hommes en blouses blanches ainsi que quelques autres soldats.
-Bon, comment on se repère ? demanda Yume.
-Et les radars, c’est pour les chiens ? demanda à son tour Akira. Hikari, regarde dessus et dis-nous à quoi ressemble l’intérieur.
-Ok… Alors, voyons voir le radar… Ben, y s’est éteint, ce con !
En effet, l’écran de l’appareil affichait un écran noir au lieu de montrer la structure des bâtiments.
-Bon, ben, allume-le, fit Yume.
-Ok…
Hikari appuya alors sur le bouton.
DA DA DA DAAAAAAAAAAAAAAM !
En l’allumant, le radar avait fait un boucan du tonnerre, attirant tous les regards.
-VOUS ETES ICI ! fit la voix électronique du radar.
-EH ! Vous ! fit l’un des soldats.
-Et merde, pensèrent les trois compères, croyant qu’ils étaient grillés.